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Chez Clarabel
malika ferdjoukh
14 juin 2017

Quatre soeurs, de Malika Ferdjoukh *** nouvelle édition ***

♥♥♥ NOUVELLES COUVERTURES de la tétralogie des QUATRE SOEURS par CATI BAUR ♥♥♥

Quatre soeurs tome 1 EnidQuatre soeurs tome 2 HortenseQuatre soeurs tome 3 BettinaQuatre soeurs tome 4 Genevieve

Aaaah, qu'est-ce que c'est bien comme série ! Au risque de me répéter, et gazouiller niaisement des mots d'amour, cette lecture est mon instant doudou par excellence. On trouve tout dans cette série : de l'humour, de la tendresse, des frangines extras, des colères, des larmes, des gratins, des coups de cœur, des gamins turbulents, des vacances, des garçons, des copines, des premières amours, des ruptures, des fantômes, des lettres, des robes, des chansons et des danses, des coups de fil, des coups de déprime, des câlins, des cafards, des bisous, des poireaux, des cigarettes, des cerises et des nuits blanches...

Collection Médium poche - 6,80€ le volume - Date de sortie pour cette édition : 14.06.2017

Année de 1ère parution : 2003

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21 octobre 2016

Chaque soir à 11 heures, de Malika Ferdjoukh

Réédition du roman de Malika Ferdjoukh, cinq ans après sa parution, avec une nouvelle couverture aux teintes crépusculaires qui rappelle implicitement la très belle adaptation en BD par Camille Benyamina & Eddy Simon.

Chaque soir à 11 heuresLire un roman de Malika Ferdjoukh, c'est l'assurance d'une élégance de style, de personnages excentriques et attachants, d'un univers qui vous coupe de votre réalité et vous fait basculer dans une bulle réconfortante. C'est un rendez-vous doux, chaleureux et lénifiant. Alors, n'hésitez pas à vous glisser sous la couette en buvant, comme l'héroïne, du café au lait pour savourer comme il faut cette lecture. 
Willa est heureuse de sa vie, entre un père adolescent dans l'âme et une mère débordée qui papillonne dans l'univers des Miss, la demoiselle a trouvé un juste équilibre. Sa meilleure amie Fran, qui vit dans un palace, est une nana attachante, fantasque et épuisante à vouloir toujours tirer la couverture à elle, à multiplier les frasques pour obtenir qu'on l'aime exclusivement, etc. Mais impossible de lui en vouloir. Willa est aussi folle amoureuse de son frère, Iago, qui n'a d'yeux que pour elle alors qu'il pourrait conquérir la planète entière. Pourtant, leur belle idylle est en perte de vitesse, Willa ignore pourquoi, son galant se montre distant et invente des prétextes pour la tenir à l'écart. Le petit cœur mou de notre héroïne ne peut en supporter davantage. Un après-midi de déprime, elle accepte l'invitation d'un spécimen rare, rencontré lors de l'anniversaire de Fran. Edern Fils-Alberne lui propose très honorablement de former un duo avec sa jeune frangine Marni, également passionnée de musique, hélas privée de son art depuis la mort de leur mère. Charmée par les lieux, Willa succombe et accepte de “chabadabada” avec Marni et sa collection de matous. Lassée d'être devenue une quantité négligeable aux yeux des Hilbert, Willa se fond dans le cocon douillet de ses nouveaux amis mais ignore encore que la grande demeure familiale, Fausse-Malice, renferme de lourds et poignants secrets. En attendant, la vie autour d'elle continue de tourbillonner sans fin, de l'interpeller, de l'inquiéter, de lui donner des bleus à l'âme. Willa souvent se sent épiée, puis manque de peu d'être envoyée ad patres. 
Quelle angoisse, quelle ambiance. Quelle réussite aussi. Je trouve toujours savoureux de plonger dans une histoire au scénario solide et qui baigne aussi dans un contexte soucieux des détails et des apparences. Cela conforte mon sentiment de bulle hors du temps, quand on plonge son nez dans le bouquin, on ressent un étourdissement dès qu'on relève la tête une seconde. On se comprend, j'espère. Car les romans de Malika Ferdjoukh produisent sur moi cet effet infaillible. Et j'adore ça. De toute façon, je me sens en territoire familier dans ses livres. Leur ambiance old school et fantaisiste renvoie aussi à des univers très marqués, comme les films hollywoodiens de l'âge d'or (années 40-50), ou des romans fantastiques un peu désuets (The Ghost and Mrs. Muir ♥) qui correspondent totalement à mes goûts. À partir de là, je nage dans le bonheur ! ☺
Une pure lecture d'ambiance, énigmatique et foisonnante, au charme éthéré, à la plume enchanteresse, aux références glissées en douce et au suspense parfaitement troussé. Un rendez-vous sous la lune et sur les toits de Paris... tellement excitant ! 

