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Chez Clarabel
presses de la cite
18 mai 2019

Vue pour la dernière fois, de Nina Laurin

Vue pour la dernière fois AudibleEn apprenant la disparition de la jeune Olivia Shaw, Laine comprend que son tortionnaire est de retour. Vers 10-13 ans, elle aussi a vécu le même calvaire : kidnapping, séquestration, viol. Depuis, son existence est une succession d'échecs. Une vie mise en arrêt.
Obsédée par ce type, elle passe des heures sur le net à lire des commentaires haineux à son sujet. Car Laine suscite toujours autant de curiosité malsaine et nourrit toutes sortes de spéculations insensées. Forcément, dans sa tête, ça déraille.
Et pourtant, lorsque les parents adoptifs d'Olivia la contactent pour aider l'enquête, Laine accepte de les rencontrer même si elle n'est pas non plus une totale étrangère. Mais elle doit sauver la fillette, à tout prix, et ce malgré ses souvenirs occultés.

De manière globale, Laine est loin d'être fiable. Brisée et complètement paumée, elle se shoote aux médicaments à longueur de journée. Elle a les idées embrouillées, fait n'importe quoi, n'écoute personne et part en vrille pour un rien. Certes, elle n'a pas non plus envie qu'on se mêle de ses affaires, prend plaisir à s'autodétruire et à s'aliéner tout le monde. C'est triste, non ?
En vrai, c'est insupportable.

On suit donc son histoire avec lassitude et sans émotion. Son personnage est trop sur la défensive. Trop pitoyable. On a du mal à s'attacher, en plus c'est long et plat. On devine la fin dès le début. Ça ne tient pas la route et c'est plein d'incohérence. Non vraiment, c'était pas top. Trop poussif et déprimant. Je n'en voyais pas le bout...

©2019 Presses de la Cité. Traduit de l'anglais (Canada) par Cécile Arnaud (P)2019 Audible Studios

La voix de la lectrice est hélas monocorde, ce qui n'encourage pas davantage la compassion. L'expérience a été une déception sur toute la ligne. Dommage.

 

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25 avril 2019

Tout un poème, par Ursula Poznanski

TOUT UN POÈME PRESSES DE LA CITE

Rien ne semblait lier un passionné de Tolkien et une esthéticienne ingénue... si ce n'est la poésie de Rilke. Sarah et Gerald ont fait connaissance sur un groupe Facebook mais vont trouver la mort sur un camping. Suicide ou meurtre ? Pour en découdre, la commissaire Beatrice Kaspary décide d'infiltrer la communauté sous pseudonyme. 

La lecture est surprenante car subtile et très élaborée : on y croise la face cachée des réseaux sociaux et la beauté cryptique de la poésie dans une enquête criminelle qui ne se contente pas de ronronner. En clair, ça zigouille pas mal et ça fait remuer les méninges. On s'attache aussi aux personnages principaux, Beatrice et son coéquipier Florin, tous deux lancés dans une recherche qui ne laisse rien au hasard. On ne soupçonne rien, on vit au rythme des échanges en ligne et on se laisse prendre dans ses filets. La solution est par ailleurs déroutante car trop décalée par rapport aux attentes.

Au final, j'ai été très agréablement surprise par ce roman - qui fait suite à Ça ressemble à un jeu. Certains détails pourraient indiquer que l'ordre à suivre serait préférable (référence à une certaine Evelyn ou un ancien mentor Herbert). Toutefois, ce n'est pas bien compliqué de raccrocher les wagons et monter à bord en appréciant l'ambiance moderne et ancrée dans le monde virtuel, via Facebook, en plus des mystères autour du groupe accro à la poésie... enfin, on peut imaginer des tas de choses ! Ça se lit d'une traite et on passe un vrai bon moment. Dommage de ne pas trouver les deux derniers tomes de la série en VF. Une très bonne pioche, en attendant.

Traduit de l'allemand par Corinna Gepner pour les éditions Presses de la Cité (2015)

Repris en poche chez POCKET

Tout un poeme

21 avril 2019

L'étranger dans la maison, de Shari Lapena

L'étranger dans la maisonAmnésique suite à son accident de voiture - prise en flagrant délit d'excès de vitesse - Karen s'interroge sur l'origine de son égarement. La police aussi voudrait comprendre pourquoi cette femme si ordinaire vient de sortir des clous sans raison valable.

La découverte d'un corps va finalement relancer les suspicions à son encontre. En poussant l'enquête sur son passé, des zones d'ombre vont peu à peu apparaître. Mais pour Tom, son mari, la situation devient également compromettante. Non seulement il tombe des nues, il réalise aussi qu'il ne connaît pas la femme qui vit à ses côtés et doit admettre que son couple repose sur un leurre. Dans leur lotissement bon chic bon genre, sous l'œil scrutateur de leur voisine et amie Brigid, la vérité prend vite un éclairage nouveau et plein de nuances.

