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Chez Clarabel
24 mai 2011

Teaser Tuesday #19

Mes soeurs à moi le sont devenues au fil d'années de coups durs et de fous rires, de livres échangés, de fêtes mémorables, de crises de larmes qui ne l'étaient pas moins, de naissances d'enfants, de mariages et de divorces, de maladies, d'embrassades et de disputes. Car, comme toutes les soeurs, les miennes m'énervent, prennent la mouche, claquent la porte, laissent des messages, pensent à moi, pardonnent, ouvrent leurs bras et leur coeur. Je sais qu'à toute heure du jour et de la nuit, et même si je n'ai pas donné de nouvelles depuis cent sept ans, elles m'écouteront au téléphone, viendront me chercher à la gare, sortiront la théière ou l'apéro, déplieront leur canapé, pleureront de mes chagrins, jubileront de mes succès et n'hésiteront pas une seconde à me secouer les puces si nécessaire.
La gloire de mes soeurs - Florence Thinard

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Neuf histoires qui parlent de relations avec les frères et soeurs, des histoires qui puisent dans les souvenirs de famille, des histoires qui parlent de relations compliquées, ou harmonieuses, parce que c'est toujours complexe d'aimer, de grandir, de se comprendre, de partager tout et si peu à la fois. Il y a des rancunes qui durent et s'épanouissent avec le temps, des colères qui explosent, des crises de jalousie mais aussi des liens forts, qui se serrent ou se resserrent en cas de coups durs. Neuf auteurs se sont essayés à l'exercice (pour la plupart ce sont des auteurs déjà publiés par les éditions thierry magnier, les autres ont vu de la lumière et se sont invités). C'est un ouvrage qui s'adresse à un peu tout le monde, on trouve des textes pour tous les goûts et toutes les sensibilités. J'ai même été étonnée par mes diverses balades, j'ai picoré des morceaux, au gré du vent (de mes envies, de mes curiosités, que pouvait me servir cet auteur, et lui, et lui...), j'ai fait des rencontres, je me suis identifiée, j'ai pesté, j'ai froncé les sourcils, j'ai compati, j'ai aimé, parfois un peu moins. En bref, cela a été une belle promenade littéraire, sur un thème qui m'est très cher.

Comme chiens et chats (éditions Thierry Magnier, 2011).
par Shaïne Cassim, Jérôme Lambert, Véronique M. Le Normand, Pascale Maret, Frédérique Martin, Mathis, Charlotte Moundlic, Mikaël Olliver, Florence Thinard.

Et n'oubliez pas les Trois Grains de Riz par Aki - des histoires de frangines 100% rigolotes !

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23 mai 2011

Vallée de sueur, vallée de larmes

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Un jeune fermier, un navajo, une danseuse de revue et un joueur de poker fauché répondent à une annonce publiée en page nécrologique d'un journal et deviennent tous les quatre les nouveaux agents Pinkerton (l'ancêtre du FBI, pour faire simple). Leur première mission consiste à démasquer le Chapardeur - un voleur sans scrupule qui dépouille les voyageurs du Transcontinental. Coup de bol, Neil et ses collègues arrêtent le lascar, récoltent les honneurs et s'apprêtent à repartir chacun chez eux.

Pourtant, c'est trop facile, Neil trouve ça louche et commence à douter. C'est alors qu'il est lui-même victime d'une agression dans le train et qu'il se retrouve en plein désert. De nouvelles rencontres l'attendent, de nouvelles découvertes aussi... L'intrigue, finalement pas si commune, va s'aventurer sur un terrain inattendu, celui du fantastique, où de vieilles légendes indiennes s'associent aux phénomènes étranges. Une fois la première surprise digérée, ça devient particulièrement grisant. L'histoire aussi dénonce des faits authentiques, comme les conquêtes des territoires de l'ouest et la construction de voies ferroviaires, impliquant l'exploitation de la main d'oeuvre chinoise, les massacres et les sacrifices de vies humaines.

Je ne pensais pas être follement enthousiaste de tout ceci au cours de ma lecture, mais l'ambiance western m'a tellement conquise. Et puis, l'histoire n'est finalement qu'une mise en bouche (tome 1 oblige), je ne doute pas qu'elle va chercher à se développer à travers les prochaines aventures - un deuxième livre est annoncé pour fin août. Certes, il y a quelques facilités et des maladresses, les personnages ne sont pas atypiques (ils sont brossés grossièrement pour certains) mais ils n'en sont pas moins sympathiques. Et puis, j'aime le cadre et l'ambiance, je lirai indéniablement la suite avec grand plaisir.

