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Chez Clarabel
9 septembre 2014

L'Été où je suis devenue jolie (l'intégrale), de Jenny Han

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... au tour de la Miss C., 14 ans, de se plonger dans cette fabuleuse saga !

Belly, 15 ans, passe ses vacances d'été avec ses amis d'enfance, Conrad et Jeremiah, à Cousins Beach, dans leur maison de la plage. Ce premier été sonne l'heure des retrouvailles... et des déchirures (ohlala). C'est un concentré d'émotions, qui dure sur trois tomes. C'est poignant, on se sent à fleur de peau mais que de tendresse ! Il règne aussi une ambiance nostalgique et apaisante, à laquelle on tombe immédiatement sous le charme. Bien entendu, c'est un roman sur l'adolescence, le corps qui grandit, la confiance qui vacille et les certitudes qui s'éparpillent... Mais c'est aussi un livre sur l'été, les vacances, la mer, les copains... et le premier amour. ♥ 
Forcément, l'ado de la maison a dévoré et adoré.  

Albin Michel jeunesse, coll. Wiz, juillet 2014 pour cette spéciale édition INTÉGRALE ♦ traduit par Alice Delabre  

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9 septembre 2014

Ma vie, Mon Ex et autres calamités, de Marie Vareille

Mon ex et autres calamités de Marie Vareille

Ce livre est génial, et pas seulement parce qu'il est le premier roman de Marie Vareille, une blogueuse passionnée de chick-lit, plus connue sous le pseudonyme de Sissi de Beauregard.

Juliette a un job pas très épanouissant, une vie amoureuse ronronnante, mais se sent tellement heureuse dans ce petit confort douillet et routinier. Or, tout bascule du jour au lendemain : plus de boulot, plus de mec. C'est la bérézina, Juliette court se réfugier chez sa richissime copine, Chiara, croqueuse d'hommes par excellence. Elle pleure toute les larmes de son corps, ne quitte plus le sofa et se lamente sur son sort. Désespérée, elle prend même en filature son ex et se retrouve en train de casser sa tirelire pour s'envoler aux Maldives. Une pure folie. Complètement paniquée à bord de l'avion, elle déballe son histoire à son voisin, un type imbuvable, qui lui recommande d'avaler un bon whisky, pendant qu'elle lui broie la main au décollage. Et l'héroïne de nous régaler avec son humour, ses maladresses et son sens de la dérision... 

Lorsqu'elle arrive à l'hôtel, elle retrouve l'inconnu de l'avion, Mark, et le supplie de jouer le rôle de son petit copain pour rendre jaloux Nicolas. La suite réserve moult quiproquos en cascade, gloussements et autres rendez-vous cocasses et parfaitement improbables (c'est ça qui est bon !). Car c'est très, très drôle ! Une totale redécouverte du potentiel romantique et  romanesque, et on en redemande. Juliette est une héroïne épatante, parfois gourde, mais tellement attachante, on lui pardonne tout. L'histoire se veut légère, tendre et loufoque. On ne s'ennuie pas un seul instant. On en sort le cœur ravi, débordant d'enthousiasme et d'optimisme. Et c'est déjà une belle promesse ! En somme, on a 267 pages de pur bonheur, à prescrire en toute saison. 

City éditions, mars 2014 

8 septembre 2014

Tombée du ciel, par Cecelia Ahern

tombée du ciel

Adam et Christine se croisent une nuit sur le Ha’penny Bridge à Dublin. Lui se tient sur le pont, prêt à sauter, désespéré d'avoir été largué. Et elle... apprenant que son trente-cinquième anniversaire approche, choisit de se lancer un défi incroyable : lui prouver en deux semaines que la vie vaut la peine d’être vécue. Certes, elle aussi traverse une période de chamboulement, elle est en pleine reconstruction de sa vie (échec conjugal, séparation douloureuse, une vie de famille envahissante et aucune perspective d'avenir...). C'est donc autant pour elle, que pour Adam, qu'elle doit improviser un programme de choc.

Christine pioche des idées dans un manuel de coaching (dont elle est particulièrement accro), même si les solutions proposées sont du genre médiocre. Mais qu'importe, le couple devient inséparable, parcourt la ville à perdre haleine, apprend à se connaître, cherche à cerner la source du problème, lance une campagne de séduction pour reconquérir la fiancée perdue (en se déguisant comme Charlie, un must !).

