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Chez Clarabel
mois anglais
4 juin 2019

Raison et sentiments, de Jane Austen

Raison et sentimentsMes souvenirs de lecture ayant été embrumés par le film d'Ang Lee, j'avais l'impression de redécouvrir le roman de Jane Austen pour la toute première fois. D'où une certaine tiédeur dans les premiers chapitres car je trouvais les sœurs Dashwood beaucoup moins sympathiques.
Célibataires sans le sou, Elinor et Marianne doivent quitter leur domaine pour un cottage plus modeste en perdant tout espoir d'un avenir radieux... mais vont adroitement retomber sur leurs pieds. Ceci dit, leur prospérité ne sera acquise qu'après quelques déboires puisqu'elles s'entichent de prétendants qui vont aussi leur échapper. La première s'incline, en toute humilité. La bonne âme. Par contre la deuxième, plus expansive, frise l'indécence en bombardant l'élu de son cœur avec des petits mots doux qui ne trouvent pas écho. 
Cette Marianne... J'ai longtemps cru partager les mêmes passions et soutenir ses excès. Vingt ans ont passé. Et là, me dis-je, que fait sa mère ?! Ce serait néanmoins trop réducteur de résumer Jane Austen à de simples badinages amoureux. Les émotions sont en effet plus profondes et subtiles. Point de séquences théâtrales. Place à une société oisive, qui babille en toute insouciance et qui colporte d'incessantes rumeurs sur le voisinage, tout en mariant les uns et les autres pour occuper de longues heures creuses. 
Les héroïnes de Jane Austen apparaissent toujours un peu superficielles et sottes au premier abord. Je tiens d'ailleurs à souligner le potentiel insoupçonné de Lucy Steele (et le plaisir manifeste de l'auteure à tailler son portrait et épingler ses travers). C'est caustique à souhait. On adore.
Car il y a de l'humour derrière tout ça... Lorsque Marianne rencontre le Colonel Brandon, celui-ci évoque sans complexe ses rhumatismes et ses gilets en flanelle ! OMG. Oubliez le remarquable Alan Rickman... (et sa sublime mission de sauvetage). Las, les hommes n'ont probablement pas le plus beau rôle dans notre affaire. Et tous ces Edward, Willoughby ou autres spécimens ont finalement bien peu de valeurs. L'auteure les utilise comme des pions, jouant de leur vie et de leurs sentiments, avec une somptueuse malice.
C'est la leçon à retenir. Ou du moins, la perspective réjouissante d'une relecture sans accroc et la garantie d'une admiration sans borne.

©1979 Christian Bourgois Éditeur. Traduction de Jean Privat ©2012 pour la présente couverture chez 10x18

(P)2017 Audiolib lu par Cachou Kirsch (durée : 12h env.)

Couverture de Raison et sentiments

 

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3 juin 2019

L'île au trésor, par Robert Louis Stevenson

ÎLE AU TRÉSORRELECTURE AUDIO #ChallengeAudible
(On anticipe.) Juillet : redécouvrez vos classiques !

Ce roman figure parmi mes Classiques ultimes - ceux déjà lus et beaucoup aimés durant mon enfance. J'avais longtemps gardé un souvenir enchanté de ma lecture et ai donc pris le risque d'en briser le mythe. Que nenni.
J'ai retrouvé avec plaisir le jeune Jim Hawkins menant une vie paisible à l'Amiral Benbow jusqu'au jour où un vieux de loup de mer s'installe et évoque une carte au trésor et des flibustiers revanchards. Lorsque ces vilains débarquent à l'auberge, ils vont flinguer à tout-va et contraindre le garçon à mettre les voiles à bord de l'Hispaniola pour un long voyage au sein d'un équipage peu digne de confiance.
En effet, Jim a surpris la conversation du cuistot unijambiste - Long John Silver - supputant qu'une mutinerie surviendrait dès l'approche de l'île pour saisir le magot. Le garçon va vite prévenir le capitaine mais les ennuis ne font que commencer !
En vrai, ce roman est captivant. On parle de pirates sanguinaires, d'appât du gain, de duperies et de roueries encore plus impénétrables. Les rôles de pouvoir n'auront de cesse d'être inversés. Et l'Aventure de s'inscrire avec un grand A. C'est fascinant. J'ai adoré cette ambiance et suivi l'histoire comme si je la découvrais pour la première fois.
Oh, cette fameuse tache noire ! Elle avait suscité moult frissons quand j'étais plus jeune. Ça n'a pas loupé des années après. Ce roman est incroyablement prenant, palpitant, angoissant. Que de sensations à sa lecture ! Vraiment, vraiment conquise par tout... j'étais. C'était top. Et je suis d'autant plus ravie d'avoir conservé intact mon amour pour ce livre envers et contre tout. Yep !

