Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chez Clarabel
actes sud junior
20 novembre 2013

Ma réputation, par Gaël Aymon

IMG_0048

Laura, 15 ans, préfère la compagnie des garçons. Mais lorsque son meilleur pote Sofiane cherche à l'embrasser, Laura le repousse, ses autres potes lui tournent le dos. Elle se retrouve seule, incomprise et montrée du doigt. Alors qu'elle tente une timide approche auprès des filles de sa classe, un scandale l'éclabousse : une photo d'elle, prise dans son intimité, circule sur tous les portables et sur le net. De fil en aiguille, sa réputation est faite, Laura est mortifiée, incapable de riposter, la rumeur ne cesse d'enfler et se jette sur elle comme un vautour sur sa proie.

C'est un texte très court, seulement 100 pages, mais qui raconte juste et bien le calvaire d'une adolescente victime du harcèlement des cours de récréation, via l'utilisation des nouveaux moyens de communication d'aujourd'hui (les réseaux sociaux, les téléphones mobiles, et donc le sexting, la diffamation, l'injure publique et les insultes). C'est une réalité sordide, qui fait froid dans le dos, car c'est extrêmement dangereux de se servir de ces supports pour se défouler, exprimer sa jalousie ou sa colère, ou juste pour faire une blague.

Le roman a bien su capter la réalité du terrain et la complexité des adolescents, tout en apportant des solutions (se confier à des proches, ne pas se renfermer sur soi, porter plainte, etc.). L'héroïne a été entraînée dans une spirale infernale, parce que sa façon d'être n'a pas été acceptée (elle préfère la solitude à la simple idée de jouer un rôle superficiel), elle a été jugée et c'est toujours insupportable de subir ce type de procès bête et mesquin. Ce livre, raconté avec simplicité mais intelligence, offre donc de nombres pistes de réflexion et de débat. Idéal pour les ados.

Actes Sud junior, septembre 2013

« A force d'être salie, je me sens sale. Je suis rentrée dans le rôle, je m'habitue. Quelle raison ils auraient de prendre ma défense, de venir vers moi, puisque même à mes yeux, je ne le vaux pas ? C'est pour ça que je ne vois pas d'issue. Je me dis que quelque part, j'ai dû chercher ce qui m'arrive. Dans le lycée, il y a bien des groupes de filles et de garçons mélangés. Mais une fille seule avec trois mecs, tout le monde sait que j'aurais pas dû ! Surtout que j'ai joué à la plus maligne. J'ai fait ma reine. J'ai fait la coquette. J'ai laissé enfler toutes ces rumeurs sur notre petit groupe. Ça me flattait qu'on pense que je leur plaisais à tous les trois, surtout à Jimmy, qui fait rêver la moitié des filles du lycée. C'était juste un jeu. Mais c'est peut-être ça, être une salope : jouer avec le feu. Pourtant, quand je les écoute, les autres filles entre elles, elles ne parlent que de ça : les garçons, les garçons, les garçons ! Alors autant être seule, plutôt que de me farcir ce genre de copines. C'est pas que j'aime trop les mecs, finalement. C'est juste que je ne les supporte pas, elles, et leur monde de magazine people ! »

Publicité
Publicité
5 novembre 2013

La tête de l'emploi d'Antoine Sahler et Aki

J'ai adoré !

IMG_0391

“ Chic, j’ai reçu un appareil photo pour mon anniversaire… Et si je faisais un reportage sur les gens du quartier ? Voici donc Marcel Croûte, le gros fromager, Anne et Philippe Cresson, un couple de maraîchers qui crient autant sur le marché qu’à la maison, Annabelle Seringue, la jolie infirmière remplaçante, Augustin Delco, un garagiste timide, caché sous les capots… Sans oublier ceux qui n’ont pas de travail, comme Paolo Empoli (ou Paul Emploi), le papa de Leonardo. Et après je ferai une expo dans l’école, ça va faire un tabac ! ”

 

Un portrait, une chanson, de l’humour, de la bonne humeur… La vie des gens, quoi ! Avec les illustrations espiègles d'Aki, la plume d'Antoine Sahler, la bonne humeur de François Morel, la prestance de Juliette... et puis tout ça, en quelques pages, c'est jubilatoire, à écouter en cd aussi. 

