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Chez Clarabel
28 février 2018

Bilan du mois : Février 2018 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

 Reading and laughing

 

Baby it's cold outside ! Entre la neige, le froid, les inondations & autres réjouissances, cet hiver infernal force la lectrice insatiable à se barricader dans son chez-soi et ne plus en déloger jusqu'à nouvel ordre !

Voici venir la petite récolte du mois sans tambour ni trompette ☺

 

Sauveur & Fils S.1 de Marie Aude Murail  [#

Les Super Méchants : Opération Chatons Zombies d'Aaron Blabey [#]

Essence de Fred Bernard & Benjamin Flao  [#]

Couleurs de l'incendie, de Pierre Lemaitre [#]

Une histoire des abeilles de Maja Lunde [#]

Quand sort la recluse de Fred Vargas [#]

Le Bois des Ombres, de Barbara Dribbusch  [#]

Trop de morts au pays des merveilles, de Morgan Audic [#]

 

 Image associée

Joan Fontaine in Suspicion (1941)

 

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27 février 2018

Le Bois des Ombres, de Barbara Dribbusch

LE BOIS DES OMBRES

À la mort de sa grand-mère, Anne, sa seule héritière, s'installe dans sa petite maison à Innsbruck, pour faire du tri dans ses affaires, et découvre ainsi une dizaine de vieux cahiers d'écolier, griffonnés au crayon, se révélant être les journaux intimes de Charlotte.

Durant l'hiver 1943, cette dernière a fait un séjour dans un sanatorium psychiatrique, le Bois des Ombres, un établissement privé dirigé par le Docteur Carl Amberg. Charlotte était trop bouleversée par la mort de son frère jumeau, ses parents l'avaient donc envoyée se faire soigner dans les montagnes. Le lieu d'aspect rudimentaire offrait des méthodes de thérapie hors normes, basées sur les tâches domestiques et les activités artistiques. Charlotte y côtoyait une communauté bigarrée et attachante, hantée par ses propres fantômes, et néanmoins auréolée de nombreux mystères.

De son côté, Anne apprend à mieux connaître sa grand-mère en plongeant dans un chapitre de sa jeunesse qu'elle ne soupçonnait pas. Personne dans la famille n'avait évoqué son existence. Une vraie énigme enfin mise à jour. Toutefois, cette découverte semble également compromettante car Anne se rend compte que deux carnets ont été subtilisés dans la maison et rares sont les personnes qui en avaient connaissance - une voisine, une amie de sa grand-mère, une femme de ménage et un neurobiologiste rencontré dans l'avion. Saisie de paranoïa, Anne s'enferme chez elle mais poursuit son enquête... 

Comment ne pas succomber au pouvoir de ce livre qui rassemble tous mes ingrédients fétiches ! Il a, de plus, suffi de quelques pages pour adhérer complètement et suivre avec avidité cette histoire captivante. Secrets de famille, fantômes du passé, contexte historique pernicieux et troublant, faux-semblants et suspense s'entrechoquent avec intelligence et font de cette lecture une très agréable surprise. J'ai beaucoup aimé. S'il fallait juste chipoter, je viserais la fin beaucoup trop lisse et hâtive à mon goût. Mais le roman n'en est pas moins réussi ! Il vous happe dans ses filets et vous propose une intrigue romanesque sombre et fascinante. Parfois bouleversante. C'est en tout cas à lire d'une traite.

Les Escales éditions, 2017 - Traduit de l'allemand par Jean Bertrand

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« La guerre. On en revient toujours là, n'est-ce pas ? Les années ont beau passer, on ne peut y échapper. »
 
27 février 2018

Ne reviens jamais, de David Bell

Ne reviens jamaisApprenant par la police la mort de sa mère, seule, dans sa maison, Elizabeth Hampton, étudiante en master d'histoire à l'université de l'Ohio, se rend aussitôt au chevet de son frère handicapé, Ronnie, qui vivait avec elle. Les inspecteurs posent quelques questions d'usage, avant de placer le jeune homme dans un centre spécialisé pour le soigner.

