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Chez Clarabel
4 juillet 2012

On the road again !

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Envie d'une lecture dépaysante, stressante et ne négligeant pas les sentiments des protagonistes ? Optez pour le roman de Christine Féret-Fleury, un roman dont la qualité d'écriture rappelle que la littérature pour jeunes ados n'est pas seulement creuse et approximativement scribouillée. Donc, nous avons une jeune mariée en fuite avec sa cousine et sa grand-mère, toutes trois au volant d'une Ford, en quête d'un peut-être et d'un ailleurs qu'elles pensent ne plus avoir dans leur vie actuelle.

C'est par cet aspect sensible et humain qu'on considère ce roman autrement qu'une simple lecture de thriller (car, oui il y a du piment au programme !). L'histoire aura à coeur de dévoiler des secrets, de mettre à jour des désirs et de découvrir des vieilles rancunes. Parce que ce sont trois personnalités différentes, avec des histoires fanées ou des histoires qui ne demandent qu'à être écrites, bref c'est une belle réunion de volonté féminine avec toute la subtilité et la complexité que cela représente (le personnage de Lavinia, la grand-mère, représente à mes yeux le plus de valeur !).

A côté de ça, on réalise qu'un taré est obsédé par Sarah et qu'il ne cesse de la poursuivre pour accomplir un sacrifice. A plusieurs reprises, on se glisse dans sa tête et on prend note de l'ampleur de sa folie... en un mot, c'est flippant. C'est ainsi un roman sympathique, qui se lit sans souci mais sans grand enthousiasme non plus, je dois l'avouer. J'ai surtout été totalement séduite par l'écriture et la qualité du roman en lui-même. Du même auteur, j'avais déjà lu L'évier.

La Trace, par Christine Féret-Fleury
Hachette, coll. Black Moon, 2012  

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27 juin 2012

"Okay, I warn you, I like to be evasive, inserutable and generally send mixed messages."

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C'est le 4ème et dernier volet (normalement) des aventures de Ruby Oliver, en dernière année de lycée. Bon, les choses paraissaient au beau fixe, Ruby est amoureuse mais a gâché son amitié avec Nora. C'était le prix à payer pour toucher au bonheur, pense-t-elle. Sereine, notre Ruby ? Hélas non. L'arrivée des vacances va mettre à rude épreuve les sentiments de la jeune fille.

Noel est en effet parti à New York et donne de façon sporadique des nouvelles à sa douce. Résultat, Ruby doute et laisse son imagination vagabonder. La perte de sa grand-mère venant se greffer à l'ensemble, Ruby nous fait une nouvelle crise de panique ! D'abord elle se fâche avec sa mère, son père file un mauvais coton et le retour de Noel n'arrange absolument rien, Ruby ne croit plus en l'amour pour de vrai et se laisse, presque, étourdir par Gideon... En gros, c'est la Bérézina !

La série surfe toujours sur les mêmes problèmes de cœur, il est vrai, mais elle n'est pas fondamentalement girly pour autant. En fait, le ton se veut léger, sans édulcorer la profondeur des soucis de Ruby. La demoiselle continue de suivre sa thérapie avec le docteur Z, qui soulève des questions en sommeil, comme cette fâcheuse tendance qu'a l'adolescente de s'accrocher à ses petits copains, de ne vivre que pour et par eux, en s'y accrochant comme une planche de salut.

Ruby fait souvent grand cas de l'Amour, mais a-t-elle la maturité pour en accepter la complexité, la souffrance et le bien-être ? (Tout ça à la fois, car l'amour n'est jamais de tout repos !) Alors on compatit sérieusement avec notre Ruby, ses années au lycée n'auront jamais été une partie de plaisir, ce qui met bien en lumière la tendre complexité de grandir, d'aimer, de savoir et de vouloir. Cette série aura été très attachante, surtout ne la boudez pas !

Le journal de Ruby Oliver : Pas très rond dans ma tête, par E. Lockhart
Casterman, 2012 - traduit de l'anglais par Antoine Pinchot 

25 juin 2012

Essayer de comprendre l'amour, c'est comme vouloir disséquer un arc-en-ciel.