Actes Sud junior, novembre 2013

IMG_0392

IMG_0393

IMG_0394

4 octobre 2013

“ Son statut, son modèle, son essence même, c'est d'être roi. ”

IMG_9449

Ce titre est issu d'une collection que je ne vais pas tarder à éplucher, tant ce livre a été une découverte enthousiasmante ! Vincent Cuvellier brosse en 100 pages le portrait et les grandes heures du règne de Louis XIV, de façon ludique, limpide et très instructive. C'est un régal à parcourir, franchement je recommande aux enfants, ou aux amateurs d'ouvrages historiques qui ne veulent pas se farcir des pavés indigestes, à se gloutonner celui-ci, tout y est sommairement présenté, sur un ton drôle et décomplexé. On comprend tout, on en sort moins idiot et on se dit qu'on va se faire une cure de cette fameuse collection, T'étais qui, toi ?, dont le directeur n'est autre que Vincent Cuvellier himself.
Une belle et franche réussite, que je conseille !


« Les épreuves de son enfance, plutôt que de l'affaiblir, l'avaient renforcé. Dès son adolescence, il avait commencé à se mettre en scène dans des spectacles, en soleil, où des membres de sa famille devaient jouer le rôle d'autres planètes qui tournaient autour de lui. Mais ce n'était pas suffisant. Le roi décida de faire de sa vie une œuvre, où chacun de ses moments serait vu, commenté, désiré. Où des gens se battraient pour le voir faire caca. Où les femmes tomberaient dans les pommes en regardant le roi manger. Il allait faire un truc incroyable, effroyablement cynique : les plus grands personnages du royaume, sa famille proche même, allaient s'humilier et s'endetter pour vivre dans l'ombre du roi. »

Louis XIV, par Vincent Cuvellier - Marion Puech (Actes Sud junior, coll. T'étais qui, toi ?, septembre 2013)

28 juin 2013

Instantanés de lecture #1

L'adolescence dans tous ses états ... Ces petites lectures ne trouveront peut-être pas le chemin du blog, faute de temps ou d'inspiration, mais elles n'en demeurent pas moins intéressantes à découvrir !

 

Moi, les nichons, j'en veux pas. Les filles au collège qui se mettent des Wonderbra ou se fourrent du coton dans le soutif me débectent. Est-ce que les gars pensent à se mettre des coques dans le caleçon ?
J'ai pas envie de devenir femme. Pas encore, pas tout de suite. Je ne suis pas prête. Mais mon corps change, il déborde de partout, les seins, les fesses, le ventre... Ça déborde dans ma tête. J'ai peur.
Je me préférais avant, modèle petite fille plate. Brindille. Phasme, disait mon aimable frère. J'étais plus à l'aise avec mes jupes courtes et mes jambes d'allumette.
Maintenant, obligée de porter des gros jeans, des T-shirts XXL, des gilets, pour planquer ce corps qui m'encombre.
Mes cuisses qui font plof plof en course d'endurance, mon cul qui explose dans les maillots de bain, c'est pas possible. C'est ça, devenir femme ?

Honte de tout, par Carole Fives (éditions Thierry Magnier, coll. Nouvelles, 2013)

 

Théo et moi, on est des alchimistes : on a pris les  ingrédients amers de nos vies, et on en a fait du sucre doux. Quand on est séparés, c'est une aberration, un manque d'air qui coupe le souffle, une jambe en  moins, un vieux vertige insupportable, la perte de la moitié de notre intelligence, de la moitié de nos réflexes, de la moitié de notre imaginaire.

