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Chez Clarabel
comedie sentimentale
27 mai 2008

Dix minutes avant l'amour - Christine Kerdellant

Quatrième de couverture

Elles sont trois : il y a Johanna, la trentenaire plus mante que religieuse, Éléonore, la psy quinquagénaire qui a appris à parler la langue dis hommes, et, entre les deux, conseillée par ses copines, Ingrid, une photographe romantique sur le point de vivre une passion, et de trouver, peut-être, derrière l'aventure, la révélation d'elle-même - de quoi commencer à vivre enfin. Trois femmes qui se ressemblent et se nuancent, se disputent et s'amusent : c'est qu'elles cherchent toutes l'amour avec un grand A. Mais sont-elles d'accord sur sa définition ? Faut-il croire que les hommes aiment ce qu'ils désirent, alors que les femmes désirent ce qu'elles aiment ? Et surtout, l'amant idéal peut-il encore être célibataire ? Cette question, l'héroïne tâchera d'y répondre, de coup de coeur en coup de blues, avec l'espoir sur la ligne d'horizon. Un roman drôle et lucide sur les relations hommes-femmes. Un manuel de survie pour (ré)apprendre à dire Je t'aime.

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Ne boudez pas votre plaisir ! Voici un roman tout à fait sympathique, qu'on lit en deux jours à tout casser et qui sait divertir sans ruiner les neurones, ni donner mal au crâne ! Trois jeunes femmes aiment se retrouver et papotent sur l'amour, les hommes et leurs attentes. Leurs avis divergent, l'une veut consommer et jeter au petit déjeuner, une autre est mariée depuis vingt ans et vilipende les amants d'aujourd'hui qui se flagellent à force de nourrir trop d'illusions pêchées dans les comédies romantiques, façon Titanic. La troisième, notre narratrice, est plus modérée, un peu romantique mais aguerrie par un divorce houleux. Elle a trente-sept ans et une fille en âge d'être lycéenne. Elle rencontre l'homme idéal, c'est le coup de foudre mais il lui avoue être marié.

Faut-il voir dans ce livre un guide sur les nouvelles relations hommes-femmes ? Non, je ne pense pas. Ou chacun son avis. Personnellement je veux encore être bercée par des illusisons dérisoires mais doucereuses. Nos trois nanas sont plutôt redoutables, ne vous retrouvez jamais avec elles dans un restaurant ou à la caisse d'un supermarché, par exemple ! (L'obsession de la diététique de Johanna est crispante !) Dans ce roman, elles s'adonnent à un passe-temps exclusivement féminin : disserter des heures sur une relation, naissante ou attendue. Elles formulent des théories à prendre à la légère -selon moi-, du genre : Sortir avec un Modigliani, rentrer avec un Rodin (je vous laisse cogiter là-dessus !) ou bien : Les hommes aiment ce qu'ils désirent, les femmes désirent ce qu'elles aiment. Cela fait un peu psychologie de magazine féminin, mais je m'en moque car j'ai franchement apprécié cette lecture, que j'ai trouvée agaçante et exagérée, mais délicieuse malgré tout. La fin, particulièrement, a su m'émoustiller car elle a ressaisi mon intérêt qui commençait à flancher. Je n'ai pas trouvé que ce livre était le pendant français de Sex and the City, comme j'ai pu le lire ci ou là - halte aux clichés faciles et/ou vendeurs ! Personnellement, je ne me suis pas retrouvée dans ces trois femmes, mais il y a un point que je ne conteste pas avec elles : le chocolat, lui, ne déçoit jamais ! N'est-ce pas ?

