La Bataille des scarabées, de M.G. Leonard
Dernière ligne droite pour nos amis : après Scaraboy & La Reine scarabée, ce troisième tome se lit en deux coups de cuillère à pot tellement il vous happe et vous embarque dans son aventure trépidante. Et en effet, sur 300 pages, le rythme ne faiblit pas et l'émotion fait toujours palpiter notre petit cœur.
Après de brèves retrouvailles, Darkus et son père sont de nouveau séparés. Or, l'homme a rejoint le clan de Lucretia Cutter - devenant ainsi un traître - ce que son fiston réfute mordicus. Les articles dans les journaux ne sont pas tendres et l'opinion publique acquise à cette vision. Darkus a du pain sur la planche et des amis prêts à en découdre. Avec Virginia et Bertold, sans oublier ce cher Oncle Max, l'enquête est lancée. Et le temps est compté, car leur ennemie a programmé son armée d'insectes pour saccager des récoltes ci et là sur la planète afin de terroriser la population et intimider les gouvernements ! Ça chauffe dans le petit monde de M.G. Leonard et c'est tant mieux car on ne s'ennuie pas un instant.
En parallèle, on suit également les agissements de l'affreuse Lucretia, qui est parvenue à déjouer toutes les surveillances pour rejoindre son laboratoire secret, en pleine jungle équatoriale. Perfide et dérangée, elle est désormais déterminée à donner la touche finale à son plan démoniaque. Elle nous fait toujours penser à Cruella D'Enfer (rires sataniques) et donne vraiment la chair de poule ! C'est d'ailleurs ce qui rend cette série attachante : on frémit et on sourit en alternance. Outre nos valeureux héros, on retrouve en effet l'inénarrable duo, Humphrey et Pickering, nos deux nigauds prêts à tout pour récupérer leur pognon. Leurs péripéties apportent ainsi une touche comique et cocasse, pendant que Darkus et ses camarades jouent les justiciers, de quoi régaler les lecteurs avides de sensations en tous genres.
Bon point pour cette série pleine d'aventures, avec des personnages attachants et un message subliminal sur l'importance des insectes dans notre écosystème. Ouvrez l'œil, et le bon !
Seuil jeunesse (2018) - traduit par Amélie Sarn