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Chez Clarabel
presses de la cite
30 juin 2015

Et ils s'envoyèrent en l'air, d'Elizabeth Maxwell

Et ils s'envoyerent

Comédie légère et enjouée, probablement écrite sous euphorisant, cette histoire s'amuse des codes de la romance, de l'érotisme et du fantastique avec une ébouriffante décontraction. Sadie Fuller, 46 ans, divorcée d'un mari homo et mère d'une jeune ado, gagne sa vie en écrivant des romans érotiques sous le pseudonyme de KT Briggs et entretient une relation physique occasionnelle avec Jason, rencontré sur internet. Elle qui vend du rêve et du glamour sur papier est loin de partager un conte de fées, mais conserve un sens de l'autodérision franchement désopilant.

Tout bascule le jour où elle croise au supermarché un Adonis frappé d'une amnésie, qu'elle va loger sous son toit, à Billsford, dans la banlieue de Manhattan, et l'aider à accomplir sa mystérieuse mission dont il n'a aucun souvenir. Ce type surgi de nulle part lui donne des papillons dans le ventre et lui rappelle son héros fictif, Aidan Hathaway, multimillionnaire sexy, dont l'histoire peine à s'écrire ou prend des tournures inattendues. Et là, je vous assure, c'est très, très drôle, dans le genre lecture incroyable et purement récréative.

Sadie est une héroïne attachante, aux formes généreuses, pour ne pas dire « moelleuses », qui cultive un certain cynisme pour oublier les petits coups durs de la vie. Les lectrices pourront facilement se reconnaître en cette quadragénaire bafouée et malheureuse en amour, qui va être transportée dans une folle épopée, où l'imaginaire et le réel s'entrecroisent joyeusement, pour un truc insensé mais génial qui va changer sa vie. J'ai adoré slalomer entre les fantasmes, les clichés, le loufoque et le sérieux. C'est assez original et concrètement cinglé. Tout pour me plaire.

Presses de la Cité / avril 2015 ♦ Traduit de l'anglais par Marion Roman (Happily Ever After)

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22 juin 2015

Maman a tort, de Michel Bussi

MAMAN A TORT

La commandante de police, Marianne Augresse, est aux cent coups depuis l'affaire du braquage de Deauville et a mobilisé toutes ses troupes pour retrouver au plus vite les suspects en fuite. L'esprit ailleurs, elle reçoit pourtant la confidence d'un psychologue scolaire, soucieux des dires d'un enfant de trois ans, Malone, qui prétend que sa mère n'est pas sa vraie mère. Selon le spécialiste, sa mémoire est fragile et ne tient qu'à un fil, d'où l'urgence pour intervenir dans cette intrigue. D'abord perplexe, Marianne finit par lui accorder le bénéfice du doute. Après tout, l'homme est plutôt pas mal... À l'approche de la quarantaine, célibataire, sans enfant, notre policière a les sens en éveil. Ce ne sont toutefois pas ses hormones qui vont la guider dans cette enquête infernale et farouchement inextricable. Un nouveau piège dédaléen, dans lequel on s'engouffre de notre plein gré... 

Comme toujours, Michel Bussi nous entourloupe du début à la fin en construisant une roman pétrifiant et invraisemblable, jonché de chausse-trappes et de pistes fumeuses, qui nous éparpillent facétieusement. Au bout du compte, on ne sait plus qui croire, que penser et quoi dire. (Bon, allez, j'avoue, cette fois j'avais flairé le pot aux roses ! La force de l'habitude.) Quand bien même le mécanisme déployé se répète ou interpelle les lecteurs fidèles à être sur leurs gardes, on n'est jamais foncièrement déçu et on est conquis par le rythme, les chassés-croisés et les personnages ambigus. 

