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Chez Clarabel
j'ai lu
15 octobre 2012

Provocative in pearls.

verityCela fait maintenant deux ans que la jeune épouse de lord Hawkeswell est portée disparue, aussi le hasard n'en est-il que plus grand lorsque celui-ci découvre que Verity se cache à Cumberworth, dans la maison de Daphné Foyes. Notre homme bout de colère, il ne veut pas entendre raison et embarque sa femme sur le champ. Celle-ci tient tête et lui propose d'annuler le mariage (il lui avait été imposé par son oncle, sous la forme d'un chantage, la demoiselle était contre). Hawkeswell dit non. Il obtient aussi d'elle de se comporter en épouse véritable et de remplir son devoir en conséquence !

Finalement j'ai lu le tome 2 dans la foulée, même si j'étais moyennement enthousiaste après ma lecture du premier tome. Et de nouveau, même constat : peu de passion amoureuse, encore un mariage de raison, un énorme contraste entre les discours et les agissements du couple (la nuit, par exemple, tout n'est que volupté, avec scènes très explicites, tandis que le jour c'est la guerre froide !). Cette romance n'aura pas su davantage me convaincre, j'en ai bien peur.

Je remarque seulement maintenant les titres VO de la série, Provocative in pearls ou Ravishing in red. Quand on connaît l'histoire, forcément on glousse. En fait, ces messieurs cèdent à leurs pulsions dès lors que leurs épouses portent un accessoire fétiche, soit un collier de perles ou une superbe robe rouge. Eh oui ! j'en lève les yeux au ciel. J'arrête les frais pour cette série, dommage, je m'étais entichée du personnage de Castleford...

Les insoumises, tome 2 : Verity, par Madeline Hunter
J'ai Lu, coll. Aventures & Passions, 2012 - traduit par Cécile Ardilly

 

Après un début prometteur, la romance retombe vite dans ses souliers. C'est calme, correct mais plat. On ne perçoit aucune passion amoureuse entre le couple, sauf la nuit, comme souvent dans cette série, c'est le cadre des plus folles voluptés. L'écart entre les pensées et les actes de ces deux-là est énorme ! Malheureusement on saisit mal ce qui va les pousser l'un vers l'autre, oui Hawkeswell met de côté sa frustration et fait preuve d'un dévouement sans faille pour son épouse, Verity réalise également qu'elle a bien de la chance, surtout après les horreurs de son passé (il faut en guérir, c'est tout !). Il n'en demeure pas moins qu'ils ne dégagent aucune magie, l'étincelle ne prend pas et cette série continue de me décontenancer. Seule la connivence entre les hommes de cette série (Summerhays, Hawkeswell et Castleford) prête à sourire et fait penser que le 4ème tome sera meilleur. Mais j'hésite.



Bon, ça démarre fort mais la pression retombe très vite. C'est bien dommage. Je ne sais pas quel est le problème de cette série, mais j'ai l'impression qu'à défaut d'être flagrante, la passion amoureuse est plutôt mal exprimée. Résultat, nous avons une romance correcte, mais toujours aussi plate. C'est difficile de percer les personnages, de cerner leurs sentiments, de les voir tomber amoureux. C'est trop brouillon. On les voit détachés et froids le jour, et se livrant à la volupté la nuit. Cela ne me dérange pas habituellement, mais là ça ne prend pas. Il n'y a pas de magie, pas d'éclat. Seule la connivence entre les hommes de cette série (Summerhays, Hawkeswell et Castleford) prête à sourire et fait penser que le 4ème tome sera meilleur. Mais j'hésite.

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15 octobre 2012

"I did indeed say you could have lovers. But I never promised that I would not kill them."

audriannaFrappé de déshonneur (suite à une affaire de poudre défectueuse), le père d'Audrianna Kelmsleigh s'est donné la mort et a condamné sa famille à vivre petitement et dans la honte. Audrianna s'est ainsi réfugiée chez sa cousine Daphné, dans une maison à la campagne, où avec deux autres pensionnaires elles cultivent des fleurs.