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C'est un petit roman bourré de charme, avec des personnages attachants et une histoire qui fait doucement rêver. Toute la vie de Katrina tourne autour du café de sa grand-mère, sauf que les affaires vont mal et qu'elles risquent de devoir mettre la clef sous la porte. Comble de malchance, leur voisin a ouvert un café branché et moderne, qui leur vole toute leur clientèle, ce qui a le don d'exaspérer la jeune fille. Pour preuve, elle ne supporte pas le soudain intérêt de Heidi Darling pour son meilleur ami Vincent.

Son histoire connaît un gros bouleversement dès lors qu'elle rencontre un type dans l'arrière-cour de leur café. Un clochard avec un kilt ? Katrina est méfiante, mais son bon coeur lui fait porter des petits gâteaux et une boisson chaude. Ce garçon, à la beauté troublante, s'appelle Malcolm. Il est messager. Et parce que Katrina a fait preuve de générosité, il a pour mission de lui offrir ce qu'elle désire le plus. Elle dispose de trois grains de café, il ne faut pas se louper.

Mais Katrina n'a strictement aucune idée des souhaits à émettre, elle n'a de cesse de se dévaloriser depuis des années, pense n'avoir aucun don particulier, et s'enorgueillit d'avoir un placard à échecs pour créditer ses propos ! Alors elle ne prend pas au sérieux le cadeau de Malcolm, de toute façon elle a tellement de soucis à gérer subitement, c'est comme si les catastrophes s'enchaînaient et que ses remparts s'écroulaient comme un château de cartes.

J'ai littéralement dévoré ce roman, tellement il est savoureux, réconfortant et romanesque pour de vrai. Il y a de jolies choses qui surviennent dans l'histoire, parfois prévisibles et d'autres fois non. C'est un livre qui parle de confiance en soi et qui évoque l'amitié comme étant fondamentale pour se sortir la tête de l'eau. Katrina est loin d'être seule, en plus d'Elizabeth et Vincent, ses amis de lycée, elle peut compter sur les Garçons (une bande de petits vieux fidèles clients du café Chez Anna) et sur Irmgaard, qui a fait voeu de silence et qui n'a pas son pareil pour cuisiner des soupes. L'ambiance fait penser à un cocon douillet, on s'y sent instinctivement bien, à l'aise, comme chez soi, c'est tellement bon à parcourir...

Café givré, par Suzanne Selfors
Flammarion, 2012 - traduit de l'anglais par Marie Hermet 

23 juin 2012

Une fille avec un souhait dans le coeur.

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Hazel pensait réaliser son rêve en rencontrant sa mère biologique, mais en réalité elle découvrira qu'il est définitivement trop tard et toutes ses chances se sont envolées en fumée. Effondrée, elle murmure alors un souhait puis s'endort. Au moment de son réveil, elle se retrouve dix-huit ans plus tôt, sur l'île de Martha's Vineyard. L'énigmatique couturière de Mariposa de la Mission a encore mis son grain de sel en confiant une robe d'exception à une fille qui désespérait d'avoir une seconde chance.

C'est donc l'été, le temps est magnifique, Hazel rencontre Rosanna, une artiste peintre qui accepte de l'héberger dans sa grande maison, où d'autres jeunes ont élu domicile pour les vacances, comme Luke, notre prince charmant de service, et Julia, dont le tempérament revêche fait souvent soupirer Hazel. Mais les secrets ne font pas long feu sur cette île, et même en tant que lecteur on devine facilement les ficelles de l'histoire, rien de surprenant, donc, et ce n'est pas gênant non plus. On retrouve à travers les pages du roman une douce et chaleureuse ambiance, un air de parfum estival, agréable, dépaysant, nostalgique aussi. L'héroïne est une jeune fille émotive, qui s'accroche à ses espoirs comme à sa bouée de secours. C'est, selon moi, une jolie lecture pour les vacances, avec une petite dose de magie qui fait très conte de fées !

