Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chez Clarabel
6 mars 2017

C.r.a.s.h., Tome 2 : Iceberg tropical, de PoiPoi & Hervé Bourhis

crash

Après un premier épisode réjouissant, cf. Tsunami City, dans lequel nous faisions connaissance avec les habitants de Towerville et ses super-héros obligés de faire amende honorable pour leurs nombreux débordements qui chamboulaient leur quotidien, le jeune Edouard Kemicol, fils du célèbre industriel millionnaire, avait créé dans le secret une école réservée aux enfants dotés de capacités hors-normes et avait su tenir tête à son père, dont les plans retors avaient mis la ville sens dessus dessous. Cette fois, la folie légendaire de l'homme refait surface, depuis qu'il est entré en possession du météostick, un gadget capable de faire la pluie et le beau temps en un simple clic. Comble de l'ironie, c'est le robot-clône d'Edouard qui lui a remis cette géniale invention... et qui va également le conduire dans les coulisses du C.R.A.S.H. sans rencontrer la moindre résistance. Quel micmac. Le fils Kemicol s'éparpille pour réparer ses erreurs, tandis que Lazare, l'homme ailé, part aussitôt en mission avec la Barbe humaine pour arrêter leur ennemi et affronter les plus incroyables intempéries (froid glacial, chaleur tropicale...). Interdiction est donnée à la jolie Lucida et ses élèves de les suivre. C'est sans compter sur l'entêtement des jeunes troupes... 

Quelle aventure trépidante ! On ne s'ennuie pas à la lecture de cette série au divertissement assuré. L'histoire est drôle, riche en rebondissements, les répliques font mouche et les personnages ne manquent pas de piquant non plus. La sérénade amoureuse entre Lucida et Lazare prête à sourire, les maladresses d'Edouard ponctuent affectueusement l'action et la figure du méchant est tout simplement extravagante. L'ensemble fait bon ménage, dans des décors colorés et modernes qui donnent à la lecture une belle dynamique. C'est fun, c'est rythmé, c'est cocasse et c'est fantaisiste. La recette du deuxième épisode est aussi goûteuse et savoureuse que sa mise en bouche ! Pour moi, cette série en bande dessinée a de quoi ravir les plus jeunes en leur faisant passer un très bon moment ! ☺

Casterman, février 2017

Publicité
Publicité
4 mars 2017

Astrid Bromure, T.3 : Comment épingler l'Enfant sauvage, de Fabrice Parme

Astrid Bromure 3

Désespérée d'être fille unique, Astrid Bromure entend à la radio une émission sur les enfants sauvages qui vivraient dans la jungle, quelque part au Gabokonga, soit 10700 kilomètres à vol de zeppelin, pour environ 6 jours de voyage. La fillette parvient à convaincre ses parents de s'y rendre, notamment pour y dénicher des plantes exotiques rarissimes. En avant, l'aventure ! Celle-ci s'annonce non seulement dépaysante, mais particulièrement pimentée et savoureuse. En effet, dès leur arrivée, la famille Bromure découvre les subtilités des coutumes locales, sa population indigène et son fameux enfant sauvage ! Astrid est folle de joie et se lance à sa poursuite, tandis que le reste de la troupe a maille à partir avec la tribu Taba-Tobo. C'est sans compter sur l'art culinaire, ses épices, ses aromates et ses secrets, qu'on négocie autour du feu en attendant le festin. Ce séjour tord définitivement le cou aux idées préconçues et réserve de savoureuses séquences, particulièrement cocasses ! De son côté, Astrid aussi fera l'apprentissage de la langue des oiseaux et s'attachera à l'histoire du garçon sauvage en rêvant de l'adopter. Mais qui souhaiterait grandir sous serre, quand le monde s'offre à vos pieds ? Ce troisième épisode des aventures d'Astrid Bromure est tout à la fois drôle, tendre, facétieux, pertinent et mystérieux ! Il combine l'élégance, la légèreté et la fantaisie avec talent et simplicité. De toute façon, la série est fabuleuse sur toute la ligne. Si vous aimez l'ambiance old school, avec une héroïne curieuse et intrépide, de l'humour savamment dosé, c'est à découvrir sans attendre. ♥