Meurtrie dans son amour-propre, Audrianna entend laver le nom de sa famille de toute infamie. Elle pousse son enquête jusqu'à se rendre dans une auberge, sans chaperon, et fait la rencontre de lord Sébastien Summerhays, l'un des principaux accusateurs de son père. Enorme malentendu entre eux, mais trop tard. Le scandale va les rattraper et ces deux-là vont conclure à un mariage de raison.

Oh que ce 1er tome manque de souffle ! Je bous intérieurement. L'histoire est plutôt longue à démarrer, il y a peu de tension amoureuse, effacée probablement par le climat politique et l'affaire d'espionnage. C'est seulement après les noces que l'histoire du couple devient plus croustillante, notamment avec la jalousie naissante de Sébastien. Le petit cadre idyllique de Cumberworth, réunissant les fameuses insoumises, est exagéré dans sa description enchanteresse, avec la parfaite mais trop lisse Daphné qui gère toutes ces âmes en détresse avec calme et stoïcisme. Hmm... j'espère que la suite corrigera ses erreurs !

Les insoumises, tome 1 : Audrianna, par Madeline Hunter
J'ai Lu, coll. Aventures & Passions, 2011 - traduit par Catherine Berthet

-) la petite phrase qui me fait lever les yeux au ciel  :   Est-ce mal d'éprouver du plaisir à embrasser un homme que je n'aimerai jamais ?

15 octobre 2012

“Are you suggesting a woman is some sort of … piece of fruit to you? One squeeze, and you know if she’s ripe?”

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Rien ne prédestinait Amelia d'Orsay à rencontrer le sémillant duc de Morland, autrement surnommé le duc de Minuit. (Celui-ci honore de sa présence chaque bal en se pointant aux douze coups de minuit, danse une valse avec une partenaire au hasard puis regagne son domaine en toute discrétion.) Amelia est issue d'une famille noble désargentée, elle a vingt-six ans et un physique quelconque. Elle a donc coutume de faire tapisserie !

Et puis, ce soir-là, elle danse avec le duc, elle se veut audacieuse et spirituelle, l'homme est troublé et veut s'échapper, mais elle s'accroche. Alors il la prend à bras-le-corps et quitte la salle. Dans la foulée, deux hommes viennent prévenir Spencer qu'un membre de leur club de gentlemen, le Stud Club, vient d'être assassiné dans les rues de Mayfair. Tout ce petit monde est en émoi, mais discute jetons et chevaux avant de se rendre chez Lily Chatwick que l'un d'eux doit épouser pour l'honneur !

Cela ne fait pas 50 pages, il me semble, que l'intrigue vole déjà dans tous les sens et j'adore ça ! La relation qui va naître entre Spencer et Amelia démarre sur les chapeaux de roue, jamais elle ne faiblira, elle sera passionnelle et tumultueuse, ou je ne m'y connais pas. Le duc est un homme froid, orgueilleux, un vrai Darcy en puissance, il masque ses faiblesses, ses sentiments, il est parfois sec et rabat-joie, mais quel homme ! En face, Amelia ne lâche jamais prise, elle craint de tomber amoureuse, suite à leur accord, et fait tout pour tenir son prétendant à distance (peine perdue). Rarement une romance ne m'aura autant donné l'occasion de sourire comme une bécasse, de hausser les sourcils, de pouffer, de grincer des dents, de cligner des yeux comme une allumée. Tout ça pour dire que j'ai adoré !

Le Club des Gentlemen, tome 1 : Valse de minuit, par Tessa Dare
J'ai Lu, coll. Aventures & Passions, 2012 - traduit par Cécile Ardilly

15 octobre 2012

Betrayed by a kiss on a cool night of bliss

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Sans le vouloir, l'héroïne, Gabrielle Jerningham m'a fait beaucoup rire ! Décrite comme étant potelée et maladroite, elle rebute son fiancé attitré, Peter Dewland, qui a honte d'elle et refuse de l'épouser. C'est donc l'autre frère, Quentin alias Quill, qui se dévoue. Son problème, c'est qu'il a été accablé par une terrible maladie et doit désormais ménager ses efforts (physiques) pour éviter toute migraine. En gros, il est incapable d'accomplir ses devoirs conjugaux et d'offrir un héritier à sa lignée. Huhuhu.

