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Chez Clarabel
i'm in love with series
1 octobre 2012

"I know you can hear me. The guy I love is still in there. Come back to me."

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** Spoilers droit devant ! ** Nous retrouvons la spectrale Bianca et le très vampirique Lucas, condamnés à retourner à Evernight où Mrs Bethany, cruelle et impitoyable, promet de ne pas rester les bras croisés, avec ce sourire énigmatique et ce regard hautain plaqués sur le visage, pour bien longtemps ! En effet, elle prépare un projet fou en cherchant à emprisonner les fantômes ancrés aux humains. Pourquoi, comment ? Notre couple va se donner la peine de trouver des explications.

Ce n'est pourtant qu'une goutte d'eau dans un océan, pas seulement parce que l'ambition démesurée de la directrice représente une vraie menace pour toute l'humanité, c'est surtout la nouvelle condition du couple qui pose un gros dilemme. Ils ont été maudits, condamnés, seuls contre tous... Maintenant, ils sont pire que tout : immortels, mais sans espoir de vivre ensemble. C'est compliqué, je sais, mais si je lâche le morceau, ce ne sera plus drôle pour les prochains lecteurs.

En fait, j'ai trouvé ce dernier tome assommant de romantisme, de lyrisme et d'absolutisme... que du -isme gonflant dont certaines séries pour ados s'abreuvent, à tort, car cela représente tout ce qui me pompe l'air dans ce créneau ! Donc, vraiment dommage. Un peu d'humour, par exemple, ne fait jamais de mal. J'ai apprécié le retour à Evernight (l'académie me manquait), mais les idées sur l'immortalité, le retour à la vie, le mélange des sangs, les sacrifices et tout ça, pfff, j'ai eu du mal. Je regrette aussi la présence effacée de Balthazar, personnage qui deviendra le héros exclusif du 5ème livre, avec la jeune Skye Tierney, mais ce sera un roman totalement indépendant de la série. Donc, voilà la fin de l'histoire, sans surprise, sans éclat, et tellement sirupeuse. Finalement seuls les deux premiers tomes de cette saga valaient le coup d'oeil, le reste... c'est moyen.

Evernight (Livre IV), par Claudia Gray
Pocket jeunesse, 2012 - traduit par Cécile Chartres

“You’ll live forever and being remembered by you is the only immortality I’ll ever need if I only live on as a part of you – Bianca, that’s my idea of heaven.” 

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28 septembre 2012

“Forget normal.” He grinned. “We’re going to be extraordinary.”

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** risque de spoilers ** Ce troisième tome fait suite aux tragiques évènements survenus précédemment, avec l'attaque de l'école, Bianca et Lucas sont en fuite, aux côtés de la Croix Noire. Techniquement, la position de la jeune fille est délicate. Aussi, elle affiche un profil bas et se contente de coller son petit copain du mieux qu'elle peut. Sa couverture est menacée dès lors que Balthazar a été capturé après un raid sanglant mené par Mrs Bethany.

Mais l'histoire ne tourne pas éternellement autour des intrigues secrètes au sein des tueurs de vampires, Bianca et Lucas veulent fuir, ce sont les amants maudits par excellence, lui est un traître aux yeux de ses proches, elle est un monstre à abattre, ils sont seuls contre le monde entier. Ajoutez aussi que Charity la folle est de retour en ville, toujours aussi cinglée et déterminée à se venger de son frère, sans oublier les spectres qui rôdent non loin de Bianca, lui susurrant qu'elle leur appartient, hein, il ne faudrait pas l'oublier, ses parents et elle ont des comptes à régler.

Enfin bref, tout ça nous place dans une configuration particulière, la mise en scène de ce tome est aussi très appuyée sur le mélodrame, mais vraiment, que de théâtralité ! La fin, surtout, décroche le pompon. C'est un peu dommage. On sort les violons, on tire les ficelles jusqu'au bout, on joue à fond avec la corde sensible, on en rajoute une couche avec l'amour impossible, huuuu, c'est moi ou c'est franchement pénible ? Parce que, dans tout ça, Bianca n'est pas une héroïne très digne ou remarquable, elle est plate, gnangnan, sans jugeote et passive. Alors je ne sais pas ce que j'attendais en vrai, mais ce tome a presque failli me décevoir. Je trouve qu'il est désespérément sérieux et grave, c'est triste, non ? Un grain de fantaisie ne ferait pas de mal à cette série, et puis je dois avouer que le cadre d'Evernight m'a beaucoup manqué.

