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Chez Clarabel
24 octobre 2012

Penelope Green : l'Affaire Bluewaters, de Béatrice Bottet

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Penelope Green a gagné la confiance du rédacteur en chef du Early Morning News et s'embarque pour New York afin de rencontrer la poétesse Alison Redfern. A bord du paquebot, elle fait la connaissance de Mrs Helen Pryce, dont le cerveau est complètement embrumé par les vapeurs du laudanum. Cette dame aurait un secret, selon son patron, qui attend de Penelope de creuser le sujet car il pressent une affaire criminelle.

Bluewaters. C'est tout ce dont dispose la jeune journaliste. Nul autre indice. Sa seule source reste inexploitable, de plus le mari de la dame refuse qu'elle continue d'entretenir le moindre contact avec elle. Penelope arrive donc à New York, complètement fascinée, mais surtout avec l'envie d'en découdre. De fil en aiguille, elle va traiter son enquête avec minutie, intrépidité, bravoure et curiosité. Heureusement elle pourra compter sur son *assistant* Cyprien, mais n'échappera pas aux dangers qui vont l'attendre au tournant.

Penelope Green est une aventurière, une vraie, pas dans le sens du XIXème siècle. C'est une jeune femme audacieuse, une risque-tout, qui se jette dans la gueule du loup sans craindre les conséquences. Son affaire Bluewaters sent le soufre, mais ça ne va surtout pas freiner Penelope dans sa quête de la vérité. Sa complicité avec Cyprien est toujours évidente, mais s'agit-il d'une relation amicale ou amoureuse ? Ce deuxième tome demeure très flou sur le sujet. Cela ne nous gâchera pas le plaisir d'apprécier l'élégance de cette série, son écriture raffinée et l'aspect méprisable des dessous des affaires pêchées par la jeune journaliste.

Penelope Green, tome 2 : L'affaire Bluewaters, par Béatrice Bottet
Casterman, 2012 

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1 octobre 2012

"I know you can hear me. The guy I love is still in there. Come back to me."

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** Spoilers droit devant ! ** Nous retrouvons la spectrale Bianca et le très vampirique Lucas, condamnés à retourner à Evernight où Mrs Bethany, cruelle et impitoyable, promet de ne pas rester les bras croisés, avec ce sourire énigmatique et ce regard hautain plaqués sur le visage, pour bien longtemps ! En effet, elle prépare un projet fou en cherchant à emprisonner les fantômes ancrés aux humains. Pourquoi, comment ? Notre couple va se donner la peine de trouver des explications.

Ce n'est pourtant qu'une goutte d'eau dans un océan, pas seulement parce que l'ambition démesurée de la directrice représente une vraie menace pour toute l'humanité, c'est surtout la nouvelle condition du couple qui pose un gros dilemme. Ils ont été maudits, condamnés, seuls contre tous... Maintenant, ils sont pire que tout : immortels, mais sans espoir de vivre ensemble. C'est compliqué, je sais, mais si je lâche le morceau, ce ne sera plus drôle pour les prochains lecteurs.

En fait, j'ai trouvé ce dernier tome assommant de romantisme, de lyrisme et d'absolutisme... que du -isme gonflant dont certaines séries pour ados s'abreuvent, à tort, car cela représente tout ce qui me pompe l'air dans ce créneau ! Donc, vraiment dommage. Un peu d'humour, par exemple, ne fait jamais de mal. J'ai apprécié le retour à Evernight (l'académie me manquait), mais les idées sur l'immortalité, le retour à la vie, le mélange des sangs, les sacrifices et tout ça, pfff, j'ai eu du mal. Je regrette aussi la présence effacée de Balthazar, personnage qui deviendra le héros exclusif du 5ème livre, avec la jeune Skye Tierney, mais ce sera un roman totalement indépendant de la série. Donc, voilà la fin de l'histoire, sans surprise, sans éclat, et tellement sirupeuse. Finalement seuls les deux premiers tomes de cette saga valaient le coup d'oeil, le reste... c'est moyen.