C'est assez drôle, mais surtout tendre et très attachant. On craque complètement pour les personnages (la famille frappadingue, la copine libraire au bord du désespoir, son assistante excentrique, qui connaît tous les bons plans pour draguer...),  J'ai beaucoup aimé ce roman, qui s'apprécie sur la durée, lentement et doucement. C'est de la littérature sans prétention, mais généreuse et qui fait un bien fou. On se surprend à quitter le livre avec un pincement au cœur, en regrettant cette belle aventure, simple et romantique.
Une très jolie surprise.

Flammarion, juin 2014 ♦ traduit par Florence Bellot (How to fall in love)

6 septembre 2014

Trois mille chevaux vapeur, d'Antonin Varenne

Trois mille chevaux vapeur

Après une mission désastreuse en Birmanie, le sergent Arthur Bowman s'est réfugié à Londres, devenu alcoolique et opiomane, il traîne dans des bouges infâmes. Mais l'homme se voit accusé d'un crime et clame son innocence, sauf que les tortures subies par la victime lui rappellent étrangement son expérience cauchemardesque dans la jungle birmane. Pétri de doutes, il décide de retrouver tous ses compagnons d'infortune pour démasquer parmi eux le véritable coupable. Commence alors un (interminable) périple qui conduira notre héros taciturne jusqu'au fin fond de l'Amérique, dans la Sierra Nevada, lui faisant croiser au passage d'autres âmes dévastées et maudites.

Le décor est planté, et quelle lecture ! L'écoute audio, en 19 heures, a bien failli ébranler ma patience tendue à l'extrême. Car ce roman ambitieux fascine, autant qu'il effraie son lecteur. En majeure partie, je l'ai trouvé très bon, entraînant, écrit sans complaisance, porté par un personnage central charismatique, un type bourru et brisé par les nombreuses désillusions. L'histoire prend vite la tournure d'un western, dévoilant des décors magnifiques, authentiques et bruts. De plus, l'auteur ne triche pas, c'est âpre, sans état d'âme. Un emballage peaufiné, pour une histoire sombre et amère.

Et pourtant, quel sacerdoce ! De longues descriptions, un récit qui s'enlise... les 19 heures d'écoute représentent une rude épreuve. Pas dans le sens où l'interprétation de Philippe Allard est décevante, ou pénible, ou loupée, c'est simplement une question de dosage. Pour ce livre, c'était trop lourd et accablant. Néanmoins, pour qui aime les récits épiques aux multiples péripéties, la trouvaille est parfaite ! 

Audiolib, mai 2014 ♦ texte intégral lu par Philippe Allard (durée : 19h 05) ♦ suivi d'un entretien avec l'auteur ♦ en format papier : Albin Michel 

5 septembre 2014

L'Allée du sycomore, de John Grisham

Allée du sycomore

Accablé par la maladie, Seth Hubbard décide de mettre fin à ses jours mais rédige un testament de dernière minute qui va mettre le feu aux poudres. En effet, il choisit de déshériter ses enfants au profit de sa femme de ménage, Lettie Lang. Soudainement, une femme noire se trouve à la tête d'une fortune colossale. Dans le comté de Clanton, la nouvelle met les esprits en ébullition. La communauté avait déjà été fortement chamboulée, dix ans plus tôt, avec le procès Hailey (cf. Non coupable, rééd. Le Droit de tuer), et c'est de nouveau l'avocat Jack Brigance (incarné par Matthew McConaughey au cinéma) qui est chargé de défendre les intérêts du défunt.

J'ai pris un réel plaisir à plonger dans cette lecture, après une première rencontre avec l'auteur pas très concluante (cf. Le Manipulateur). J'aurais eu vraiment tort de me priver de ce rendez-vous distrayant et palpitant ! Grisham nous fait vivre les coulisses d'un grand procès à l'américaine, avec force détails dans le déroulement et la mise en scène d'une telle procédure. L'histoire repose moins sur le clivage racial, même s'il soulève un problème et révèle d'autres histoires cachées. Cette fois, c'est surtout l'appât du gain qui est au cœur de l'intrigue, mettant en lumière le rapport ambivalent qu'entretient la société avec l'argent, et sur ce point on ne peut blâmer personne.

La construction de l'histoire est basique, mais produit l'effet attendu. On vit la lecture à fond. Sans temps mort. On est attentif à chaque détail, chaque soubresaut, et on s'interroge tout du long sur les motivations du défunt, pourquoi se pendre à un sycomore, pourquoi un testament olographe, etc. On est complètement vendu à la mécanique Grisham !! C'est diablement américain, mais fichtrement bien mené. Rarement les 19 heures (et 41 minutes) d'écoute m'auront paru aussi divertissantes et aisées ! Certes, le scénario est facile et arrondi sur les angles (surtout vers la fin). Qu'importe. Cela reste un très bon roman, au suspense redoutable, et passionnant dans sa ligne de conduite. 