Evernight (Livre III), par Claudia Gray
Pocket jeunesse, 2012 - traduit par Cécile Chartres

“People get stupid when they're in love; people want what they can't have; and the years between ages twelve and eighteen always, always suck.” 

27 septembre 2012

“Come on, Mercer. Me, you, the cellar. What could go wrong?”

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Ce tome est la conclusion parfaite d'une série qui a su jouer avec intelligence avec les codes des romans pour jeunes ados, en mêlant romance, action, magie et humour sans se prendre au sérieux. Résultat, le cocktail est enivrant ! On retrouve une Sophie Mercer rescapée d'un désastre sans nom survenu à Londres, ses alliés les plus fidèles ont disparu et c'est au sein du clan des soeurs Brannick, ses ennemies, qu'elle trouve refuge. Bizarre, bizarre. L'auteur a réussi là une belle pirouette, un projet de série spin-off est d'ailleurs à l'étude, quelle coïncidence !

Pendant toute la première partie, nous explorons l'univers de ces sorcières chasseuses de démons et faisons connaissance avec de nouveaux personnages, en soupirant bien fort pour les retrouver tôt ou tard. Puis, retour aux sources, à Hex Hall, le lieu de tous les dangers... je n'en dévoile pas davantage, mais la tension va être poussée d'un cran et on va subir des bouffées d'angoisse et de stress au fil des chapitres, d'autant plus que le rythme va vicieusement ralentir, l'intrigue piétiner et nous faire râler in petto. Dans la dernière ligne droite, subitement ça s'énerve, les solutions affluent mais les dangers ne sont pas écartés, ni les sacrifices non plus (une pensée particulière pour UN personnage dont on taira l'identité, cette scène est douloureuse !!!).

J'ai relu ce roman en une soirée et l'ai pleinement savouré. J'y ai retrouvé tous les éléments qui avaient su m'enchanter dès la première lecture, avec le tome 1. Pour moi, c'est l'exemple parfait de la série qui sait divertir sans forcément rouler des mécaniques, et cet enthousiasme est communicatif. Vous connaissez des petites lectrices de 12-13 ans qui ne savent pas quoi lire ? Conseillez Hex Hall, c'est le succès assuré !

Hex Hall, tome 3 : Le sacrifice, par Rachel Hawkins
Albin Michel jeunesse, coll. Wiz, 2012 - traduit par Raphaële Eschenbrenner

27 septembre 2012

♠ Sombre célébration ♠

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Changement de décor pour ce 3ème tome : Lily retourne à Bartley, sa ville natale, pour le mariage de sa soeur Varena. En feuilletant le journal local, elle découvre une vieille histoire de bébé kidnappé, huit ans plus tôt, puis reçoit la visite surprise de Jack Leeds. De nouveau, tout s'écroule autour d'elle : un médecin et son assistante sont retrouvés morts dans leur cabinet, puis une petite dame inoffensive est poignardée dans son jardin. Lily capte tout de suite les premiers signes de panique, la menace devient rampante et elle se sent prise au piège, car elle a compris que cette série d'évènements morbides pouvait ébranler le fragile équilibre familial.

Concernant la relation naissante entre Lily et Jack, c'est du petit lait à boire. Rien n'est simple, mais une chose est sûre : ces deux-là se sont trouvés. Toutefois, point d'empressement, entre le passé de Lily et celui de Jack, les vieux démons sont à la fête et les cicatrices sont encore vives. J'aime beaucoup ce qu'il se passe entre eux : Jack n'est pas un type gentil, il est surtout solide, un peu jaloux et possessif aussi, en plus d'être impulsif. Il faut une personnalité aussi complexe pour s'accorder avec Lily, méfiante et terrorisée par ses sentiments, par ce semblant de retour à la normalité dans son existence qu'elle vouait à la solitude.

J'apprécie de plus en plus cette série, à la tonalité morose du fait du caractère triste de Lily. J'ai juste un souci avec les silences inexpliqués et les visages trop expressifs dont raffole l'auteur (je ne sais pas décoder les messages subliminaux, les intentions ne sont pas claires). L'intrigue criminelle est sordide et dérangeante, on ne se sent jamais très à l'aise à lire tout ça, de plus Charlaine Harris sait gratouiller là où ça fait mal. Du coup, comme pour soulager nos esprits tourmentés, on suit avec placidité l'obsession ménagère de Lily et ses séances d'abdos, en attendant la suite du programme. C'est bon aussi d'apprendre à mieux connaître les parents et la soeur de Lily, je m'attendais à un tableau bien pire, ce qui est loin d'être le cas (parfois c'est même drôle !). Le prochain tome paraîtra en février 2013, je m'en réjouis d'avance !