Rue de Sèvres, Janvier 2017

4 mars 2017

La vengeance du chat assassin, de Véronique Deiss, d'après Anne Fine

la vengeance du chat assassin

Le chat Tuffy est de retour dans une version bande dessinée de ses folles aventures ! Il s'agit déjà du troisième opus, et c'est toujours un régal de retrouver ce chat sassassin, doublé d'une mauvaise foi et d'un humour très sournois. Cette fois, la maman de la jeune Ellie annonce fièrement qu'elle se lance dans une carrière d'artiste ! Son sujet de prédilection n'est autre que le chat de la maison. Tuffy peste et enrage. Il n'apprécie pas du tout son portrait qui trône dans le salon. C'est décidé, sa vengeance sera acérée. Quelques coups de griffes par ci, par là... ni vu, ni connu. Mais la maman d'Ellie enchaîne les créations, avec de la poterie ! Son mari aussi fait grise mine et tente de corrompre Tuffy en l'incitant à quelques maladresses. Le chat n'est pas dupe et résiste fermement. Le duel entre les deux allergiques aux œuvres d'art est jalonné de coups bas, de sourires mielleux, de crevettes et de chantilly ! C'est franchement drôle et délicieusement féroce. Dans cet épisode, Tuffy ne se rend pas coupable de zigouiller les petites bestioles innocentes du voisinage, mais massacre avec un certain angélisme les créations qui piquent aux yeux en s'attachant le soutien de la famille. Pour le coup, Tuffy n'avait pas prévu d'être le héros du jour et se console du mieux qu'il peut. “J'ai peut-être perdu une manche, mais j'ai regagné notre champ de bataille !” Yes. Une lecture désopilante, aux illustrations pleines d'imagination et d'humour.  

Rue de Sèvres, février 2017

3 mars 2017

La chair, de Rosa Montero

la chairRongée par la jalousie de croiser son amant et sa jeune épouse enceinte à l'opéra, Soledad s'offre les services d'un escort pour l'exhiber à son bras. Adam est jeune, beau, sexy. Il a la trentaine d'années, parle l'espagnol avec un accent russe et produit son effet en société. Soledad est comblée. À soixante ans, Soledad porte un soin attentif à sa silhouette et à son allure pour ne jamais paraître son âge. Elle refuse le temps qui passe, ne conçoit pas de mener une vie de couple ordinaire et avoue sans complexe préférer les hommes jeunes et beaux. Soledad aime l'amour et la passion, c'est son carburant. Jamais la solitude n'a eu d'emprise sur elle. Soledad s'épanouit dans son travail - elle organise des expositions insolites et a acquis une solide réputation dans son domaine, même si cela lui demande beaucoup d'énergie, de la créativité et du renouvellement perpétuel. Soucieuse de monter son nouveau projet sur les écrivains maudits, Soledad est pour la première fois confrontée à une concurrence farouche et déloyale (une archictecte plus jeune et ambitieuse, qui empiète sur son territoire). Elle n'entend pas s'y soumettre et rage de devoir prouver ses compétences. Insomniaque, Soledad ressasse les nombreuses références littéraires pour alimenter son expo (Burroughs, Philip K. Dick, Thomas Mann, Maupassant, etc.) tout en notant que son corps et sa tête sont entièrement accaparés par la passion naissante qu'exerce Adam sur elle.