Flammarion Jeunesse / Octobre 2016 pour la présente édition

image de couverture : Studio Flammarion jeunesse

7 mai 2016

Chut ! je lis : Le Club de la Pluie Brave les tempêtes, de Malika Ferdjoukh

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Deuxième tome des aventures du Club de la Pluie - club composé de Rose, Milo, Ambroise et Nadjet. Tous les quatre sont élèves à l'internat des Pierres-Noires à Saint-Malo et ont pour passion commune de traquer des mystères et résoudre des énigmes comme les mythiques Club des Cinq ou Clan des Sept d'Enid Blyton. ^-^ On retrouve ainsi deux nouvelles histoires - Le fantôme des Pierres-Noires et Le mystère des chaussons rouges - lues par Alice Butaud (Rose), Clémentine Niewdanski (Nadjet), Benoît Marchand (Milo) et Vincent De Bouard (Ambroise) pour une passionnante écoute d'une heure et 16 minutes qui nous plonge dans une ambiance crépusculaire, un peu hors du temps, truffée de références cinématographiques du Golden Age hollywoodien ou issues des classiques de la littérature anglaise (Jane Eyre ou Rebecca), voire aussi des polars américains. La 1ère histoire nous présente Jeanne Eyrmont, filleule de la directrice, qui débarque en pleine nuit, toute tremblante et timorée, craignant son ombre et s'imaginant être victime d'hallucinations. Accompagnée de sa cousine, Rachel Danvers, elle file dans sa chambre sans demander son reste. Le Club va très vite s'interroger sur ces deux jeunes femmes, l'une plus malheureuse jour après jour, et l'autre se livrant à des agissements nocturnes douteux. Heureusement, nos détectives en herbe veillent au grain pour sauver Jeanne de la folie qui la guette ! La deuxième histoire est cette fois influencée par le Magicien d'Oz avec une affaire de souliers en rubis qui vont disparaître, un suspect idéal (Milo, fils de forains) et une détective redoutable, Pippa Marlotte, qui a presque tout piqué au héros de Chandler.

J'ai de nouveau été transportée par l'écriture, l'atmosphère, les personnages, la teneur des intrigues, l'humour et les inspirations globales qui font de cette série un petit bijou et un ravissement perpétuel. C'est bien écrit, c'est intelligent et facétieux, ça possède un charme fou et ça brasse une multitude de clins d'œil culturels qu'on découvre et redécouvre au fil des lectures. Je ne cesse d'être agréablement surprise et enchantée. Malika Ferdjoukh apporte de la noblesse et une grande tendresse dans ses romans. Et cela me touche beaucoup. Encore une série fortement conseillée, à écouter ou lire (existe aussi en collection Neuf). ♥

Chut ! les livres lus de l'École des Loisirs, avril 2016

Musique composée et interprétée par Cécile Maisonhaute - Illustration de couverture : Cati Baur

♣♣♣♣♣

Vient de paraître le 3ème livre de la série :

 

Le Club de la Pluie et les forbans de la nuit 

26 janvier 2016

Quatre Sœurs, 3. Bettina, de Cati Baur (d'après Malika Ferdjoukh)

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Place, place au troisième tome de la génialissime série des Quatre Sœurs, dans son excellente adaptation en bande dessinée par la brillantissime Cati Baur ! 😍 Et je n'exagère pas. 

