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Chez Clarabel
22 novembre 2013

Temps de chien pour les requins, de Morris Gleitzman

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Oliver a dix ans et passe tout son temps devant la vitrine d'une animalerie, en rêvant du jour où il pourra adopter un chien. Pour l'instant ses parents ne sont pas d'accord, ils ont trop de boulot, une banque à faire tourner et des gouvernantes à embaucher pour veiller sur leur fiston. C'est ainsi qu'il retrouve Nancy, son ancienne nounou, énervée d'avoir perdu toutes ses économies, par la faute d'un mauvais placement. Elle accuse les parents du garçon et veut lui faire payer leur erreur.

Notre jeune héros a une semaine pour trouver une solution, il tentera alors de faire fortune sur le dos de ses camarades d'école avant de se rétracter, impossible aussi d'avoir une conversation avec son père ou sa mère, tous deux tiennent un discours rigoureux sur l'argent, la confiance et le système bancaire implacable (pas de sentiment en affaires !). Mais Oliver a pris fait et cause pour les problèmes de Nancy, depuis sa rencontre avec Rose et Meuh, leur dromadaire.

C'est toute une ferme, finalement, qu'il faut sauver, en plus du chien Barclay. Ajoutez que la crise financière s'invite à la fête, créant un séisme sans précédent. La famille Owen veut sauver ses actifs, prendre la poudre d'escampette. Trop, c'est trop pour notre cher Oliver ... qui décide de se faire oublier, puis de réclamer une rançon à ses parents en prétextant avoir été kidnappé dans le bush australien !

L'histoire est complètement loufoque, mais elle a pour elle de traiter de la crise des subprimes et des excès de la finance de façon ludique, tout en apportant un fond de vérité. On suit Oliver à travers des situations invraisemblables, au cours desquelles le garçon pose un regard naïf mais aiguisé sur le monde qui l'entoure, sur ses parents surtout et sur la vie telle qu'il rêverait de la vivre (un retour aux vraies valeurs). C'est une jolie découverte, avec un jeune héros particulièrement adorable.

éditions (Les Grandes Personnes), septembre 2013, traduit par Valérie Le Plouhinec, illustration de couv. : Olivier Latyk

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21 novembre 2013

☼ Mon été mortel, par Jack Gantos ☼

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Jack a douze ans et vit dans la petite ville de Norvelt, en Pennsylvanie. Nous sommes en 1962, c'est l'été mais le garçon doit rester confiné dans sa chambre. Un, il a joué avec une arme japonaise interdite. Deux, il a fauché tout le champ de maïs de sa mère (son père veut construire un abri antiatomique, ou plutôt une piste d'aviation, mais le projet est top secret !). Seule consolation, Jack a droit de se rendre chez la vieille Mlle Volker, qui ne peut plus se servir de ses doigts (elle plonge ses mains dans de la paraffine brûlante pour les assouplir !), et a besoin de lui pour rédiger ses nécrologies.

Par un fait étrange, la ville de Norvelt est frappée d'une vague de disparitions soudaines. Les unes après les autres, toutes les petites vieilles tombent comme des mouches. Jack commence à trouver ça douteux, mais Mlle Volker est persuadée qu'il s'agit d'une malédiction. Quelques jours plutôt tôt, un motard a été aplati par un camion. Une bande de Hells Angels a fait irruption pour réclamer le corps, avant de repartir en maudissant la ville et ses habitants.

Ce n'est pas tout ça, car il se passe une multitude de petites intrigues au cœur de l'histoire, qui nous régale sur toute la ligne (pour mémoire, la visite en tenue de Faucheuse, pour vérifier si une petite dame est bien morte, suivie d'un dialogue surréaliste, mais à mourir de rire !). C'est tendrement saugrenu, riche en mésaventures hilarantes, avec une bonne brochette de personnages excentriques et attachants (l'insupportable Spizz, amoureux transi éconduit, qui circule en tricycle !).

