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Chez Clarabel

5 septembre 2015

L'Agence n°1 des dames détectives, d'Alexander McCall Smith

L’AGENCE N°1 DES DAMES DÉTECTIVES

Cette édition comprend : Mma Ramotswe détective - Les Larmes de la girafe - Vague à l'âme au Bostwana.

Les enquêtes de Mma Ramotswe sont un plaisir des sens ! On s'imagine très bien à l'ombre d'un robinier, en train de savourer un thé rouge, tout en dégustant du potiron, à écouter les sons de l'Afrique, dans une brise chaude et poussiéreuse. C'est tout un décor que nous vend l'auteur, tout un folklore original et chaleureux, qu'on parcourt avec félicité.

Mma Ramotswe a profité de l'héritage de son père pour ouvrir la première agence de détectives du Botswana. Elle a 35 ans, divorcée d'un mari trompettiste volage et violent, sans enfant. Cette femme indépendante et au caractère bien trempé n'est pas née de la dernière pluie et résout rapidement ses premières affaires grâce à son instinct féminin.

Les enquêtes ne sont pas de grande envergure, mais plutôt des balades intrépides dans la savane, au volant d'une petite fourgonnette blanche, que son ami mécanicien, Mr. JLB Matekoni, entretient avec zèle. Ce ne sont pas non plus que des “histoires de bonnes femmes” (démasquer les maris en fuite, les infidèles et les escrocs) car certaines histoires puisent aussi dans la sorcellerie et ses dangers.

En somme, la lecture procure bonheur, chaleur et dépaysement. C'est simple, sans prétention, mais hyper efficace. Et cela sent bon le soleil !

10/18 Grands Détectives ♦ Juillet 2015 pour la présente édition ♦ Traduit par Elisabeth Kern (The No. 1 Ladies' Detective Agency)

♦♦♦♦

« Vous pouviez réfléchir et réfléchir encore sans parvenir nulle part, mais il vous fallait toujours manger votre potiron. Cela vous ramenait sur terre. Cela vous donnait une raison de continuer à vivre. Le potiron. »

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4 septembre 2015

Un tour de passe-passe, de Marco Malvaldi

Après La briscola à cinq...

Un tour de passe-passe

Cette fois, l'enquête criminelle se révèle nettement moins passionnante, car trop bavarde sur les maths et l'informatique. Alors que se tient en ville un séminaire réunissant des chercheurs venus de par le monde, un professeur japonais fait une mauvaise chute dans sa chambre d'hôtel et décède peu de temps après. Massimo va de nouveau prêter main forte au commissaire Fusco et tenir son rapport auprès de son public avide de spéculations criminelles pour de nouvelles séquences mémorables ! Sans quoi, le Bar Lune a tenté son entrée dans le monde 2.0 mais se heurte à nos joyeux retraités qui refusent de céder leur table fétiche (merci le Wifi franchement capricieux), tandis que Tiziana cherche à redonner du cachet au bistro en bousculant les habitudes de son patron. Se relèvera-t-il d'un tel choc ? Qu'importe la légèreté de l'intrigue policière, ce que j'apprécie tant dans cette série c'est sa galerie de personnages, son humour et l'ambiance toujours extra. Le rendez-vous invite aussi à l'évasion et à la détente. J'ai déjà hâte de lire le prochain épisode ! 

10/18 ♦ Grands Détectives ♦ Christian Bourgois éditeur ♦ Juin 2015 ♦ Traduit de l'italien par Nathalie Bauer (Il gioco delle tre carte)

♦♦♦♦♦

« Massimo s'assit confortablement, but une goutte de thé et ouvrit le journal avec un soin renouvelé. Au même moment, la porte s'ouvrit, et un être bizarre d'environ un  mètre soixante-dix, de couleur verte et piriforme, pourvu de deux bras mais dépourvu de jambes et ruisselant de pluie, apparut.
“ Bordel, quelle pluie ! T'as vu ça ? ”
Au son de sa voix, Massimo comprit que son rêve enfantin de faire la connaissance d'un Barbapapa en chair et en os n'était pas en train de se réaliser et que l'entité qui avait franchi le seuil n'était autre que Tiziana, engoncée dans un énorme ciré à capuche qui dissimulait son visage et lui descendait jusqu'aux pieds. »