Ce sont donc 13 heures de lecture, dictées par Caroline Klaus, qui nous captivent. La comédienne nous propose une interprétation d'une grande justesse, qui échappe aux pièges du genre (voix d'enfant pas bêtifiante et voix masculine pas grotesque). Elle distille avec tact une dose de sensibilité et de raffinement très appréciable. À recommander !

Audiolib / Juin 2015 ♦ Texte lu par Caroline Klaus (durée : 12h 49) ♦ Presses de la Cité, 2015 

8 avril 2015

Fille de l'eau, d' Emmi Itäranta

FILLE DE L’EAU

Noria sait qu'un jour elle sera Maître de thé comme son père, qui lui enseigne déjà tous les secrets de son art, selon les rites ancestraux. Leur vie, pourtant, est menacée dès l'instant où le commandant Taro met un pied en ville. Ce type, intransigeant et acharné, a donné pour mission à ses troupes de surveiller l'approvisionnement en eau de la population et démanteler tout trafic illégal. La neige ayant disparu, l'eau est devenue une denrée rare. Appauvries par la sécheresse, les contrées sont donc rationnées pour leur besoin personnel. Le commandant Taro est persuadé que le Maître de thé possède en secret une source d'eau douce pour sa cérémonie, dont les traditions séculaires ne sont plus en phase avec les privations subies par la population (trop de gaspillage, selon lui). Pensant que Noria est naturellement dans la confidence, il tente de l'intimider pour obtenir les précieuses informations. Or, elle a juré de ne jamais évoquer cet « endroit qui n'existe pas ». Son existence paisible, vouée à reprendre le flambeau de son père, va alors basculer dans le chaos.

Cette lecture m'aura finalement inspiré un profond sentiment de lassitude et d'ennui. Non pas que l'histoire soit inintéressante (elle montre l'importance de l'eau et la nécessité de la préserver pour notre survie). C'est simplement la façon de la raconter qui est particulièrement accablante. L'intrigue est pesante et dramatique, le ton monotone, l'héroïne désespérée et l'action lente. Tout ça baignant dans une atmosphère austère et glaciale, pas étonnant de se sentir oppressé, avec l'envie pressante d'en sortir ! Je n'ai donc pas été sensible aux charmes de cette histoire poignante, un brin déroutante, limite cafardeuse. Et malgré l'atmosphère poétique et le contexte original, on s'y sent mal à l'aise et peu inspiré. Dommage.

Presses de la Cité, janvier 2015 ♦ traduit du finnois par Martin Carayol (Teemestarin kirja)

12 mars 2015

Gravé dans le sable, de Michel Bussi

Gravé dans le sable AUDIOLIB

D'abord paru en 2007 aux éditions PTC sous le titre Omaha Crimes, le roman nous expédie sur les plages du débarquement, avec 188 soldats en attente sur une péniche, un jour de juin 1944. Un tirage au sort va déterminer l'ordre de passage des candidats au suicide : prendre d'assaut une falaise tenue par l'ennemi. Les premiers envoyés seront fatalement sacrifiés.

Lucky Marry, l'un d'entre eux, croit en sa bonne étoile. Comme l'indique son prénom, il a pour lui une chance incroyable qui ne l'a jamais laissé tomber. Pourtant, fin 44, Alice Queen, sa jolie fiancée, pleure toutes les larmes de son corps la perte de son amoureux. Pourquoi, comment ? Il ne subsiste aucune preuve, le bataillon a été laminé et les rares témoins sont évaporés dans les airs.

Comme d'habitude, l'histoire qu'on découvre est truffée de fausses pistes, de quiproquos et de nœuds à démêler. Michel Bussi va nous mener par le bout du nez et nous promener dans un dédale de mensonges et autres duperies. Très vite, on sursaute à la moindre révélation et on tremble de frustration. La conduite de l'intrigue est franchement machiavélique. Mais efficace. Pour preuve, j'ai écouté le livre audio en seulement 2 jours - Olivier Prémel est un lecteur brillant, qui a su jouer avec les émotions (le chagrin, la tendresse, l'humour) avec brio.


