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Chez Clarabel
pastel
30 octobre 2012

L'histoire du soir #6 : Les monstres n'existent pas ! de Kerstin Schoene

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L'allemande Kerstin Schoene nous raconte l'incroyable histoire d'un monstre, outré de constater que la masse populaire ne croit plus en son espèce. Il n'aura de cesse de fournir des preuves de son existence, en tant que monstre, il est cruel, fort et redoutable. Petits et grands ont tout à craindre de lui !
Mais voilà, rien n'y fait. Sur les murs, le débat fait rage et on ne cesse de répéter que non, les monstres n'existent pas. Point à la ligne. C'est désolant pour notre ami monstrueux.
A force de tour de passe-passe, l'auteur partage avec facétie les tribulations d'un monstre qui voudrait tant qu'on le remarque. C'est très drôle, ou comment détourner de son registre une créature qu'on croyait vouée exprès pour les histoires qui font peur. La preuve que c'est l'exception qui confirme la règle. Je conseille fortement cet album ! La lecture est drôle et décalée. Une chouette découverte, incontestablement.

Les monstres n'existent pas ! par Kerstin Schoene (Pastel, 2012)

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29 octobre 2012

L'histoire du soir #5 : Dans la tempête, de Gwendoline Raisson & Jean-Luc Englebert

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Au large des côtes de Chine, un bateau quitte la grande ville de Shangaï pour se rendre plus au sud. Il a à son bord un capitaine, deux marchands, une comtesse, un cuisinier, une famille nombreuse, un matelot et une petite servante.
Naviguant en pleine mer, le bateau ne peut échapper à la tempête qui s'abat sur lui. Les vagues se soulèvent, le vent souffle et l'embarcation est malmenée. A son bord, tout le monde tremble de peur. Seule la petite servante se met à écoper l'eau à l'aide de sa minuscule tasse de thé.
C'est ridicule, voyons. Le bateau va couler ! Mais elle continue à écoper.
C'est, hélas, trop tard. Et le drame se produit.
Tout ce petit monde est en détresse, s'accroche du mieux qu'il peut à l'épave du bateau. Encore une fois, la petite servante agit en silence et attrape les restes du bateau qui flottent autour d'elle. Enfin, on se réveille et décide de suivre son exemple. Un radeau de fortune voit ainsi le jour.
En s'y mettant à plusieurs, on peut espérer une issue favorable. La petite servante, elle, ne dit jamais un mot de trop. On comprend mieux pourquoi à la dernière page de l'histoire.
Alors, forcément on ne peut s'empêcher d'avoir le coeur qui bat un peu plus fort à ce moment précis.
Cette histoire a été inspirée d'une légende amérindienne, celle du colibri. On a beau se sentir tout petit et impuissant face à une épreuve, on a en nous une faculté à réagir qui nous est propre, on peut paniquer, on peut pleurnicher, on peut demander de l'aide, ou on peut se retrousser les manches et chercher une solution. Après tout, « chacun fait sa part. »

Ce qui est particulièrement fascinant, aussi, dans cet album, ce sont les illustrations de la tempête. Elles paraissent tellement réalistes, qu'on ressent les frissons de l'angoisse et de l'oppression, comme si on subissait aussi cette tempête. C'est vraiment bluffant !

Dans la tempête, par Gwendoline Raisson - illustrations de Jean-Luc Englebert (Pastel, 2012)

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-) extrait du blog de Gwendoline Raisson, 

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
 
Cette légende a été elle-même colportée dans nos contrées par le philosophe et agriculteur Pierre Rabhi. Et moi, j'aime bien ce que dit Pierre Rabhi. Alors, je rapporte...
« Au-delà des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c’est à l’insurrection et la fédération des consciences que nous faisons appel. C’est-à-dire à ce lieu intime où chaque être humain peut mesurer sa pleine responsabilité et définir les engagements que lui inspire une véritable éthique de vie pour lui-même, pour ses semblables et pour les générations à venir. »  Pierre Rabhi.
24 octobre 2012

L'histoire du soir #2 : Hiver long, très long (et froid, très froid) par Emile Jadoul