4 septembre 2015

La Briscola à cinq, de Marco Malvaldi

La briscola à cinq

Le corps d'une jeune fille étranglée est retrouvée dans une benne à ordures et c'est le barman du coin qui vient en aide au témoin éméché pour appeler d'urgence la police. Sauf que le commissaire Fusco n'a pas la réputation d'émoustiller ses petites cellules grises... C'est donc pour éviter qu'un innocent soit inculpé à tort du meurtre d'Alina Costa que Massimo, notre éminent propriétaire du Bar Lune, décide d'épier et d'interroger les acteurs du drame. Jusque-là, rien de neuf sous le soleil d'Italie, pensez-vous...

Et effectivement l'intrigue criminelle sert juste de contrefort à la mise en scène qui est carrément fabuleuse ! Cocasse et chaleureuse, elle offre un spectacle désopilant grâce aux quatre papys bien guillerets, les habitués du bistro, qui jouent aux cartes et rechignent de ne pouvoir boire du café selon leurs convenances. “Pas de café. Il fait trop chaud.” bougonne Massimo. Lui aussi tient son rôle à la perfection, en tant que vigile grincheux et cynique, il fait tourner sa boutique entre dérision et tendresse.

Tous ensemble vont donc discutailler de l'enquête en cours, non pour alimenter les commérages, mais pour pimenter leur quotidien morne et ronronnant. Le résultat est frais, rigolo et désaltérant ! On rêverait de déguster ce petit bouquin comme on avalerait un Cappuccino bien crémeux, avant de se raviser pour ne pas voir Massimo sortir de ses gonds. Oups, il fait trop chaud... pas de café ! On glisse donc sa chaise près de la tablée de nos joyeux septuagénaires et on fond de bonheur à les écouter. Le ton est volubile et convivial, dans une éclatante ambiance italienne. J'ai adoré.

10-18 Grands Détectives / Christian Bourgois éditeur ♦ Juin 2014 ♦ Traduit de l'italien par Nathalie Bauer (La briscola in cinque)  

3 septembre 2015

Jusqu'au dernier, de Deon Meyer

Jusqu'au dernier CD

Veuf depuis deux ans, Mat Joubert a sombré dans la dépression, en noyant son chagrin dans l'alcool et les cigarettes. Même son boulot d'inspecteur peine à le motiver tous les matins, tant il préfère retrouver le calme de sa maison, avec un bon bouquin pour seule compagnie. L'arrivée d'un nouveau chef au sein de la brigade va pourtant tout chambouler. Contraint de suivre un régime et de consulter un psy, Mat va peu à peu renaître de ses cendres !

On lui colle aussitôt dans les pattes une sombre histoire de meurtres en série, avec pour seul indice, un Mauser de collection. Cette affaire est rapidement parasitée par les tribulations d'un gentleman cambrioleur, qui détrousse les banques à tour de bras en faisant le joli cœur et sans guère se soucier de la police à ses basques. Voilà donc une 1ère rencontre avec Deon Meyer qui s'est pour le moins soldée sur une excellente appréciation !

C'est autant pour l'ambiance, les personnages et l'évolution des enquêtes que j'ai été captivée par ma lecture - lue par le magistral Eric Herson-Macarel, pour Sixtrid. Les tourments de notre flic désabusé, peu à peu résigné à s'extirper de son apathie, sonnent terriblement justes, sans affectation. Il en va de même pour son camarade Benny Griessel qu'on retrouvera vraisemblablement dans les prochains livres.