Plan B pour l'été, par Hélène Vignal (éditions du Rouergue, coll. doAdo, 2012)

   

Je suis l'aînée de six enfants : après moi, il y a Valentin, Côme, Paola, Marguerite, et Lili la benjamine. Mes parents travaillent dur. Et depuis que je suis petite, je les aide à la maison et parfois au restaurant. Pour moi, ce n'est pas une corvée. C'est naturel.
J'aime chahuter avec Lili, lire des histoires à Paola, me disputer avec Valentin, pousser Marguerite sur la balançoire. J'aime servir les grenadines au comptoir, parler avec les clients. J'aime les pichenettes tendres de mon père, les blagues de ma mère. Notre complicité est une forteresse.

Il faisait chaud cet été-là, par Agnès de Lestrade (éditions du Rouergue, coll. doAdo, 2013)

 

Le monde appartient aux autres. Je n'y ai pas ma place. Il me manque peut-être un gène, une disposition, une qualité mystérieuse mais indispensable, quelque chose que les autres ont et qui leur permet de vivre, avec un naturel confondant. Tout m'échappe et m'abandonne, à commencer par moi-même. Je ne sais d'où vient une condamnation aussi radicale. Je ne peux pas exister. Ce n'est que du flou, du tremblement, de la douleur.
Je me débats, je lutte, je me défais, je ne sais pas ce qui me détruit.

Rester vivante, par Catherine Leblanc (Actes Sud junior, 2010)

25 juin 2013

“Avoir dix-sept ans et ne pas avoir peur des mots.” (Contre courants)

IMG_8985

Sur les conseils de sa psy, Jérôme, dix-sept ans, tient un journal pour y raconter tout ce qu'il lui passe par la tête. Cela va de ses rapports conflictuels avec son frère aîné ou avec son père, du silence de sa mère, spectatrice impuissante de la débâcle familiale, de son goût des mots et des livres, de son obsession pour une fille croisée dans la rue, surnommée Alcyone, de sa passion pour le plongeon, de sa solitude, son ennui, son errance...

Jérôme est un adolescent paumé, complètement en rade, qui se défoule à coup de mots et de formules lapidaires, à défaut de sortir ses poings pour calmer son entourage. Enfin, c'est plus que ça, c'est compliqué aussi, c'est un engrenage infernal, mais puissant, atterrant, inimaginable. La force du texte vient justement de la véhémence du garçon dans sa manière de s'exprimer, façon poète maudit, à la Rimbaud.

Qu'est-ce que ça cogne ! qu'est-ce que ça colle aux doigts et au cœur ! Le texte aussi est violent, frappant, percutant. Mais surtout, il est surprenant, vers la fin, il vous réserve une sacrée claque... J'ai reconsidéré toute ma lecture, songeuse, admirative, j'ai frissonné et j'ai refermé tout ça en m'ébrouant. Très belle lecture coup-de-poing !

Contre courants, par Richard Couaillet (Actes Sud junior, 2011)

Publicité
Publicité
25 juin 2013

Teaser Tuesday #48

Il m'a dit : “Tu vas aller faire un tour chez les fous, ça va t'apprendre à vivre !”
Parce que les spécialistes sont là pour ça. Ils ont la formation pour formater, en douceur et en cachets aussi. La chimie des molécules pour rétablir les connexions, le droit chemin des sentiments. Alors il m'a dit : “Va chez le psy !” En consultation pour ado en perdition. Ado paumé, à la ramasse, ado en panne, panne de sourire et panne d'amour. Ado cliché, ado fourre-tout.
Temps regretté des belles croisades pour occuper les désoeuvrés, pour leur donner un idéal. Un sang bien rouge et bien impie à faire couler, ça vous occupe, très loin du diable et ses orgies.
Il paraîtrait qu'on a perdu le chant du monde. Que moi aussi, comme beaucoup d'autres. Alors ma psy m'a suggéré de prendre ma lyre pour faire pleurer les pierres, de me fendre le coeur à coups de hache pour épancher ma bile toute noire, pour retrouver le chant colchique dans les prés, parfum pour papier-cul. Elle veut du vrai, de la tripaille bien étalée, parce qu'écrire ça fait du bien, tout le monde le dit, comme un lavement, un bon “clystère d'extase”. Ça, c'est Rimbaud ; pas de moi. Trop beau.