Fais un voeu, tome 2 : Trois chances pour tout changer par Alexandra Bullen
éd. Michel Lafon, 2012 - traduit de l'américain par Florence Mantran 

22 juin 2012

“Why does it say she has three hundred and twenty friends?" Josh asks. "Who has that many friends?”

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Ce livre m'a un bref instant fait penser à celui de Sarah Mlynowski, Parle-moi !, dont l'idée générale est assez proche : avoir la possibilité de prendre le contrôle de son avenir. Serait-ce vraiment une aubaine ? Cette histoire semble prouver le contraire. Nous sommes à la fin des années 90. Emma vient de recevoir un CD-Rom pour installer internet sur son nouvel ordinateur. Et là, surprise, elle découvre un site du nom de Facebook qui s'ouvre pile sur la page d'une personne qui s'appelle comme elle, Emma Nelson Jones, avec quinze ans de plus. Eh oui, elle a sous les yeux son propre futur !

Elle met aussitôt dans la confidence son meilleur ami Josh et ensemble ils commencent à bidouiller leur avenir pour s'éviter la perspective d'une vie peu folichonne, sauf qu'ils tombent rapidement dans le piège du « toujours plus » et en font une fixation. Résultat, ils en perdent leur spontanéité, leur libre-arbitre, ne prennent plus les bons choix et mettent leur amitié en péril. De plus, Josh et Emma se plaisent follement mais n'osent pas se l'avouer car ils ont peur des incidences sur le futur. Ils sont tombés dans le piège (garder le contrôle de leur vie) mais ont perdu innocence et fraîcheur.

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture, qui m'a fait sourire rien que par le gouffre générationnel : dans les années 90, on ne connaissait certes pas Glee, ni Harry Potter, et encore moins les SMS ou les blogs. Mais on ne vendait pas son âme aux réseaux sociaux, en étalant sa vie privée à la face du monde. Ce n'est toutefois pas un livre sur la nostalgie et l'idée que « c'était mieux avant ». Simplement une manière de rappeler qu'il faut se protéger (délivrez-vous des griffes de Facebook !), vivre l'instant présent et apprécier les petits détails d'une vie, certes pas toujours parfaite. La lecture est vraiment sympathique, mais pas idéalisée par cette couverture... tendance has-been. 

Profil, par Jay Asher & Carolyn Mackler
Milan jeunesse, coll. Macadam, 2012 - traduit de l'américain par Guillaume Fournier 

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21 juin 2012

“My name's Val, not Buffy. Do I look like a blond cheerleader with questionable taste in men?”

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Val Shapiro se transforme toutes les nuits en Tueuse de vampires. Cela permet d'alimenter en énergie sa moitié de succube qu'elle tente de refouler en elle, sauf que sa vie est frustrante. Sa famille vient de la mettre à la rue, ne supportant plus les risques inconsidérés qu'elle faisait courir à ses proches (sa demi-soeur Jen, par exemple).

Heureusement elle est recrutée par le chef de la Section des Crimes Obscurs et fait équipe avec un certain Dan Sullivan, qu'elle trouve de plus en plus à son goût. Mais comme elle a honte, ou peur, de sa part démoniaque (elle a donné le prénom de Lola à son succube), elle préfère se tenir à distance des autres et se sent donc très seule !

Chargée d'une enquête épineuse, Val va pouvoir se changer les idées, réaliser que la ville de San Antonio regorge de créatures maléfiques et combattre le Mal pendant qu'il est encore temps. De plus, elle est assistée d'un chien-démon, baptisé Croc, qui fait preuve d'un humour mordant. Dans l'intervalle, Val fera la rencontre opportune de son *cousin* Micah et compte énormément sur lui pour apprivoiser la bête qui dort en elle.

Voilà grosso-modo pour ce premier tome d'une série qui s'annonce, ma foi, pas trop mauvaise, mais pas transcendante non plus. Je pense que toutes les bases sont posées, pour permettre à l'auteur de mieux s'éparpiller par la suite afin d'enrichir son univers. Déjà son héroïne est attachante, pas chipoteuse, c'est une fonceuse, une vraie, qui réfléchit beaucoup et qui sait se poser les bonnes questions (elle n'a que 18 ans aussi). Elle a également besoin de tendresse, et d'amour, sans que ça tourne à l'obsession non plus. 