Ce roman de Shari Lapena a du rythme et de la rouerie à revendre. Il faut cependant gérer les émotions que peuvent inspirer les personnages - assez fades. Par leurs mensonges et leurs non-dits, ils révèlent des facettes insupportables et se rendent tous coupables de lâchetés ou de petitesses. On retrouve aussi l'inspecteur Rasbach - déjà croisé dans Le couple d'à coté - qui vient serrer la vis à ces témoins peu fiables. Tout ça mis bout à bout donne ainsi une histoire rondement menée mais au dénouement tordu, ce qui laisse une impression glaçante en fin de lecture.

©2018 Presses de la Cité. Traduit par Valérie Le Plouhinec (P)2019 Lizzie

12 avril 2019

Une mer si froide, de Linda Huber

Une mer si froideMaggie et Colin sont en vacances au bord de la mer quand Olivia, leur fillette de quatre ans, disparaît alors qu'elle ramassait des coquillages. Face à une police impuissante, le couple décide de quitter leur cottage en se résignant au pire.

Quelques kilomètres plus loin, la petite Hailey se prépare pour la rentrée des classes. Sa mère est enceinte, fatiguée et soucieuse. Elle a de moins en moins de patience avec sa fille et attend le retour de son mari retenu en Californie au chevet de sa grand-mère malade. Jennifer lui réserve une grande surprise.

À son arrivée, Phillip tombe des nues.

Ce roman entrelace deux histoires de couple et de famille.
Deux histoires où se mêlent les larmes, la détresse, le deuil, la maternité, la résilience.
Deux histoires qui vont entrer en collision au fil d'un long cheminement vaseux et d'une attente angoissante.
C'est poignant, pas forcément crédible, mais on se laisse happer par cette lecture aux accents tragiques et humains.

Presses de la Cité (2017) - traduit par Cécile Leclère

 

18 février 2019

Charmant, de David Safier

Charmant audibleDéprimée après la trahison de son petit copain, Nellie Oswald perd un peu la tête en dérobant un vieux carnet lors d'un vernissage. C'est au moment de croquer le portrait de son prince charmant qu'elle réalise que ce carnet est magique. Sitôt son dessin exécuté, le dénommé Rétro d'Amanpour lui fait face. Et il n'est pas content du tout.
Le type porte cotte de mailles, pantalon de cuir, bottes, cape en fourrure et épée. Il croit dur comme fer à son histoire de royaume perdu, de compagnons en déroute et de quête à mener à terme. Il est abasourdi par le monde qui l'entoure, trouve Nellie incongrue et parle droit devant lui. Il n'a aucun filtre, aucune limite, d'où certaines situations embarrassantes.
La situation est également tendue pour Nellie qui doit se dépatouiller de cette galère en courant dans toute la ville pour échapper à des mercenaires, fuir la police et sauver le monde. Voilà, voilà. C'est un peu la joyeuse pagaille dans cette histoire, mais on a désormais l'habitude avec David Safier, l'auteur de Maudit Karma.
La lecture est loufoque, au ton enlevé et à l'ambiance bon enfant. Ça part souvent dans tous les sens, c'est excessif et improbable. Pourtant on passe un bon moment car c'est du pur divertissement, sans prise de tête. On savoure les nombreuses références à Harry Potter, Star Wars ou Hunger Games. On redécouvre également le potentiel héroïque de Donald Duck. Car l'héroïne est calée en pop culture et en comics. Et tant d'autres surprises encore...
La lecture faite par Pascale Chemin est pertinente et très agréable à écouter (elle chante vraiment La Macarena !). En gros, c'est t
rès sympa, même si c'est loin d'être sensationnel. Pour une aventure comique et distrayante à souhait, c'est tout  bon.

©2019 Presses de la Cité. Traduit par Virginie Pironin. Titre original : Traumprinz (P)2019 Audible Studios

 