Sous le choc, Elizabeth avoue s'être disputée avec sa mère six semaines plus tôt et ne pas lui avoir reparlé depuis. Il ne lui reste que son oncle Paul pour la soutenir dans cette épreuve. Et très vite, les mauvaises nouvelles vont se succéder - en fait, sa mère est morte étranglée, elle a modifié son testament peu avant son décès, l'appartement a été fouillé, d'étranges coups de fil sont passés et Ronnie est traité comme le principal suspect. 

Dès lors, Elizabeth plonge dans une sordide affaire familiale, découvrant un passé inavoué et de nombreux non-dits. Des secrets refont surface, de vieilles connaissances tombent le masque. Elizabeth n'est pas au bout de ses découvertes ! Le lecteur est tout aussi ahuri de ce qu'il va apprendre au fil des chapitres. Pour cela, l'intrigue est plutôt bien ficelée, avec des rebondissements inattendus et une tension psychologique remarquable. 

Et pourtant, alors que les pages défilent à vive allure et l'intérêt ne faiblit jamais, on reste malgré tout en retrait de la lecture. On ne s'attache pas aux personnages, on suit leur histoire, on sursaute, on tombe des nues. Mais rien ne nous accroche. Tout est froid, sans âme, sans empathie. Pour dire, j'avais à peine refermé le roman que je l'avais quasiment oublié ! Difficile à expliquer cette sensation. C'est sombre et captivant, mais on trébuche sur la dernière marche. Plouf... 

Actes Sud (Actes Noirs) 2017 - Traduit de l'anglais (USA) par Claire-Marie Clévy

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26 février 2018

X-Files : Les nouvelles affaires non classées (Deuxième partie), de Joe Harris, Chris Carter & Dirk Maggs

XFiles 2 Audible

Une ambiance délicieusement flippante règne dans cette deuxième partie des Nouvelles affaires non classées, où l'on retrouve notre équipe de choc - Mulder et Scully - en charge de dossiers aussi étranges qu'invraisemblables. La routine, en somme.

Au cours des cinq enquêtes, Mulder et Sculler vont ainsi creuser le mystère de l'Immaculée (une jeune fille incarnerait l'équivalent d'une puissance divine et serait en capacité de soulever des foules en les contrôlant aveuglément), reprendre des nouvelles de Monica & John (deux agents portés disparus un an plus tôt), renouer avec le très controversé Spender, alias l'Homme à la cigarette, évoquer une drogue expérimentale datant des années 60 (G-23), tracer un tueur en série rien qu'avec un sifflement, plonger au cœur d'une tourmente médiatique et flirter avec les Doyens pour le bien de l'humanité menacée !

C'est toujours hallucinant, mais franchement grisant à écouter. La version Audiolib est une création omnisonore de qualité, construite comme un épisode de série tv, avec les effets spéciaux, la musique du générique, les voix des acteurs etc. Rien que pour l'illusion et l'ambiance que cela suscite, je signe les yeux fermés. C'est franchement trop bon. 

Amateurs de l'étrange et du paranormal, cette version des X-Files est époustouflante... Une expérience mémorable, qui file les jetons et exacerbe votre envie d'y retourner encore et encore ! ☺

>> Cet enregistrement original est proposé en exclusivité par Audible et est uniquement disponible en téléchargement.

©2016 The X-Files (TM) / Twentieth Century Fox Film Corporation. All Rights Reserved. Traduit de l'anglais par Novelcast (P)2018 Audible Originals, LLC / "The Y-Files Theme": Written by Mark Snow, published by T C F MUSIC PUBLISHING, INC. (ASCAP), courtesy of Twentieth Century Fox Film Corporation

 