J'ai apprécié ce mélange de force brute et de délicatesse, de prise de conscience et d'action dure et violente (ça reste de l'urban fantasy). Je n'ai peut-être pas envie de lire la suite immédiatement, mais j'y reviendrai sans doute car quelque chose m'a intriguée dans cette série.

Demon inside, tome 1 : Mords-moi par Parker Blue
Baam! éditions J'ai Lu, 2011 - traduction d'Emilie Etcheverry

20 juin 2012

Il fallait qu'ils se fassent la guerre, c'était plus fort qu'eux.

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Les aventures écossaises d'Hannah se déroulent désormais à l'université St Andrews, où elle va être introduite auprès d'un Cercle, tenu par un certain Darius, que Leith réprouve farouchement. De manière globale, le petit copain d'Hannah a une fâcheuse tendance à la surprotéger et à lui dicter sa façon de vivre (personnellement, ça m'agace énormément !). Je ne suis toujours pas séduite par ce couple, leur romance ne me donne aucun papillon dans le ventre, et c'est regrettable.

L'histoire, par contre, a beaucoup évolué et en bien. Après un démarrage difficile et balbutiant, l'intrigue a sincèrement su me surprendre pour m'attraper dans ses filets. Niveau suspense, ça sent le pétard mouillé mais mon esprit diabolique s'est déchaîné intérieurement. Quelle fin, wooow, j'étais ravie ! Cette série, pour moi, est clairement divertissante, par contre je ne rejoins pas les éloges dithyrambiques en clamant qu'elle est la meilleure de tous les temps (n'exagérons pas, elle est agréable et victime de ses défauts aussi -) Hannah et Leith sont tellement niais !). Le troisième tome étant en rupture de stock, je fais donc une petite pause bénéfique. 

Les étoiles de Noss Head, tome 2 : Rivalités par Sophie Jomain
Rebelle éditions, 2011 

19 juin 2012

Chaque ville médiévale a son lot de légendes. A toi de faire le tri.

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J'ai été agréablement surprise par ma lecture (alors que j'avais été moyennement séduite par Les anges mordent aussi du même auteur). Ceci s'explique essentiellement par le dépaysement ressenti : nous sommes à Wick, un petit coin paumé en Ecosse, dans un grand manoir familial, avec son cadre idyllique composé de landes sauvages, de promenades en bord de mer, de forêts sombres et mystérieuses... Ce sont aussi les vacances pour l'héroïne, Hannah, dix-huit ans au compteur, mais beaucoup moins d'âge mental. (La personnalité de la demoiselle a en effet été un gros, GROS souci. Si je n'avais pas été séduite par la musique d'ambiance, je crois bien qu'il m'aurait été facile d'abandonner le roman.)

Hannah représente tout ce qui m'agace chez les jeunes filles : capricieuse, immature, allumeuse, abrutie, sans jugeote, aveugle, jalouse, excessive, irréfléchie ... et j'en passe ! Sûr que c'est usant pour une seule personne. Son histoire ne manque toutefois pas de charme, en dépit de son manque d'originalité. Tout commence par une rencontre, avec un type d'une beauté stupéfiante, Leith, qui n'en est pas moins taciturne et sauvage. Longtemps il va souffler le chaud et le froid, Hannah ne va plus savoir sur quel pied danser, ce qui a failli gagner ma sympathie tant je trouvais Leith bébête avec ses manies de gentleman à la gomme !!!

Bref, la romance n'est donc pas du tout transcendante, le héros est faussement glamour et la demoiselle carrément bécasse. A côté, il y a un secret, une légende, un méchant, un danger de mort. A aucun moment notre coeur palpite à fond les ballons. Et pourtant, on avale toutes ces sornettes sans rechigner parce qu'on trouve qu'on n'est finalement pas si mal en Ecosse, on aime bien la placidité de l'intrigue, on trouve le ton un peu drôle (et un peu lourd aussi, dans le genre midinette survoltée) et on se dit qu'on a passé un moment pas si désagréable et qu'on va même lire la suite dans la foulée ! (Douce contradiction, quand tu nous tiens...)