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Jadoul nouveau, Jadoul tout beau ! C'est mon gimmick un peu moisi, désolée. En fait je suis souvent à l'affût des nouveaux albums d'Emile Jadoul, car je les trouve généralement drôles et attendrissants. Un cocktail sucré et délicieux, comme j'aime. (Enfin, ça dépend.)
Déjà la couverture d'Hiver long, très long (et froid, très froid) me plaisait énormément. Peut-être ce savant mélange des couleurs, ou cet indien en position zen... Qui dit indien, généralement dit cowboy. En moi, la petite sonnette a retenti.
Alors l'histoire réunit deux voisins, Cow-Boy-prévoyant et Grand-sage-indien. Le premier se prépare pour l'hiver, et coupe du bois, encore plus de bois, rentre ses moutons et tricote une écharpe en laine. Le deuxième fait sa méditation. Concentré, zen, ne pas déranger. Le cowboy est tout de même inquiet et interroge son ami : c'est sûr que l'hiver sera rude ? Oui, oui, répond l'autre.
Alors ne ménage pas tes efforts, Cowboy prévoyant.
Parce qu'il s'estime chanceux d'avoir un si bon voisin, aux conseils toujours avisés, notre cowboy se rend dans son tipi pour lui offrir un cadeau. Autour d'une tasse de thé, ces deux-là discutent. Mais dis-moi, Grand-sage-indien, d'où te viennent tes certitudes sur l'hiver long, très long, et froid, très froid ?
Un grand gniiii d'étonnement accompagnera la réponse, je vous le garantis. C'est de bonne guerre, mes amis. Cet album est drôle, dans le sens cocasse et divertissant. C'est du Emile Jadoul, pas à son top of the top, mais ça reste divin.

Hiver long, très long (et froid, très froid) par Emile Jadoul  (Pastel, 2012)

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et une petite comptine,

26 septembre 2012

Pêle-mêle Clarabel #53

C'est l'automne ! Voici donc un panaché de lectures savoureuses, et de saison (tant qu'à faire). Les trois albums s'inscrivent dans des registres différents, le premier est volontairement désopilant, le deuxième nous transporte vers un dépaysement total mais plante sa petite graine dans notre coeur parce qu'on ressent beaucoup de chaleur et de confort pour l'histoire, et enfin le troisième, tout simplement superbe, réveille en nous notre fibre artistique, mais surtout notre sensibilité à la poésie. Vous verrez, vos yeux vont rouler dans tous les sens pour ne pas louper le moindre détail. 

Catégorie Lecture désopilante : 

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Pour ravir les papilles de sa dulcinée Leila-la-laie, Jean-Glier se met en quatre pour lui préparer son menu préféré, à savoir : un caneton farci aux oeufs de grenouilles, des marrons grillés et une glace à l’eau. La belle est exigeante, il ne faudrait pas la décevoir. Alors il lui demande de venir le trouver chez lui, sitôt qu'un filet de fumée s'échappera de sa cheminée. Les mois vont passer, Jean-Glier va chasser et pêcher ses ingrédients, il va les installer chez lui, les engraisser et les bichonner, oui c'est bizarre, on commence à se poser des questions. Notre sanglier instaure une relation de plus en plus proche avec ses ingrédients, lesquels deviennent de grands enfants intelligents. Ils ne sont pas nés de la dernière pluie et vont comprendre les motivations cachées de leur hôte... bouh, quelle horreur ! Panique à bord, les amis. Mais Véronique Komai ne va pas franchir les limites interdites et peaufiner son dénouement. La tendresse est de mise, dans ce texte ponctué d'humour et de jeux de mots qui prêtent à sourire. 