On n'en finit plus de nous le présenter comme un type sombre et taciturne, sauf qu'il en pince pas mal pour la petite Gabrielle, dont la fraîcheur et la naïveté le comblent honteusement. Elevée aux Indes par un père excentrique, Gabby découvre les coutumes et moeurs anglaises avec une franche innocence. Pour masquer sa vulnérabilité, elle ne cesse de bavarder sans réfléchir. Bref, c'est l'association de deux individualités totalement opposées. Donc, forcément ça ne peut que coller !

Et pourtant... Au final j'ai été plus que déçue par ma lecture, parce qu'elle ne ressemble à rien, c'est excessif et ridicule à plus d'un titre. C'est dommage, car il y a des passages où la maladresse de Gabrielle prend des tours inattendus et offre de grands moments de rigolade (la scène du décolleté pigeonnant, par exemple) ! Une prochaine fois, peut-être, c'était le premier titre d'Eloïsa James que je découvrais, j'espère que le suivant ne me décevra pas autant.

Plaisirs interdits, par Eloïsa James
J'ai Lu, coll. Aventures & Passions, rééd. 2012 - traduit par Catherine Plasait

27 septembre 2012

♠ Sombre célébration ♠

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Changement de décor pour ce 3ème tome : Lily retourne à Bartley, sa ville natale, pour le mariage de sa soeur Varena. En feuilletant le journal local, elle découvre une vieille histoire de bébé kidnappé, huit ans plus tôt, puis reçoit la visite surprise de Jack Leeds. De nouveau, tout s'écroule autour d'elle : un médecin et son assistante sont retrouvés morts dans leur cabinet, puis une petite dame inoffensive est poignardée dans son jardin. Lily capte tout de suite les premiers signes de panique, la menace devient rampante et elle se sent prise au piège, car elle a compris que cette série d'évènements morbides pouvait ébranler le fragile équilibre familial.

Concernant la relation naissante entre Lily et Jack, c'est du petit lait à boire. Rien n'est simple, mais une chose est sûre : ces deux-là se sont trouvés. Toutefois, point d'empressement, entre le passé de Lily et celui de Jack, les vieux démons sont à la fête et les cicatrices sont encore vives. J'aime beaucoup ce qu'il se passe entre eux : Jack n'est pas un type gentil, il est surtout solide, un peu jaloux et possessif aussi, en plus d'être impulsif. Il faut une personnalité aussi complexe pour s'accorder avec Lily, méfiante et terrorisée par ses sentiments, par ce semblant de retour à la normalité dans son existence qu'elle vouait à la solitude.

J'apprécie de plus en plus cette série, à la tonalité morose du fait du caractère triste de Lily. J'ai juste un souci avec les silences inexpliqués et les visages trop expressifs dont raffole l'auteur (je ne sais pas décoder les messages subliminaux, les intentions ne sont pas claires). L'intrigue criminelle est sordide et dérangeante, on ne se sent jamais très à l'aise à lire tout ça, de plus Charlaine Harris sait gratouiller là où ça fait mal. Du coup, comme pour soulager nos esprits tourmentés, on suit avec placidité l'obsession ménagère de Lily et ses séances d'abdos, en attendant la suite du programme. C'est bon aussi d'apprendre à mieux connaître les parents et la soeur de Lily, je m'attendais à un tableau bien pire, ce qui est loin d'être le cas (parfois c'est même drôle !). Le prochain tome paraîtra en février 2013, je m'en réjouis d'avance !