C'est un roman très drôle, avec un sens de la dérision absolument divin. J'ai beaucoup aimé !

éditions (Les Grandes Personnes), août 2013, traduit par Valérie Le Plouhinec, illustration de couv. : Jean-François Martin

21 novembre 2013

Le Lion, de Joseph Kessel

“ Un rire enfantin, haut et clair, ravi, merveilleux, sonna comme un tintement de clochettes dans le silence de la brousse. Et le rire qui lui répondit était plus merveilleux encore. Car c'était bien un rire. Du moins, je ne trouve pas dans mon esprit, ni dans mes sens, un autre mot, une autre impression pour ce grondement sonore et débonnaire, cette rauque, puissante et animale joie. 
Cela ne pouvait pas être vrai Cela tout simplement ne pouvait pas être.
A présent, les deux rires - clochettes et rugissements - résonnaient ensemble. Quand ils cessèrent, j'entendis Patricia m'appeler.
Glissant et trébuchant, je gravis la pente, me raccrochai aux arbustes, écartai la haie d'épineux avec des mains lardées de ronces et sur lesquelles le sang perlait.
Au-delà du mur végétal, il y avait un ample espace d'herbes rases. Sur le seuil de cette savane, un seul arbre s'élevait. Il n'était pas très haut. Mais de son tronc noueux et trapu partaient, comme les rayons d'une roue, de longues, fortes et denses branches qui formaient un parasol géant. Dans son ombre, la tête tournée de mon côté, un lion était couché sur le flanc. Un lion dans toute la force terrible de l'espèce et dans sa robe superbe. Le flot de la crinière se répandait sur le mufle allongé contre le sol.
Et entre les pattes de devant, énormes, qui jouaient à sortir et à rentrer leurs griffes, je vis Patricia. Son dos était serré contre le poitrail du grand fauve. Son cou se trouvait à portée de la gueule entrouverte. Une de ses mains fourrageait dans la monstrueuse toison. 
« King le bien nommé. King, le Roi. » Telle fut ma première pensée. ”

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J'étais en classe de 4ème quand j'ai lu la première fois Le Lion de Joseph Kessel. J'en avais gardé un souvenir ébloui, que j'aimais dorlotter au fil du temps qui passe. J'ai tenté la relecture, risquant ainsi de chatouiller ma fibre nostalgique. Et bingo, cette relecture a réveillé toutes les émotions enfouies, elle a su me rappeler l'émerveillement face à cette Afrique sauvage et magique, avec son décor de cinéma, ses personnages à fleur de peau, ses coutumes ancestrales... Le narrateur, lui aussi, est spectateur de ce monde nouveau et inconnu, il rencontre la famille Bullit et est immédiatement adopté. Chacun voit en lui le moyen de confier ses secrets, de se décharger du poids de la responsabilité ou de la culpabilité. L'homme est pris en otage, de son plein gré.
Il va s'émerveiller des miracles de la nature environnante, de la beauté de la savane, de ses mystères et ses dangers. Et puis, il va tomber des nues en découvrant l'amitié qui lie la jeune Patricia à un lion, cette folle complicité qui défie toutes les lois, leurs jeux au goût de ballet maudit... C'est beau, oui, mais tragique. Le duel final, sans trop entrer les détails, est un moment déchirant, qui noue l'estomac et laisse un goût amer en bouche. Là aussi c'est d'une grâce sans nom, avec un sens de la dramaturgie hors norme.
Et ainsi, de tourner la dernière page du livre avec engourdissement et désolation... Quelle tristesse de reprendre pied dans sa réalité !
J'ai accompagné ma lecture (très beau roman édité dans la nouvelle collection blanche pour la jeunesse) du livre-audio lu par Hippolyte Girardot. La réalisation musicale et sonore, absolument irréprochable, nous plonge au coeur de la brousse, nous envoûte et livre un récit tendu et bouleversant. 
 ♥