Aaaah, qu'est-ce que c'est bien ! Au risque de me répéter, et gazouiller niaisement des mots d'amour, cette lecture est mon instant doudou par excellence. On trouve tout dans cette série : de l'humour, de la tendresse, des frangines extras, des colères, des larmes, des gratins, des coups de cœur, des gamins turbulents, des vacances, des garçons, et des filles, des premières amours, des ruptures, des fantômes, des lettres, des robes, des chansons et des danses, des coups de fil, des coups de déprime, des câlins, des cafards, des bisous, des poireaux, des cigarettes, des cerises et des nuits blanches...

C'était sensationnel. Merci mille fois. 

Les filles Verdelaine ont donc du souci à se faire pour entretenir la grande maison familiale. L'argent manque. Charlie lance l'idée de louer la chambre des parents à un inconnu. Onde de choc et instant d'émotion chez nos demoiselles. Puis, toutes vont céder la bouche en cœur avec l'arrivée de Tancrède. Il est beau, mystérieux, charmant et différent de Basile. Lui, le grand frère attentionné. Le roi du couscous. L'amoureux de Charlie. « Ce pauvre Basile est amoureux de la Vill'Hervé et de son contenu. » Et Charlie en a assez de couver... elle veut sentir son corps vibrer, son cœur bondir hors de sa poitrine, elle veut être belle et désirable, briser ses chaînes de petite fille trop sage et grande sœur modèle. Go, Charlie ! Vis ton rêve. Et enflamme l'assistance, avec « une robe de festival de Cannes, une robe de bal chez l'ambassadeur, pas une robe de sœur » !

Et on vit à fond cette histoire naissante, cette passion amoureuse qui balaie tout sur son passage, tandis que d'autres traînent des petites mines chiffonnées et épongent avec peine leurs chagrins qui débordent de partout. Oh, que c'est douloureux aussi ! Une lecture qui donne autant de joie que de pincement au cœur. C'est si bon, et tellement fort. Je suis amoureuse de cette série, de son histoire fantasque, avec ses mots et ses expressions uniques et rigolotes, et fatalement je suis envoûtée par la bande dessinée, dont l'esprit, les couleurs, les illustrations correspondent trait pour trait à ce que j'avais en tête, je savoure chaque miette de ma lecture. Miam, miam. 

Cati Baur respecte la magie, la poésie et l'espièglerie de cette série avec son talent, sa simplicité, sa sensibilité et sa fraîcheur. Quel délicieux cocktail de talents. C'est idiot, mais j'appréhende la publication (l'an prochain) du tome 4. Ce sera comme dire au revoir, encore une fois, à des personnages devenus des proches amis, presque une deuxième famille (beh oui, moi aussi j'ai des frangines infernales, qui me vampirisent joyeusement). ;-) N'y pensons pas. Et puis la relecture est aussi un plaisir infini. 

Pour l'heure, lâchons la main de Bettina, de Hortense, d'Enid, de Charlie... et patientons jusqu'aux prochaines retrouvailles, avec une Geneviève secrète et pas si légère, qui aura aussi le tournis pour un beau et étrange garçon. Gnéééé... Cati Baur et Malika Ferdjoukh, vous êtes mes héroïnes ! 😘 😺

« Un centimètre de bonheur, de délices déraisonnables plutôt qu'un hectare de quiétude et de modération. Quelle audace, notre Charlie. Tout ça pour une baraque en ruine et quatre frangines qui ne valent pas un pet. »

Rue de Sèvres / Janvier 2016

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5 juin 2015

Chut ! je lis : Le Club de la Pluie au pensionnat des mystères, de Malika Ferdjoukh

Profiter du soleil pour replonger dans les aventures du Club de la Pluie (de Malika Ferdjoukh) ! 