26 février 2018

On la trouvait plutôt jolie, de Michel Bussi

On la trouvait plutot jolie

Dans son petit HLM à Port-de-Bouc, près de Marseille, Leyli Maal élève seule ses trois gosses - Bamby, Alpha et Tidiane - et tient à une cohésion familiale envers et contre tout. Comme l'obligation de prendre ensemble le repas du soir, à heure fixe. Mais les aléas du quotidien rendent parfois les promesses difficiles à tenir, car l'une part en quête de ses origines, l'autre se lance dans le business et le petit dernier de dix ans défend son rituel de la lecture avant le coucher. La belle Leyli mène plusieurs combats de front et rêve du jour où elle pourra enfin poser les armes (trouver un grand appartement, un job sous CDI, de la confiance, de l'amour, du bonheur). C'est auprès de son voisin, Guy, qui affiche sans honte son aversion pour “l'exotisme”, ou Ruben, son nouveau patron déjanté, qu'elle confie son histoire, depuis son enfance à Segou, un petit village près de Bamako, sa brusque cécité, son choix de l'exil et sa rencontre avec une association chargée de venir en aide aux migrants...

Se dresse ainsi un long parcours chaotique, interrompu à plusieurs reprises par l'avancée d'une enquête policière (un type est assassiné dans une chambre d'hôtel, puis un deuxième et ainsi de suite). L'histoire frise parfois la profession de foi, avec une Leyli qui évoque son itinéraire douloureux et son espoir en une vie meilleure. On passe facilement en revue toutes les vicissitudes du système, les flux migratoires, les dérapages politiques, les dénonciations voilées et la misère humaine comme bouc émissaire. J'entends tout ça, mais je ne suis pas emballée, c'est trop lisse et bien-pensant, ancré dans un registre trop d'actualité. L'histoire de Leyli est touchante, les personnages aussi sont attachants, mais disons que la sauce ne prend pas. La lecture est loin d'être aussi captivante que les autres romans de Michel Bussi déjà lus. J'ai été moins tenue en haleine, et même si je n'ai pas vu venir le fameux “twist”, je n'ai pas non plus été abasourdie !

Un rendez-vous de routine, pas mal en attendant mieux la prochaine fois. ☺

 

©2017 Michel Bussi / Presses de la Cité (P)2017 Audiolib

Texte lu par Marie Bouvier. Durée : env. 14 h.

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24 février 2018

À perdre haleine, par Aga Lesiewicz

À PERDRE HALEINEVous allez détester cette héroïne ! 

Anna a trente-cinq ans, célibataire, elle vit seule avec son chien dans un quartier cossu près du parc de Hampstead Heath. Elle travaille dans une société de production, dans un service en pleine restructuration, mais ne craint pas pour son poste de manager. Après une relation de trois ans, elle vient également de rompre avec le charmant James. Parce que, trop charmant.

Anna recherche davantage, elle veut des frissons, de l'interdit, du tabou. Et bingo, un jour en faisant son footing dans le parc, elle croise un très bel homme - du type “Mannequin Dior” - et lui saute dessus pour palper le contenu de son short. No comment. La fois d'après, c'est elle qui se fait prendre contre un arbre. Une partie de jambes en l'air fougueuse et sous l'effet d'une pulsion incontrôlable. Eh ouais. Cela va se reproduire deux, trois fois. Le truc sordide et brutal, qui devient presque un besoin obsessionnel.

Le plus choquant, finalement, c'est qu'en parallèle une série de viols survient dans ce même parc. Puis des crimes. La police enquête, Anna doute mais refuse de lier son Mannequin Dior à cette réalité barbare. Sérieux, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai cru halluciner, les yeux ronds comme des billes, en lisant tout ça. Heureusement on a une histoire qui tient la route et qui se ponctue de rebondissements inattendus. Du coup j'ai tourné les pages à toute vitesse, comme sous hypnose, tant je voulais découvrir le pot aux roses.

Il y a certes de nombreuses pistes envisagées, toutes empruntées en songeant que c'était plié, et puis... et puis... Franchement, c'est bien ficelé et assez redoutable comme lecture, même si l'héroïne n'agit pas toujours de façon cohérente et est assez imbue d'elle-même. J'avoue avoir été prise dans l'engrenage et embobinée royalement. J'ai également beaucoup aimé la totale immersion dans la vie londonienne à travers le quotidien d'une trentenaire au confort matériel indiscutable.