L'École des Loisirs - Classiques (Texte abrégé) - 2019 pour la présente édition

Traduction de Théo Varlet, remaniée et abrégée par Stéphane Labbe

Illustrations de Louis Rhead

Version audio :

Couverture de L'île au trésorLu par : Jonathan Cohen

Durée : 5 h env.

©2008 Nathan (P)2008 Éditions Thélème

 

 

 

3 juin 2019

Bilan du mois de Mai 2019 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

30 mai 2019

La Sœur de l'ombre (Les Sept Sœurs 3), de Lucinda Riley

La sœur de l'ombreEn voilà une bonne surprise ! Ce troisième tome de la saga des Sept Sœurs a été un enchantement. J'avais eu des doutes jusqu'à présent et lancé un ultimatum avec celui-ci. Ça passe ou ça casse. Au final, je l'ai dévoré en un temps record.
Plus précisément, c'est toute la partie se déroulant dans le passé qui m'a transcendée. J'ai franchement adoré l'histoire de Flora MacNichol. Direction la campagne anglaise, au début du XXe siècle. La jeune fille de 19 ans est une amoureuse de la nature et une amie des animaux. Elle fuit la société, les bals et l'idée du mariage mais se réjouit des fiançailles de sa sœur avec un ami d'enfance... Sauf qu'elle tombe amoureuse du promis !
Star d'Aplièse est donc la troisième sœur - la plus discrète car toujours dans l'ombre de sa presque jumelle CeCe. En héritage, elle aussi a reçu sa lettre censée la guider vers le secret de ses origines. Elle se rend d'abord dans une librairie à Londres puis débarque dans le Kent avant de s'évader pour la région de Lake District pas loin des jardins de Beatrix Potter.
S'ensuit un long, long chemin romanesque et fascinant au cours duquel Star va également déverrouiller son cœur et se trouver une famille. C'est d'ailleurs le bémol de ma lecture car je ne trouve pas la partie contemporaine très folichonne (surtout la fin) mais le reste est extra ! J'ai passé un vrai bon moment de divertissement, j'ai adoré les décors et j'étais intriguée par la destinée des personnages. J'aurais voulu que l'histoire ne rattrape jamais le temps présent. J'étais attristée de quitter les carnets de Flora pour retrouver la vie insipide de Star.
Ceci étant dit, me voilà à nouveau requinquée pour poursuivre cette série sur laquelle je n'aurais pas parié ! Entre nous, l'écriture de Lucinda Riley est mielleuse et pas très funky. Elle possède néanmoins un sens de la narration qui rend son récit addictif - même pour les plus sceptiques !

©2017 Charleston Éditions (P)2017 Audible Studios

 

10 avril 2019

L'invitation, par Elizabeth Day

L'invitation audibleBen Fitzmaurice et Martin Gilmour ont fréquenté ensemble Cambridge et sont devenus des amis inséparables, alors que tout semblait les opposer. La famille de Ben appartient à l'élite, tandis que Martin a grandi dans un foyer modeste auprès d'une mère célibataire. Ben est extraverti et chaleureux, Martin plus sombre et complexé. Mais l'ambition et la fascination ont fait le reste. Vingt ans plus tard, Martin et sa femme Lucy se rendent à l'anniversaire de Ben organisée par son épouse Serena. Ébahis par le faste des lieux et des invités, ils montrent aussi une certaine lassitude. En grattant bien la surface polie, le couple est en réalité aigri et beaucoup moins sensible à la séduction déployée. En clair, on est loin de l'union sacrée car l'ambiance va se révéler explosive.