Le menu préféré de Leila-la-laie, par Véronique Komai (Pastel, 2012)

Catégorie Lecture Cocooning : 

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Tout commence quand Suzie Truie et Simon Cochon partis en vadrouille rentrent chez eux et découvrent leur petit nid occupé puis ravagé par Léone Oursonne et Vincent Elan. Bon, pas besoin de se mettre en pétard car tout ce petit monde se connaît et s'apprécie. Pourquoi ne pas vivre tous ensemble et construire une grande maison pour l'hiver ? ! Après avoir passé un coup de fil aux castors, les travaux débutent aussitôt et voient sortir de terre une demeure imposante et pleine de charme. Ça sent le confort douillet, la chaleur du feu de bois, les bonnes odeurs en cuisine, la tisane qu'on avale le soir avant de filer sous la couette... La description de la routine est saisissante de familiarité, et c'est ce qui fait qu'on se sent heureux et à son aise entre les pages de cet album. Les animaux se comportent comme des humains (ils se servent du téléphone, ils conduisent des camions, ils se rendent en ville pour faire des emplettes). Et puis la facture s'élève à une montagne de sandouiches au beurre de cacahuètes ! C'est tellement bon de se plonger dans ce royaume de la simplicité, de l'amitié et de l'entraide. Une lecture pleine de révélations, pour moi ! 

La maison dans les bois, par Inga Moore (Pastel, 2012)

Catégorie Lecture pour épater la galerie : 

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J'avais lu et beaucoup apprécié le premier album de Gwendal Le Bec, Le Roi des Oiseaux, qui a reçu la Pépite de l'album 2011, Prix du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. J'avais aussi déjà vu fleurir sur les blogs des libraires leurs avis élogieux concernant ce nouveau titre et, ma foi, je n'ai pas été déçue non plus. L'auteur nous prend par la main et nous invite à nous pencher sur son livre, et plus particulièrement sur les détails de la faune et la flore d'un bois. Là, le mulot pointe son museau mouillé sous les feuilles craquantes, ici la belette se glisse entre deux pierres froides, ou un faisan se fraie un chemin parmi les fougères, un blaireau laboure l'humus de son museau pointu et le sanglier se roule bruyamment dans une mare de boue (oui, c'est peut-être Jean-Glier attendant sa belle Leila-la-laie !).

Les couleurs de cet album sont superbes, elles soulignent le jour déclinant, les mouvements des animaux et de la forêt, certains cherchent un coin pour se cacher ou dormir, d'autres se réveillent et entament une ronde nocturne. C'est beau, tout simplement. Précis et délicat, assez poétique aussi dans sa façon de raconter son histoire. L'auteur s'emploie également à trouver les mots justes, les mots vrais pour décrire cette nature si belle et énigmatique aux yeux des enfants. C'est ce qu'on pourrait nommer un petit bijou, non ?

Un bois, par Gwendal Le Bec (Albin Michel jeunesse, 2012)
pour vous convaincre, lisez le magnifique billet de Bauchette -) ICI ! 

3 mai 2012

"Les enfants sont des énigmes lumineuses."

Le match du jour oppose les enfants contre les parents. Bah oui. 

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Les enfants sont méchants, c'est bien connu. Ils sont bruyants, insupportables, ils crient, font des caprices, ils mordent, ils crachent leurs épinards, ils ne disent pas bonjour à la dame, ils font du chantage, ils donnent des câlins quand ça leur chante, en somme ils sont épuisants et limite ingrats. C'est fort d'une tendre ironie que Vincent Cuvellier nous livre un portrait de notre progéniture, avec un bagout hors du commun. Impossible de ne pas sourire en parcourant cet éventail de situations toutes plus grotesques (et authentiques !) les unes que les autres.

C'est ainsi un festival de patience et de flegme qui s'offre à nous, et le constat s'impose : les enfants sont de gentils monstres qu'on aime comme ils sont, c'est-à-dire imparfaits. On doit aussi au rituel de l'histoire du soir de réconcilier tout ce petit monde, ouf les journées peuvent paraître longues, elles savent aussi se boucler sur un sentiment d'apaisement quand on retrouve l'enfant endormi dans son lit, sourire aux lèvres et heureux... Après tout, les enfants sont gentils. 

-) A découvrir pour l'ironie de la situation, pour l'humour de Vincent Cuvellier et pour les illustrations d'Aurélie Guillerey (j'adore). 

Les enfants sont méchants, par Vincent Cuvellier & Aurélie Guillerey (Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, 2012)

Les enfants auront l'occasion de se venger en se plaignant de leurs parents, grâce au retour de ma mère ! Une mère qui ne fait rien comme les autres, qui a la tête dans les nuages, qui dit une avalanche de gros mots, qui mange des paquets de bonbons, qui promet de faire attention et qui bien évidemment n'en fait qu'à sa mode. 