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Nostalgiques des séries à la Enid Blyton, cette lecture est pour vous ! Rose, Nadget et Ambroise sont élèves au pensionnat des Pierres-Noires, à Saint-Malo, et trompent leur ennui en résolvant des énigmes et autres enquêtes intrépides. Ils ont même créé le Club de la Pluie et sont à l'affût du moindre détail troublant pour y mettre leur grain de sel.

On frissonne de plaisir à les suivre dans leurs aventures, dans les couloirs hantés de leur école ou les allées d'une fête foraine, à traquer un redoutable voleur d'objets précieux ou démasquer un fantôme, tout ça dans une ambiance bon enfant et délicieusement affolante.

C'est du Malika Ferdjoukh pur jus ! Une écriture exquise, des références au cinéma rétro & la sensation d'une bulle réconfortante... on ne s'en lasse pas. Notez que la réalisation sonore du livre lu nous réserve une entrée en matière particulièrement tonitruante ! Je n'ai pas pu m'empêcher de sursauter. 

Texte lu par Alice Butaud (Rose), Vincent de Boüard (Ambroise) et Clémentine Niewdanski (Nadget) ♦ Musique composée et interprétée par Cécile Maisonhaute

♦ Livres précédemment lus ici

Chut ! les livres lus de l'école des loisirs / mai 2015

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29 avril 2015

Chaque soir à onze heures, de Camille Benyamina & Eddy Simon

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Pour avoir lu et beaucoup aimé le roman de Malika Ferdjoukh (Chaque soir à 11 heures), je me faisais une joie de découvrir son adaptation en bande dessinée.

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Camille Benyamina & Eddy Simon, le duo performant de Violette Nozière, vilaine chérie, ont traduit à merveille l'ambiance veloutée et envoûtante, si caractéristique des livres de l'auteur, dont l'aura poétique trouve ici ses traits et ses couleurs pour un rendez-vous confondant, absolument charmant.

La lecture n'en est que plus fabuleuse et captivante ! J'ai adoré.

J'ai naturellement pris plaisir à renouer avec l'histoire de Willa, une jeune fille amoureuse, épanouie, mais contrariée par les absences répétées de son petit copain. Pour se consoler, elle trouve refuge dans l'imposante demeure de la famille Fils-Alberne, auprès de la jeune Marni, une passionnée de musique, qui vit entourée de chats, et son frère Edern, un séducteur énigmatique.

Mais des secrets planent sur cette famille et sur cette maison où la vie semble s'être figée dans le temps. D'ailleurs l'intrigue n'est pas sans rappeler la trame romanesque de Jane Eyre ou Rebecca, de quoi exacerber l'illusion d'une lecture au charme délicieusement suranné !

Camille Benyamina & Eddy Simon ont réussi une transposition quasi parfaite de l'univers de Malika Ferdjoukh. On y retrouve l'élégance, derrière l'enchantement, dans “la douceur des bleus, l'extraordinaire poésie des rues parisiennes, la grâce des obscurs” (dixit l'auteur herself). Impossible de nier l'évidence qu'on a sous les yeux. L'atmosphère guindée, mais ô combien ouatée, de Fausse-Malice est merveilleusement mise en scène. On meurt d'envie de se lover dans un canapé, auprès d'O'Brien, O'Poulos et O'Connor, à écouter de la musique, à parler bouquins et fantômes, à rêvasser au coin du feu, un verre à la main... Effet cocooning pleinement assuré. 

L'invitation est plus que chaleureuse, elle crie urgence et impatience. La lecture promet une débauche de lyrisme, dans une bulle de délicatesse, où les mystères pullulent, le danger rôde et les amours s'emmêlent. Mais cela reste avant tout une histoire d'ambiance, magique et ensorcelante, à parcourir sans plus attendre ! 

