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Chez Clarabel
15 mars 2011

Teaser Tuesday #11

TuesdayteaserAt a normal high school, having class outside on a gorgeous May day is usually pretty awesome. It means sitting in the sunshine, maybe reading some poetry, letting the breeze blow through your hair...
At Hecate Hall, aka Juvie for Monsters, it meant I was getting thrown in the pond.
Demonglass - Rachel Hawkins

Dans quelques années, en repensant au passé, je me souviendrai de ce jour comme de celui où je l'ai rencontré. Je me souviendrai de l'exact moment où il a fait son entrée dans ma vie. Jamais je ne pourrai l'oublier.
Wicca - Cate Tiernan

Micah respirait bruyamment. Ses pieds étaient maculés de boue. Il dépassa péniblement les vaches aux yeux d'agate qui broutaient dans la pommeraie le long de la route de la Rivière, puis, en bordure du village, escalada la clôture de Mattie Han. Comme ses jambes se faisaient de plus en plus lourdes, il prit un raccourci et passa entre la maison au toit de chaume et le jardin potager. La poitrine douloureuse, il dégringola du sommet de la colline en direction de la place, se laissant entraîner par son élan ; il avait du mal à rester debout. A chaque pas, il devait fournir un effort titanesque pour ne pas tomber tête la première dans la boue. Il déboucha dans la Grand-Rue, tituba et s'arrêta.
Tandis qu'il reprenait son souffle, les mains sur les genoux, Micah scruta la foule dense en contrebas. En ce jour de marché, il y aurait forcément un magicien dans les parages.
Le Prix de la Magie - Kathleen Duey

J'habite avenue Mauméjean, au numéro 9. Un gigantesque duplex perché tout en haut d'un immeuble haussmannien carrément imposant.
Un premier code permet d'entrer dans un hall sous surveillance (celle de notre concierge et de son chat Léon - à cause du film, pas de Tolstoï). Un deuxième code et, derrière une porte vitrée, on accède à l'ascenseur qui exige à son tour un troisième code pour s'ébranler.
Si un seul des onze propriétaires se fait cambrioler un jour, c'est qu'il aura lui-même engagé les voleurs !
Sur mon palier, au sixième, une seule porte et trois serrures, que je mets toujours cinq minutes à ouvrir. Pour rien, en fait. Car il existe un quatrième verrou. Un verrou invisible, beaucoup plus efficace que tous les autres.
C'est moi qui l'ai apposé.
Je n'ai pas dit posé, parce qu'il est rare qu'on 'pose' un sort sur une ouverture. On l'appose, c'est comme ça, je n'y peux rien.
J'avais dit que je révélerais 'plus tard' ma particularité, celle qui me vaut mon statut d'Agent (stagiaire) de l'Association. Eh bien, je crois que c'est le moment. Avant qu'on m'appose la question !
Je suis magicien.
Voilà voilà.
L'étoffe fragile du monde - Erik L'Homme

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8 mars 2011

Teaser Tuesday #10

TuesdayteaserUn pas trop à droite et c'était la chute. Oonaa le savait. Elle se retenait à l'appui de la fenêtre qu'elle venait d'enjamber. La corniche sur laquelle elle essayait d'avancer ne mesurait pas plus de six ou sept centimètres de large. A peine de quoi poser son pied. Douze mètres plus bas, c'était la cour et ses larges dalles de pierre grise. Et là, à cinquante centimètres devant elle, son Echarpe blanche ondulant doucement dans la brise du soir.
Aerkaos - Jean Michel Payet

Plus rien ne serait comme avant, Pandora en avait bien conscience. Elle était allongée sur son lit et savait que le léthium qui se diffusait dans ses veines commençait de faire effet : bientôt son corps et son esprit ne lui appartiendraient plus. Il lui fallait agir vite et avaler l'antidote avant d'être gagnée par le sommeil. Une nouvelle fois, elle eut une pensée reconnaissante pour la personne qui avait glissé "par hasard" un lot de capsules-réveil dans la poche de sa salopette. Elle lissa entre ses doigts le petit médaillon porte-bonheur qu'elle portait autour du cou : elle ne se rappelait pas s'en être séparée un seul jour depuis sa naissance. Et c'était tout ce qu'elle emporterait avec elle. Cet unique lien qui la reliait à ses parents et lui permettrait peut-être de les retrouver un jour.
Le cas Rubis C. - Gaël Bordet