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C'est déjà le troisième titre de cette collection (où le portrait de ma mère est souvent gratiné, mais c'est pour de rire !). Si ma mère est à la fête, son fiston, lui, se désespère et le lecteur rigole. Trois histoires courtes viennent faire état de situations souvent désespérantes, mais jamais navrantes, ma mère a conscience de ses défauts et préfère en rire en faisant l'orang-outang dans son dressing. Tout ça sent bon le vécu, c'est tendre et rigolo de découvrir le regard que parfois posent les enfants sur leurs parents ! Ce troisième rendez-vous a donc été placée sous le signe des facétieuses retrouvailles.

Ma mère à la fête, par Gwendoline Raisson & Magali Bardos (OFF - Pastel, 2012) 

* La citation en titre de ce billet est de Daniel Pennac. : )

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28 avril 2012

Pêle-mêle Clarabel #51

Un pêle-mêle à thème, pour changer : Lorsque l'enfant paraît... ! 

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Tous les matins, Joseph a rendez-vous avec l'oiseau qui semble le guetter depuis sa branche alors que le garçon tire les rideaux de sa fenêtre. Joseph comprend que l'oiseau attend son petit déjeuner, mais un matin l'oiseau est différent et refuse les graines que Joseph lui tend. Il a plus important à lui montrer, là-haut, sur la branche de l'arbre !

Les illustrations et les couleurs de cet album sont vraiment superbes ! Cette histoire de petites graines peut être librement interprétée (les petites graines qu'on plante dans le ventre pour avoir des bébés, par exemple) car elle ne se cache pas pour exprimer tout le bonheur et aussi l'excitation qu'il y a dans l'attente d'une future naissance. Joseph, notamment, a le coeur qui chatouille... en plus de son sourire comblé et de ses yeux qui brillent, bref sa joie est contagieuse ! 

Petites Graines, par Emile Jadoul & Catherine Prieur (Pastel, 2012)

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Si les mains de papa sont si grandes, c'est pour mieux sentir bouger le bébé dans le ventre, ou pour mieux bercer son petit corps tout entier. Les mains de papa sont deux grandes coquilles derrière lesquelles l'enfant peut se réfugier en apprenant à grandir. Emile Jadoul a ainsi dessiné de très grandes mains, mais c'est de façon symbolique et les détails ont leur importance, comme ce petit doigt auquel s'accroche l'enfant, avant de se lancer dans le vide (apprendre à marcher !). C'est vraiment une belle approche, une belle lecture à partager et un cadeau à offrir aux papas ! 

Les mains de papa, par Emile Jadoul (Pastel, 2012)

Ça commence par un baiser, ça finit par un bébé.  Proverbe québécois

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Lui aussi mérite d'être offert, lu, donné, partagé... C'est un album magnifique de Rascal (ses techniques d'illustrations sont impressionnantes, j'ignore le procédé mais j'étais sans cesse attirée par l'envie de glisser ma main sur chaque page par admiration). C'est donc une histoire qui parle de la famille et des proches au moment où ils se penchent sur le berceau du bébé en allant de leurs petits commentaires. On s'y retrouve, on se rappelle, on aime, on admire...  Bauchette aussi a aimé.

Au monde, par Rascal (Pastel, 2012)

27 avril 2012

A ceux qui vont Libres comme l'air

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UN ALBUM DONT LE POUVOIR DES IMAGES VAUT TOUS LES DISCOURS ! Akim menait une petite vie tranquille dans son village avec sa famille lorsque la guerre a éclaté et décimé la population. Sa maison détruite, ses proches disparus, Akim se retrouve seul et doit fuir le plus loin possible. Commence une longue errance, hantée par des images choquantes de corps déchiquetés et de flaques de sang. Des gens de passage lui viennent en aide, le guident et le consolent comme ils peuvent. Puis Akim est prisonnier et doit servir des soldats sans broncher sous peine de représailles. La guerre les rattrape, et il doit fuir à nouveau. Il finit par débarquer dans un camp de réfugiés, où une bonne nouvelle va l'accueillir... 