Casterman ♦ Avril 2015 ♦ d'après le roman de Malika Ferdjoukh publié chez Flammarion (2011) -  ♥

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Gros big-up pour cette citation qui a été judicieusement reprise : 

« Doucement sur les macarons. C'est juste du sucre et du blanc d'oeuf. Pas de l'amour. »

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10 septembre 2014

Le Club De La Pluie (série), de Malika Ferdjoukh

Ces histoires ont préalablement été publiées dans la revue Moi je lis en 2010 et 2011. Elles font aujourd'hui peau neuve avec cette double publication, en s'affichant sous des couvertures signées Cati Baur. Un rendez-vous immanquable, qui me rappelle vaguement le Club des Cinq, mais au ton moderne et pétillant. J'ai adoré !!

Club de la Pluie au pensionnat des mystères  Le Club de la Pluie 2

Nouvellement inscrite au pensionnat des Pierres-Noires, à Saint-Malo, Rose se lie d'amitié avec deux camarades, Nadget et Ambroise, qui partagent comme elle le goût de l'aventure et des mystères à résoudre. Dès son arrivée, Rose reçoit une pluie de boulettes de pain, provenant de la tour de l'internat, avant de capter que ce sont des appels au secours. Dès lors, on ne retient plus notre trio intrépide, qui va errer en pleine nuit dans les couloirs labyrinthiques de l'établissement. bravant les tempêtes et les interdits, déjouant aussi la surveillance rigoureuse de l'adjoint, M. Belloc, lequel remplace la directrice de l'école depuis une semaine. Cette dernière a été appelée au chevet de sa mère malade et a plié bagages en quatrième vitesse.  

On frissonne de peur, mais avec un grand sourire aux lèvres, pour cette série bichonnée avec amour par Malika Ferdjoukh. L'ambiance aux Pierres-Noires est complètement décalée : passages secrets, courants d'air, fantômes et secrets ancestraux hantent les murs de cette vieille bâtisse. Un vrai décor de cinéma, façon Frankenstein. Mais que de réjouissance ! Les quatre histoires mêlent avec brio humour, suspense et un soupçon de fantastique. C'est gentillet, composé à partir d'éléments ordinaires, avec souvent un dénouement expéditif et peu surprenant, mais sans conséquence fâcheuse. ^-^

Après tout, il y a un réel travail d'écriture et ce soin précieux d'instaurer un univers unique, débordant de peps, d'esprit, de fantaisie, qui est la marque de fabrique de Malika Ferdjoukh. On retrouve aussi sa passion pour le cinéma (aaah, La Mélodie du bonheur, ou les souliers rouges de Dorothy ! ) et on s'amuse à pointer toutes les références aux grands classiques des romans policiers ou fantastiques (Rouletabille, Leblanc, Dupin pour Edgar Poe, Dumas, Moriarty, Watson, etc.). Même la détective Pippa Marlotte semble avoir été inspirée d'après le nom du héros de Chandler, Philip Marlowe, incarné par Humphrey Bogart à l'écran. ☺

Je m'emballe, je m'emballe... Une chose est sûre : cette série jeunesse est TOP, distrayante et merveilleusement bien écrite. Et les illustrations de Cati Baur sont un accompagnement, désormais, indispensable !!! 

L'École des Loisirs, coll. Neuf, 2014 ♦ illustration de couverture : Cati Baur

Au sommaire, on trouve : L'énigme de la tour, Le voleur de Saint-Malo, Le fantôme des Pierres-Noires et Le mystère des chaussons rouges

  ❋  ❋  ❋  ❋  ❋ 

Dans la foulée, j'ai également lu  Robin au fond des bois
(texte initialement publié en 2010 dans la collection Voyage en page sous le titre Robin dans les bois).