Evernight (Livre IV), par Claudia Gray
Pocket jeunesse, 2012 - traduit par Cécile Chartres

“You’ll live forever and being remembered by you is the only immortality I’ll ever need if I only live on as a part of you – Bianca, that’s my idea of heaven.” 

28 septembre 2012

“Forget normal.” He grinned. “We’re going to be extraordinary.”

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** risque de spoilers ** Ce troisième tome fait suite aux tragiques évènements survenus précédemment, avec l'attaque de l'école, Bianca et Lucas sont en fuite, aux côtés de la Croix Noire. Techniquement, la position de la jeune fille est délicate. Aussi, elle affiche un profil bas et se contente de coller son petit copain du mieux qu'elle peut. Sa couverture est menacée dès lors que Balthazar a été capturé après un raid sanglant mené par Mrs Bethany.

Mais l'histoire ne tourne pas éternellement autour des intrigues secrètes au sein des tueurs de vampires, Bianca et Lucas veulent fuir, ce sont les amants maudits par excellence, lui est un traître aux yeux de ses proches, elle est un monstre à abattre, ils sont seuls contre le monde entier. Ajoutez aussi que Charity la folle est de retour en ville, toujours aussi cinglée et déterminée à se venger de son frère, sans oublier les spectres qui rôdent non loin de Bianca, lui susurrant qu'elle leur appartient, hein, il ne faudrait pas l'oublier, ses parents et elle ont des comptes à régler.

Enfin bref, tout ça nous place dans une configuration particulière, la mise en scène de ce tome est aussi très appuyée sur le mélodrame, mais vraiment, que de théâtralité ! La fin, surtout, décroche le pompon. C'est un peu dommage. On sort les violons, on tire les ficelles jusqu'au bout, on joue à fond avec la corde sensible, on en rajoute une couche avec l'amour impossible, huuuu, c'est moi ou c'est franchement pénible ? Parce que, dans tout ça, Bianca n'est pas une héroïne très digne ou remarquable, elle est plate, gnangnan, sans jugeote et passive. Alors je ne sais pas ce que j'attendais en vrai, mais ce tome a presque failli me décevoir. Je trouve qu'il est désespérément sérieux et grave, c'est triste, non ? Un grain de fantaisie ne ferait pas de mal à cette série, et puis je dois avouer que le cadre d'Evernight m'a beaucoup manqué.

Evernight (Livre III), par Claudia Gray
Pocket jeunesse, 2012 - traduit par Cécile Chartres

“People get stupid when they're in love; people want what they can't have; and the years between ages twelve and eighteen always, always suck.” 

26 septembre 2012

Tu vas kiffer le navet !

Avec un titre pareil, je sentais la base de ma nuque me picoter et se crisper... mais faisons preuve un peu d'humour ! Aujourd'hui, soyons jeune, soyons fou. Ce cahier de recettes simples et gourmandes est une idée pas forcément originale mais attentive à décomplexer nos bambins en matière de saveurs inconnues, de produits de saison et des bases essentielles en cuisine (la mayonnaise, tout bêtement, ou la pâte à tartiner au chocolat). L'approche du cuisinier est simple, mais sincère. Sébastien Guénard a envie de communiquer son goût des bonnes choses, à partager son amour du métier et à réconcilier les plus récalcitrants avec des aliments bons et sains. Enfin bref, il y en a pour tous les goûts (tajine de poulet, carottes et mirabelles ; feuilletés de poires au roquefort ; salsifis gratinés au jambon blanc ; smoothie abricot-coco...), pour toutes les bourses et tous les niveaux ! Et si vos enfants continuent de faire la fine bouche devant un plat d'épinards, d'asperges ou de haricots, n'hésitez pas à les renier ! ^-^

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Sébastien Guénard, chef du restaurant Miroir (Paris 18e), explique ses motivations : J'ai voulu, avec ce cahier, montrer que cuisiner n'est pas difficile et qu'il suffit d'un peu d'imagination pour faire des plats simples et goûteux. Si certains aliments n'inspirent pas confiance au premier abord, c'est en apprenant à les cuisiner, en s'appropriant ces recettes, en les personnalisant, en les accomodant selon les goûts et les envies du moment, qu'on découvrira leurs saveurs et les surprises gustatives qu'ils recèlent ! 