Contre courants, par Richard Couaillet (Actes Sud junior, 2011)

 

19 juin 2013

“Rien ne peut rivaliser avec la musique ! Elle te tiendra lieu de tout ! Parce que la musique console de tout !”

IMG_8984

Quentin doit prendre seul le train pour se rendre à Paris et passer son audition de piano pour l'entrée au conservatoire. Sa mère est absente, coincée par la maladie de la grand-mère, chez laquelle le garçon va séjourner. Tout ceci ne l'enchante guère, à vrai dire il a une peur bleue de l'inconnu, de son épreuve, de la séparation, de la solitude... Il est aussi en pétard contre sa mère, qu'il accuse de délaisser sa famille pour une femme qui n'en a rien eu à faire de sa pomme, ces quatre dernières années.

Dans le train, Quentin croise son professeur de français, Sylvain Authier, il doit donner une conférence à la Sorbonne et vient de se disputer avec sa petite copine, qui lui reproche de ne faire aucun effort. Sans comprendre pourquoi, Quentin va déballer à son prof tout ce qu'il a sur le cœur : d'abord il a oublié sa partition chez lui, puis il n'est pas sûr d'avoir envie de passer son audition, et enfin il pense que c'est surtout pour faire plaisir à sa mère qu'il se donne autant de mal. Lui, par contre, ne sait plus trop où il en est...

Autre jolie coïncidence, Quentin fait la connaissance d'une jeune fille de son âge, Sylvia. Ça, plus ça, plus ça... soudain, tout semble plus léger au garçon, moins contraignant. Un professeur qui vous remet d'aplomb et vous sauve du marasme émotionnel, une demoiselle qui vit le même calvaire, bref le livre se termine aussi vite qu'il a commencé, en un battement de cils, une douce mélopée au piano, le temps d'éponger le cœur tout comprimé de notre grand adolescent, qui avait juste besoin d'écoute et d'attention.

C'est un livre doux, alerte, mélodique et spontané. Il ne fait que 90 pages et peut convenir aux plus jeunes, sans problème.

Quentin sur le quai, par Françoise Grard (Actes Sud junior, 2008)

19 juin 2013

“Je mets du hip-hop dans mes flip-flaps et des tempos rebelles sous mes semelles !” (Un autre visage)

IMG_8981

Parce qu'il est sûr de son charme, avec son visage de beau gosse, Martin se prend pour le roi du monde. En cours, il fait le guignol. A la ville, il roule des mécaniques avec ses deux potes inséparables, Mark et Matthew. Un soir, pourtant, tout dérape : à bord d'une voiture volée, conduite par un dealer, Martin est victime d'un accident, grièvement brûlé, scotché sur un lit d'hôpital avec une tronche en compote.

Au lieu de s'effondrer, Martin décide de reprendre place dans sa vie mais se confronte au regard, et surtout aux jugements des autres. On cherche à lui attribuer des sentiments qu'il n'éprouve pas, car il est loin de se considérer perdu ou minable. Même ses potes n'osent plus le regarder en face, sa petite copine devient distante... C'est une totale remise en question pour lui.

J'avais une certaine appréhension au début de ma lecture, j'avais un peu de mal à encadrer le personnage de Martin, et puis son histoire a fini par me bluffer. Jamais, à aucun moment, celui-ci ne nous joue la petite sérénade du type désespéré, mal dans sa peau. Martin fait preuve d'une grande acuité sur son handicap, sur le comportement de son entourage, qui se sent mal à l'aise en sa présence. Mais lui refuse de se laisser abattre.

Sa vie va d'ailleurs prendre une nouvelle orientation, en mieux, grâce à son expérience, ses nouvelles rencontres et les désillusions suite à son accident et sa tentative de retour à la “vie normale”. C'est un roman qui se lit vite, il est assez prenant et vivifiant dans l'âme. On y découvre aussi l'écriture belle et envoûtante de Benjamin Zephaniah, écrivain et poète rastafari.