Sombre Célébration (Lily Bard #3) - Charlaine Harris
J'ai Lu, 2012 - traduit par Tiphaine  Scheuer

30 août 2012

"Magic is overrated. Courage is what matters."

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Ce n'est pas avec ce troisième tome que la série pourra prendre des galons : l'intrigue se résume à percer le mystère entourant la disparition de toute magie dans la ville de Chicago. C'est tout. A côté, on oublie pourquoi les parents de Lily prétendent être en Allemagne, pourquoi Sebastian vole facilement au secours de la demoiselle, ne sont-ils pas des ennemis, et que cache Scout dans son précieux grimoire ?
Enfin, bon, des débuts de questions, on a su rapidement en trouver au cours des trois tomes. Quant à obtenir des réponses, c'est une autre paire de manches ! Parce qu'il faut reconnaître qu'on reste comme un rond de flan à la fin du bouquin, qui est censé être le dernier tome de la série. C'est dire comme c'est frustrant.
Ajoutons aussi que la lecture m'a souvent inspiré un sentiment de vide. Alors que les idées ne manquent pas à l'appel, elles apparaissent vite maladroites ou volages. Et puis, ça tourne facilement autour de thèmes rasoirs comme le fait d'aller en cours, de parler de garçons, de se crêper le chignon avec les pestes de l'école... Cela ne vole pas haut, ou disons que ce sont des considérations qui font sentir hors du coup une lectrice qui n'a plus 15 ans !
J'avais senti la déception pointer son museau en lisant le tome 2, la suite n'aura donc pas réussi à relever le niveau. Quel dommage ! (Je suis, par exemple, complètement accro à la série des Vampires de Chicago de Chloe Neill.) Cette série pour ados fait donc chou blanc : on trouve de belles idées, un cadre original, de la magie, de l'humour et des personnages pas trop mauvais, mais reste l'impression que la série ne parvient pas à décoller. L'éditeur français assure qu'une suite verra jour tôt ou tard, mais le site de l'auteur prétend le contraire.
Pour l'heure, ce troisième tome n'est pas assez concluant et classe Dark Elite parmi les séries au potentiel sous-exploité. Grosse déception, pour moi.

Dark Elite, tome 3 : Coup du sort par Chloe Neill
Castelmore, 2012 - traduit par Tristan Lathière

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23 juillet 2012

“Are you telling me you think Ranger's a superhero ?”

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Ce troisième tome me voit atteinte de Stephanie-Plumite aigüe, c'est décidé, je passe l'été à Trenton, dans le New Jersey ! En effet, je ne fais que me bidonner avec les aventures complètement folles de notre chasseuse de primes. Sa dernière mission : dégoter l'Oncle Mo, le papy confiseur préféré de tout le quartier, du coup les bonnes gens grondent contre Stephanie qui veut le livrer à la police ! C'est vilain de sa part, elle le sait, mais elle a besoin d'argent. Alors elle va en baver, entre les coups de fil anonymes et les tentatives d'intimidation, la jeune femme a chaud aux fesses !

Même sa nouvelle acquisition automobile va lui en faire voir de toutes les couleurs, pour notre plus grand bonheur, car cela signifie le retour de la célèbre Buick 1953 !!! Pour son enquête, Stephanie se rapproche de Ranger, toujours aussi énigmatique et efficace, Lula et elle pensent d'ailleurs qu'il s'agit d'un super-héros et réunissent toutes les preuves pour s'en convaincre. Présentation de Lula : pétulante, rigolote, de l'argot à revendre, ancienne prostituée, actuellement embauchée chez Vinnie, en passe de devenir une chasseuse de primes, elle aussi !

Toutes les deux forment la paire : empotées, brouillonnes, fonçant bille en tête, souvent au coeur de situations compromettantes, elles nous régalent de courses-poursuites qui ressemblent à du grand n'importe quoi (le coup du cadavre qui atterrit sur leur voiture, puis le corps fourgué dans le coffre avec le pied qui dépasse, autour duquel un foulard a été glissé en guise de fanion !). Bref, on ne s'ennuie pas une minute.