Sombre Célébration (Lily Bard #3) - Charlaine Harris
J'ai Lu, 2012 - traduit par Tiphaine  Scheuer

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25 septembre 2012

Teaser Tuesday #40

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Sans le savoir, ce satrape venait de sanctionner la mort du star-system, au sens où les studios l'entendaient depuis l'invention du terme en 1911. Pour la première fois, une grande vedette populaire allait se voir refuser l'accès d'un festival. Ici, en Californie, les ciné-clubs venaient de naître, les intellectuels commençaient à s'importer à cause de l'emprise des professeurs de faculté et des étrangers fraîchement débarqués d'Europe, mais les movie stars régnaient depuis déjà soixante ans, soit l'équivalent, en chronologie hollywoodienne, de plusieurs dynasties d'Egypte. Jayne Mansfield, symbole de l'ancien Hollywood, créature de Frankenstein lancée par la régie publicitaire de la Fox contre Marilyn Monroe, un simple buste, une paire de seins qui poussait l'arrogance jusqu'à n'avoir jamais tourné de film correct, un monstre engendré par la presse poubelle et le néant des vieux studios poussiéreux, allait retourner dans le chaudron d'où tout le cinéma d'antan était sorti. Star déchue à trente-quatre ans, avant même la consécration, Jayne Mansfield jouerait la victime expiatoire de la seconde chasse aux sorcières, celle des stars populaires, par les tenants d'une Amérique culturelle, inspirée du modèle européen. Refuser Jayne Mansfield, c'était se venger de l'arrogance d'une Elizabeth Taylor ou d'un Frank Sinatra sans risque de brouille avec les puissants du spectacle. Cela sous couvert de lutte contre la pornographie.

Jane-Mansfield-bikini

L'ouvrage s'ouvre sur l'accident de voiture qui a coûté la vie de Jayne Mansfield, le soir du 29 juin 1967, et pendant de longues pages, nous avons droit à un descriptif de la scène, dans ses moindres détails. Franchement, c'est glauque. Par la suite, l'auteur s'attarde à raconter la déchéance de cette actrice, broyée par la machine hollywoodienne, avec notamment cet aperçu d'une Amérique qui voulait faire peau neuve et chasser les actrices populaires, trop représentatives du mauvais goût et de la vulgarité.

Je ne connaissais pas cet ouvrage, pourtant lauréat du prix Femina 2011, aussi l'ai-je ouvert avec curiosité quant à la personnalité dont il était question. On sait très peu de choses sur Jayne Mansfield, après avoir tourné dans des comédies bon public, elle a fini sa carrière dans des films discutables et était victime de son image de bimbo, blonde à forte poitrine. Je m'attendais bêtement à en apprendre davantage, hélas j'ai été bien décomposée à la lecture de ce récit sinistre et accablant. Ce n'était vraiment pas la lecture indiquée! Je n'ai pas du tout apprécié l'approche de l'auteur, son écriture sèche et froide, son regard sur les dernières années de l'actrice, sans juger, sans complaisance non plus, mais sans attachement. Je n'ai pas du tout adhéré, et j'étais pressée d'en finir (158 pages seulement, ouf).

Jayne Mansfield 1967, par Simon Liberati
J'ai Lu, 2012

24 septembre 2012

Fin d'un champion

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J'avais lu et bien aimé le premier tome de la série avec Lily Bard, sans toutefois sauter au plafond, parce qu'il faut bien admettre que l'héroïne aux idées noires plombe un peu l'ambiance générale. Heureusement ce deuxième rendez-vous révèle un potentiel nouveau et non dénué de charme, même si les évènements à Shakespeare ne sont toujours pas sujets à la plaisanterie.

Tout commence par la mort inexpliquée d'un champion de body-building, Del Packard, dans la salle de sports de son ami, et ancien amant, Marshall Sedaka. Lily, accessoirement femme de ménage et premier témoin sur les lieux du crime, pressent que de vieilles histoires vont remonter à la surface, en particulier l'affaire d'une agression contre un Noir, Darnell Glass. Un climat de suspicion et de haine raciale commence alors à s'immiscer dans les rues de la petite ville, ça en devient vite dérangeant et perturbant, surtout lorsqu'on réalise que telle ou telle personne serait impliquée dans une milice secrète aux activités extrémistes plus que douteuses. Et c'est tout le paradoxe de l'existence de Lily : elle ne rêve que de tranquillité, fait ses ménages en toute discrétion, et elle est toujours là au mauvais endroit, au mauvais moment, à fréquenter les mauvaises personnes.