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12 octobre 2018

Sang famille, de Michel Bussi

sang familleColin Rémy est de retour sur l'île de son enfance, à Mornesey, qu'il a quittée suite à la tragédie familiale survenue dix ans plus tôt. Le garçon souhaite aujourd'hui percer le secret de ses racines. Son oncle et sa tante ayant fait planer le doute quant à la vraie disparition de son père, Colin est persuadé qu'il est toujours en vie, planqué quelque part sur l'île.
Il s'inscrit donc à un camp de vacances, peu avant son seizième anniversaire, et se lie d'amitié avec Armand et Madi, qu'il met rapidement dans la confidence. Ils ne le savent pas encore, mais Simon Casanova, un étudiant en emploi saisonnier à Mornesey, vient aussi de se plonger dans l'histoire de la famille Rémy, en fouillant dans les archives des ruines des Sanguinaires et de la folie Mazarin, en même temps que deux détenus en cavale.
Ce roman a finalement le goût d'un fruit à peine mûr, mais qu'on goûte sans déplaisir, car ça a la forme et la saveur de ce qu'on connaît chez Michel Bussi. Préalablement publié en 2009, Sang famille surprend le lecteur d'aujourd'hui parce qu'il rassemble déjà toutes les obsessions de l'auteur (secrets de famille et quête d'identité, mensonges et faux-semblants). Après tout, c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure confiture.
Honnêtement, cela ne m'a pas déplu : ça se lit vite et bien, c'est classique et efficace. Il y a du suspense, sans frémir, un souffle d'aventures, une chasse au trésor épique, des personnages simplets et un peu de légèreté. Le bon point revient surtout à l'île (fictive) de Mornesey qu'on croirait réelle tant elle est décrite avec exactitude. Qui n'a pas vérifié sur Google Earth ? Levez le doigt. On se laisse donc prendre au jeu. L'action est présente, l'intrigue fignolée à la truelle, mais ça passe.

©2018 Presses de la Cité (P)2018 Lizzie


Ce roman à l'ambiance vaporeuse et distrayante a été lu par Adrien Larmande, également avec beaucoup d'éloquence. On passe un bon moment à l'écouter : agréable, entraînant. Tout simplement.

 

8 octobre 2018

L'île des absents, de Caroline Eriksson

L'île des absentsUn couple et leur fille, en vacances au bord d'un lac, partent explorer l'île voisine, réputée maudite, du Cauchemar. Prétextant un petit coup de mou, Greta choisit d'attendre leur retour et s'assoupit dans la barque. Quelques heures plus tard, point d'homme ni d'enfant à l'horizon. Alex et Smilla ont disparu. Greta les appelle, court partout, puis retourne au cottage pour récupérer son téléphone et joindre son mari. Aucune réponse. Déprimée, elle s'effondre et s'endort. Puis décide de se rendre au commissariat pour signaler la disparition... mais les nouvelles ne sont pas bonnes.
Et ce n'est que le début d'une longue liste car tout dans ce roman est extrêmement perturbant. En tête, Greta est un personnage très préoccupant. Chamboulée, malade et désorientée, elle se comporte de façon irrationnelle, et apparemment dissimule un passé assez lourd et un parcours sentimental en dents de scie. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai halluciné face à ses incohérences et ses hésitations. Mais d'autres aspects dérangeants vont intervenir et encore brouiller les pistes. Accrochez-vous.
L'ambiance est curieuse, avec une Greta tellement complexe, j'ai vraiment eu du mal à la cerner, mais l'histoire aussi met mal à l'aise et bouleverse nos repères, à force c'est déconcertant. En fait, du début à la fin, j'ai été à côté de la plaque : j'ai même d'abord cru à du fantastique. Ou du thriller. Enfin, c'est très bizarre.
L'expérience est déroutante, la lecture sème désordre et désarroi. Suis néanmoins pas très convaincue d'avoir été le cobaye idéal.

Presses de la Cité (2018) - traduit du suédois par Laurence Mennerich

 

6 septembre 2018

La dernière confidence d'Hugo Mendoza, de Joaquín Camps

LA DERNIÈRE CONFIDENCE D'HUGO MENDOZAVictor Vega, professeur de littérature à l'université, est en pleine galère : lourdement endetté auprès de la mafia russe, il doit également répondre des accusations de viol lancées par une étudiante. La proposition de son amie Ana Cifuentes est donc pour lui une formidable aubaine : contre une forte rémunération, il doit certifier l'authenticité des manuscrits de son mari décédé.
Hugo Mendoza a en effet écrit un premier roman au succès retentissant, mais peu de temps après l'homme a disparu en mer. Depuis deux ans, chaque 3 décembre, sa veuve reçoit une boîte à chaussures contenant un roman inédit qu'elle publie à titre posthume. Mais Ana est saisie d'un doute car elle s'imagine que Hugo est toujours en vie, planqué quelque part, et demande à Victor de tracer l'origine des manuscrits.
Notre homme accepte de relever le défi, passionné par la vie de l'écrivain et par ses romans, et s'installe dans le studio de Hugo Mendoza, dans un petit quartier de Madrid. Très vite, pourtant, il comprend que son enquête dérange mais ne se laisse nullement intimidé. Au contraire. Victor persiste et entraîne dans sa course sa fidèle amie Paloma, une belle plante obèse qui ne porte que des survêtements moulants, mais aussi une jeune nonne férue d'informatique, surnommée sœur Clavier, et Bea, la frangine sexy et rebelle d'Ana Cifuentes.
Quand on a entre les mains ce gros roman de 650 pages, on frémit d'impatience à l'idée de monter à bord, espérant un embarquement immédiat pour une aventure ébouriffante. Le ton est immédiatement donné : on a du suspense, de la dérision et de l'humour, ainsi que de folles péripéties, un rythme endiablé, des personnages cocasses, d'autres plus pernicieux, des chausse-trappes à foison et moults rebondissements en tous genres.
En gros, on ne s'ennuie pas une seconde et on dévore ce bouquin à la façon d'un Harry Quebert picaresque et flamboyant. Et ça roule sur la langue, ça croque sous la dent, ça vous tient en haleine du début à la fin. Je n'avais rien anticipé, j'avais élaboré mille théories, j'ai coulé à pic. Que dire ? Cette lecture est captivante ! J'ai beaucoup aimé. Et je recommande.