Un drame va donc éclater au cours de la soirée. Interrogé par deux inspecteurs de police, Martin commence alors à raconter sa rencontre avec Ben et livre les dessous de leur amitié a priori parfaite. Évidemment, sa confession fait vite apparaître des traces d'aigreur et de bassesse. On remarque aussi que des sentiments troubles et troublants ont lié le quatuor durant des années - l'envie, la jalousie, la frustration, l'amertume, la haine. En bref, tous ces désirs refoulés ont généré une violence sourde. La menace est d'ailleurs palpable, dès les premières lignes, on ressent en vrac la tension et le cynisme de cette relation toxique. De plus, l'histoire déroule son fil avec lenteur, le narrateur ne se sépare jamais de son flegme, le climat est détestable et on scrute chaque figurant sans la moindre compassion. Il n'empêche que ce roman est envoûtant : il a su m'accrocher de bout en bout, inspirer une curiosité malsaine et créer une attente angoissante. J'aurais voulu un dénouement plus percutant, mais bon... je n'en demeure pas moins conquise et satisfaite par l'exercice.

©2018 Belfond (P)2018 Audible Studios

        L'invitation Elizabeth Day

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26 janvier 2019

iRachel, de Cass Hunter

iRachelRachel était une femme brillante, ingénieure surdouée, elle avait créé son double androïde sans imaginer que cela aurait un impact sur sa vie et ses proches. Car Rachel va mourir dans un accident de voiture (nulle préméditation, triste fatalité). Contacté par son collègue, Aidan va alors découvrir le projet secret de son épouse : iRachel, un prototype unique d'une intelligence artificielle remarquable.

Le robot a également été programmé pour s'installer dans leur maison et vivre à leurs côtés. Son but ? Absorber leurs émotions, anticiper les lendemains difficiles et permettre un travail de deuil moins douloureux. Le père et la fille sont choqués et mal à l'aise en sa présence. Mais iRachel est un modèle de patience, de dévouement et de compassion. Elle finit par se fondre dans le décor et réussit à compenser l'absence de Rachel tout en ravivant les souvenirs de la famille.

Franchement, c'est magnifique ! J'étais loin de me douter dans quoi je m'embarquais, mais sitôt ouvert, ce roman a été avalé en une goulée. J'ai été captivée par l'histoire... histoire d'amour et de tendresse, histoire de perte et de manque, histoire de sacrifice et de partage, histoire de trahison et de conquête. On découvre à chaque coin de page un aspect nouveau et étonnant de cette lecture. C'est poignant, c'est doux, c'est romantique, en gros c'est bouleversant. Les personnages sont touchants et très attachants. On a envie pour eux la meilleure solution possible, et puis... on a le cœur gros aussi. Lu en une soirée, ce roman a été un compagnon inattendu et bienveillant. Une découverte pleine d'émotions et qui me laisse avec un sourire jusqu'aux oreilles. J'ai adoré !

JC Lattès (2018) - Traduit par Lucie Delplanque

Titre VO : The After Wife

 

10 janvier 2019

La petite librairie des gens heureux, de Veronica Henry

La petite librairie des gens heureuxQuoi ? Un roman qui parle de livres et de librairie ! Il ne m'en fallait pas davantage pour partir en vrille. Au final, j'ai été agréablement surprise par cette lecture pleine de charme et de gourmandise. Un roman qui ne paie pas de mine et qui vous prend totalement au dépourvu.
Direction un petit village de la côte anglaise, Peasebrook. Le propriétaire de la librairie locale vient de mourir en léguant à son unique fille son bien le plus précieux, Nightingale Books. Mais Emilia se retrouve avec un lourd fardeau sur les bras, car la librairie se porte mal et les dettes s'accumulent. Son père vivait d'insouciance et de passion. Aujourd'hui, Emilia doit décider si elle poursuit l'aventure droit dans le mur ou se résout à vendre la vieille bâtisse à un promoteur âpre au gain.
Pourtant, elle découvre rapidement l'existence d'une communauté très attachée à la librairie : des amoureux des livres, mais aussi des personnes ayant toutes aimé profondément son propriétaire. Julius était un homme formidable, attachant, avec le cœur sur la main. Tous ont désormais conscience qu'ils ne peuvent pas abandonner Nightingale Books et entendent soutenir Emilia face à son héritage.
Les petites histoires viennent ainsi s'immiscer, ci et là, avec sa brochette de personnalités affables. Chacun y va de son anecdote, mais aussi de ses secrets ou de ses ambitions, pas toujours honorables. Autant de petites billes qui roulent et viennent s'entrechoquer pour créer une formidable osmose. Oui, il y a dans cette lecture une aura magique et poignante : une harmonie réelle et captivante.
J'étais finalement bien lovée dans mon canapé à tourner les pages du roman. Avec un sourire niais sur le visage. Je me sentais dans mon élément, parfaitement chouchoutée dans cette ambiance. Comme un doux refuge qui inspire un vrai confort. Ne cherchez pas le moindre soubresaut, juste l'assurance d'une rencontre improbable et néanmoins lumineuse. J'ai été conquise sur toute la ligne : effet cocooning assuré !