Audiolib, juillet 2014 ♦ texte intégral lu par Stéphane Ronchewski (durée : 19h 41) ♦ traduit par Dominique Defert (Sycomore Row)

Excellente interprétation de Stéphane Ronchewski ! Voix très agréable, sans fausse note... une bonne pioche. 

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4 septembre 2014

Le Passage du Diable, d'Anne Fine

Le passage du diable

Daniel ne connaît rien du monde extérieur, il a grandi entre les quatre murs de sa chambre, seul avec sa mère qui le traite comme un malade. Il a pour principale occupation la lecture, en plus d'une grande maison de poupées pour s'inventer des histoires. Un jour, un médecin fait irruption dans leur demeure et arrache le garçon à sa vie momifiée. La mère est internée, tandis que lui retrouve force et insouciance dans le jardin de sa famille adoptive. Puis, le garçon apprend l'existence d'un oncle, qui vit toujours dans la maison natale de sa mère. Nouveau choc, c'est la réplique exacte de la maison de poupées. Coïncidence troublante... vraiment !? Daniel se montre prudent, mais prend plaisir à découvrir tout un pan méconnu de l'enfance de sa mère. Celle-ci a fui un passé douloureux, marqué par les drames et une terrible malédiction, avant de sombrer dans la folie. Peut-être souhaitait-elle vraiment protéger son fils d'un danger proche ? N'en doutez plus, le roman d'Anne Fine file les jetons en vous plongeant dans une ambiance mystérieuse et glaçante, c'est une totale réussite sur toute la ligne. La couverture, magnifique, annonçait déjà la couleur, car elle n'est pas sans rappeler la maison du couple Bates dans Psycho !! L'histoire joue avec les nerfs, s'inspire des romans gothiques en recréant une toile de fond angoissante, avec beaucoup de suspense. Plus qu'une mode, c'est un effet de style grandiose et efficace. J'y ai complètement succombé, appréciant cet esprit sauvage et tourmenté comme il est rarement permis de rencontrer dans les livres de l'auteur. Une vraie bonne surprise ! 

L'École des Loisirs, janvier 2014 ♦ traduit par Dominique Kugler (The Devil Walks)

3 septembre 2014

Zone B, de Marie Hermanson

Zone B de Marie Hermanson

Zone B est un bon roman, au scénario assez simple et classique, mais à l'ambiance tellement mystérieuse et angoissante qu'elle vous cloue le bec et vous emprisonne entre ses pages jusqu'à la toute dernière ligne. L'éditeur parle même de « huis clos twinpeaksien » ! Tout un programme. L'histoire nous présente donc un type banal, Daniel, dont la vie professionnelle et sentimentale vole au ras des pâquerettes. Il n'a pas vu son frère jumeau, Max, depuis des lustres. Aussi, est-il assez surpris de recevoir une lettre, l'invitant à le rejoindre dans les Alpes suisses où il suit une cure de repos. En fait, Max a besoin de lui pour régler un problème urgent à l'extérieur, mais doit sortir du sanatorium en toute discrétion. Il demande donc à son frère d'échanger leurs rôles, le temps de quelques jours, puis tout rentrera dans l'ordre. D'abord sceptique, Daniel finit par accepter ces petites vacances improvisées, au cœur d'une campagne verdoyante. Or, Himmelstal se révèle autrement qu'une façade dorée, et Daniel réalise assez vite, mais tardivement, que les patients et le personnel soignant ont des agissements troubles et inquiétants. Le stress monte d'un cran lorsque Max ne revient pas, ne donne plus signe de vie ou semble s'être joué de son frère. Daniel sent la panique le gagner et va tenter, avec l'énergie du désespoir, de clamer la vérité en racontant son histoire abracadabrante. Action lente, personnages flous et insaisissables, intrigue déroulant un fil continu, cadre psychiatrique préoccupant et atmosphère pesante... Vous aimez les romans qui font galoper votre imagination et titiller votre curiosité ? Vous voilà servis.

Actes Sud, coll. Actes Noirs, janvier 2014 ♦ traduit du suédois par Johanna Chatellard-Schapira

2 septembre 2014

La Patience du diable, de Maxime Chattam

Il est clairement préférable d'avoir lu La Conjuration primitive avant celui-ci.