Quid de l'inspecteur Morelli ? J'ai cru que ce tome allait faire la part belle à l'outsider, j'ai nommé Ranger, ce qui n'est pas déplaisant non plus, mais Morelli a tout de même ce charme canaille qui le rend particulièrement irrésistible, notre flic préféré surgit donc comme un beau diable hors de sa boîte, prêt à secourir Stephanie, ou lui faire du rentre-dedans, ce tome 3 nous offre vraiment de belles scènes, sexy, rigolotes, mettant nos nerfs à rude épreuve, dans tous les cas j'en redemande !

A la une, à la deux, à la mort (Stephanie Plum #3), par Janet Evanovich
Pocket (mai 2001) - traduit de l'américain par Philippe Loubat-Delranc

27 juin 2012

"Okay, I warn you, I like to be evasive, inserutable and generally send mixed messages."

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C'est le 4ème et dernier volet (normalement) des aventures de Ruby Oliver, en dernière année de lycée. Bon, les choses paraissaient au beau fixe, Ruby est amoureuse mais a gâché son amitié avec Nora. C'était le prix à payer pour toucher au bonheur, pense-t-elle. Sereine, notre Ruby ? Hélas non. L'arrivée des vacances va mettre à rude épreuve les sentiments de la jeune fille.

Noel est en effet parti à New York et donne de façon sporadique des nouvelles à sa douce. Résultat, Ruby doute et laisse son imagination vagabonder. La perte de sa grand-mère venant se greffer à l'ensemble, Ruby nous fait une nouvelle crise de panique ! D'abord elle se fâche avec sa mère, son père file un mauvais coton et le retour de Noel n'arrange absolument rien, Ruby ne croit plus en l'amour pour de vrai et se laisse, presque, étourdir par Gideon... En gros, c'est la Bérézina !

La série surfe toujours sur les mêmes problèmes de cœur, il est vrai, mais elle n'est pas fondamentalement girly pour autant. En fait, le ton se veut léger, sans édulcorer la profondeur des soucis de Ruby. La demoiselle continue de suivre sa thérapie avec le docteur Z, qui soulève des questions en sommeil, comme cette fâcheuse tendance qu'a l'adolescente de s'accrocher à ses petits copains, de ne vivre que pour et par eux, en s'y accrochant comme une planche de salut.

Ruby fait souvent grand cas de l'Amour, mais a-t-elle la maturité pour en accepter la complexité, la souffrance et le bien-être ? (Tout ça à la fois, car l'amour n'est jamais de tout repos !) Alors on compatit sérieusement avec notre Ruby, ses années au lycée n'auront jamais été une partie de plaisir, ce qui met bien en lumière la tendre complexité de grandir, d'aimer, de savoir et de vouloir. Cette série aura été très attachante, surtout ne la boudez pas !

Le journal de Ruby Oliver : Pas très rond dans ma tête, par E. Lockhart
Casterman, 2012 - traduit de l'anglais par Antoine Pinchot 

18 juin 2012

Who wants what everyone else has already had ?

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Après un début très drôle, l'histoire n'a malheureusement pas manqué de retomber dans ses pantoufles et ses clichés de romance traditionnelle, sans être réellement affriolante. Circenn a jeté un sort sur sa fiole d'immortalité (qu'il a égarée) sitôt que celle-ci sera en contact avec une main humaine, elle devra lui revenir aussitôt. Nous sommes au XIVe siècle et c'est ainsi que Lisa, depuis notre époque contemporaine, se retrouve propulsée dans le temps. Elle est femme de ménage dans un musée, porte des jeans et des sous-vêtements de jeune femme moderne (il faut le préciser, sait-on jamais), sa vie ressemble à un feuilleton délavé, sa maman se meurt d'un cancer, bref un changement d'air n'est pas de refus !

Toutefois, contrairement au personnage d'Adrienne, Lisa ne s'accommode pas aussi facilement à ce bond dans le temps. Elle veut à tout prix rentrer chez elle. Problème : Circenn ne connaît pas la formule inverse, et puis il se méfie d'elle en pensant qu'elle est une espionne. Comble de tout, il a pactisé avec Adam Black et a juré de tuer la personne qui lui retournerait sa fiole. Notre valeureux Highlander est aux prises d'un terrible dilemme, parce qu'il est tout émoustillé par cette jeune femme débarquée de nulle part, au caractère de cochon, qui se refuse à lui, tout en le regardant avec gourmandise et en rougissant.

La relation entre Lisa et Circenn est donc essentiellement sensuelle avant d'être érotique, le couple se séduit durant de longs chapitres avant de succomber à la tentation. C'est charmant, pas vulgaire non plus, Circenn a une personnalité complexe, un peu dure aussi. Je trouvais d'ailleurs que l'alchimie du couple était plus forte au début, surtout lorsque l'auteur s'appuyait sur le choc des cultures (comme la découverte du soutien-gorge ou du tampon, et aussi le simple fait de porter un jean !).