J'ai également craqué pour Nick Hornett, le détective privé qui ruse de charme et d'intelligence pour séduire la belle Alice. Ses tactiques et ses commentaires in petto sont d'une drôlerie infaillible. C'était ma bouffée d'oxygène dans cette lecture aux enjeux déchirants, qui se révèle également une lecture de pure distraction ! J'ai beaucoup aimé.

Audiolib, février 2015 ♦ texte lu par Olivier Prémel (durée : 11h 39) ♦ Presses de la Cité, 2014

19 février 2015

Nos Mensonges, de Louise Douglas

« Parfois, il était bon de garder un secret. »

Nos mensonges

Vingt ans ont passé depuis la mort de son amie Ellen Brecht. Hannah n'a jamais accusé le coup, cumulant les dépressions, et songe à une nouvelle crise lorsqu'elle pense apercevoir la défunte dans le musée où elle travaille. Elle rentre aussitôt chez ses parents, dans une petite ville de Cornouailles, et tente de trouver un semblant de paix sur les lieux de son enfance.

On comprend à moitié que la jeune femme se sent responsable du drame qui a coûté la vie d'Ellen et fait fuir son frère adoptif Jago. Tous trois étaient inséparables, ont grandi ensemble. Mais les secrets et les mensonges ont foudroyé cette belle harmonie. Ellen vivait dans un palais doré avec son père, inconsolable depuis la mort de son épouse. Hannah a longtemps été fascinée par cette existence de conte de fées, quitte à perdre son sens commun. Jago, son voisin, enfant battu et martyrisé, a su trouver un refuge chez la famille Brown. Beau garçon, au tempérament fougueux, il était amoureux fou d'Ellen.

Ce voyage vers le passé nous fait découvrir une histoire teintée d'amertume et de regrets, baignant dans une atmosphère pesante et mélancolique, mais non dénuée de charme. L'intensité dramatique est efficace et a su me tenir en haleine (malgré le dénouement sans surprise), j'avais envie de connaître  les raisons de l'engrenage tragique. Et cela m'a captivée d'en saisir l'essence, de cerner la complexité de l'intrigue, ses mystères et ses non-dits. Sans oublier le cadre parfait de la Cornouaille et son air marin étourdissant, j'étais littéralement ailleurs.

L'ensemble est séduisant, la lecture jolie et distrayante, à recommander pour les vacances.

Presses de la Cité, novembre 2014 ♦ traduit par Catherine Berthet (In Her Shadow)

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14 novembre 2014

Et Ellie vécut heureuse, de Harriet Evans

Et Ellie vécut heureuse de Harriet EVANS

Eleanor Bee a toujours rêvé de décrocher un métier dans l'édition, ou en rapport avec les livres (la lecture est sa plus grande passion !). La chance lui sourit lorsqu'elle débarque dans une petite maison indépendante, au sein d'une équipe familiale, où règne une ambiance bon enfant. Très vite, Ellie craque pour Rory, le fils de sa chef, mais doit cacher leur liaison pour ne pas semer la zizanie au travail.

Aussi, quand les soucis économiques frappent à la porte, c'est le branle-bas de combat. Ellie se sent trahie et déchirée. Hélas, dans la vie, ce sont les erreurs qui font avancer. Et Ellie n'est plus l'héroïne candide et juvénile du début, elle est devenue terriblement froide et peu attachante. Je ne l'ai jamais aimée, de toute façon. Elle s'est révélée hyper décevante, assez snob et hypocrite sur toute la ligne. Même sa vie amoureuse est une calamité, pas follement excitante.

Tout ça fait que ce livre aura été une belle déception ! Moi qui m'attendais à de la chick lit enjouée et délirante, j'ai réalisé à regret que j'avais tout faux. C'est juste une histoire banale, pas distrayante pour deux sous (mais qui laisse entrevoir le petit monde de l'édition sous ses aspects les plus nobles... et les plus crasses). Sans quoi, totale désillusion.