City éditions (2017) - Traduit par Ariane Maksioutine

Titre VO : How to Find Love in a Bookshop

Existe en format poche (2018)

 

 

10 septembre 2018

Chère Mrs Bird, de AJ Pearce

Chère mrs birdEmmeline Lake a toujours rêvé de devenir reporter de guerre et plaque sans hésiter son poste de secrétaire pour celui d'assistante aux éditions du London Evening Chronicle. Son imagination s'emballe jusqu'à ce qu'elle réalise sa méprise : elle a été embauchée pour ouvrir le courrier de Mrs Henrietta Bird, qui tient la rubrique cœur chez Woman's Friend, le magazine féminin du même groupe. Sa joie est rapidement douchée face au caractère intraitable de la rédactrice en chef, laquelle exige un triage rigoureux des doléances, refusant avec véhémence les Sujets Scabreux : en gros, tout ce qui concerne l'amour et les sentiments... Mrs Bird est de la vieille école : du courage et du patriotisme, indispensables en ces temps douloureux.
En effet, Londres essuie les bombardements intempestifs des allemands. Emmy, également bénévole à la caserne des pompiers, reçoit des milliers d'appels pour venir en aide aux familles désœuvrées. Si les soirées sont lugubres, l'ambiance au sein de l'équipe n'en reste pas moins pimpante et enjouée. Notre héroïne est une jeune femme compatissante, curieuse et dynamique. À la lecture des lettres de lectrices aux abois, elle ne peut se résoudre à rester sourde à leur détresse... et décide de répondre, de sa propre initiative, en signant le nom de sa patronne. Un pur scandale. Mais la vie d'Emmy l'entraîne rapidement dans un tourbillon d'émotions : son fiancé ne donne plus de nouvelles, sa meilleure amie Bunty flotte sur un petit nuage et un mariage se prépare !

Loin des promesses vendues par l'éditeur, ne cherchez surtout pas un quelconque rapprochement avec Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, si ce n'est dans l'esthétisme de la couverture et la période au cours de laquelle se déroule l'histoire (Londres, 1941). Cela vaut mieux pour éviter toute déconfiture.
Ce roman est donc à part et réussit à nous embarquer dans sa propre ambiance, à la rencontre de personnages attachants. On y découvre leur quotidien, entre insouciance et fracas, on ressent leur fabuleuse énergie et leur envie d'en découdre. La guerre fait rage mais la vie continue, les gens veulent aimer, prendre des risques et parfois perdre, qu'importe. Emmy est une jeune femme de vingt-quatre ans, entourée d'amis sincères, qui ignore ce que l'avenir lui réserve mais qui croit énormément en ses capacités. Touchée par les confidences des lectrices anonymes, elle réalise que toutes ont beaucoup en commun et méritent d'être entendues. C'est donc par pur altruisme qu'elle va se lancer dans ses petites manigances, sans pleinement mesurer la portée de ses paroles ou de ses actes, car Emmy est souvent naïve et trop impulsive.
En bref, la lecture est une véritable bulle de fraîcheur et un rendez-vous en toute simplicité. L'histoire mêle tendresse et émotion avec succès. C'est doux, charmant et attendrissant. J'ai beaucoup aimé m'imprégner de son atmosphère : british & vintage à souhait !

Belfond (2018) - traduit par Roxane Azimi

 

 

28 juin 2018

Les tribulations d'une cuisinière anglaise, de Margaret Powell

Sitôt que j'ai vu les mots magiques « Downton Abbey » en couverture de ce livre, mes yeux ont étincelé de mille feux ! Même si je redoutais en mon for intérieur une lecture rébarbative, il me suffisait d'imaginer Mrs Patmore et Daisy pour que mes doutes s'envolent aussitôt.