En somme, on a là un livre au suspense entraînant, avec une réelle profondeur dans l'analyse psychologique du personnage principal et un dénouement inattendu. Bon point pour cette alléchante introduction ! ;-)

Sixtrid / Janvier 2015 ♦ Texte lu par Eric Herson-Macarel (durée : 12h 28) ♦ Traduit par Robert Pépin (Dead at Daybreak)

Jusqu'au dernier

Points, coll. Policiers, thrillers & romans noirs / Février 2003

3 septembre 2015

Répulsion meurtrière, de Wiebke Lorenz

RÉPULSION MEURTRIÈRE

Marie est internée en asile psychiatrique, accusée du meurtre de son amant (retrouvé mort dans son lit, à ses côtés). Elle n'a aucun souvenir de son acte, si ce n'est d'être sujette à des obsessions de violence et des pulsions meurtrières depuis la perte de sa petite fille. En acceptant de se confier à son thérapeute, Marie déroule le fil d'une vie marquée par le bonheur et l'amour, avant d'être chamboulée par un drame insurmontable. Et c'est suite à son divorce que les premières crises sont apparues. Dès lors, Marie s'est enfermée dans la peur et le silence.

J'ai été emportée par la lecture de cette histoire éprouvante, cernée des spectres de la folie douce, avec une jeune femme qui s'interroge sur son état mental et sa capacité ou non de tuer. Le suspense est bien entretenu, avec des révélations finales complètement inattendues (je n'avais carrément pas TOUT deviné et j'ai été scotchée). Ceci dit, le cadre de la démence et des troubles psychologiques reste un sujet qui m'indispose et peine à me convaincre, même si l'auteur a su tirer les ficelles de la rouerie avec une grande habileté.

Cela reste un bon roman, distrayant et efficace, qu'on dévore littéralement.

Presses de la Cité / Avril 2015 ♦ Traduit par Corinna Gepner (Alles muss versteckt sein)

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2 septembre 2015

Désir mortel, de Hans Koppel

Désir mortel

Lors d'un séminaire, Anna cède inexplicablement à son attirance pour Erik, un beau jeune homme croisé au bar. Mariée et mère de famille, elle mène ce qu'on nomme communément une vie modèle. Cette incartade est pour elle une folie d'un soir car elle entend reprendre sa routine sans dire un mot à son mari. Mais Erik resurgit comme un diable hors de sa boîte. Pressant, enjôleur et troublant. Il séduit la jeune femme et cherche à tout prix à la revoir.

Anna se sent prise au piège. Son corps la trahit, tandis que sa raison la supplie de cesser tout contact avec ce dangereux inconnu. Dangereux ? Oui. Sous ses dehors charmeurs, Erik suscite des frissons d'angoisse et de doute. Et l'on suit ainsi un engrenage sournois, entre attraction et répulsion, à se demander si Anna va réagir plus fermement, cesser de se voiler la face et réprimer son penchant vers l'interdit.

Le roman, au scénario classique, mais peu sulfureux, manque finalement de subtilité, avec ses dialogues artificiels et poussifs. Après tout, les personnages ont des réactions qui tiennent la route, même si elles sont désespérantes de banalité. Et cela rend la lecture si conventionnelle, très peu excitante, sans tension psychologique crédible. J'ai été plutôt déçue. L'idée d'une obsession passionnelle vénéneuse était alléchante, sauf que son traitement est ici sans grande originalité...

Presses de la Cité / mars 2015 ♦ Traduit du suédois par Hélène Hervieu (Kom ska vi tycka om varandra)

2 septembre 2015

La Première blessure, de Ali Knight

La première blessure

Nicky a vu sa meilleure amie Grace être assassinée sous ses yeux. Cinq ans plus tard, ce drame continue de la hanter, même si elle a su trouver un certain réconfort dans les bras du veuf éploré. Mais le couple bat de l'aile à force de se croiser, entre Londres et Los Angeles, et communique de moins en moins. C'est alors que Nicky tombe sur Adam, un jeune homme rencontré dans l'avion. Fils de bonne famille, il est charmant et d'agréable compagnie. Il lui propose aussi de faire connaissance avec sa tante Connie, qui a travaillé dans une célèbre boîte de nuit dans les années 70 et flirté avec des tas de célébrités. Cela pourrait donner de la matière à un article pour son journal.