Presses de la Cité, février 2013 ♦ traduit par Sophie Pertus (Happily ever after)

13 novembre 2014

Ne lâche pas ma main, de Michel Bussi

Ne lâche pas ma main

Un couple d'amoureux sur l'île de La Réunion. Farniente, palmiers, soleil. Un cocktail parfait. Et pourtant...

Martial et son épouse Liane forment un couple parfait, amoureux, en vacances sur l'île de la Réunion. Lorsque la belle jeune femme disparaît, après s'être rendue seule dans sa chambre d'hôtel, le mari se met dans tous ses états et appelle la police. Quelques traces de sang sur le tapis, l'attitude fébrile de l'homme et le témoignage des membres du personnel poussent les enquêteurs à froncer les sourcils. Martial Bellion est trop beau pour être honnête. La capitaine Aja Purvi sent la feinte à plein nez et décide d'en faire son principal suspect. Sur ce, Martial et sa fille Josapha disparaissent de la circulation et partent se réfugier dans les entrailles de l'île, laissant sur leur passage un essaim de cadavres. La gendarmerie est en ébullition, le lecteur aussi. On ne sait clairement plus ce qu'il faut penser, entre douter et aller dans le sens indiqué par l'auteur, on suit bêtement. De toute façon, on voudrait prendre une autre route qu'on ne pourrait pas non plus. La mise en scène est ainsi faite qu'on est pris dans l'engrenage, de notre plein gré, et en toute légitimité. J'ai ainsi lu le livre d'une traite. Les chapitres défilent sous les yeux, le rythme est cadencé, soutenu à un train d'enfer, avec une intrigue redoutable. Sans compter que ce doux contraste entre le décor de rêve et l'histoire aux allures dantesques procure une sensation grisante et déstabilisante, à la fois source d'excitation et d'angoisse. Bref, c'est diaboliquement efficace. On en sort les nerfs à vif, mais émoustillé par cette plongée en Enfer.

Pocket, mai 2014 / Presses de la Cité, mars 2013

11 septembre 2014

L'École des saveurs, par Erica Bauermeister

LEcole des saveurs de Erica Bauermeister

Un jour, la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à guérir sa mère de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d'un chocolat chaud aux épices opère et, une vingtaine d'années plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier de cuisine dans son restaurant.

Ce roman est formidable, il se lit vite, procure une sensation grisante et apaisante, on s'y sent comme dans un cocon douillet et c'est très appréciable. L'histoire est aussi naturelle et chaleureuse que son héroïne, Lilian. Une jeune femme secrète, mais totalement dévouée à sa cuisine. Dotée d'un sixième sens, elle est capable de déceler le manque ou le besoin chez ses clients (qui deviennent rapidement des amis) et parvient à les soulager sans avoir l'air d'y toucher. Un don unique et précieux. 

On pénètre ainsi dans cette intimité, d'abord par curiosité, puis on s'installe et on prend plaisir à découvrir le petit groupe de personnages, à travers leurs secrets, parfois leur chagrin mais surtout leurs espoirs. C'est doux, réconfortant et bouleversant. Une belle palette d'émotions. Et les scènes de cuisine sont aussi ensorcelantes, elles embaument les pages du livre, on se sent enivré, possédé par la magie des épices, du chocolat, du fromage, du champagne... Autant d'expériences culinaires qui vont éveiller des ardeurs inconnues !

C'est un roman au pouvoir de séduction insoupçonné, et qui fait un bien fou. Une lecture fabuleuse, gourmande, savoureuse, légère et grave à la fois. 