Le lion, de Joseph Kessel (Gallimard jeunesse, coll. Bibliothèque, mai 2013, avec une préface par Erik L'Homme / Écoutez lire, octobre 2010, texte intégral, durée d'écoute : env. 7 heures)

20 novembre 2013

Un jour j'irai chercher mon prince en skate, par Jo Witek

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L'adolescence, ça craint ! Pour Fred, 14 ans, il est hors de question de se la jouer fifille à fond, elle déteste le maquillage, la danse, le shopping, et même sortir avec un garçon lui passe par-dessus la tête, depuis qu'elle a compris que son éducation sentimentale ancrée sur la lecture des contes de fée lui a pourri le cerveau jusqu'au trognon ! La réalité, elle, est nettement plus amère et douloureuse.

Officiellement, elle a décrété à ses copines qu'elle ne sortirait avec aucun garçon ou verrait plus tard pour son premier baiser. Pour l'instant elle préfère se consacrer à sa passion du skate ! Intérieurement, Fred enrage tout de même d'avoir tout compris de travers et de n'avoir pas reçu de mode d'emploi concernant les jeux de l'amour et du hasard.

Les vacances aidant, Fred fait la rencontre de sa tante Diane, le mouton noir de la famille. Aussitôt fascinée, Fred veut tout savoir, tout comprendre, tout connaître de cette tante déjantée, de sa vie, des mystères de l'amour, etc. Diane est imprévisible, inconstante, mais a aussi de chics idées pour dénicher la perle rare ou cerner ce qu'est un chouette gars ! ;o)

En somme, c'est un roman cocasse, un poil cynique, mais débordant de tendresse ! C'est pile-poil la lecture parfaite pour des adolescentes qui doutent d'elles-mêmes, confrontées à une puberté pas toujours épanouissante, avec en toile de fond des histoires de famille et des secrets qui couvent sous la marmite et ont besoin de s'échapper. C'est charmant, délicieux et très plaisant à lire. On n'en fait qu'une bouchée !

Actes Sud junior, août 2013

“ Si vous avez mon âge et que vous n'avez jamais embrassé de garçon ou de fille, ne paniquez pas ! Cette histoire est pour vous et pour tous ceux qui se sentent rejetés des grandes romances. ”

20 novembre 2013

Ma réputation, par Gaël Aymon

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Laura, 15 ans, préfère la compagnie des garçons. Mais lorsque son meilleur pote Sofiane cherche à l'embrasser, Laura le repousse, ses autres potes lui tournent le dos. Elle se retrouve seule, incomprise et montrée du doigt. Alors qu'elle tente une timide approche auprès des filles de sa classe, un scandale l'éclabousse : une photo d'elle, prise dans son intimité, circule sur tous les portables et sur le net. De fil en aiguille, sa réputation est faite, Laura est mortifiée, incapable de riposter, la rumeur ne cesse d'enfler et se jette sur elle comme un vautour sur sa proie.

C'est un texte très court, seulement 100 pages, mais qui raconte juste et bien le calvaire d'une adolescente victime du harcèlement des cours de récréation, via l'utilisation des nouveaux moyens de communication d'aujourd'hui (les réseaux sociaux, les téléphones mobiles, et donc le sexting, la diffamation, l'injure publique et les insultes). C'est une réalité sordide, qui fait froid dans le dos, car c'est extrêmement dangereux de se servir de ces supports pour se défouler, exprimer sa jalousie ou sa colère, ou juste pour faire une blague.

Le roman a bien su capter la réalité du terrain et la complexité des adolescents, tout en apportant des solutions (se confier à des proches, ne pas se renfermer sur soi, porter plainte, etc.). L'héroïne a été entraînée dans une spirale infernale, parce que sa façon d'être n'a pas été acceptée (elle préfère la solitude à la simple idée de jouer un rôle superficiel), elle a été jugée et c'est toujours insupportable de subir ce type de procès bête et mesquin. Ce livre, raconté avec simplicité mais intelligence, offre donc de nombres pistes de réflexion et de débat. Idéal pour les ados.