Au commencement, nous étions neuf. Nous étions jeunes, lorsque nous sommes partis, presque trop jeunes pour avoir des souvenirs.
Presque.
On m'a raconté que la terre avait tremblé, que les cieux avaient retenti d'éclairs et d'explosions. Nous étions dans cette période de deux semaines durant laquelle les deux lunes sont visibles aux deux extrémités de l'horizon. C'était un temps de fête, et au début, on a pris ces explosions pour des feux d'artifice. Mais ce n'en était pas. Il faisait doux, et une brise légère remontait de l'eau. On me répète toujours le temps qu'il faisait : la douceur de l'air et la brise légère. Je n'ai jamais compris quelle importance ça pouvait avoir.
Numéro Quatre - Pittacus Lore

La nuit dernière, tout mon univers s'est écroulé. Je suis maintenant en fuite, talonnée par la peur.
On mène tranquillement sa vie, dans sa propre réalité, et, tout à coup, un évènement inattendu vient bouleverser à jamais cette harmonie. Cela vous est-il déjà arrivé ? On voit ou on entend quelque chose et, soudain, tout ce qu'on est, tout qu'on se trouve en train de faire, tout cela se brise en milliers d'éclats acérés, à l'image de ce qu'on vient de comprendre avec amertume.
C'est ce qui m'est arrivé la nuit dernière.
J'étais à Londres. Avec des amis, comme d'habitude. Nous étions de sortie, comme d'habitude.
Immortels - Cate Tiernan

Je savais que cette fête serait nulle. C'est presque toujours le cas. Pourtant, j'étais partagée entre la peur et l'excitation, j'avais l'impression d'avoir un petit oiseau au creux de l'estomac, qui battait des ailes et tentait de se nicher sous ma cage thoracique.
J'ai pris un bain, exfolié ma peau, rasé mes jambes, mis du lait hydratant, puis j'ai essayé de discipliner mes cheveux. Quelques jours auparavant, j'avais eu une expérience désastreuse avec une paire de ciseaux. D'abord, sur la boîte de teinture, il était écrit : "Nuit étoilée" : j'espérais qu'une fois l'opération terminée (après avoir taché de noir toutes nos serviettes de toilette), je ressemblerais à l'héroïne mystérieuse d'un film français, le genre de fille qui a plein d'amants et passe sa vie à débattre du sens de la vie dans les cafés. En réalité, j'avais l'air d'une sorcière gothique. Bref, j'ai fini par couper quinze centimètres de cheveux et je me suis retrouvée avec une coupe courte ébouriffée qui rappelait davantage Amélie Poulain qu'Emily Strange. Et encore, avec la bonne lumière.
Au coeur de ma nuit - Sarra Manning

1 mars 2011

Teaser Tuesday #9

Tuesdayteaser- Ils ont remis ça. On n'a rien de mieux à faire maintenant que d'aller se coucher. En tout cas, moi, j'y vais, me dit Matthieu en traversant le couloir.
Il a raison, ils n'ont même pas allumé de feu dans la cheminée comme ils nous l'avaient promis, et comme ils le font souvent, le vendredi soir.
Je suis au bout du couloir, devant la glace accrochée contre la porte des toilettes. J'y reconnais le clown que notre père a fabriqué et qui trône sur la petite table verte, et, suspendu au mur, le tableau que notre mère aime bien, il s'appelle L'attente et m'a toujours plu. Il montre une femme accoudée à sa fenêtre donnant sur un canal à Venise.
Matthieu est parti se coucher sans se laver, je ne me laverai pas non plus. Dans la glace, j'aperçois maman qui avale ses comprimés. Oui, il y a encore eu de l'eau dans le gaz avec papa.
On n'est pas des oiseaux - Gisèle Bienne

Vous vous souvenez de ce que vous faisiez, vous, pas plus tard que lundi dernier, vers sept heures trente-deux du matin ?
Eh bien moi, oui. Sans imaginer une seconde dans quoi je m'engageais (pauvre andouille que j'étais), je venais tout simplement d'ouvrir les yeux sur le premier jour de la semaine du paon.
A la recherche du paon perdu - Angélique Villeneuve

Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé quand j'avais treize ans. C'est une chose que je n'oublierai jamais, à croire que cette histoire m'a pris au collet. Cela peut paraître étrange, mais je sens encore ses mains sur moi, et cette impression est si précise que je suis même capable de dire qu'elles sont gantées.
Tant que cette histoire restera secrète, elle me retiendra prisonnier. Aujourd'hui, en écrivant, je commence à éprouver un léger soulagement. Les "mains" de l'histoire sont toujours sur moi, mais un "doigt" a relâché sa pression, comme pour me promettre que, lorsque j'aurai terminé, je serai libre.
Tout a commencé par une odeur de purée de pommes de terre.
Le livre sauvage - Juan Villoro

Sur l'écran, comme dans ma tête, les images sont mélangées. Depuis la surface du volcan, s'écoule un long magma incandescent. J'ouvre un oeil et défilent tous azimuts des cargos assommés de marchandises, des manchots empereurs et des astronautes.
Je tends l'oreille mais les mots n'ont pas de sens.
C'est une bouillie ininterrompue.

Je change de chaîne, et déjà ils en parlent.
Ils n'ont qu'un mot à la bouche : l'accident.
Entre deux rafales - Arnaud Tiercelin

Il m'a dit : "Tu vas aller faire un tour chez les fous, ça va t'apprendre à vivre !"
Parce que les spécialistes sont là pour ça. Ils ont la formation pour formater, en douceur et en cachets aussi. La chimie des molécules pour rétablir les connexions, le droit chemin des sentiments. Alors il m'a dit : "Va chez le psy !" En consultation pour ado en perdition. Ado paumé, à la ramasse, ado en panne, panne de sourire et panne d'amour. Ado cliché, ado fourre-tout.
Contre courants - Richard Couaillet

22 février 2011

Teaser Tuesday #8

TuesdayteaserC'était un soir de neige comme on n'en avait pas vu depuis longtemps. Londres frissonnait, étourdie par la tempête, et les traces des passants, à peine dessinées sur les trottoirs, s'effaçaient tels les mots d'un poème d'enfant. Jamais l'hiver n'avait paru aussi cruel, et jamais aussi délectable, pour le jeune garçon, la perspective de demeurer cette nuit dans sa chambre sous les toits avec une histoire pour seule compagnie.
Les étranges soeurs Wilcox : Les masques de sang - Fabrice Colin

Papa a dit une seule valise par personne. Je respecte les consignes. De toute façon, la mienne est à moitié vide. Qu'est-ce que j'aurais pu mettre de plus ? Pas besoin d'emporter une tonne d'habits, il paraît qu'il y a un lave-linge sur place. Il y a tout ce qu'il faut, il paraît. Il y a même un grand jardin. Papa a dit que ça devrait me plaire.
Hier, il est rentré avec un gros paquet-cadeau. Quand je l'ai vu, j'ai cru que c'était mon télescope que j'avais commandé pour Noël. Le cadeau, c'est pour Juju. C'est une poupée qui parle. On peut lui faire prendre le bain et on peut la coiffer aussi. Justine va adorer. Papa a dit que ce serait moi qui lui offrirais si ça me faisait plaisir. Je ne suis pas jaloux. Je sais que j'ai beaucoup de chance de ne pas être malade. Je sais que la santé, c'est le plus beau de tous les cadeaux. Pas besoin de me le répéter. Noël, c'est dans moins de deux mois, je peux bien attendre.
Mon vaisseau te mènera jeudi sur un nuage - Marcus Malte

C'est toujours impressionnant de pénétrer pour la première fois dans une taverne de sinistre réputation. Mais il y a cela de bien chez Papa Guillotin qu'on n'a pas besoin de pousser la porte pour entrer : il n'y en a pas. Pour pisser, il y a les quatre coins. Et quand on veut manger, on nettoie la table d'un revers de manche.
Ce soir-là, l'ambiance était à la rigolade. Les clients, qui savaient que le pâté de lapin était en fait du pâté de chat, faisaient miaou quand la serveuse posait l'assiette devant eux.
Malo de Lange, fils de Personne - Marie Aude Murail