Nicky accepte et va sans se douter débarquer dans une grande saga familiale, aussi riche que mystérieuse, et visiblement cernée de dangers inavoués. En le suivant pour un weekend à la campagne, la jeune femme bascule toujours plus loin vers une zone de non-droit. Adam change de visage. Le séjour vire en pleine débâcle. À ce stade, on a là un roman qui a énormément de potentiel, où se joue une partie de séduction sulfureuse, au suspense pernicieux, et où les protagonistes endossent tous un rôle trouble, qui brouille volontairement les cartes. Un programme franchement alléchant et plutôt engageant, qui sera hélas nuancé dans la deuxième moitié du récit, plus décevante et longuette.

D'étranges accidents se produisent et font surgir de nouvelles révélations. Grace n'était pas la première épouse de Greg à décéder tragiquement. Un tueur à gages est de nouveau sur les rails. Adam a-t-il toute sa tête ? Pourquoi Nicky renonce à porter plainte contre lui et suspecte son mari d'attenter à ses jours ? À nous de débroussailler le vrai du faux parmi l'accumulation de données nébuleuses... Mais cette lecture m'aura finalement fait l'effet d'un appétissant moelleux au chocolat, à déguster sitôt sa sortie du four, lorsqu'on réalise avoir inversé le sucre avec le sel. Quelle amertume ! Le dénouement choisit la facilité, convenue et trop lisse.

JC Lattès / Mars 2015 ♦ Traduit par Nicolas Thiberville (The First Cut)

1 septembre 2015

Dernière conversation avec Lola Faye, de Thomas H. Cook

Dernière conversation avec Lola Faye CD

Luke Paige, écrivain et enseignant, vient de conclure sa conférence lorsqu'il croise un fantôme de son passé en la personne de Lola Faye Gilroy. Cette femme était la maîtresse de son père, employée dans son drugstore. De cette liaison, a découlé un déchaînement de violence : le mari trompé a tué l'amant et l'épouse bafouée s'est éteinte à petits feux. Lorsque l'intrigante l'invite à prendre un verre, Luke ne se doute pas encore qu'il va s'engager dans une conversation interminable, où il va être bousculé et forcé à plonger dans ses souvenirs.

Pourtant, ses réminiscences vont peu à peu éclairer la tragédie familiale de façon stupéfiante. La construction du récit étant suffisamment astucieuse, on ne devine rien du tour que va prendre l'intrigue, dont les révélations ne vont jamais cesser de nous surprendre. J'ai aussi beaucoup aimé l'évocation du passé, ainsi que la peinture faite de Glenville, petite ville d'Alabama, où Luke a grandi en rêvant de de s'en échapper pour assouvir ses ambitions (intégrer Harvard). 

La lecture à huis clos est ainsi prodigieusement rendue par Marc Henri Boisse, pour Sixtrid, qui nous enveloppe dans un cocon et nous protège de l'onde de choc. On se situe au premier rang d'un drame en quatre actes, avec ses illusions perdues et ses failles sidérantes, et où le plus pourri n'est naturellement pas celui auquel on pense tout d'abord. C'est d'une grande finesse, franchement captivant. D'une tension psychologique redoutable, à lire comme un roman à suspenseUne vraie réussite. 

Sixtrid / Mars 2015 ♦ Texte lu par Marc-Henri Boisse (durée : 8h 23) ♦ Traduit par Gérard de Chergé (The Last Talk With Lola Faye)

 

Dernière conversation avec Lola Faye

Disponible en poche / Points, coll. Roman Noir, juin 2014

 

1 septembre 2015

La Bicyclette bleue, tome 2 : 101, avenue Henri-Martin, de Régine Deforges

101, avenue Henri-Martin

La campagne bordelaise étant devenue incertaine et menaçante, Léa a rejoint Paris pour soutenir sa sœur Françoise et retrouve sa brochette de connaissances - Raphaël Mahl, Sarah Mulstein, François Tavernier... Ce dernier ne cesse de charmer notre délicieuse héroïne, intrépide et frondeuse, qui a besoin de distraction pour oublier les soucis de Montillac. L'argent manque et l'intendant de la propriété convoite les biens de la famille Delmas. Même le retour de son ami Mathias n'en finit pas de la ronger, à tel point que l'absence de Laurent n'est qu'un détail sur l'échiquier.