Robin au fond des bois

Ce court roman de 75 pages propose une lecture au style très différent, à l'atmosphère plus sombre et oppressante. C'est l'histoire de deux frères, Robin et Jules, qui sont envoyés chez leur grand-mère pour le weekend. Ils doivent prendre le train pour couvrir la distance des 32 kilomètres, un trajet simple et sans heurt, ils ont l'habitude et apprécient de pouvoir se gaver en sucreries sans la surveillance des parents. Mais ce soir-là, Robin prend peur lorsqu'il s'aperçoit qu'ils voyagent avec un garçon de sa classe : Brendan Strekfus, une grosse brute sadique, qui passe son temps à terroriser ses camarades. Alors, Robin saute du train et décide de parcourir la distance restante à vélo, à travers la forêt. Les deux frangins n'en mènent pas large, seuls et transis de froid. Ils ne sont pas à l'abri d'une mauvaise rencontre non plus... FRISSONS GARANTIS !!! Malika Ferdjoukh m'a totalement bluffée avec cette intrigue pesante, poignante et qui prend aux tripes. Les jeunes lecteurs vont adorer avoir peur. 

Folio junior, août 2014 ♦ illustrations d'Olivier Balez ♦ couverture : Philippe Munch

9 janvier 2014

Quatre soeurs, Tome 2 : Hortense par Cati Baur, d'après Malika Ferdjoukh ❤

Ce n'est pas un rêve, non, non, il s'agit bien de la suite de la fabuleuse série de Malika Ferdjoukh, Quatre Soeurs, adaptée en bande dessinée par Cati Baur ! Trois ans que je l'attendais ... J'ai bien cru que le projet était tombé à l'eau. Heureusement, l'espoir a été récompensé et le résultat est top !

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Quand bien même le titre du livre porte sur Hortense, l'histoire n'est pas uniquement centrée sur l'avant-dernière de la fratrie, mais bel et bien sur toute la famille. Et quel bonheur ! Les filles Verdelaine se démènent pour rendre leur quotidien moins tristounet, avec toujours une petite pensée pour leurs parents (qui ont trouvé la mort dans un accident de voiture) et une farouche résistance envers la tante Lucrèce (qui a des oursins dans ses poches !).
Mais revenons à Hortense, complexée par sa timidité, qui meurt de trouille chaque fois qu'elle doit s'exprimer en public. Sa prof de français lui suggère une solution radicale et l'envoie prendre des cours de théâtre auprès du célèbre Zoltan Lermontov. Et là, c'est la révélation !
Dans le même temps, Hortense a croisé le chemin d'une petite voisine, au cours de ses longues promenades en solitaire, le long de la falaise. Il s'agit de Muguette, actuellement en convalescence, car la fillette est gravement malade. On ignore encore les causes de son mal, tant la vie à la maison est rugissante de petits et grands événements.
Car il souffle comme un vent de révolution à la Vill'Hervé : Bettina est folle amoureuse ... du livreur de surgelés ! L'ironie de l'histoire ? Le garçon n'a pas un physique de tombeur et notre petite bêcheuse a honte de s'afficher avec lui.
Quelle andouille, elle risque de s'en mordre les doigts !!!
J'ai déjà exprimé en long, en large et en travers tout le bien que je pensais de la série ET de l'adaptation par Cati Baur de l'univers de Malika Ferdjoukh : on n'aurait pu rêver mieux. C'est parfait, pile comme dans mon imagination, aussi poétique et magique, une pure alchimie qui enchante le lecteur.
Et vous, vous attendez quoi ? 

Rue de Sèvres, janvier 2014

9 janvier 2014

La bobine d'Alfred, de Malika Ferdjoukh

“La bobine d'Alfred” est un roman doux et tendrement nostalgique, qui rend un bel hommage au cinéma de l'âge d'or hollywoodien et au grand Alfred Hitchcock.

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L'histoire : Harry Bonnet a tout juste 16 ans lorsqu'il traverse l'Atlantique, avec son père, pour vivre son aventure américaine. À lui les films à toute heure du jour et de la nuit, les rencontres de starlette sur la plage, le permis de conduire, les crèmes glacées au parfum improbable...

Ce qui l'attend sera encore plus époustouflant : assister au tournage (secret) du dernier Hitchcock, Mary Rose, d'après la pièce de J.M. Barrie. Le garçon est aussitôt ébloui, par l'actrice Veronica West, par l'ambiance sur le plateau, électrique, pesante mais fascinante, par le mystère environnant.