Je suis une astronaute surfant sur une vague, dans l'océan de la Tranquillité. J'ai roulé trop vite sur la route de la Tristesse, dérivé trop longtemps sur l'épave du navire Stress, et failli perdre la tête sur le TGV de l'Oubli. Mais voilà que je glisse avec grâce dans une direction positive. Ce ne sera pas un trajet éclair. Il va me falloir être patiente, suivre le flux cosmique. Je me rapproche des côtes, où m'attend la plage de la Décontraction.
C'est le genre de délires dans lesquels Blake est capable de partir. Blake vient de Nouvelle-Zélande, et porte des tongs même par temps pluvieux. Il lui arrive de sortir des trucs tellement ringards que j'éclate de rire même lorsque je me sens triste. C'est plus fort que moi.
Lottie Biggs n'est presque pas désespérée - Hayley Long

Immobile sur la grève, mes longs cheveux noirs flottant au vent du large, je regarde la marée monter lentement au rythme des vagues et des courants, et je songe à ce que je suis devenue. Je ne sais trop à quel moment la chance m'a abandonnée, mais il y a, c'est évident, un certain temps déjà que cela s'est produit...
Filles de Lune : Naïla de Brume - Elisabeth Tremblay

 

15 février 2011

Teaser Tuesday #7

Tuesdayteaser"Je ne suis pas une peste", affirma Ramona Quimby à sa grande soeur Beezus.
"Alors arrête de te conduire comme une peste", riposta Beezus, dont le véritable nom était Béatrice. Plantée devant la fenêtre qui donnait sur la rue, elle attendait son amie Mary Jane pour faire avec elle le chemin jusqu'à l'école.
Ramona la peste - Beverly Cleary

En ce matin fatidique, pour me rendre à mon bureau (pardon, au bureau du Dr Ragostin, Spécialiste en recherches - Toutes disparitions, mon employeur fictif), j'avais enfilé une robe en faille de soie vert lichen, à coupe princesse, avec col d'organza et chapeau du même vert, tranchant élégamment sur le brun roux de ma nouvelle perruque.
A mon annulaire gauche, j'arborais une alliance.
Métro Baker Street (Enola Holmes #6) - Nancy Springer

Je me réveillai en sursaut et me redressai, une main serrée autour de mon pendentif et l'autre enroulée dans les draps. J'essayai avec peine de faire revenir les fragments de mon rêve qui s'estompait déjà. Une histoire de sous-sol... une petite fille... moi ? Je ne me souvenais pas d'avoir jamais eu un sous-sol ; nous avions toujours vécu dans des appartements.
Une petite fille dans un sous-sol, et quelque chose d'effrayant... mais les sous-sols n'étaient-ils pas toujours effrayants ? Je frissonnai à l'évocation de ces endroits sombres, humides, vides. Mais celui-là n'était pas vide. Il y avait... je ne parvenais pas à me rappeler quoi. Un homme derrière une chaudière... ?
Pouvoirs Obscurs : L'invocation - Kelley Armstrong

- Tu surveilles Elise une petite heure, mon grand ? Le temps d'une ou deux courses dans le quartier.
Je déteste que maman m'appelle "mon grand". J'ai dix-sept ans. C'est ridicule. Surtout quand elle parle aussi fort, ameutant les autres personnes assises sur les bancs du parc Emile-Zola. Une façon de clamer : "C'est mon fils ! Il est beau, n'est-ce pas ? Et gentil à un point, si vous saviez !" Si je suis dans les parages, maman ne peut pas s'empêcher de débiter ces niaiseries à quiconque discute avec elle plus de trois minutes.
Mais là, nous sommes au parc alors que j'aimerais être sur la plage. Et je déteste surveiller mon soeur. Je ne suis pas si gentil que maman le dit. Obéissant, plutôt. Elise a trois ans. Un bébé. J'aurai l'air de quoi à pinailler autour des bacs à sable et des toboggans, pendant que ma soeur se fera tirer les cheveux par des têtes à claques ou tirera ceux des têtes à claques ?
De magnifiques cheveux blonds de poupée Barbie.
J'aurai l'air d'un crétin. Ou alors d'un père précoce ? L'horreur. J'imagine le ricanement d'un connard croisant au ras du banc sur lequel je suis assis. "Un môme à son âge ? Sa copine ne connaît pas la pilule ?"
J'ai déjà entendu cette fine plaisanterie dans ce même parc, alors que je surveillais ma soeur.
Rien qu'un jour de plus dans la vie d'un pauvre fou - Jean Paul Nozière

Et enfin...