Un autre visage, par Benjamin Zephaniah
Actes Sud junior, 2010 - traduit par Dominique Piat

6 février 2013

Calicia, sept ans, magicienne !

IMG_8528

Alicia se désespère, debout devant son stand de la braderie exposant ses vieux livres et jouets... personne ne s'arrête ! Sauf un curieux petit homme qui lui propose un étrange troc : il échange le livre de magie d'Alicia contre une boîte noire qui aurait le pouvoir de faire disparaître les objets qu'on y enferme.

Avec l'aide de sa grand-mère, Alicia trouve la formule magique traduite du latin et teste ses nouveaux pouvoirs sur le chat de son frère, puis avec le portable de sa mère. Les résultats dépassent ses espérances mais placent la fillette dans une délicate position. Euh... comment revenir au point de départ maintenant ? C'est bien beau de jouer à la magie, mais il faut la manipuler avec prudence.

Un petit roman délicieux, notamment pour les illustrations, qui amusera les jeunes lecteurs. On y parle de magie, avec une petite héroïne espiègle, sous couvert d'évoquer la responsabilité de nos actes (ah bon ? la magie ça ne marche pas que dans les livres !?). Très sympa, tout mignon et rigolo.

Calicia, sept ans, magicienne ! par Gilles Abier - illustré par Jess Pauwels
Actes Sud junior, coll. Benjamin, 2012

6 février 2013

Nouveautés : Actes Sud junior

IMG_8538

IMG_8539

IMG_8540

Raoul, c’est le nouveau de la classe. Mais il est bien trop grand pour aller à l’école. Et puis, il fait un peu peur, mieux vaut ne pas se moquer de lui. Un jour, il crie sur la maîtresse et se fait renvoyer. C’est un peu triste mais c’est comme ça.

Lors d’une sortie à la campagne, un orage éclate. La maîtresse et les élèves se réfugient dans une grotte et tombent nez à nez avec Raoul, sa maman et son petit frère qui vivent là, modestement. La pluie s’arrête ; il est temps d’aller pique-niquer. Les enfants invitent Raoul et sa famille à partager leur repas. Et pour la première fois, ils voient Raoul sourire.

Au début le ton de l'histoire se veut drôle et enlevé, avant de laisser apparaître une autre réalité : celle de la pauvreté. Heureusement l'histoire n'est pas du tout triste, au contraire elle fait preuve d'optimisme et de solidarité. Hop, hop, quand on ne sait pas, on ne juge pas, on partage et on fait naître les sourires sur les visages.

Un titre bénéfique, avec des illustrations qui font souvent sourire d'ailleurs !

Le nouveau de la classe, par Isabelle Duval (Actes Sud junior, 2013)

 

IMG_8541

Crocolou est ravi de passer un après-midi chez ses grands-parents. Au programme : promenade dans le jardin et cueillette de fleurs pour égayer la maison avec mamie, séance de bricolage et construction d’une cabane avec papi.

Après s’être régalé de délicieuses crêpes, Crocolou a une surprise pour eux : un beau dessin ! Mais ce n'est pas tout car Crocolou aussi aura droit à une belle surprise de la part de son papi.

Le texte est facile et très accessible, les illustrations sont d'une pureté très appréciable. C'est une petite série qui aborde des thèmes qui sont proches des jeunes lecteurs et c'est ce qui la rend si sympathique et attachante.

Crocolou aime son papi et sa mamie, par Ophélie Texier
Actes Sud junior, 2013

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Chez Clarabel
Publicité
Newsletter
2023 Reading Challenge
Clarabel has read 8 books toward her goal of 200 books.
hide
Sauveur & fils
Quatre sœurs : Geneviève
Audrey Retrouvée
Le sourire étrange de l'homme poisson
Calpurnia et Travis
L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
Tout sauf le grand amour
Amours et autres enchantements
Ps I Love You


Clarabel's favorite books »
Publicité