Un nouvel arrivant, Jack Leeds, sème aussi la confusion dans ses pensées. Le personnage est encore trouble, mais... il y a matière à creuser ! Dans l'ensemble, la sensation d'une lecture sombre et pesante est toujours d'actualité (le sujet sur le racisme est lourd, mais traité avec un aplomb certain qui fait honneur à Charlaine Harris). On ne doit pas taire les drames intimes et mesquins des petites villes américaines, l'auteur met les pieds dans le plat et entraîne ses personnages sans tergiverser. Elle les malmène, mais elle les fait avancer, elle ne perd pas de temps avec la tendresse, le romantisme, ici les gestes sont brusques et maladroits, du coup les personnages ont tellement d'états d'âme qu'on en oublierait presque qu'un type est mort à la page 10. Enfin bref, j'ai été davantage séduite par cette nouvelle approche et compte bien m'installer plus longtemps à Shakespeare, Arkansas.

Fin d'un Champion (Lily Bard #2) - Charlaine Harris
J'ai Lu, 2012 - traduit par Tiphaine  Scheuer

21 juin 2012

“My name's Val, not Buffy. Do I look like a blond cheerleader with questionable taste in men?”

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Val Shapiro se transforme toutes les nuits en Tueuse de vampires. Cela permet d'alimenter en énergie sa moitié de succube qu'elle tente de refouler en elle, sauf que sa vie est frustrante. Sa famille vient de la mettre à la rue, ne supportant plus les risques inconsidérés qu'elle faisait courir à ses proches (sa demi-soeur Jen, par exemple).

Heureusement elle est recrutée par le chef de la Section des Crimes Obscurs et fait équipe avec un certain Dan Sullivan, qu'elle trouve de plus en plus à son goût. Mais comme elle a honte, ou peur, de sa part démoniaque (elle a donné le prénom de Lola à son succube), elle préfère se tenir à distance des autres et se sent donc très seule !

Chargée d'une enquête épineuse, Val va pouvoir se changer les idées, réaliser que la ville de San Antonio regorge de créatures maléfiques et combattre le Mal pendant qu'il est encore temps. De plus, elle est assistée d'un chien-démon, baptisé Croc, qui fait preuve d'un humour mordant. Dans l'intervalle, Val fera la rencontre opportune de son *cousin* Micah et compte énormément sur lui pour apprivoiser la bête qui dort en elle.

Voilà grosso-modo pour ce premier tome d'une série qui s'annonce, ma foi, pas trop mauvaise, mais pas transcendante non plus. Je pense que toutes les bases sont posées, pour permettre à l'auteur de mieux s'éparpiller par la suite afin d'enrichir son univers. Déjà son héroïne est attachante, pas chipoteuse, c'est une fonceuse, une vraie, qui réfléchit beaucoup et qui sait se poser les bonnes questions (elle n'a que 18 ans aussi). Elle a également besoin de tendresse, et d'amour, sans que ça tourne à l'obsession non plus. 

J'ai apprécié ce mélange de force brute et de délicatesse, de prise de conscience et d'action dure et violente (ça reste de l'urban fantasy). Je n'ai peut-être pas envie de lire la suite immédiatement, mais j'y reviendrai sans doute car quelque chose m'a intriguée dans cette série.

Demon inside, tome 1 : Mords-moi par Parker Blue
Baam! éditions J'ai Lu, 2011 - traduction d'Emilie Etcheverry

18 juin 2012

Who wants what everyone else has already had ?

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Après un début très drôle, l'histoire n'a malheureusement pas manqué de retomber dans ses pantoufles et ses clichés de romance traditionnelle, sans être réellement affriolante. Circenn a jeté un sort sur sa fiole d'immortalité (qu'il a égarée) sitôt que celle-ci sera en contact avec une main humaine, elle devra lui revenir aussitôt. Nous sommes au XIVe siècle et c'est ainsi que Lisa, depuis notre époque contemporaine, se retrouve propulsée dans le temps. Elle est femme de ménage dans un musée, porte des jeans et des sous-vêtements de jeune femme moderne (il faut le préciser, sait-on jamais), sa vie ressemble à un feuilleton délavé, sa maman se meurt d'un cancer, bref un changement d'air n'est pas de refus !