Tu vas kiffer le navet ! (cahier de recettes simples et gourmandes) par Sébastien Guénard et Adeline Monnier (éd. Thierry Magnier, 2012)

20 septembre 2012

"Once you read something, you can't erase it from your brain."

Quand les autres s'endorment et plongent dans leurs rêves, le cauchemar de Janie commence.
 
WAKE 

De quoi sont faits nos rêves ? Que se passerait-il si quelqu’un pouvait entrer dans ces histoires folles qui agitent nos nuits ?
Depuis qu’elle a cinq ans, Janie Hannagan porte un lourd secret : quand les autres s’endorment près d’elle, elle perd connaissance pour être entraînée dans leurs songes. Témoin de leurs terreurs nocturnes, elle voudrait les aider mais comment faire ? Elle est là, au coeur de leur intimité la plus profonde, mais ils ne semblent pas la voir… Et quand elle se réveille, il ne lui reste qu’une sensation de gêne coupable qu’elle ne peut partager avec personne.
En se confiant à Cabel, Janie croit trouver l’âme soeur et espère sortir de sa solitude. Mais ses rêves, à lui, se révèlent si troubles et inquiétants… A-t-elle fait le bon choix en choisissant ce garçon-là ?

Je vais vite oublier ce rendez-vous loupé et abandonner Janie à ses rêves, parce que je n'ai vraiment pas accroché à son histoire. Problème d'écriture, un texte au présent, impression d'être prise pour une simplette, une histoire qui ne casse pas trois pattes à un canard, des personnages sans éclat, sans charisme, et soudain l'envie de ne pas perdre son temps, de penser à tous ces autres livres qui attendent... Là je dis STOP ! Impression désagréable d'une lecture médiocre.

Wake, par Lisa McMann
La Martinière J. (2012) - traduit par Raphaële Eschenbrenner

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12 septembre 2012

"On ne fait pas du rock avec de la technique, on fait du rock avec des tripes."

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Suite à son rendez-vous loupé à Londres, Max s'est donc replié en banlieue parisienne, chez son tonton, avec qui le projet complètement fou de monter un groupe de rock va voir le jour. A partir de là, Max ne peut plus reculer et doit rassembler les troupes - l'occasion de susciter des vocations, de permettre des rencontres et de tester ses limites !
Le résultat est jubilatoire, la prose de Max est toujours aussi ironique, le jeune homme se gausse de ses talents et de ses connaissances en matière artistique, croyez-le ou non, mais son attitude de snob lui va comme un gant et n'est pas du tout usurpée. Ce serait même un crime de lui contester son titre. Et puis ses goûts sont sûrs, que voulez-vous, un garçon de dix-sept, dix-huit ans qui ne se retrouve pas dans sa génération et qui flingue (verbalement) tout ce qui bouge, moi je dis qu'il en faut du culot, ou de l'inconscience, allez choisir. 
J'aime la verve de Max, j'aime quand il évoque son amour de la musique, j'aime quand il s'embrase, j'aime quand il se prend la tête, j'aime aussi ses délires entre potes (le coup des pernos, je lui tends mon pouce levé !), j'aime moins sa passion amoureuse, parce qu'elle n'est plus nouvelle et souvent je me lasse, d'ailleurs je trouve aussi que le roman est victime de quelques longueurs, mais c'était le risque, trois saisons plus tard.  
J'aime les aventures de Max, ses délires, son sens de la dérision et de la formule, son excentricité, sa frénésie créative et musicale, ses révélations, ses déconfitures aussi (hiii... Natacha, que fais-tu là ?!), j'aime ses potes, en tête Sa Kévinerie et aussi Stéphane, le p'tit nouveau qui n'est pas si nouveau non plus, j'aime la grand-mère de Max qui fait si bien les crêpes, et j'aime quand les romans d'aujourd'hui savent proposer des choses simples, rigolotes et actuelles sans forcément céder aux appels des sirènes ni nous plomber le moral. 