Les tribulations d'une cuisinière anglaiseMargaret Powell est née au début du siècle et a grandi dans le Sussex, près de Brighton, dans une famille nombreuse et modeste. Vers 13 ans, la jeune fille doit quitter l'école pour “entrer en condition” et est embauchée comme fille de cuisine. Elle connaît alors le dur labeur des journées interminables, des besognes harassantes et ingrates, des foyers méprisants.
Persévérante et effrontée, Margaret part à Londres et devient cuisinière mais ne conçoit pas de passer toute sa vie au service des autres. Elle rêve de se trouver un fiancé et de se marier. En attendant, elle enchaîne les maisons et ressasse son amertume au travers d'anecdotes truculentes et déversées sans chichis.
C'est ce que j'aime dans cette lecture - outre son humour, c'est le caractère bien trempé de Margaret. Elle dit haut et fort ce qu'elle pense, elle avance au culot et elle ne regrette absolument rien. Elle raconte son expérience sans état d'âme et croque les portraits des uns et des autres avec bonhommie. On sent que le temps a fait son œuvre et que la dame a un regard coquin sur son passé.
J'ai vraiment passé un super moment à plonger dans son histoire. En plus de me croire sur le tournage de Downton Abbey, je me figurais également vivre à une autre époque, celle des maîtres et des valets, des grandes maisons anglaises et des clichés romantiques qu'on gratouille avec tendresse. 
En somme, il y a une vraie âme dans ce livre qui rend sa lecture attachante ET passionnante. On comprend mieux pourquoi le scénariste Julian Fellowes s'en est inspiré pour le film Gosford Park mais aussi pour ma série fétiche... On aime beaucoup. On adore !

« Vivre en condition, ça donne un aperçu, voire des idées, sur ce que ça peut être qu'une vie meilleure. On pense à la façon dont nos employeurs vivaient, et peut-être qu'inconsciemment on essaie de les imiter. Les bonnes manières, ce n'est peut-être pas très important, mais ça aide à faire son chemin dans la vie, malgré tout. »  

Petite Bibliothèque Payot (2014) - traduit par Hélène Hinfray

 

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Dans l'Angleterre du début des années 1920, la jeune Margaret rêve d'être institutrice mais doit “entrer en condition” et travaille dans les cuisines des grandes maisons bourgeoises. Grâce à son franc-parler aux antipodes des récits nostalgiques de domestiques trop parfaits, ce truculent témoignage paru en 1968 valut la célébrité à Margaret Powell (1907-1984) et inspira plusieurs scénaristes, dont celui de la série Downton Abbey.

 

28 juin 2018

Un assassin de première classe, de Robin Stevens

Un assassin de première classe

Après les vacances mouvementées à Fallingford, chez son amie Daisy Wells, le père de Hazel Wong est rentré de Chine pour seriner sa fille et l'emmener avec lui à Istanbul à bord de l'Orient-Express. Cette fois, interdiction formelle de jouer les détectives. Les copines promettent, éblouies par le faste et la légende du train.
Bien entendu, leur voyage ne va pas se dérouler comme prévu. D'abord, elles recroisent cette chère Miss Livedon sous une nouvelle identité et apprennent que celle-ci est en mission secrète pour débusquer un espion ; par contre, elles doivent également jurer qu'elles ne mettront pas leur grain de sel dans son enquête.
Puis survient un nouveau meurtre dans une cabine fermée à clef. Le train est paralysé, les suspects se comptent à la pelle. Aussitôt les filles sont rappelées à l'ordre pour ne pas gêner les interrogatoires de l'éminent Dr Sandwich... Daisy fulmine, Hazel prend des notes. Un attentat est évité de peu. L'effervescence monte d'un cran. En bref, le temps s'est arrêté à bord de l'Orient-Express.
L'auteur ne s'en cache pas : cette intrigue est un hommage - en toute humilité - au roman d'Agatha Christie. L'ambiance est léchée, la mise en scène savoureuse et la palette de personnages pittoresque. On applaudit des deux mains. Cette série regorge de charme et de noblesse ! En plus, c'est british à souhait, palpitant et bien troussé. 
Autant de qualités auxquelles on ne peut résister. 
Et comme l'histoire se déroule en 1935, gageons que le contexte historique va prendre de plus en plus de poids dans les aventures de nos jeunes détectives ! À suivre...

Flammarion jeunesse (2018) - traduit par Faustina Fiore

[First Class Murder]


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Robin Stevens est née en Californie mais vit en Angleterre depuis qu'elle a trois ans. Elle a notamment grandi à Oxford. Elle est l’auteure des romans Un coupable presque parfait et De l’arsenic pour le goûter.

 

 

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