Quel beau roman ! J'avais à peine lu les premières pages que j'étais déjà complètement envoûtée par l'écriture de Rosa Montero, touchée par le personnage de Soledad et intriguée par sa relation avec Adam. Une relation forcément toxique et obsessionnelle, mais décrite avec ludicité et réalisme. Soledad réprouve le rapport mercantile de son histoire avec Adam, mais cherche à entrevoir la sincérité du jeune homme dans ses gestes et ses paroles. Elle s'accroche à de douces illusions, vaguement désabusée, mais refuse la fatalité. Le roman évoque admirablement le combat de cette femme de soixante ans, seule et indépendante, qui résiste aux idéaux et à la morale ambiante. C'est un parcours non sans heurt, car au fil des pages on découvre une héroïne fragile et à fleur de peau, en lutte contre le temps et le destin. C'est à la fois touchant, livré sans fard, sans tricherie, mais c'est aussi truffé d'ironie, de dignité et de désir farouche. J'ai aimé la sensualité qui découle du récit, tout en élégance, sans détails sordides ou graveleux. De quoi retoquer certaines productions actuelles de très mauvais goût. Ici, Rosa Montero parle du corps, d'envie et d'appétit charnel avec raffinement et lyrisme (très belle traduction de Myriam Chirousse, au passage). C'est un roman d'une grande pudeur, et en même temps passionnant et authentique. Une lecture forte et vibrante d'émotions, pleinement enthousiasmante. 

L'auteur aussi a de l'humour, puisqu'elle se met en scène dans son propre roman, comme étant une journaliste “raz-de-marée” qui s'habille chez Zara et porte des Dr. Martens avec des roses brodées “quand bien même elle voulait s'habiller comme si elle était une jeunette” (p. 142). ☺

Traduit de l'espagnol par Myriam Chirousse pour les éditions Métailié, Janvier 2017

 

3 mars 2017

La folle du logis, de Rosa Montero

la folle du logisÀ la base, Rosa Montero envisageait d'écrire un livre sur la littérature, la fiction et le métier d'écrivain en reconnaissant que cela manquait d'audace et d'originalité, mais c'est tout naturellement qu'elle a emprunté le chemin de la digression pour évoquer l'amour, la passion, l'enfance, les souvenirs, le féminisme, la féminité, la lecture, l'écriture, et forcément l'imagination, cette fameuse “folle du logis” selon Sainte Thérèse d'Avila.
Elle nous offre ainsi un ouvrage riche de réflexions pertinentes, cocasses et ironiques sur la vie des écrivains et sur ses propres expériences (plus ou moins fondées, comme le rappelle l'auteur en post-scriptum). Ainsi, ses nombreuses anecdotes sur son aventure avec M., l'acteur européen dont la carrière hollywoodienne est pleine ascension, sont fort probablement à prendre avec des pincettes, ou mieux vaut les recadrer dans un ensemble romanesque. Car Rosa Montero est bavarde, mais se refuse aux confessions sur l'oreiller. 
À l'inverse, les caprices de figures littéraires comme Goethe, Kipling, Philip K. Dick, Stevenson, Capote ou Calvino alimentent copieusement son texte et viennent éclairer ses théories sur les névroses et autres faiblesses de ses comparses, écrivains maudits ou vaniteux, éperdus de reconnaissance, persuadés d'être des éternels incompris, se débattant avec leurs démons et leurs ambitions, avides de compliments et pourtant méfiants envers les coups d'encensoir. En somme, c'est la jungle hostile et sauvage. 
C'est donc dans ce joyeux chaos d'idées, entre grandeur et décadence, que Rosa Montero trace son récit, sans prétention, mais avec un grain de lucidité féroce et jubilatoire. L'auteur peste contre le machisme ambiant, la jalousie et l'incompréhension, notamment à l'égard des épouses d'écrivains, dont Fanny Vandegrift, femme indépendante et farouche, qui bousculait Stevenson dans son travail en le forçant à revoir ses copies, mais qu'on accusait d'être une vieille sorcière, ou Sonia Tolstoï qu'on prétendait dérangée alors que c'était son mari la brute du foyer. 
L'écrivain est un être tourmenté, car écrire est une souffrance. Cela implique de se livrer aux autres, trahir son intimité, se dévoiler et se rendre vulnérable. Mais inventer demande aussi de l'énergie et de la désinhibition, d'où le casse-tête interminable qui se joue dans leur esprit dément ou limite schizophrène. Le rapprochement entre l'écriture, l'imagination et la folie coule donc de source. Ce sont trois pôles intrinsèquement liés, parmi lesquels cheminent les pensées de Rosa Montero en une démonstration de longue haleine. 
Au final, écrire demande aussi un engagement spirituel. S'extirper de sa coquille pour se confronter au monde, puis retourner dans sa “cellule” en toute humilité et accepter l'idée de la mort, ce contre quoi les écrivains lutteraient avec acharnement... Bref, ce petit bouquin remis au goût du jour dans un format poche (1ère édition en 2004) est savoureux et croustillant pour ses nombreuses interpellations et sa matière grise qui invite à cogiter ! L'humour de Rosa Montero est toujours aussi jouissif, son intelligence, sa verve, son ironie, ses caprices et ses mascarades ne sont pas non plus en reste. Un auteur à découvrir, si ce n'est pas déjà fait !  