Les étoiles de Noss Head, tome 1 : Vertige par Sophie Jomain
Elzévir 2010 (édition épuisée), rééd. Rebelle, 2011 

15 juin 2012

“Want to start a fairy-tale romance with me?”

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Bon, très sincèrement j'ai entamé ma lecture sur une note d'ennui, je trouvais l'histoire gnangnan et molle, j'étais moyennement séduite. Et puis le miracle s'est produit tout doucement, je crois que le coupable porte le nom de Brendan A. Salinger. Mea culpa, mea maxima culpa. J'ai perdu tout sens commun face à ce garçon au charme irrésistible ! D'abord il nous apparaît comme un pur sauvageon d'humeur lunatique, sexy en diable, avec son regard émeraude qui met notre héroïne, Emma, sens dessus dessous. Cette fascination s'explique aussi parce que la demoiselle est complètement “envoûtée”, au sens strict du terme, par le jeune homme, qui ne cesse de la snober honteusement.

L'intrigue du roman est plutôt moyenne, avouons-le, c'est encore et toujours l'histoire d'une romance entre deux adolescents, marquée par une malédiction. Ce n'est pas nouveau mais c'est efficace. Nos deux chéris se tournent autour pendant plusieurs chapitres, avant de céder à la tentation. Il semblerait même que cette tendre affinité fasse son petit effet, car le couple fonctionne à merveille. Les personnages secondaires sont particulièrement repoussants, machiavéliques et horripilants (miss Kristin et sieur Anthony, bleh !). Leur pugnacité à empoisonner l'existence d'Emma fait d'ailleurs lever les yeux au ciel, mais je pense qu'il y a matière à épiloguer.

Sans mentir, l'histoire dégage un parfum de conte de fées, particulièrement enivrant. J'étais complètement gaga à la fin... la honte. Enfin bon, je ne vous fais pas un dessin, vous voyez le genre. Je me suis surprise à avaler les pages du livre avec enthousiasme, tout n'est pas parfait non plus, mais dans l'idée de passer du bon temps, en se vidant l'esprit, cette lecture est à prescrire avec les compliments de votre libraire (huhu).

Envoûtement, par Cara Lynn Shultz
Harlequin, coll. Darkiss, 2012 - traduction de Juliette Bouchery 

14 juin 2012

"Sometimes love was not about winning, but about wise sacrifice and the realiability of friends."

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Ce recueil de quatre histoires, ancrées dans l'univers de Lauren Kate, est une parenthèse dans la série, un petit détour du droit chemin avant de retrouver le dénouement à paraître cet automne (octobre 2012).
Shelby et Miles viennent de franchir un Annonciateur, pensant être de retour à Shoreline, en Californie. Au lieu de ça, ils sont quelque part en Angleterre, à l'époque médiévale. Miles perd sa casquette préférée, la guigne, Shelby en profite pour jeter un oeil plus loin afin de retrouver Luce. Au cours de cette courte aventure, nos deux amis vont se découvrir des sentiments nouveaux l'un pour l'autre, c'est mignon et drôle à la fois.
Puis arrive Roland, dans sa tenue de chevalier. Il est d'humeur nostalgique, car il vient de retrouver son amour perdu, Rosaline. Il sait bien que son erreur du passé est impardonnable, mais il compte bien lui faire un dernier petit cadeau d'adieu en empêchant son compagnon de partir à la guerre.
Puis c'est l'histoire d'Arriane, amoureuse d'un démon, Tessriel. Et enfin, Daniel et Luce, nos amoureux maudits. Pour la première fois, ils vont pouvoir passer une nuit de la Saint-Valentin ensemble, sans craindre la malédiction. L'histoire est très romantique, fabuleusement plantée dans un décor où règne une profusion de fleurs.
Cerise sur le gâteau, le livre offre un avant-goût du dernier tome, Volupté, avec un extrait du prologue et du chapitre 1.

Amours damnées, par Lauren Kate
Bayard jeunesse, 2012 - traduit par Danièle Darneau 

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