C'est un livre - Lane Smith (L'album paraîtra début mars !)

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8 février 2011

Teaser Tuesday #6

Tuesdayteaser(Beaucoup de lectures en cours, très peu de temps pour choisir - et parce que je ne le veux pas non plus - font de ce teaser tuesday un charmant melting-pot !)

Ce matin-là, Doon était arrivé aux Galeries Souterraines plein d'impatience. Il allait enfin passer aux choses sérieuses et pouvoir faire quelque chose d'utile.

La Cité de l'Ombre - Jeanne DuPrau

Il était rare de voir Isabella et Conor l'un sans l'autre. La plupart du temps, ils étaient si bien barbouillés de boue, de sang et autres susbtances peu recommandables qu'il était presque impossible de distinguer le garçon de la princesse.

Airman - Eoin Colfer

Mon seul cours de l'après-midi, à l'intitulé boiteux : "Grandes idées", passait en revue la philosophie de l'époque classique à nos jours. Malgré son thème plutôt vague, ce cours était devenu mon préféré, mais lorsque j'ai vu Shay assis à un bureau près des grandes fenêtres, mon coeur s'est affolé. Je me dirigeai vers le fond de la classe, aussi loin de lui que possible. Il me regarda m'asseoir. Je sortis le gros classeur qui contenait nos lectures pour l'année entière et le parcourus à la recherche des devoirs que j'avais faits la veille. Alors que j'essayais de relire mes notes, les mots se brouillèrent.
Qui est-il ? Que fait-il ?

Nightshade - Andrea Cremer

La brise marine soulève les voilages et son odeur de poisson salé me rappelle que je suis là, en Cornouailles, dans le lit de Charley. Je me réveille en sueur, cherchant mon souffle, tandis que les dernières bribes de mon rêve se dissipent. Je poursuis... Charley... en courant de toutes mes forces, mais je ne parviens pas à la rattraper. On arrive à une rivière où elle plonge en décrivant un arc plein d'aisance et d'assurance, sans créer le moindre remous.

Si tu m'entends - Sharon Dogar

She continued to watch him. Why had she even come up here ? This whole evening had been a huge mistake.
But she couldn't help gazing at his wide mouth, with its full bottom lip, and letting her imagination go crazy. She had a sudden picture in her head of kissing this unknown boy. Well, not exactly a boy... he looked older than her at least a couple of years. She knew that his lips would be soft but insistent, that lazy half-smile suddenly transformed into something more intense.

The Iron Witch - Karen Mahoney

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1 février 2011

Teaser Tuesday #5

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Bloody Valentine est tout simplement une petite friandise. Qu'on se le dise. C'est un trait d'union entre le dernier tome paru (Le Secret de l'Ange) et le prochain, annoncé par Albin Michel comme étant le dernier de la série.

Aucune des 3 histoires courtes n'est particulièrement haletante - dans l'ordre d'apparition, nous avons Oliver, mon petit Oliver chéri, qui doit guérir son mal d'amour et fait la rencontre d'une charmante sorcière, qui deviendra elle-même l'un des personnages de la nouvelle série de Melissa de la Cruz ; puis nous suivons Allegra dans sa folle jeunesse, en prise avec ses doutes, rencontrant un certain Stephen Bendix Chase, pensant à ses liens d'immortalité avec Charles, songeant même à bouleverser son avenir alors qu'une terrible vision lui fait entrapercevoir ce qui l'attend. Et pour finir, rendez-vous à Florence où nos jeunes amoureux en fuite - Jack et Theo - vont préparer leur cérémonie d'union. Malheureusement, les Venator de la vilaine comtesse sont sur les dents, leur journée idyllique est assombrie. D'un autre côté, on retrouve des personnages attachants, comme Bliss.