Au final, le roman inspire un certain malaise, qui s'oublie vite par son suspense efficace.

Belfond Noir, 2017 - Traduit de l'anglais par Claire-Marie Clévy

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23 février 2018

Trop de morts au pays des merveilles, de Morgan Audic

Trop de morts au pays des merveilles360 pages lues en apnée ! On a là une histoire bluffante, qui maintient un savant suspense sur toute la ligne. J'ai été baladée du début à la fin, les nerfs en pelote.

L'épouse d'un avocat disparaît sans le moindre indice pendant trois ans, l'homme est rendu amnésique suite à un accident, en même temps on retrouve les dépouilles d'autres femmes au physique approchant et on associe ces crimes à un serial killer mis sous écrou. Le père de la jeune femme a également fait place nette et vidé sa maison cossue en vidant tous ses comptes. Voilà, voilà. En piste, on trouve une ancienne flic, virée de la police pour comportement impulsif et violent, un lieutenant sorti de la BRI pour se consacrer à son rôle de père, et un détective privé qui retrace tous les jolies blondes en ville.

Faisons court, mais bien. C'est scotchant, inattendu et captivant. Du très très bon !

Rouergue Noir, 2016

> Voir la présentation de "Trop de morts au pays des merveilles" par l'auteur (© Mollat) https://vimeo.com/166035449

> Chronique de Gérard Collard
https://www.youtube.com/watch?v=Zi9pYQVvYC0

23 février 2018

Roma, de Mirko Zilahy

RomaCe thriller glaçant et implacable de Mirko Zilahy ne fait pas dans la dentelle et appuie bien là où ça fait mal pour chahuter son lecteur. Avant tout ordinaire, l'histoire déploie son arsenal de détails immondes pour impliquer son auditoire avide de sensations.

Rincées par une météo déplorable, les rues de Rome sont aussi le théâtre de crimes atroces, où surgissent des corps mutilés, sans lien apparent. Le commissaire Enrico Mancini n'y prête guère une oreille attentive, n'étant pas au mieux de sa forme depuis le décès de son épouse, emportée par un cancer foudroyant. Il cherche avant tout à se consacrer à l'affaire d'un oncologue disparu, le même ayant traité sa femme. Mais les victimes s'accumulant, notre inspecteur n'a plus trop le choix de diriger son équipe sur les traces d'un vraisemblable serial killer.

Si on recherche à tout prix du glauque et de l'innommable, le roman procure quelques séquences choc pour marquer le coup. À part ça, le fond demeure assez simple et convenu. Donato Carrisi y apporte certes son parrainage, mais la lecture n'en reste pas moins classique, au suspense frelaté et où la recherche excessive du sensationnel prend trop le pas sur une construction plus subtile et aboutie. 

On referme le livre en ressentant néanmoins un profond malaise, suite aux indices sournois distillés au fil des pages.

 

Presses de la Cité, coll. Sang d'Encre, 2017 - Traduit de l'italien par Marianne Faurobert

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23 février 2018

Solomon Creed : La route de Redemption, de Simon Toyne

SOLOMON CREEDEn plein désert de l'Arizona, un avion se crashe, provoquant un incendie, lequel se propage jusqu'à la ville de Redemption, dont les habitants sont tous réunis autour du cercueil de James Coronado.

De cet enfer, surgit la silhouette de Solomon Creed, du moins le suppose-t-on, car l'individu est amnésique. Un nom apparaît à l'intérieur de son costume, puis des bribes de souvenirs lui font penser qu'il doit sauver un type déjà mort. La police locale est perplexe, par contre les narcotrafiquants ruent dans les brancards. Et blablabla. 

J'admets avoir été attirée par les promesses d'une ambiance western, d'où mon étonnement de trouver un roman d'action impliquant un ersatz de Jack Reacher et Jason Bourne réunis dans une course contre-la-montre assez explosive !