Presses de la Cité, 2018 - Traduit par Claire-Marie Clévy

 

6 septembre 2018

Les proies du lac, de Kate Watterson

Les proies du lacBryce Grantham pensait se ressourcer dans le calme du chalet familial, à Loon Lake, dans le Wisconsin, pour terminer l'écriture de son roman, profiter de la fraîcheur de l'arrière-saison, prendre quelques verres au bar...
Un soir, il rencontre une étudiante qu'il accepte de dépanner en la raccompagnant chez elle. Le lendemain, voulant lui rendre son téléphone qu'elle aurait oublié dans sa voiture, il comprend que quelque chose de grave est arrivé à Melissa : traces de sang, meubles renversés, la jeune femme est introuvable.
Il alerte la police sans se douter que les enquêteurs sont déjà à cran : cette disparition s'ajoute à une série de plus en plus inquiétante. À leurs yeux, Bryce Grantham cumule les détails troublants et devient le suspect idéal. Soit l'homme est victime d'un engrenage infernal, soit c'est un manipulateur redoutable.
Seule Ellie MacIntosh refuse de tirer des conclusions hâtives. Par contre, elle n'ose pas encore l'admettre, mais elle est en train de tomber sous le charme de cet homme très séduisant...
Bien que de facture classique, le roman est assez saisissant à lire et offre même quelques frissons tant l'intrigue tient en haleine, avec son rythme soutenu, qui donne envie de tourner les pages vite, très vite, pour connaître le dénouement.
J'ai également beaucoup aimé l'ambiance automnale de cette campagne isolée, en bord de lac, avec des personnages dont on ignore encore s'il faut donner du crédit ou pas à ce qu'ils prétendent être (chasseur et proie se livrent un cache-cache angoissant).
En somme, c'est classique et efficace. L'auteur a depuis continué sa série, cf. Parmi les cendres & Secrets enterrés, je ne vous cache pas que cela me réjouit particulièrement ! Une bonne pioche, sans surprise.

Traduit par Valérie Malfoy pour les éditions Presses de la Cité - repris en poche chez 10 x 18 (Domaine Policier), 2015

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24 juillet 2018

À couteaux tirés, d'Olen Steinhauer

à couteaux tirésCinq ans après le fiasco du Flughafen (un long-courrier pris d'assaut par des terroristes qui ont massacré les 120 passagers à bord de l'avion), Henry et Celia se retrouvent en Californie pour évoquer leurs souvenirs.
Tous deux étaient agents secrets à l'époque des faits, basés à Vienne, et entretenaient une liaison qui n'a pas résisté au drame. Ils ont ainsi rompu sans jamais se revoir.
Depuis, Celia est mariée et mère de deux enfants. Henry travaille toujours pour la CIA et est chargé d'enquêter pour démasquer le complice des ravisseurs présent à l'ambassade américaine.
Les anciens amants se donnent rendez-vous dans un restaurant et donnent l'illusion de retrouvailles légères et insouciantes. Or, chaque parole est à double tranchant car on comprend rapidement que tout est faussement lisse et qu'une partie de poker est en cours.
Action lente mais suspense tangible sont le lot de ce roman prenant et réussi. J'ai été baladée de main de maître, en parfaite connivence avec l'auteur qui manipule son monde sans se démonter.
Le roman se lit vite et bien. Il traite d'espionnage, d'amour et de trahison dans une ambiance oppressante. C'est parfaitement conduit - tendu et nerveux à justes doses. On entendrait presque une mouche voler !
Une lecture diablement efficace.

Presses de la Cité (2016) - traduit par Sophie Dupont 

Repris en poche chez Pocket

A couteaux tirés

 

 

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