Bref, c'est tout gentil, tout mignon, parfois un peu cucul la praline. Objectivement, ce n'est pas un indispensable, mais quand on aime... Et puis, cela permet de ronger son frein dans l'attente du prochain tome - Lost in time, prévu pour Octobre 2011 !


Il y a tout de même UN PASSAGE qui m'a fait lever les sourcils. Voici donc :

"Après tous ces rendez-vous galants dans l'appartement secret, on aurait pu croire qu'ils avaient déjà sauté le pas. Mais non, elle était encore chaste. Encore innocente, quoique tout de même pas aussi naïve qu'une jeune vierge se glissant dans le lit nuptial, nerveuse et tremblante. Non. Pas innocente à ce point. Mais elle avait tenu à attendre pour ceci, à attendre d'être prête ; et à présent, elle ne voulait plus attendre."

A PARAÎTRE LE 2 FEVRIER !

Bloody Valentine - Melissa de la Cruz
Albin Michel, coll. Wiz (2011) - 148 pages - 10€
traduit de l'anglais (USA) par Valérie Le Plouhinec

 

 

25 janvier 2011

Teaser Tuesday #4

Plaisir régressif ...

- Tu m'embrasses maintenant ou plus tard ?
- Tout de suite.
Il en reste ébahi, je le vois à ses mains crispées.
A la maison, papa et maman régissent ma vie. Au lycée, les choses sont différentes. Il faut que je garde le contrôle et la maîtrise de mes actes pour ne pas être qu'un mannequin sans cervelle.
- Vraiment ?
- Oui.
Je place sa main dans la mienne. J'avoue qu'à ce moment, j'apprécie grandement l'intimité du rayon Biographies. Sa respiration ralentit tandis que je me mets à genoux et me penche vers lui. J'évite de penser à ses doigts longs et rugueux que je touche pour la première fois. Je suis nerveuse. Pourtant, je n'ai pas de raison de l'être. C'est moi qui contrôle la situation.
Je sens qu'il se retient. Il me laisse prendre les devants. Je pose sa main sur ma joue ; il gémit. J'ai envie de sourire car sa réaction montre à quel point j'ai du pouvoir sur lui.
Nos regards se croisent, Alex demeure immobile.
De nouveau, le temps s'arrête.
Puis soudain je tourne la tête et lui embrasse la paume de la main.
- Voilà, je t'ai embrassé !
Je lui rends sa main, le jeu est terminé.
Monsieur Latino et son grand ego se sont fait plumer par la blonde écervelée.

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J'ai reçu les épreuves non corrigées du roman qui va paraître en VF le 10 février aux éditions La Martinière jeunesse ! Je ne relis que certains passages, qu'est-ce que ça me fait rigoler ! C'est encore EXACTEMENT ça !  (Bon je ne regrette pas de l'avoir lu en VO non plus. La trad. tient la route, ils ont conservé tous les dialogues en espagnol pour faire style...) 

18 janvier 2011

Teaser Tuesday #3

Teaser_Tuesday

Teaser Tuesday is a a weekly bookish meme, hosted by MizB of Should Be Reading.

She couldn't be dead. She couldn't.
Paranormalcy, Kiersten White

Willow regarda ce géant tout près d'elle, tenant plusieurs revolvers dans ses mains, et elle se dit que sa première impression avait été la bonne...
Il était dangereux.
Aventure dans les Rocheuses, Elizabeth Lowell

11 janvier 2011

Teaser Tuesday #2

Teaser_Tuesday

Teaser Tuesday is a a weekly bookish meme, hosted by MizB of Should Be Reading.

- En fait, c'est un miracle qu'elle ait été élue, constata Inger Johanne en goûtant le vin. Fantastique. Le vin, j'entends !
Madame la présidente, Anne Holt

Une fois revenue dans ma chambre, je me suis dit qu'au point où j'en étais je ne risquais plus grand-chose, alors j'ai bel et bien avalé un tas de pilules, tellement je me foutais de tout. Je me suis couchée et, au moins pendant un moment, j'ai oublié cet endroit horrible où je n'ai pas un seul ami et où tout le monde est prêt à me sauter dessus.
Bons baisers de Cora Sledge, Leslie Larson

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