L'Agence Pinkerton, tome 1 : Le châtiment des hommes-tonnerres par Michel Honaker
Flammarion (2011) - 239 pages - 13€
illustration de Benjamin Carré

21 mai 2011

"I gather you have a problem working with a psychic. Believe me, I don't like working with a jackass any better."

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Ce roman est vraiment très, TRES bon ! L'histoire se passe dans une station balnéaire près de Cape Cod où vit Claire. Sa famille est réputée cinglée, parce que sa mère est télépathe, son frère médium et elle est extralucide. Ils vivent honnêtement de ce commerce, et à part les moqueries balancées par ses camarades d'école, Claire ne souffre pas davantage de passer pour la freak du lycée. Ce sont les vacances d'été, les affaires peuvent reprendre. Or un crime vient d'avoir lieu : le corps d'une touriste a été retrouvé dans la chambre du motel. Claire est sollicitée pour apporter son aide et travailler en équipe avec le fils du nouvel inspecteur. Gabriel est canon, Claire ne le cache pas, sauf qu'entre deux l'entente n'est pas au beau fixe depuis que le garçon n'a pas dissimulé son mépris vis-à-vis de son don.

Claire a très envie de s'investir dans l'enquête, car elle vient de découvrir que son propre frère avait été le dernier à avoir vu la victime en vie. Elle va tout faire pour le protéger, quitte à mentir et doubler d'efforts pour trouver des indices et arrêter le coupable. A la place, ce sont les cadavres qui vont se multiplier. Le maire lui-même devient tendu, mais ne veut pas retirer sa confiance placée dans l'ex-petite copine de son fils. Justin, le premier grand amour de Claire, en pince toujours pour elle et regrette de l'avoir blessée car elle refuse de lui pardonner et se comporte avec lui de façon détestable.

L'auteur a tout compris des codes de l'intrigue policière : la dynamique, le suspense, les rebondissements... tout y est. On mord vite à l'hameçon, on gobe ce qu'on veut bien nous donner, on doute aussi et on pense avoir tout compris, oui et non, on se fait pas mal embobiner tout de même. Bref, ça se lit en un clin d'oeil. La narratrice est une nana pétillante, avec du tempérament, qui tient tête aux garçons qui l'entourent (c'est loin d'être la pénurie côté potentiels !). Tous les clichés sont délectables, ça ne manque pas d'humour non plus, autant dire que j'attends la suite des réjouissances avec impatience !

Visions - Kim Harrington
Seuil (2011) - 270 pages - 14€
traduit de l'anglais (USA) par Laure Manceau

20 mai 2011

Mode groupie du jour

Après une journée riche en émotions, il est bon de retrouver sa série fétiche !

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Rita et Machin sont appelés par la tante Yolande pour du baby-sitting... et devinez quoi ? La tâche s'annonce loin d'être simple, surtout pour notre chien qui n'aime pas être bousculé. Il sera frappé d'une grosse allergie, éternuera sans cesse, peinera ainsi à seconder au mieux sa petite camarade. Rita, fidèle à elle-même, redoublera d'énergie et nourrira les huit bouches affamées ... oui, huit bouches ! Qu'est-ce que cela cache ?

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Les amoureux des chats et des chiens vont se réconcilier !

Le baby-sitting de Rita et Machin - Jean Philippe Arrou-Vignod & Olivier Tallec
Gallimard jeunesse (2011) - 5,90€

Et je maintiens - cette série est à conseiller à TOUS LES ÂGES !!! 

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20 mai 2011

Marre de l'amour

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La couverture d'Anne Bordenave est adorable et illustre le dilemme du roman - Pierrot n'en peut plus d'avoir des parents qui s'aiment, à l'heure où tous ses potes vivent dans des familles séparées. Il décide donc de créer le gang qui tue l'amour et mijote le désamour de ses géniteurs. Et pour bien faire, Pierrot mène son enquête : il interroge les copains et ses propres parents, tant et tant qu'il finit par ne plus être sûr de son entreprise. Car finalement les dimanches à petit-déjeuner dans le lit, à se balader dans la forêt, à contempler les oiseaux ou à regarder un film en dvd, ce n'est pas si mal que ça... Pierrot douterait-il de la chance qu'il a ? Et surtout, Lou le regarde désormais avec des yeux remplis d'étoiles et ça vous donne envie de tirer des plans sur la comète.