 Traduit de l'espagnol par Bertille Hausberg [ La Loca de la Casa]

Éditions Métailié, coll. Suites, 2017

« Comment peut-on vivre sans lecture ? Cesser d'écrire, c'est peut-être la folie, le chaos, la souffrance mais cesser de lire, c'est la mort instantanée. Un monde privé de livres est un monde sans atmosphère, comme la planète Mars. Un univers impossible, inhabitable. Lire, c'est vivre une autre vie. »

Publicité
Publicité
2 mars 2017

La chimiste, de Stephenie Meyer

la chimisteAlors qu'elle terminait ses études de médecine, Alex - de son vrai nom Juliana Fortis - a été recrutée par une agence désireuse d'exploiter ses talents de biochimiste. En vrai, son travail consistait à “torturer” en douceur des individus pour leur tirer des informations et mettre des réseaux criminels en déroute. Ses armes : des seringues, des sérums, des perfusions. Le kit parfait d'une jeune prodige en chimie. Et puis tout a dérapé le jour où Alex a compris qu'elle en savait trop et qu'on cherchait à lui faire la peau. Après avoir mis en scène sa disparition, elle a choisi de mener une existence précaire, solitaire et clandestine, fuyant les moindres points d'ancrage, les contacts et les relations avec autrui. Lorsque son ancien patron la recontacte pour faire table rase du passé, Alex se méfie du dernier service à rendre - cibler un professeur d'histoire et de littérature, Daniel Beach, le neutraliser et le cuisiner comme à son habitude. Mais l'affaire se corse, lorsqu'un G.I. Joe déboule dans son labo improvisé et met un terme à ses opérations. Prenant conscience d'avoir été manipulée, Alex change de camp et traque ses anciens employeurs, eux-mêmes décidés à éliminer ces nouveaux témoins gênants.

S'ensuit une histoire semblant souffrir de hoquet. Je m'explique, grosso modo, c'est long, c'est lent, c'est creux, ça s'excite un chouïa, puis l'électro-cardiogramme retombe au calme plat, une vraie mer d'huile, ça traîne et rebelote. Au final, c'est une lecture hyper décevante. L'ensemble est inabouti, immature et bourré de clichés. Les personnages sont fades, les dialogues risibles et les brefs élans romantiques sont d'une niaiserie abyssale. Ce roman était supposé annoncer “le grand retour de la célèbre Stephenie Meyer” sur la scène littéraire, car rappelons qu'elle n'a rien publié depuis 8 ans, mais ce comeback fait un flop ! L'histoire ne tient pas la route, le sujet est survolé et il ne se passe absolument rien pour tenir en haleine le lecteur. L'espèce de romance ne vaut pas un clou non plus. L'auteur a vraisemblablement oublié qu'elle jouait dans la cour des grands, elle nous pond un truc bâclé et improbable (je ne suis pas particulièrement friande des scènes sexuelles dans les bouquins, mais là... franchement, sa pudibonderie légendaire était dispensable). Elle a carrément zappé que ses personnages sont des trentenaires aguerris, qu'ils ont des tueurs à leurs trousses et qu'il faut élaborer des plans plus complexes pour se sortir de la mouise. Pff... J'ai supporté avec ennui et lassitude cette invraisemblable péripétie peu surprenante, peu excitante. Et je reconnais que si ce roman n'avait pas été de la main de Stephenie Meyer, j'aurais sans aucun doute passé mon chemin. 