La résistance aussi s'organise en masse, à laquelle Camille et Léa joignent leurs efforts. Mais les allemands serrent la vis et bénéficient du zèle appuyé de la milice française. Et déjà les premiers ravages s'abattent dans l'entourage des jeunes femmes. Le ton se durcit, l'action s'intensifie et les larmes coulent sur les joues. Dans ce vaste chaos, la relation entre Léa et François s'épanouit et gagne en émotion. Toutefois ce deuxième volume, toujours aussi voluptueux, ne perd nullement de vue le contexte politique dévastateur.

Entre les collaborationnistes et les activistes opposants, Léa est de tous les milieux, mais rêve de lendemains meilleurs. Nous aussi. Et pourtant, la suite pressent des heures bien sombres... En attendant, la lecture a, une fois de plus, su me transporter au-delà de mon petit confort. L'intrigue y est bouleversante, romanesque, palpitante et fabuleusement excitante. Foin de la polémique, R. Deforges est enfin en roue libre et installe sa série avec une remarquable efficacité !

éditions Ramsay, 1983 / Fayard, 1993 ♦ Couverture de Jerome Lo Monaco

 

# été 2015 : Je relis la saga #

La Bicyclette Bleue SAGA

31 août 2015

Bilan du mois : Août 2015 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Summer vintage Beach

C'était l'été ! Et j'ai aimé me perdre, loin, très loin... et tout oublier.

J'ai également pu rattraper mon retard, en matière de lectures, en appréciant :

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Des comédies légères, 

♣ Ça peut pas rater ! de Gilles Legardinier

♣ Les crevettes ont le cœur dans la tête, de Marion Michau

♣ Le premier jour du reste de ma vie, de Virginie Grimaldi

♣ L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, de Karine Lambert

♣ Nuit de noces à Ikonos, de Sophie Kinsella

 

De l'évasion et du voyage,

♣ La Ville orpheline, de Victoria Hislop

♣ La briscola à cinq & Un tour de passe-passe, de Marco Malvaldi

♣ Les 3 tomes de La Bicyclette Bleue, de Régine Deforges

 

Des frissons et autres tensions psychologiques redoutables !

♣ Dernière conversation avec Lola Faye, de Thomas H. Cook

♣ Jusqu'au dernier, de Deon Meyer

♣ La mort à nu, de Simon Beckett

♣ À la vie, à la mort, de Colette McBeth

♣ Du sang du Abbey Road, de William Shaw

♣ Marée d'équinoxe, de Cilla & Rolf Borjlind 

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Et quelques séries TV : 

 Southcliffe, série britannique, créée et écrite par Tony Grisoni, réalisée par Sean Durkin, diffusée sur Channel 4.

Southcliffe

D'une tristesse abyssale et dégoulinante de désespoir ! 

 

Perfect Crime : The Escape Artist, série britannique, créée par David Wolstencroft, réalisée par Brian Welsh, pour BBC 1.

Perfect crime

Une histoire prenante et d'une grande subtilité, mais qui fait froid dans le dos. Les acteurs sont parfaits !

 

The Killing (Forbrydelsen) Saison 3, créée par Søren Sveistrup et diffusée sur la chaîne danoise DR1.

Forbrydelsen-The Killing

C'était bon de retrouver Sarah Lund dans une enquête de kidnapping, de tueur en série et de politique... mais la fin est hyper frustrante !

 

Summer Sky

 Back to real life ! ...

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