Actes Sud junior, septembre 2013

« A force d'être salie, je me sens sale. Je suis rentrée dans le rôle, je m'habitue. Quelle raison ils auraient de prendre ma défense, de venir vers moi, puisque même à mes yeux, je ne le vaux pas ? C'est pour ça que je ne vois pas d'issue. Je me dis que quelque part, j'ai dû chercher ce qui m'arrive. Dans le lycée, il y a bien des groupes de filles et de garçons mélangés. Mais une fille seule avec trois mecs, tout le monde sait que j'aurais pas dû ! Surtout que j'ai joué à la plus maligne. J'ai fait ma reine. J'ai fait la coquette. J'ai laissé enfler toutes ces rumeurs sur notre petit groupe. Ça me flattait qu'on pense que je leur plaisais à tous les trois, surtout à Jimmy, qui fait rêver la moitié des filles du lycée. C'était juste un jeu. Mais c'est peut-être ça, être une salope : jouer avec le feu. Pourtant, quand je les écoute, les autres filles entre elles, elles ne parlent que de ça : les garçons, les garçons, les garçons ! Alors autant être seule, plutôt que de me farcir ce genre de copines. C'est pas que j'aime trop les mecs, finalement. C'est juste que je ne les supporte pas, elles, et leur monde de magazine people ! »

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19 novembre 2013

Scarlet (Chroniques Lunaires, Livre II) par Marissa Meyer ❤

“Toi ! cracha-t-il d'une voix remplie de haine. Qu'est-ce que tu m'as fait ?”
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*** Il s'agit de la suite de Cinder, risque de spoilers ! ***

Quelle suite fabuleuse ! J'étais impatiente de la lire, follement enthousiaste d'apprendre qu'elle allait paraître avant la fin de l'année 2013, car Cinder avait été pour moi une révélation, lue au mois de mai dernier. J'avais adoré ! Cette suite a confirmé tout le bien que j'en avais pensé, elle a enfoncé le clou, je suis définitivement conquise ! !

Scarlet vit seule avec sa grand-mère, dans une ferme perdue dans le Sud de la France. Quand celle-ci disparaît sans la moindre trace, elle doit accorder sa confiance au dénommé Loup, débarqué de nulle part, pour la retrouver. Combattant des rues, sauvage, taciturne, méfiant, il incarne à lui seul le charme ténébreux par excellence. Il transpire le danger, l'interdit. Bref, il est bougrement sexy ! Scarlet reste sur ses gardes, mais voit ses faibles résistances fondre comme neige au soleil. (Du moins, on a le temps et c'est ce qui rend leur relation particulièrement craquante !)

En parallèle, nous suivons bien évidemment la suite des aventures de Cinder, qui va trouver un nouveau compagnon d'infortune en la personne du capitaine Thorne, un type drôle et qui se sait irrésistible. Son entrée en scène apporte une bouffée d'air frais, c'est plus que plaisant ! Il n'y a pourtant aucun malentendu entre Cinder et lui, point de triangle amoureux à l'horizon, tout ce petit monde a bien d'autres chats à fouetter.

En effet, la pression qu'exerce la diabolique Reine Levana s'intensifie, les derniers chapitres du livre sont à couper le souffle, on y trouve de l'action, de l'émotion, du rebondissement, de la trahison, et tout, et tout. En somme, c'est génial. J'ai adoré les nouvelles orientations qui ont été prises, le mélange du conte de fée à une intrigue moderne et truffée de technologie est toujours aussi pertinent, le scénario est bluffant et j'attends avec impatience la suite dans Cress. ♥

Scarlet (Chroniques Lunaires, Livre II) par Marissa Meyer (Pkj, novembre 2013, traduit par Guillaume Fournier)

18 novembre 2013

Les Pépites du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis (Lauréats 2013)

Lundi 18 novembre 2013 au Petit Bain (Paris 13e)

lors d'une soirée animée par Emmanuel Davidenkoff, journaliste à France Info

le jury,composé des Ambassadeurs des Pépites 2013 :