La Patience du diable

L'histoire nous renvoie auprès de Ludivine Vancker, lieutenant à la Section de Recherche de Paris. La jeune femme est encore fortement traumatisée après les douloureux évènements survenus dix-huit mois plus tôt. Elle a tout tenté pour garder la tête hors de l'eau, même un stage chez le criminologue Richard Mikelis, avec qui elle a appris à cerner la sombre psyché des dangereux sociopathes. Très attachée à son boulot, elle peut s'appuyer sur une équipe solide et efficace, dont Segnon, son socle, sa valeur sûre, qui veille sur elle comme un bon papa gâteau.

Bref, un soir, en région parisienne, l'équipe intervient pour une arrestation de dealers, mais découvre avec horreur qu'ils ne transportent pas de la drogue, mais de la peau humaine ! Une découverte que les inspecteurs ne recoupent pas tout de suite avec la soudaine épidémie de violence qui sévit en France : deux ados qui tirent sur les passagers d'un TGV, des bombes artisanales déposées dans des salles de cinéma, des pistolets à eau remplis d'acide abandonnés dans un centre commercial, un commando suicide dans un restaurant... Le monde est devenu fou !

Mais tout ceci rappelle tristement à Ludivine la sinistre « conjuration primitive », une théorie flippante à laquelle elle avait été confrontée, et qui semble se rejouer sur les mêmes accords, à un seul détail près : l'implication du diable en personne. Hallucinations ou nouveaux préceptes délirants? La gendarmerie est à cran. Le lecteur aussi. Parce qu'on nous assomme de nouveau avec une succession de violence, avec force détails macabres et sanguinolents, et qu'on n'a pas le temps de dire ouf que les faits nous abreuvent, nous étouffent.

C'est la mécanique imparable de M. Chattam, et c'est sombrement efficace. Le livre est peut-être un tout petit peu moins bon que le précédent, avec un goût de réchauffé, mais le résultat est au final infaillible : on ne lâche jamais le morceau et on gobe tout !! La version Audiolib est en cela angoissante à souhait. La réalisation sonore étant quasi inexistante, cela vous fige une ambiance, glaciale et stressante, c'est bluffant. La lecture a de nouveau été confiée à Sylvain Agaësse, qui avait parfaitement réussi à instaurer une tension palpable dans le précédent opus et renouvelle brillamment l'exploit.

On sort de là avec le sentiment d'avoir vu ses cauchemars réveillés et sa paranoïa exacerbée ! Un cocktail de sensations dérangeantes mais tellement grisantes, qui nous fait revenir livre après livre...

Audiolib, juillet 2014 ♦ texte intégral lu par Sylvain Agaësse (durée d'écoute : 14h 45) ♦ éditions Albin Michel, mai 2014

1 septembre 2014

Petit bilan du mois d'août ♪♫•*¨*•.¸¸ ♥ ¸¸.•*¨*•♫♪

gardening

Août... le temps des vacances, quatre semaines de vagabondage, ponctuées entre les rires, les retrouvailles et un bon bol de verdure, de bord de mer et de lectures sur transat, les doigts de pied en éventail.  

Ont donc été lus et appréciés :

♣ La Patience du diable, de Maxime Chattam

♣ Le Passage du diable, d'Anne Fine

♣ Zone B, de Marie Hermanson

♣ La Théorie Gaïa, de M. Chattam

♣ Ma vie, mon ex et autres calamités, de Marie Vareille

♣ Tombée du ciel, de Cecelia Ahern

♣ Saison de lumière, de Francesca Kay

♣ L'école des saveurs, d'Erica Bauermeister

♣ Le château de Cassandra, de Dodie Smith

 

J'ai aussi trouvé le temps de découvrir Parade's End  (moyen)

Parade's End

Parade's End2

 

les deux premières saisons de The Killing  (redoutable, stressant... mais au scénario parfois exagéré)

The Killing2

 

 

Clap de fin sur les vacances.

Et puis,

... Avoir le blues du retour. Plonger son nez dans les nouveautés de la rentrée. Maudire l'anticipation générale qui gommerait presque la léthargie volontaire du mois d'août. Pas avant le 31, pitié... à chaque jour suffit sa peine. Septembre dans les bacs. Fermer les yeux pour ne pas en pleurer. Y croire fort, très fort. Et mijoter des petits lots de consolation réparateurs... Here we go again ! 

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Oradour-sur-Glane, août 2014

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