Comment devenir une rock star (ou pas), par Anne Percin
Rouergue jeunesse, 2012

"- Dites-moi juste un truc : Ma Dalton, qui m'a ouvert... Elle joue avec vous ?
- Non, elle fait des crêpes.
- Ah, c'est bien aussi. C'est important, les crêpes, quand on répète."

30 août 2012

"When is a night over? Is it the start of sunrise or the end of it?"

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Nick et Norah se rencontrent dans un bar de Manhattan. Il veut fuir son ex, Tris, qui est dans les bras d'un autre. Alors il demande à Norah de faire croire qu'ils sont ensemble, rien que cinq minutes. En réponse, tous les deux se roulent une galoche. Ils vont ainsi passer toute la nuit dans les rues de New York, à s'échapper des ambiances étouffantes, musicales, enfumées, bruyantes ou intimistes, pour tenter d'oublier leurs histoires du passé. Car finalement, ce n'est pas qu'une simple rencontre amoureuse, c'est surtout l'histoire des bagages qu'on porte alors qu'une nouvelle idylle s'offre à nous et qu'il serait temps de s'en délester pour mieux avancer dans la vie. Cela ne veut pas dire qu'il faut tout oublier, mais apprendre de ses erreurs, composer avec, s'en laver les mains et faire peau neuve.
J'aime bien l'idée, sauf que le traitement global devient poussif dans la deuxième partie du roman. Le début est nettement plus grisant, plus rock'n roll, plus culotté aussi. La suite se veut basique, plus adolescente dans son approche. Personnellement j'ai été moins séduite, mais j'ai aimé l'ambiance générale et les références musicales distillées dans le livre.

Nick & Norah's Infinite Playlist / Une nuit à New York, par Rachel Cohn & David Levithan
traduction : Alice Delarbre - Luc Rigoureau

30 août 2012

"Magic is overrated. Courage is what matters."

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Ce n'est pas avec ce troisième tome que la série pourra prendre des galons : l'intrigue se résume à percer le mystère entourant la disparition de toute magie dans la ville de Chicago. C'est tout. A côté, on oublie pourquoi les parents de Lily prétendent être en Allemagne, pourquoi Sebastian vole facilement au secours de la demoiselle, ne sont-ils pas des ennemis, et que cache Scout dans son précieux grimoire ?
Enfin, bon, des débuts de questions, on a su rapidement en trouver au cours des trois tomes. Quant à obtenir des réponses, c'est une autre paire de manches ! Parce qu'il faut reconnaître qu'on reste comme un rond de flan à la fin du bouquin, qui est censé être le dernier tome de la série. C'est dire comme c'est frustrant.
Ajoutons aussi que la lecture m'a souvent inspiré un sentiment de vide. Alors que les idées ne manquent pas à l'appel, elles apparaissent vite maladroites ou volages. Et puis, ça tourne facilement autour de thèmes rasoirs comme le fait d'aller en cours, de parler de garçons, de se crêper le chignon avec les pestes de l'école... Cela ne vole pas haut, ou disons que ce sont des considérations qui font sentir hors du coup une lectrice qui n'a plus 15 ans !
J'avais senti la déception pointer son museau en lisant le tome 2, la suite n'aura donc pas réussi à relever le niveau. Quel dommage ! (Je suis, par exemple, complètement accro à la série des Vampires de Chicago de Chloe Neill.) Cette série pour ados fait donc chou blanc : on trouve de belles idées, un cadre original, de la magie, de l'humour et des personnages pas trop mauvais, mais reste l'impression que la série ne parvient pas à décoller. L'éditeur français assure qu'une suite verra jour tôt ou tard, mais le site de l'auteur prétend le contraire.
Pour l'heure, ce troisième tome n'est pas assez concluant et classe Dark Elite parmi les séries au potentiel sous-exploité. Grosse déception, pour moi.