Robert Laffont, 2008 - 353 pages - 20€

 

Extrait : Lorsqu'on tombe sur ce genre de platitude dans un roman, on le referme en vérifiant que personne ne vous a vu l'ouvrir. Et pourtant ! C'est la loi de l'espèce. En état de délire amoureux, l'être humain est sensible aux mots sucrés et enflés comme des barbes à papa. Et pas seulement les femmes, qui s'en cachent moins. Tout le monde aime les signes tangibles d'intérêt de l'autre : le petit papier glissé sous l'oreiller, le coup de fil pour dire "Je suis heureux que tu existes", les baisers interminables et les sourires béats de complicité. Ensuite, c'est selon : certains assument et d'autres pas. Une seule règle : ne pas le dire, ne pas l'écrire et ne surtout pas le lire. Dans les vrais romans, une grande passion se termine par la folie, la mort ou le mariage. Les happy ends, c'est bon pour la chick-lit (les romans à l'eau de rose) ou la littérature américaine (on lui pardonne tout, vu ses tirages). Dans les dîners en ville, mieux vaut porter en étendard le cynisme de Christine Angot ou l'ironie de Besson (Patrick, s'entend). A lire, assurément, c'est plus drôle. Mais à vivre ? Que celle (ou celui) qui n'a jamais vécu sa (ses) phrase(s) sucrée(s) avec délectation me jette sa première lettre d'amour à la tête.

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9 mai 2008

Coups bas et talons hauts - Tonie Behar

coups_bas_et_talons_hautsVif, tonique et enlevé, le roman de Tonie Behar s'apprécie sans fin (faim) ! Attachée de presse dans l'agence de relations publiques de la très respectée Annick Bondy, Dahlia Arditi est belle, intelligente et bosseuse. Mais rien n'est acquis au sein de cette équipe féminine et hyper glamour, surtout lorsqu'on a pour concurrente la sculpturale Chloé de Lignan qui baigne dans le milieu du luxe depuis toujours. Chloé est son cauchemar personnel, sa Cruella perfide qui lui met des bâtons dans les roues et aime tirer la couverture à elle toute seule.

Un soir de novembre pluvieux, Dahlia est agressée dans la rue par un individu qui veut lui voler son sac quand un mystérieux Zorro surgit de nulle part et vole à son secours. Les choses en resteront là, puis six mois passent et Dahlia retrouve son Chevalier Servant au bras de son ennemie jurée... Chloé ! Vous imaginez la suite ? Petits coups bas, mesquinerie féminine, séduction folle et grandes scènes de tralala qui vous collent un sourire béat au visage, oui on mord à l'hameçon, avec un sens particulier de dégustation. Dahlia est une jeune femme délicieuse, qui aime séduire mais attend le grand amour. Elle a pour devise, au risque de déplaire, d'allumer mais de ne jamais éteindre ! Charmant.

J'ai trouvé dans la lecture de ce livre un véritable plaisir de divertissement, des clichés saturés, des ficelles grosses comme mes deux poings réunis, mais j'en demande encore ! Les vacances approchent, le beau temps est de retour, voici le livre idéal à glisser dans le sac de plage ou pour flâner dans un hamac ! A propos, préférez le terme "comédie romantique" à celui de chick-lit à la française (ou littérature de poulette), c'est beaucoup plus joli et tant pis si ça fait cucul la praline. Au moins, vous êtes déjà servi(e)s ! Bonne lecture à tou(te)s !

Mille mercis Tonie !