Ce petit roman est absolument charmant ! Il est à prescrire aux plus jeunes lecteurs qui auraient perdu le mode d'emploi des histoires d'amour qui finissent bien (même si parfois il y a quelques coups de canif dans le contrat, ce n'est pas la fin du monde non plus). Marre de l'amour est une lecture drôle, légère et pétillante. Maud Lethielleux m'enchante à chaque fois dès qu'elle dresse le portrait de gens ordinaires qui s'aiment de façon extraordinaire - il faut lire les éblouissements réciproques du papa et de la maman de Pierrot, c'est comme des éclaboussures de couleurs (et des épluchures de fruits et légumes), pfiou c'est ravissant !

Marre de l'amour - Maud Lethielleux
éditions Thierry Magnier (2011) - 135 pages - 9€
illustration de couverture : Anne Bordenave

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20 mai 2011

« Un élixir est une petite créature qui n'a qu'un but dans la vie : montrer la beauté du monde »

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Quel roman absolument déconcertant ! J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, la mise en place est lente, compliquée (un peu) et puise dans le réservoir de l'imaginaire avec délectation. D'un autre côté, c'est réjouissant d'avoir un livre qui sait si bien raconter une histoire, avec son lot de créations et propositions qui sortent des sentiers battus. On rencontre Pauline, une petite fille qui apprend via sa tante l'existence des Elixirs et des sorcières amputeuses, ces dernières les avalent pour leur force et leur capacité à montrer la beauté du monde. C'est incroyablement poétique, merveilleux et fantastique. Puis le suspense grimpe avec l'arrivée de la terrible Humbaba, la sorcière la plus vieille et la plus puissante. Elle veut récupérer le Murmure qui s'est échappé de son igloo et qui s'est réfugié dans la chambre de Pauline. Mais la petite fille tient tête et va affronter la sorcière jusque dans son repère, et au péril de sa propre vie !

J'avais apprécié le premier roman de Sabrina Mullor, Le merveilleux petit champignon atomique. J'ai été déstabilisée par celui-ci, l'univers est plus riche et complexe, il faut s'accrocher, de plus la séduction est longue à venir. Globalement j'ai aimé et j'ai été déçue aussi. Cet imaginaire si fourni risque de décontenancer les plus jeunes lecteurs, alors que je reconnais que c'est bon de lire un roman aussi original et inventif. Car il se passe de jolies choses dans ce roman, qui font battre le coeur et qui donnent envie de croire à ces histoires d'Elixirs et de beauté du monde... C'est en soi un conte moderne et novateur, avec du charme à revendre, beaucoup de poésie et une pointe de déconfiture aussi, qu'il ne faudrait pas négliger du fait de la mise en route qui est quelque peu déstabilisante...

Pauline contre Humbaba et les sorcières amputeuses - Sabrina Mullor
Neuf de l'Ecole des Loisirs (2011) - 167 pages - 9,50€
illustration de couverture : Adrien Albert

19 mai 2011

La magie peut toujours se retourner contre vous.

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Quel étonnant roman, à la fois captivant et dérangeant ! Je ne suis pas sûre d'avoir aimé à la folie, mais je ne peux pas affirmer que j'ai détesté non plus. Il y a un vrai pouvoir d'attraction au-delà des lignes, à travers l'histoire du jeune garçon de seize ans et son parcours où le grotesque rencontre le sordide puis la sorcellerie. Le père du narrateur s'est remarié avec une femme tyrannique, qui l'accuse un jour d'avoir touché sa fille de huit ans. Le garçon ne cherche pas à se défendre et prend la fuite. Il trouve refuge chez le boulanger à deux pas de la maison, et contre toute attente, cet homme le cache dans son fournil et accepte de l'héberger sans aucune explication.

La vie à la boulangerie est étonnante, parfumée, sucrée, onctueuse. Les pâtisseries ravissent les palais des connaisseurs, servies par la charmante vendeuse répondant au doux nom d'Oiseau-Bleu. C'est un autre monde qui s'ouvre au garçon derrière les vitrines, un univers de sorcellerie où l'on commande par internet des gâteaux qui peuvent accomplir vos désirs, vos rêves, vos soifs de vengeance... Le boulanger n'est pas regardant, même s'il a quelques principes et n'hésite pas à hausser le ton lorsque des clientes sont prises de remords.