LECTURE PERCUTANTE ET QUI NOUS INTERPELLE. Car elle dit beaucoup de choses à travers la force des illustrations de Claude K. Dubois qui expriment là une grande pudeur et une véritable émotion grâce à son trait épuré mais ô combien rageur. C'est un exercice remarquable, une lecture indispensable qui cherche à sensibiliser le lecteur.

Le message d'Amnesty International qui soutient cet album : L'histoire d'Akim est singulière et intime. Mais elle est aussi celle de milliers d'autres enfants, hommes et femmes que la violence contraint à la fuite. Tous ont droit et besoin de la protection garantie par le droit d'asile et Amnesty International se bat pour que ce droit soit effectivement respecté partout dans le monde.

Akim court (Un enfant dans la guerre), par Claude K. Dubois (Pastel, 2012)

14 avril 2012

« Ma tache à moi… »

Dans la famille Ours de Fadélie, de père en fils et de mère en fille, on a 54 taches, pas une de plus, pas une de moins. Sauf pour le petit frère… Bélem, 53 taches. Avec sa tache en moins, il va à l’école le matin seulement. L’après-midi, c’est pour les oursons qui ont toutes leurs taches. Les autres, les « moins-une-tache » et les « taches-en-trop » rentrent chez eux ou se retrouvent dans les squares quand il fait beau.

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Encore un album magnifique, écrit par Céline Sorin et illustré par Célia Chauffrey. C'est une histoire sur la différence, sur l'amour des parents, sur le handicap et sur la tolérance. De façon très poétique, cela nous raconte que notre place dans le monde dépend aussi du regard qu'on pose sur lui. Dans l'histoire le petit Bélem sait qu'il n'est pas comme les autres, mais il sait aussi que sa tache manquante est partout, dans ce qui brille autour de lui, dans ce qu'il aime et dans ce qui est bon. C'est une histoire subtile, attachante, où l'on peut y lire ce qu'on a envie d'y trouver entre les lignes. J'aime beaucoup cette finesse dans l'écriture, et surtout les illustrations sont un pur enchantement !

le blog de Célia Chauffrey : http://celia-celiachau.blogspot.fr/

Matachamoua, par Céline Sorin et Célia Chauffrey (Pastel, 2012)
également à l'origine de : Hibiscus   

6 avril 2012

Mais enfin, nous sommes grands maintenant !

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UNE PETITE HISTOIRE MIGNONNE ET RIGOLOTE pour tous les enfants qui veulent être considérés comme des grands, mais qui s'estiment juste trop petits pour dormir seuls dans leur grand lit. C'est tellement mieux dans le lit des parents, mais eux ne sont pas contents du tout alors ils insistent pour que chacun reste dans sa chambre. Après les colères et les tempêtes, c'est heureusement le calme qui vient cueillir Benny et Teddy, reposés après une petite histoire et enfin bercés dans leur nid douillet. 

Les illustrations sont tout aussi ravissantes et pleines de tendresse. Pour les plus jeunes lecteurs. 

Benny & Teddy : Comme des grands ! par Emmanuelle Eeckhout (Pastel, 2012)

28 mars 2012

« Préparez-vous à vous battre, braves chevaliers ! crie le roi Jules. Protégez le château de l’attaque des dragons!»

Jules, Léo et Gaspard construisent un super campement : une grande boîte en carton, un tissu et quelques bâtons, deux trois sacs en plastique et cinq, six briques...

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Un album où l'imagination est mis au service de l'aventure et du rêve. Trois enfants vont construire une cabane dans le jardin et jouer à combattre les dragons et les monstres. Ils comptent même y passer la nuit ! Hmm, pas sûr ?! Car les monstres à deux pattes viennent enlever un par un les vaillants chevaliers, laissant le roi Jules seul maître à bord. Après tout, c'est lui le plus grand, il n'a peur de rien !

Cet album, qui me fait subjectivement penser à Maurice Sendak, est de facture classique, l'histoire est charmante, avec des illustrations douces... pour une lecture dont le plaisir n'est jamais désavoué. Les plus jeunes apprécieront.

Le roi Jules et les dragons, par Peter Bently et Henlen Oxenbury
Pastel, 2012 - traduit par Claude Lager 

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