Le Livre de Poche, mai 2011 ♦ traduit par Mona de Pracontal pour les éditions Presses de la Cité (The school of essential ingredients)

Si les lectures à notes gourmandes et savoureuses vous attirent, découvrez aussi :

Chocolat amer, de Laura Esquivel & Mangez-moi d'Agnès Desarthe

15 juillet 2014

Un été à Pont-Aven, de Jean-Luc Bannalec

Un été à Pont-Aven

Branle-bas de combat à Pont-Aven, “la cité des peintres”, lorsqu'on retrouve le corps assassiné du propriétaire du Central, l'un des hôtels les plus prisés de la ville. Le commissaire Dupin, parisien déraciné, exilé en Bretagne, désormais sa région de cœur, se voit convoqué sur le champ pour démêler les fils de cette intrigue aux apparences lisses et sans faille. Chacun y va de son commentaire, perclus de chagrin, l'incompréhension est totale, les proches sous le choc. Et c'est en grattant toute cette couche de vernis qu'on apercevra enfin les non-dits et autres secrets de famille !
L'enquête, toutefois, est très longue, très lente à se mettre en place. L'auteur se livre la plupart du temps à un exercice de courbettes en rendant hommage à la région, son caractère, ses habitants, son patrimoine. Bannalec est lui-même un auteur allemand, qui revendique avoir trouvé sa seconde patrie en Finistère. Aussi s'exprime-t-il à travers son personnage de commissaire pour raconter cette sensation proche de l'étourdissement lorsqu'on tente de se fondre dans un lieu farouche.
La Bretagne y apparaît splendide, telle une diva hors d'atteinte, drapée dans ses mystères, plus séduisante que jamais et follement excitante. Mais l'enquête policière est terriblement frustrante, livrée sans faux pli, sans sursaut. Une déception.
 Je préfère la série d'Yves Josso, Été meurtrier à Pont-Aven.

Presses de la Cité, avril 2014 ♦ traduit par Amélie de Maupeou

20 juin 2014

N'oublier jamais, de Michel Bussi

N'oublier jamais

En sortant faire son footing, près des falaises d'Yport, Jamal n'imaginait pas croiser le chemin d'une belle jeune femme éplorée, prête à se jeter dans le vide. Il la retient un bref instant, lui confie une écharpe rouge, mais assiste impuissant à sa chute. Il retrouve deux autres témoins sur la plage, confie son témoignage à la police, avec toutefois quelques réserves. Très tôt, l'homme a peur de servir de bouc-émissaire. Lui, “l'arabe infirme, qui travaille chez les fous”, serait le coupable idéal. Aussi, décide-t-il de mener sa propre enquête. Il commence également à recevoir d'étranges courriers, contenant des rapports très détaillés d'une enquête criminelle, survenue dix ans plus tôt, impliquant le meurtre d'une jeune femme dans les mêmes circonstances. Et Jamal, sidéré, réalise que l'étau se resserre car toutes les preuves sont contre lui ! Le scénario est habile, à rendre les frontières entre le vrai et le faux plus que friables, en plus des allusions dans le texte, du style “Ceci est la version de Jamal. La vraie ?”. Une manière astucieuse de tenir le lecteur en haleine. Et effectivement, on ne démord pas du livre et on rebondit d'indices troublants en révélations aberrantes... jusqu'à un dénouement assez déconcertant. (La fin est, pour moi, tirée par les cheveux mais n'altère pas mon appréciation globale non plus.) L'auteur a tenté un coup de poker, soit. À prendre ou à laisser. J'ai également été sensible à cette petite balade au cœur du pays normand, une région qui m'est très familière, où il me suffisait de fermer les yeux et visualiser les lieux. C'est un détail, mais cela a son charme aussi. La version audio est sans défaut, avec un François Tavares confident, rapporteur, comploteur et manipulateur. Vraiment, très bluffant ! J'ai beaucoup aimé, même si ce ne sera pas mon livre préféré de l'auteur non plus. J'ai, malgré tout, passé un excellent moment !

Audiolib, mai 2014 ♦ texte intégral lu par François Tavares (durée d'écoute : 12h 23) ♦ Presses de la Cité, 2014

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