C'est une bulle dans une vie triste et solitaire, une existence marquée par le suicide de sa mère. Depuis, le garçon s'est renfermé, il souffre de bégaiement et s'est isolé derrière une façade d'indifférence que sa belle-mère cherche à fracasser à force d'autorité oppressive. Et cette affaire d'attouchements sexuels jette un froid, surtout lorsqu'on s'imaginait une histoire aussi veloutée que les préparations du boulanger. A force je ne savais plus sur quel pied danser - d'une part, j'étais enchantée et totalement séduite par le réalisme merveilleux, mais d'autre part j'étais mal à l'aise. Le fond est triste, accablant. L'histoire n'est nullement sucrée, mais amère en bouche. Et pourtant on y croque sans cesse un bout sans grimacer. Autant dire que c'est un roman troublant, mais obsédant.

Les petits pains de la pleine lune - Gu Byeong-mo
Picquier jeunesse (2011) - 194 pages - 17€
traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Françoise Nagel

Pour les âmes sensibles, je recommande La boulangerie de la rue des dimanches d'Alexis Galmot.

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Avec un petit charme rétro qui n'est pas pour me déplaire. Vous raffolez de baguette pas trop cuite et de religieuse au chocolat ? Ce livre est pour vous ! On y trouve aussi une fée bleue, une horloge capricieuse, Les Quatre Saisons de Vivaldi et un garçon benêt mais sympathique.

Grasset-jeunesse (2011) par Alexis Galmot & illustrations de Till Charlier

18 mai 2011

Un jour, ce sera ton bon vieux temps.

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Ce roman est une véritable énigme ! Quel climat ! Que de tours et détours à chaque coin de page ! Je ne suis toutefois pas sûre d'avoir cerné à qui il se destinait, dans l'idéal, partant du principe que Peter, le héros, avait dix ans... J'imaginais naïvement qu'il s'agissait d'un roman pour junior, maintenant je suis moins convaincue de mon fait, car un jeune lecteur risque d'être dérouté par cette histoire tantôt fascinante, captivante et avec une foule de rebondissements, mais où règne aussi une atmosphère sombre, pesante, avec un soupçon de mélancolie dans l'air.

Peter vit avec sa mère, son grand-père et son chat dans un musée. La nuit, il aime se balader dans la bibliothèque où il va faire la rencontre d'une très vieille femme. Celle-ci lui confie un livre, qu'elle lui interdit formellement d'ouvrir et de lire. Au lieu de ça, il faut qu'il remette l'ouvrage à l'Enfant Eternel. Peter n'obtiendra pas davantage d'explication, lui qui s'inquiétait de la santé de son grand-père, le voilà propulsé dans un univers inconnu, dans les coulisses de la bibliothèque. Son arrivée impromptue affole son Gardien, la jeune Festival, qui doit le guider dans sa mission, souvent à l'aveuglette, car les deux enfants vont de découverte en découverte. Et le lecteur aussi.

C'est un univers foisonnant, où tout n'est jamais tout rose et gai. Les rencontres sont bouleversantes, parfois violentes et c'est avec étonnement qu'on suit le garçonnet de dix ans affronter ces périples avec un grand courage (et aussi quelques larmes, c'est normal et rassurant). Plus on avance dans la lecture, et plus on s'interroge sur ce que l'aventure nous réserve. Certes, l'enthousiasme ne répond pas tout le temps à l'appel et certains passages peuvent paraître fastidieux. L'atmosphère est cependant troublante et séduisante, à la fois un cocon pour ce qui concerne le musée, et un monde magique, enchanteur et terrifiant pour la bibliothèque. "Là, il faisait chaud, et l'air, chargé d'histoire, exhalait une odeur douce et enveloppante, une odeur de temps très anciens, un parfum intemporel de vestiges et de ruines."

Un roman avec des bons et des mauvais points, donc.

Les 100 Portes Secrètes - Colin Thompson
Coll. Wiz chez Albin Michel jeunesse (2011) - 234 pages - 12€
traduit de l'anglais par Alice Seelow

How_to_live_forever  La couverture originale est magnifique !

17 mai 2011

Teaser Tuesday #18

Procopé s'est approché de l'interrupteur près de la fenêtre, il a appuyé, et voilà, le miracle s'est produit.

J'imagine que là, vous désirez désespérément savoir ce qui s'est produit. Si tout a explosé, si on a été attaqués par un paon géant affamé et si on en a profité pour pulvériser de l'eau de javel plein son bec grand ouvert, s'il y a eu des blessés, des yeux crevés, un mort ou deux, si les ronflements se sont arrêtés, si madame Suitée a défoncé la porte et si le paon, du coup, s'est réellement envolé avec l'Etrange Enfant sur son dos.
Enfin, j'espère que vous vous posez ce genre de questions. Au moins une, dans le tas. Si vous vous en foutez complètement et que vous vous demandez juste si le fait qu'on en soit au chapitre 13 ne va pas vous porter malheur, eh bien, dans ce cas-là, je suis un peu vexé.
Ce qui s'est produit, donc, c'est qu'il y a eu un clic, un assez petit clic, mais que, tous les deux, on a très distinctement repéré.
Clic.