Dark Elite, tome 3 : Coup du sort par Chloe Neill
Castelmore, 2012 - traduit par Tristan Lathière

11 juillet 2012

" Que crois-tu que Jules Verne ou Herbert George Wells auraient donné pour être à sa place ? Même cinq petites minutes ? "

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Trois adolescents, condamnés à mourir tragiquement, sont finalement sauvés par un type du nom de Foster en devenant des Time Riders. Leur mission consiste à préserver le cours de l'Histoire via des voyages dans le temps pour s'assurer que tout se déroule comme convenu et éventuellement corriger les petites erreurs. Bien vite, il leur faudra contrer les agissements d'un ennemi, un certain Kramer, qui va s'immiscer dans les évènements et faits marquants, notamment en 1941, en aidant l'Allemagne à remporter la guerre. 

Liam, le garçon de 16 ans débarqué du Titanic, Maddy, sauvée d'une explosion d'avion en 2010, et Sal, miraculée d'un incendie en 2026, sont donc réunis à New York en 2001 (la veille des attentats !). Ils ont peu de temps pour approfondir leur apprentissage, car Kramer a quelques longueurs d'avance. 

Après un démarrage hésitant (premier tome oblige), la lecture nous enthousiasme par son rythme dynamique et son lot d'action. Véritable roman d'espionnage et d'aventure, il parvient à séduire en distillant quelques pointes d'humour et de suspense. L'idée de revoir un peu les bases fondamentales de nos connaissances historiques, et géopolitiques, à travers les voyages dans le temps, n'est pas nouvelle mais elle séduit toujours ! Pour l'instant je suis assez curieuse de connaître la suite, en espérant que la trame romanesque ne se répète pas trop. La série sera déclinée en 9 tomes ! 

Time Riders, tome 1 par Alex Scarrow
Nathan, 2012 - traduit de l'anglais par Aude Lemoine

Le tome 2 est déjà disponible : Le jour du prédateur (traduit par Anne Lauricella)
Où il est question de dinosaures, d'un petit génie à sauver et d'un jeune héros bloqué à des millions d'années en arrière, en plus d'une révélation choc en toute dernière ligne (laquelle m'a finalement peu surprise, tant ce détail était souvent signalé depuis le tome 1 !)... à suivre cet automne ! 

9 juillet 2012

Dans la gueule du Tigre.

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De retour en Chine, en 1960, la famille de Gangming s'installe dans une province reculée du pays, après avoir cru que le nouveau poste de travail du père les rapprocherait des grands-parents, près de la mer. La famille ne cesse de déchanter en découvrant le confort rudimentaire de leur habitation (sans eau courante), mais très vite la convivialité du lieu leur redonne courage.

Le garçon se lie d'amitié avec Taisen, une fillette de sept ans, qui a grandi à Kunming et n'a jamais bougé de là. Elle est passionnée de danse, curieuse et intrépide. C'est seulement au sortir de l'enfance que les choses vont se compliquer : la révolution culturelle frappe la Chine, les idées bougent, les mentalités changent, la politique entre en action, Gangming va être attiré par ces faux-semblants tandis que Taisen va se braquer.

Les années vont passer et les deux amis vont s'éloigner. C'est en offrant une double vision de leur parcours qu'on se rend compte de tous les possibles de cette Chine Maoïste, à travers l'aveuglement du garçon et le sens critique de la jeune fille. C'est très instructif comme témoignage, les exemples sont nombreux et s'appuient sur la vie quotidienne de deux adolescents et leurs proches. On découvre alors une période de chaos, durant laquelle la paranoïa a fait son nid, avec pour conséquence des dénonciations, des brimades, des embrigadements forcés... 

C'est un roman très intéressant à étudier, notamment sur l'aspect politique et historique de la Chine des années 60, à travers une histoire simple et proche de la réalité, puisque l'auteur s'est inspirée de l'histoire d'un ami pour rédiger son livre.

La vie en rouge, par Anne Thiollier
Gallimard jeunesse, coll. Scripto, 2009

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