Je n'ai toutefois pas été médusée par ce qui découle des 500 pages de ce gros roman. On ressent tout de même une forte inspiration cinématographique, car plus je tournais les pages et plus je voyais les images d'un film défiler sous mes yeux. C'est, ma foi, distrayant mais également prévisible et banal comme ligne conductrice. À réserver sur un transat ou pour caler des heures creuses d'un trajet quelconque.

Presses de la Cité, 2017 - Traduit de l'anglais par Jacques Martinache

 

22 février 2018

Couleurs de l'incendie, de Pierre Lemaitre

couleurs de l'incendieAvoir lu ou non Au revoir là-haut n'est finalement pas si crucial pour la bonne compréhension de ce roman - contrairement à ce que j'avais imaginé. On retrouve, certes, la famille Péricourt mais l'histoire s'attache à Madeleine, fille de Marcel. Le roman commence en février 1927, par des obsèques affreusement pompeuses, lesquelles sont perturbées par la chute tragique du jeune Paul, depuis le deuxième étage de la maison. Comment, pourquoi ? La foule horrifiée voit l'enfant conduit en urgence à l'hôpital, où sa mère apprend qu'il est miraculé mais paraplégique. L'annonce est brutale, le choc traumatisant. Leur quotidien est alors mis sens dessus dessous - Madeleine se décarcasse pour le confort de son fils, elle recrute une aide-ménagère polonaise (l'exubérante Vladi) et confie ses affaires courantes à l'avocat de la famille, Gustave Joubert. Sa confiance aveugle sera néanmoins trompée. Sans rien voir venir, Madeleine va être dupée et roulée dans la farine par ses plus proches confidents.

Et quelle prouesse ! Pour moi, ce roman s'inscrit dans la lignée des grands romans populaires, façon Balzac, Dumas et Zola. On découvre en effet un récit captivant et flamboyant, une sinistre comédie humaine ancrée dans son époque (on jurerait que Lemaitre a voyagé dans le temps pour s'imprégner des lieux, de l'ambiance, des codes romanesques en vigueur). Clairement, c'est une réussite sur ce plan. Après, l'histoire nous happe, nous attire dans ses filets et on se laisse porter par le fil narratif. On assiste ainsi au naufrage, on découvre la mascarade, on encaisse les revers de fortune et les illusions perdues, tout ça sans broncher. On ressent une profonde empathie pour Madeleine, on la juge trop sentimentale puis on applaudit son courage et sa force. En digne Péricourt, elle ne va pas rendre les armes mais va puiser dans l'humiliation infligée pour faire sa propre justice. Sa vengeance se tisse alors dans les règles de l'art, mitonnée aux petits oignons, ourdie en douce et élaborée avec patience. Ah, il y a de l'Edmond Dantès chez cette Madeleine ! Vraiment, on se régale. Moi qui avais conservé un souvenir flou et en demi-teinte du précédent Au revoir là-haut, j'ai été agréablement surprise par Couleurs de l'incendie qui a su me tenir en haleine pendant près de 14 heures ! 

La lecture faite par l'auteur lui-même est, de plus, tout à fait remarquable. J'avais déjà noté combien il excellait dans cet exercice, cf. Au revoir là-haut, et ai donc apprécié qu'il renouvelle l'exploit avec cet opus. L'auteur vit littéralement son récit, il module les intonations, connaît ses personnages, joue avec le lecteur. C'est une vraie pièce de théâtre qui se déroule dans nos oreilles, et on reste auditeur fasciné de bout en bout. Ce n'est pas donné à tout le monde de réussir pareille prouesse (certains sont de piètres lecteurs, en gros il ne suffit pas d'avoir écrit le livre pour s'improviser lecteur et transmettre au mieux ses émotions). Pierre Lemaitre figure parmi les exceptions - j'ai beaucoup aimé l'écouter ! L'effet immersif est, de plus, indéniable. 

Excellente pioche, donc. Une lecture pleinement enthousiasmante sous tous les formats. À conseiller. ☺


Avec la participation de Zygmunt Miloszewski pour les mots lus en polonais.

©2018 Éditions Albin Michel (P)2017 Audiolib

 

Sélection du #ClubAudible Février 2018

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