Catherine Meurisse, dessinatrice de presse
Jean-Claude Mourlevat, écrivain et traducteur

Avec
Stéphanie Davidson, déléguée générale, Association des Librairies Spécialisées jeunesse
Joseph Jacquet, responsable Recherche & Développement Animations, France Télévisions
Samiha Lafif, libraire, Envie de Lire, Ivry-sur-Seine
Céline Lavallée, libraire, Folies d'Encre Gagny
Florence Noiville, responsable littérature étrangère et de jeunesse, Le Monde
Malika Person, bibliothécaire, les Lilas
Sylvie Vassallo, directrice du Salon du livre et de la presse jeunesse

ont récompensé pour 

La Pépite de l'Album
L'Odyssée d'Outis, Jean Lecointre, Thierry Magnier

L'Odyssée d'Outis

La Pépite BD/Manga
Lastman, Balak, Michaël Sanlaville, Bastien Vivès, KSTR

Lastman Tome 1

La Pépite du Roman européen pour adolescents
La Double Vie de Cassiel Roadnight, Jenny Valentine, traduit de l'anglais 
(Royaume-Uni) par Diane Ménard, L'École des loisirs

La double vie de Cassiel Roadnight

La Pépite du Documentaire 
Israël Palestine, une terre pour deux, Gérard Dhôtel, ill. Arno, Actes Sud junior

Israël Palestine, une terre pour deux

La Pépite du Livre d'art
L'Art de l'ailleurs, Hélène Gaudy, Éditions Palette…

L'Art de l'ailleurs

La Pépite de la Création numérique
Anne Frank au pays du manga, Alain Lewkowicz, Vincent Bourgeau, 
Samuel Pott, Marc Sainsauve, Arte

Anne Frank au pays du manga

La Pépite de l'Adaptation cinématographique
Aya de Yopougon, réalisation Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, 
scénario Marguerite Abouet, 
production Autochenille Production et Banjo Studio, distribution UGC Distribution

D'après la bande dessinée Aya de Yopougon vol. 1 et 2,
Marguerite Abouet, ill. Clément Oubrerie, Gallimard, 2005 et 2006

Aya de Yopougon Edition du film

La Pépite du Livre OVNI
Romance, BlexBolex, Albin Michel Jeunesse

Romance
18 novembre 2013

La machine de Michel, de Dorothée de Monfreid

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Michel est invité à l'anniversaire d'Alice. Ses copains Marcus et Darius vont lui offrir un gâteau au chocolat ou des bottes rouges qui courent plus vite qu'une fusée. Hum, Michel est drôlement embêté... Qu'est-ce qui ferait vraiment plaisir à Alice ?

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Alors il cherche et cherche encore. Puis, il opte pour une machine à fêter les anniversaires. “Ce sera une machine incroyable, éblouissante, une machine comme personne n'en a encore jamais vu.” Ses copains sont pliés de rire.

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Son truc, à Michel, c’est le bricolage et l’invention. Il a un talent fou pour concevoir des machines extraordinaires, des machines folles, des machines qui n’existaient pas avant. Il passe ainsi des heures à griffonner, bidouiller, scier, visser, souder. Les tests ne sont jamais concluants, mais il persévère.

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Le jour venu, Michel boude. Sa machine n'est qu'une vaste supercherie. Il est déçu, mais aussi effrondé... et enfin, en colère ! Finalement il restera chez lui. Peu de temps après, se présente à sa porte la jolie Alice tourbillonnant sur la machine infernale. Elle est FOLLE de joie. Bingo, Michel a gagné le jackpot !

Encore une chouette histoire, qui met à l'honneur la persévérance, l'originalité, la délicatesse et la tendresse. Ce petit Michel me rappelle le célèbre Papyrus d'Isabelle Jarry : c'est un inventeur ingénieux, aux idées exubérantes mais toujours propices aux situations les plus inattendues.