Toutefois, contrairement au personnage d'Adrienne, Lisa ne s'accommode pas aussi facilement à ce bond dans le temps. Elle veut à tout prix rentrer chez elle. Problème : Circenn ne connaît pas la formule inverse, et puis il se méfie d'elle en pensant qu'elle est une espionne. Comble de tout, il a pactisé avec Adam Black et a juré de tuer la personne qui lui retournerait sa fiole. Notre valeureux Highlander est aux prises d'un terrible dilemme, parce qu'il est tout émoustillé par cette jeune femme débarquée de nulle part, au caractère de cochon, qui se refuse à lui, tout en le regardant avec gourmandise et en rougissant.

La relation entre Lisa et Circenn est donc essentiellement sensuelle avant d'être érotique, le couple se séduit durant de longs chapitres avant de succomber à la tentation. C'est charmant, pas vulgaire non plus, Circenn a une personnalité complexe, un peu dure aussi. Je trouvais d'ailleurs que l'alchimie du couple était plus forte au début, surtout lorsque l'auteur s'appuyait sur le choc des cultures (comme la découverte du soutien-gorge ou du tampon, et aussi le simple fait de porter un jean !).

Cette lecture m'a donc semblé inégale, parfois croustillante, décalée, attachante et drôle, et puis à d'autres moments plus convenue et routinière, ça perd en saveur et c'est inutilement long. Il s'agit du troisième tome de la série des Highlanders, seul Adam Black reste une valeur sûre et intrigante, qui me motive à en découvrir plus !

Les Highlanders, tome 3 : La tentation de l'immortel, par Karen Marie Moning
J'ai Lu, rééd. 2012 - traduction de Lionel Evrard 

24 mai 2012

...and there was only Grimm, blue eyes blazing, his massive frame filling the doorway. He was majestic, towering, and ruthless.

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Petite déception concernant ce tome 2, qui nous raconte l'histoire de Grimm, le bras droit de Hawk Douglas.

Grimm est un Berserker, ce qui signifie dans la mythologie scandinave qu'il est un guerrier fauve capable d'entrer dans une fureur sacrée qui le rend surpuissant. Sa famille a été massacrée sous ses yeux, il a grandi chez les Saint Clair, où la petite demoiselle, Jillian, était folle de lui. Les années ont passé, Grimm a poursuivi son chemin mais Jillian ne l'a jamais oublié. Amoureuse de lui, elle s'est jetée à son cou alors qu'il a préféré lui tourner le dos.

Bref, le temps des retrouvailles est venu. Grimm, ainsi que deux autres prétendants, ont été convoqués par le père de Jillian pour conquérir son coeur afin de la détourner de son intention d'entrer au couvent. Jillian n'a d'yeux que pour Grimm, il s'en doute mais la repousse toujours. Pour lui, être un Berserker est une malédiction, il ne souhaite pas que cela touche son entourage, car bien évidemment lui aussi est amoureux de Jillian. Mouaip, mouaip, mouaip.

Je suis restée en retrait de cette romance, que je n'ai pas trouvée renversante mais un peu ridicule. Grimm passe son temps à fuir la demoiselle qu'il aime, elle est passablement agacée pour sa froideur et le lui rend bien alors qu'elle se languit de lui, voilà le topo, c'est passablement ennuyeux, du moins personnellement je n'y ai pas pris goût. Point de trace d'Adam Black au programme, ce n'est décidément pas avec ce titre que l'auteur a pu exploiter sa mythologie introduite avec La malédiction de l'Elfe noir. Nul doute qu'elle se rattrapera par la suite...

Les Highlanders, tome 2 : La rédemption du Berserker, par Karen Marie Moning
J'ai Lu, rééd. 2011 - traduction de Lionel Evrard 

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