D'ailleurs, n'en pouvant plus de lambiner dans son coin, il n'hésitera pas à commettre un petit délit pour assouvir sa passion dévorante...

Et nous voici plongés au coeur d'une histoire invraisemblable, mais palpitante, qui séduit et envoûte littéralement, même si force est de reconnaître que tout le charme du livre réside dans son atmosphère ! C'est délicieusement désuet, poudré d'un voile infime (mais pas ringard), absolument élégant, irréel et fabuleux. Un pur régal.

Je sèche pour vous dire à quel point cette lecture a su me transporter, me faire sourire, m'enchanter (et pourtant, je l'avoue, ce n'est pas mon roman préféré non plus). Mais j'étais tellement sous la coupe de mon émerveillement, j'avais tellement anticipé ce mariage entre Malika Ferdjoukh, Alfred Hitchcock et toute cette thématique autour du (vieux) cinéma hollywoodien.

Je soupçonne l'auteur de s'être livrée à cet exercice juste pour satisfaire un plaisir égoïste et elle a eu drôlement raison ! Ce roman, c'est son cri d'amour en bonne cinéphile qui se respecte.
Amen.

École des Loisirs (grand format), octobre 2013 - illustration de couverture : Séverin Millet.


«Ah, c'est de la belle histoire. Ça parle des morts, tu vois, des morts qui reviennent et qui partent. Du souvenir. Du temps qui passe. De l'amour d'une maman pour son enfant. Mais va proposer ça à des producteurs ! Ils te répondent quoi ? "Monsieur Hitchcock, tu nous as montré des meurtres sous une douche, sur un manège, un trapèze, dans un train, un bateau, un moulin, un clocher... et tu te ramènes avec ta petite histoire de fantômes sans crime ? Sorry. No money." Trop romantique pour 1964.»

6 juin 2013

BD Kids : Les Quatre Sœurs ♥

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Je ne vous présente plus la série de Malika Ferdjoukh, Quatre soeurs, dont je suis complètement fada depuis l'été 2007. J'ai lu, aussi, la bande dessinée adaptée par Cati Baur, Enid, en croisant les doigts bien fort pour qu'une suite voit jour tôt ou tard. Et enfin, je plonge dans cette compilation de toutes les planches parues dans le magazine Je Bouquine, pour mon plus grand bonheur.

Alors, d'abord il faut que je vous prévienne, ce n'est pas tout à fait comme dans le livre, disons que ce sont des bouts d'histoire mettant en scène nos cinq filles Verdelaine (Enid, Hortense, Bettina, Geneviève et Charlie), en deux pages simplement, c'est bouclé. On ne revit pas toutes les aventures déjà lues dans la série des 4 livres édités par l'Ecole des Loisirs. C'est différent, mais l'esprit est le même.

De plus, c'est Malika Ferdjoukh elle-même qui s'occupe des légendes et commentaires, elle nous raconte chaque saynète, avec sa verve et sa poésie légendaire, donc ne craignez pas d'être dépaysés, c'est tout le contraire ! Elle s'est ensuite appuyée sur le talent facétieux de Lucie Durbiano pour illustrer tout son beau monde, alors pas besoin de vous dire que la magie opère instantanément !

J'ai follement aimé me glisser entre les pages de ce livre, j'ai apprécié chaque petite anecdote car cela m'a rappelé l'enthousiasme ressenti lors de toute ma première lecture de la série. Les sœurs Verdelaine sont des filles formidables, avec des préoccupations de leur âge (les garçons, les seins, la famille, l'argent, les fantômes, les chats, la maison, les copines...). C'est tendre, drôle, attachant. Je ne me lasse pas de retrouver ce bel univers, fantaisiste et à l'imagination débordante.

Les Quatre Sœurs : 4 saisons, par Malika Ferdjoukh et Lucie Durbiano
BD Kids / Je Bouquine (2013)

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