Editions JC Lattès, 2008 - 283 pages - 17,50 €

Illustration de couverture : Colonel Moutarde

www.comedieromantique.com

Les avis de Cathulu & Fashion

28 avril 2008

Une (irrésistible) envie de sucré - Meg Cabot

une_irresistible_envieAncienne star de la pop, Heather Wells est aujourd'hui directrice adjointe de Fisher Hall, une résidence universitaire new-yorkaise. C'est un nouveau départ pour elle, avec un salaire de misère, quelques kilos en trop et la nauséeuse nostalgie du passé (petit ami goujat, fortune lapidée, carrière ruinée). Elle a trouvé refuge auprès de Cooper Cartwright, le frère de son ex, qui a hérité d'un immeuble par un grand-père excentrique. Elle occupe le deuxième étage du bâtiment rose sans payer de loyer, en échange elle s'occupe de sa comptabilité. Cooper est détective privé. Heather a un gros béguin pour lui, il est sexy, intelligent, gentil et attentionné, fâché avec sa famille, bref il est totalement différent de Jordan (son ex). Mais Cooper ne semble préférer que les grandes bringues brillantes qui font sentir au taille 46 de Heather une cruelle différence ! Qu'importe, la jeune femme de 28 ans est bien décidée à s'investir dans son job et de venir à bout de sa période d'essai de six mois à Fisher Hall. Or, c'est le drame : deux filles sont retrouvées mortes, à quelques jours d'intervalle. Heather refuse l'hypothèse de l'accident ou de la coincidence malheureuse, elle est persuadée d'avoir affaire à un tueur en série ! Paniquée, elle demande l'assistance de Cooper, essuie les rebuffades de la police et s'improvise détective en herbe pour démasquer le coupable. Sauf qu'à ce jeu-là, Heather Wells n'est pas la plus futée ni la plus perspicace des fins limiers !

C'est drôle, léger, appétissant et savoureux. C'est une lecture facile, idéale pour la détente. Aux USA, cette série est publiée en section adulte car elle se destine bien évidemment à tous, pas seulement à la jeunesse.  

Quelques perles, au passage, du genre : "Comment fantasmer sur quelqu'un une fois qu'on l'a vu en robe de chambre ?" ... Oui, moi ça me fait rire !  :o)

Traduit de l'anglais (américain) par Florence Schneider - Titre vo : Size 12 is not fat

Editions Albin Michel, 2007. Coll. Wiz - 427 pages.

Extrait : "Enlacer Rachel, c'est un peu comme enlacer un bâton. Elle est si maigre. Elle me fait un peu pitié. Qui voudrait enlacer un bâton ? Soit, je sais qu'il y a quantité de gars qui courent après les mannequins. Mais... enfin... quel homme normalement constitué voudrait étreindre - ou être étreint par - un sac d'os saillants ? Si encore elle était naturellement mince. Seulement voilà... je sais que Rachel se prive de tout, parce qu'elle a envie d'être comme ça. ça me paraît tordu."

27 mars 2008

L'amant de la ligne 11 - Rina Novi

Amant_de_la_ligne_11Veuve précoce, Cécile arbore malgré tout une trentaine épanouie ; bien qu'un peu frustrée, elle se sent désormais prête à croquer la vie à pleines dents. Son corps crie famine, ses entrailles ronronnent, l'appel au désir réveille ses sens mis en berne. Et c'est dans le métro qu'elle va vivre une rencontre étonnante. Après une journée de boulot, compressée parmi la foule, elle sent soudain un doigt effleurer le téton de son sein. Elle pense d'abord à une maladresse, puis hésite à crier au scandale, et finalement préfère être étourdie par ce toucher coquin, émoustillée par l'idée, pensant que ça en resterait là. C'est alors qu'un véritable jeu de cache-cache va se jouer entre elle et cet inconnu de la ligne 11, cet homme indolent et ondulant tandis qu'il se déplace, ne paraissant connaître aucune entrave. Il plonge sur elle, comme un faucon fond sur sa proie. Et elle, avec une expectative totale, y répond avec gourmandise, caprice et plaisir. Un véritable érotisme se dégage, saucé d'un brin de romantisme et de suspense (qui est cet homme ? que veut-il ? vont-ils échanger une parole ? une liaison est-elle envisageable ? comment tout ça va se terminer ? et vont-ils se revoir ? ...). On parcourt ainsi 226 pages empreintes d'une sensualité débridée, chargées d'électricité dans les airs, il y a des étincelles, des étoiles, bref un feu d'artifice ! Une lecture qui invite à l'évasion et aux fantasmes... le temps d'un trajet dans les transports en commun. À méditer. 

Buchet / Chastel - 226 pages - 14,50 €

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