Cette lecture m'a donc semblé inégale, parfois croustillante, décalée, attachante et drôle, et puis à d'autres moments plus convenue et routinière, ça perd en saveur et c'est inutilement long. Il s'agit du troisième tome de la série des Highlanders, seul Adam Black reste une valeur sûre et intrigante, qui me motive à en découvrir plus !

Les Highlanders, tome 3 : La tentation de l'immortel, par Karen Marie Moning
J'ai Lu, rééd. 2012 - traduction de Lionel Evrard 

14 juin 2012

"Sometimes love was not about winning, but about wise sacrifice and the realiability of friends."

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Ce recueil de quatre histoires, ancrées dans l'univers de Lauren Kate, est une parenthèse dans la série, un petit détour du droit chemin avant de retrouver le dénouement à paraître cet automne (octobre 2012).
Shelby et Miles viennent de franchir un Annonciateur, pensant être de retour à Shoreline, en Californie. Au lieu de ça, ils sont quelque part en Angleterre, à l'époque médiévale. Miles perd sa casquette préférée, la guigne, Shelby en profite pour jeter un oeil plus loin afin de retrouver Luce. Au cours de cette courte aventure, nos deux amis vont se découvrir des sentiments nouveaux l'un pour l'autre, c'est mignon et drôle à la fois.
Puis arrive Roland, dans sa tenue de chevalier. Il est d'humeur nostalgique, car il vient de retrouver son amour perdu, Rosaline. Il sait bien que son erreur du passé est impardonnable, mais il compte bien lui faire un dernier petit cadeau d'adieu en empêchant son compagnon de partir à la guerre.
Puis c'est l'histoire d'Arriane, amoureuse d'un démon, Tessriel. Et enfin, Daniel et Luce, nos amoureux maudits. Pour la première fois, ils vont pouvoir passer une nuit de la Saint-Valentin ensemble, sans craindre la malédiction. L'histoire est très romantique, fabuleusement plantée dans un décor où règne une profusion de fleurs.
Cerise sur le gâteau, le livre offre un avant-goût du dernier tome, Volupté, avec un extrait du prologue et du chapitre 1.

Amours damnées, par Lauren Kate
Bayard jeunesse, 2012 - traduit par Danièle Darneau 

11 juin 2012

"Myrnin? Oh yeah. He did a Batman and took off into the night. What is with that guy, Claire?"

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Cinq mois que j'ai lâché prise et me voilà complètement perdue ! Pourtant, ce 5ème tome se veut un parfait enchaînement aux évènements précédents : Bishop cherche à prendre le contrôle de Morganville, Amelie est obligée de replier ses maigres troupes dans la maison de Michael Glass, la tension semble à son comble mais ce n'est que le début !
En effet, les vampires vont être frappés d'un mal étrange, ils perdent le contrôle d'eux-mêmes et sont guidés vers le soleil en sachant parfaitement que cela va les griller sur place. Claire et Eve doivent sauver Michael, avant de retrouver ce fou de Myrnin. Mais tout part en vrille !
Ce cinquième tome est un incroyable fourre-tout : action, rebondissement, confusion, trahison, danger, disparition, suspense et frustration sont donc à prévoir. Il ne manque qu'une pincée de romance pour pleinement remplir le cahier des charges, mais là je reconnais que ça manque un peu. Michael, Eve, Shane et Claire ont tous leurs combats à mener, pas de temps pour la bagatelle, même si nos petits couples se lâchent enfin sur les sentiments en se confessant leur amour profond.
Cette lecture a tiré un trait sur la rigolade et l'oisiveté, trop d'enjeux politiques sont à craindre et nos quatre amis en sont les acteurs de premier ordre, particulièrement Claire, toujours aussi crédible dans son rôle de Wonder Woman, passons...
Enfin bref, ce livre fait office de trait d'union avec le dénouement annoncé (en effet, le 6ème tome correspondrait à la fin du 1er cycle, ouf). Cette série m'est toujours apparue honnête et divertissante, sans toutefois soulever un enthousiasme débordant.
Ceci dit, la lecture est à suivre, puisque la fin nous laisse une nouvelle fois à cran !

Vampire City, tome 5 - Rachel Caine 
Hachette, coll. Black Moon, 2012. Traduction de Alice Delarbre.
en VO : Lord of Misrule

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