Central Park, de Guillaume Musso
Alice travaille à la police criminelle de Paris. Gabriel est pianiste de jazz à Dublin. Ils ne se connaissent pas mais se réveillent tous deux sur un banc, à Central Park, menottés l'un à l'autre. La veille encore, Alice sortait avec ses copines pour une soirée bien arrosée. Que lui est-il arrivé, que fait-elle à New York et que diable lui veut cet inconnu qui ne la quitte plus d'une semelle ? Ils décident malgré tout de faire équipe et se lancent bon gré mal gré dans une enquête endiablée, sur la piste d'un tueur en série, qui sévit depuis trois ans dans la capitale française. Son potentiel retour fait frémir d'horreur Alice, qui en a fait une affaire personnelle. C'est le deuxième roman de l'auteur que j'écoute à l'approche des vacances. L'expérience est assez déconcertante, pas contre l'interprétation lisse et impeccable de David Manet, mais par principe. En fait, j'ai été plutôt agréablement surprise par l'histoire, au scénario bien ficelé, mené tambour battant et au suspense efficace. J'ai vraiment bien accroché, et ce pendant les 3/4 du roman. Puis, la fin... désolante. Je l'ai trouvée tellement décevante, en comparaison du reste. Limite banale. J'ai eu la sensation de retomber lourdement sur mes pieds. Dommage. Je pensais m'en tenir au seul reproche de l'écriture, pour moi, maniérée et précieuse (« les mille nuances des reflets d'or de son chignon, son visage fragile et diaphane, ses lèvres sèches rose pâle d'où sortait un souffle chaud »), mais le dénouement a le goût d'un soufflet dégonflé. Mouaip ! ...
Audiolib, juin 2014 ♦ texte intégral lu par David Manet (durée d'écoute : 7h 50) ♦