Techniquement, je pense que le choix de Pulchérie Gadmer n'a pas été opportun pour ce titre - non pas que cette comédienne ne possède pas les qualités requises, car j'avais beaucoup apprécié son interprétation dans L'île des oubliés - mais il se trouve que sa voix douce et posée pêche un peu dans le registre du roman d'action ou d'espionnage (j'hésite à coller une étiquette au roman en question, car il ne correspond pas aux standards du genre). Il manque du punch à sa façon de jouer le rôle de la chimiste Alex. C'est trop lisse, trop doux pour les voix masculines, ça coince et ça manque parfois de naturel. Ce n'était donc pas le mieux indiqué pour un tel contexte, contrairement à la lecture de détente qui lui convient mieux. ☺

Texte lu par Pulchérie Gadmer pour les éditions Audiolib (durée : 17h 18) - Février 2017

Traduit par Dominique Defert et Carole Delporte pour les éditions JC Lattès

1 mars 2017

Dernier meurtre avant la fin du monde, T.2 : J-77, de Ben H. Winters

dernier meurtreAprès l'excellente appréciation du premier tome de la série, cf. Dernier meurtre avant la fin du monde, c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Hank Palace, flic de la police de Concord, récemment remercié pour ses bons et loyaux services. Depuis l'annonce du crash de l'astéroïde sur la planète, le monde est sens dessus-dessous, les services de police règlent les problèmes à la légère, mais Hank refuse de baisser les bras et d'accepter cette fatalité.
Approché par Martha Cavatone, la baby-sitter de son enfance, Hank est touché par sa détresse, lorsqu'elle lui apprend que son époux Brett a mystérieusement disparu alors qu'il faisait une course pour son beau-père. Aucun indice dans la vie des Cavatone ne laisse entendre une discorde, une infidélité, un coup de folie. Brett est décrit par tous comme un homme exemplaire, droit dans ses bottes, un ancien trooper aux valeurs morales irréprochables. Au fil de ses investigations, Hank reprend également contact avec sa sœur Nico, qui a rejoint une communauté d'irréductibles convaincus de pouvoir sauver le monde en accusant le gouvernement de détenir des informations. Même s'il désire par-dessus tout l'extraire de ce semblant de groupe sectaire, blindé d'activistes, Hank a besoin de leurs connaissances du terrain, lesquelles pourraient même le guider jusqu'à son disparu ! 
Ce que j'apprécie toujours dans cette série, c'est son climat lourd et pesant, accablé par le spectre d'une fin du monde imminente. La description est si réaliste qu'on a l'impression d'être concrètement visée, de ressentir l'angoisse des personnages et de tourner comme des lions en cage face à cette condamnation programmée. Je ne cesserai de répéter combien l'ambiance est la très grande force de la série ! Nous évoluons dans un monde éteint et désabusé, où les principes les plus élémentaires sont promptement bafoués, et où les combats de Hank pour rétablir la vérité ou la justice sonnent comme des coups d'épée dans l'eau. Toutefois, ses enquêtes ne manquent jamais de poigne ni d'intensité dramatique. Elles vont souvent à contresens de ce qu'on trouve habituellement, puisqu'elles vont au-delà des apparences et des conclusions basiques. C'est très bon, très fort, absolument convaincant et saisissant d'authenticité. Le dernier volet est déjà disponible, au titre évocateur : Impact.
« This is the end. »

“Cette enquête était une ligne droite, simple et propre : un homme a disparu. Trouver l'homme. Et maintenant on dirait que la nature sauvage reprend ses droits le long de la route, transformant le monde en un épais sous-bois, un labyrinthe, une jungle.”

10x18 - Septembre 2016

Traduit par Valérie Le Plouinec pour Super 8 Editions [Countdown City]

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5
Chez Clarabel
Publicité
Newsletter
2023 Reading Challenge
Clarabel has read 8 books toward her goal of 200 books.
hide
Sauveur & fils
Quatre sœurs : Geneviève
Audrey Retrouvée
Le sourire étrange de l'homme poisson
Calpurnia et Travis
L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
Tout sauf le grand amour
Amours et autres enchantements
Ps I Love You


Clarabel's favorite books »
Publicité