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Roman lu, et apprécié un peu. Voici ce que dit la 4ème de couverture (tellement géniale que ce serait dommage de s'en priver) :

Mollux est un garçon passionné de mousses au chocolat et collectionneur de dictionnaires, où il dégote à tout-va des surnoms pour tout ce qui bouge. Ainsi, la plupart de ses profs sont affublés de noms d'animaux étranges, tandis que son père, qui ne lui a parlé qu'à deux reprises, répond au sobriquet de Sauf2fois. Mais voici qu'un lundi, l'adolescent surprend ce dernier dans son salon en compagnie d'un invité pour le moins inattendu : un paon ! Et quand l'incroyable volatile, puis Sauf2fois, finissent par mystérieusement disparaître, Mollux se lance dans une enquête plus que loufoque, aidé - mais pas toujours - de l'impayable Procopé, son seul ami ici-bas.
Un roman résolument drôle où, entre autres désastres, vous croiserez pas mal de foldingues, quelques bêtes à groin ou à cornes et des créations culinaires à vous mettre en grève de la faim...

Il ne faut pas être allergique à l'esprit loufoque pour apprécier l'histoire de Mollux, ou vous risquez de trouver le temps long. Je reconnais que certains passages m'ont fait sourire, mais dans l'ensemble j'ai pensé que c'était excessif et fatiguant à suivre. Mollux est un personnage attachant, qui joue beaucoup avec les mots. Ce n'est pas un garçon parfait (il triche, il ment, il a la trouille et se débine souvent derrière son meilleur pote) et c'est ce qui le rend encore plus sympathique. L'intrigue du roman titille la curiosité du lecteur, et l'action s'emballe sur la fin, mais globalement le rythme est plutôt cool. A découvrir aussi les étonnantes inventions culinaires de la mère, qui donnent des haut-le-coeur !

A la recherche du paon perdu - Angélique Villeneuve
Editions Les Grandes Personnes, 2011 - 192 pages - 14€
illustrations de couverture : Henri Galeron

17 mai 2011

"The world is full of monsters with friendly faces."

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Cette nouvelle série est parfaitement indiquée pour les juniors - ils y trouveront un héros fort sympathique, Vlad, un jeune vampire né de l'amour entre un vampire et une humaine, ses parents ayant disparu, il grandit auprès d'une Tante Nelly, infirmière de son état, qui n'hésite pas à se procurer des pochettes de sang pour alimenter l'adolescent. Car Vlad refuse de se nourrir de sang humain, le seul écart a eu lieu quand il avait huit ans avec son meilleur ami Henry. Depuis tous deux sont inséparables et le secret est bien gardé !

Vlad est collégien, connaît quelques problèmes avec des camarades qui le chahutent et en pince sérieusement pour une jolie fille alors qu'elle semble lui préférer Henry. Vlad est bougon, jaloux, maladroit et brouillon, vive l'adolescence ! De plus, le prof de littérature est porté absent et son remplaçant, M. Otis, un excentrique débarqué de nulle part, commence à leur enseigner des matières farfelues portant sur les créatures mythologiques, à commencer par les vampires ! Vlad doit rédiger un exposé sur ce sujet, et c'est la panique.

En contrepartie, l'histoire montre un type inquiétant qui sème la terreur dans la ville et recherche activement le père de Vlad. Ceci conduira le garçon à enquêter également sur la mystérieuse disparition de ses parents et à mieux cerner son héritage. Je ne vous le cache pas, j'ai lu ce roman avec ma fille et nous l'avons trouvé sympathique, divertissant, avec pas mal d'action à mi-parcours, plutôt drôle aussi. La série est surtout à conseiller à un lectorat jeune (niveau collège), parce qu'il n'est pas seulement question d'un vampire chez les humains, mais avant tout c'est l'histoire d'un adolescent en quête de repères, dont la vie n'est nullement centrée autour d'une relation amoureuse, et pour le coup c'est très bien vu et ça change un peu (un tout petit peu).

Les Chroniques de Vlad Tod, tome 1 : Un secret bien gardé - Heather Brewer
La Martinière jeunesse (2011) - 225 pages - 11,90€
traduit de l'anglais (USA) par Cyril Laumonier

Le tome 2 paraîtra en octobre 2011 et s'intitulera L'héritage du passé.

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