J'ai beaucoup aimé la bouille du garçon - il est craquant !

La machine de Michel, de Dorothée de Monfreid (Ecole des Loisirs, octobre 2013)

♥ BON ANNIVERSAIRE A MON PAPA, LUI AUSSI UN GRAND, GRAND BRICOLEUR ! ♥

18 novembre 2013

❤ Amis et rien de plus, par Kristan Higgins ❤

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Chaque roman de Kristan Higgins offre la douce promesse d'un instant mémorable, au sein d'une communauté attachante, d'une histoire adorable et de situations à vous filer des loopings dans le ventre ! Ce nouveau livre ne fait pas exception à la règle : prenez la petite ville d'Eaton Falls, la famille O'Neill, tous pompiers et secouristes de père en fils, une héroïne répondant au prénom de Chastity Virginia (ce n'est pas une blague !), sa quête du grand amour, avec moult péripéties et l'embarras du choix ! Miam.

En avant pour une promenade joyeuse et exaltante au pays de la gourmandise, car on se régale sur toute la ligne. L'auteur met en scène une héroïne ordinaire, qui trouve que son physique de grande bringue athlétique la pénalise dans ses rencontres amoureuses, on a coutume de la considérer comme l'éternelle bonne copine, alors qu'elle rêve de fonder une famille, purement et simplement. Pour bousculer le destin, Chastity s'est inscrite sur un site internet, se rend à des soirées shopping pour célibataires au supermarché, multiplie les frasques, les farces et autres bourdes. C'est une vraie partie de rigolade !

Se profile peut-être à l'horizon l'idylle parfaite avec un champion de karaté, chirurgien traumatologue de son état, auprès de qui Chastity se sent pousser des ailes. C'est sans compter sur son obsession pour Trevor Meade, le meilleur ami des frères O'Neill, le fils d'adoption, le copain de toujours (et accessoirement son premier grand amour). Pas facile à oublier ! Chastity papillonne toujours de désir en sa présence, mais se doit de ranger ses fantasmes dans les tréfonds de son âme ... SOUPIR.

J'ai adoré chaque moment de ma lecture, j'ai beaucoup souri, trouvé l'ensemble fabuleusement romantique, drôle, enlevé et délicieusement niais. On se sent merveilleusement à l'aise entre les pages du livre, on a le sentiment de faire partie d'une communauté, on pose ses bagages et on ne veut plus quitter Eaton Falls ! La sensation de petite bulle réconfortante est là, présente, très forte. C'est un déchirement de tourner la dernière page, de s'arracher à ce petit monde, mais on se réjouit déjà du prochain rendez-vous !

Harlequin, coll. Mosaïc, novembre 2013 - traduit par Karine Xaragai

16 novembre 2013

“une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande”

On profite du weekend pour ...

..., prendre enfin le temps de découvrir Victoria rêve, à l'occasion de sa parution en format poche. C'est un petit roman doux, tendre, attachant, qui s'adresse à tous les amoureux de la lecture ! Je ne vous en dévoile pas davantage, mais sachez que vous y trouverez un papa habillé en cowboy, une vieille horloge qui finit en poussière, des romans fétiches qui s'évaporent dans les airs, des rêves troublants sous une pluie d'étoiles et d'autres belles choses encore ! 

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Victoria rêve, par Timothée de Fombelle (Folio junior, novembre 2013, ill. de couverture : François Place)

...,  prolonger la magie, avec l'intégrale de VANGO, une lecture époustouflante, qui vous transporte loin, loin, loin. C'est romanesque à souhait, virevoltant, dans la pure tradition des romans d'aventures et de folles épopées, c'est un régal sur toute la ligne. Et l'écriture est magnifique, juste envoûtante ! 

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Vango ou “le caméléon globe-trotter qui tire une langue multicolore”...

(J'en parlerai plus longuement, très prochainement !)

Vango, par Timothée de Fombelle (Gallimard, novembre 2013 pour la présente édition)

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