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Chez Clarabel
neuf
9 octobre 2009

Mon petit coeur imbécile ~ Xavier-Laurent Petit

Neuf de l'école des loisirs, 2009 - 135 pages - 8,50€
illustration de couverture : Gwen Le Gac

mon_petit_coeurNous sommes dans un village africain, loin de toute civilisation. La jeune Sisanda vit avec sa mère et sa grand-mère dans leur keja d'une pièce et compte, tous les matins, les battements de son coeur. C'est un soulagement de l'entendre, c'est signe qu'elle a gagné encore un jour à vivre. Car Sisanda est très malade, le médecin a déjà prévenu que sa vie pouvait cesser à tout instant et seule une opération qui coûte des millions pourrait la guérir totalement. Mais comment une famille de bergers pourrait réunir autant d'argent ? Le père de Sisanda est déjà parti sur des chantiers et ne revient jamais auprès de sa famille, sauf pour leur envoyer son salaire.
L'Afrique qu'on nous dépeint généralement percluse de maladie et de misère se montre ici nettement plus joyeuse et optimiste, car Sisanda et sa mère Maswala ont connaissance du grand marathon qui offre aux trois premières places une somme astronomique, laquelle permettrait de combler toutes leurs attentes. Ni une, ni deux Maswala - dont le nom veut dire Mamantilope, car swala signifie antilope - ne cesse plus de courir et courir encore, elle passe sous la fenêtre de l'école de sa fille, cette dernière entend son coeur battre trop fort, lui demande de se calmer et de patienter jusqu'à la course, c'est un bonheur, un apaisement d'apercevoir le passage de sa mère, un rythme immuable, jusqu'au jour où Maswala n'est pas au rendez-vous...
Mon petit coeur de maman a battu très, très fort en lisant cette histoire de mère courage, et c'est d'ailleurs assez paradoxal de sentir son coeur qui bat au même rythme que la petite narratrice, un coeur qui s'emballe alors que c'est strictement interdit. Sisanda doit se protéger des sensations fortes, elle n'a pas la même vie que les enfants de son âge, elle n'a pas le droit de courir et doit se protéger du vent, à la place elle est super forte en mathématiques, habile avec les chiffres, et pour cause...
C'est un roman qui possède tous les accents du drame et du suspense, pourtant il ne frôle jamais le pathos indécent ni ne tombe dans les clichés (en même temps on se doute que tout va bien se terminer, ou du moins on y croit coûte que coûte !). La vie du village est vraiment bien décrite, avec son folklore (la grand-mère a des dons de sorcière), son exubérance (le poste de télévision installé avec les moyens du bord), son monde de couleurs et de bruits, la foule constante, la curiosité de l'épicier et des voisins, mais la solidarité envers et contre tout.
En un mot (ou presque), j'ai pris grand plaisir à lire ce texte.
A conseiller pour tous les lecteurs dès 9-10 ans.

> Simon de la librairie M'Lire a également beaucoup aimé

Présentation sur le site de l'Ecole des loisirs

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10 septembre 2009

Mon sorcier bien-aimé ~ Audren

Neuf de l'Ecole des Loisirs, 2009 - 78 pages - 8,00€
Couverture de Stephanie Blake

mon_sorcier_bienaimeAmazir Casablanquette a neuf ans, c'est un sorcier, avec un balai qui vole et une baguette magique, il est fils et petit-fils de sorciers, et mène une vie très, très normale : il va à l'école, même s'il doit taire ses pouvoirs, et il est amoureux de la jolie Leslie Cocovino. Hélas, Amazir s'ennuie. Il trouve qu'être sorcier n'est pas un cadeau du ciel, c'est barbant car tout est attendu, aucune place à l'imprévisible, pas besoin non plus de se casser la tête pour réussir, une formule magique et ça roule comme sur des roulettes. Alors Amazir choisit de renoncer à être sorcier et c'est le drame !

J'attendais plus d'Audren à travers ce petit roman, agréable mais pas renversant. Cette histoire de sorcier ne sert finalement qu'à détourner un message plus lisse : être fier de ses origines, accepter ses différences. Je suis vaguement déçue de l'absence de fantaisie dans son traitement, et même l'humour est beaucoup trop en retrait. Toutefois, cela reste du Audren donc c'est tout de même bon. Et j'aime bien la couverture de Stephanie Blake.

 

10 septembre 2009

Les lionnes ~ Jean-François Chabas

Neuf de l'Ecole des Loisirs, 2009 - 55 pages - 7,50€
illustration de couverture : Philippe Dumas

les_lionnesJean-François Chabas est un auteur que j'adore !!!
Il est très productif, pour mon plus grand plaisir, et a le talent de ne jamais se répéter. J'en tiens pour preuve ce petit roman qui est totalement, mais alors totalement, unique et exceptionnel.
A priori, le sujet n'est pas le plus palpitant. Ce sont deux lionnes, l'une est la mère, l'autre la fille. Elles choisissent de se séparer de la harde et partent près d'un campement d'hommes. L'occasion pour la mère de régler un compte personnel, qui date un peu, puisqu'elle n'a jamais oublié la mort de sa soeur par des humains qui se sont aidés de coups de tonnerre. Les deux lionnes se préparent donc à attaquer. Une grande première pour la fille, qui a un gabarit impressionnant, elle est grande, très forte, impose le respect autour d'elle. Ce face-à-face avec les hommes doit pourtant s'organiser, la tactique synchronisée, les sens en alerte, la soif du sang, l'instinct animalier, n'est pas lionne qui veut !
Je n'ai pas quitté ce livre avant la fin, pas perdu une miette et j'ai retenu mon souffle jusqu'au bout. J'étais ébahie, le coeur pris en étau, palpitant à fond les ballons. J'ignorais qu'on pouvait se glisser dans la peau de lionnes et de ressentir leurs émotions, de vivre leur vie à ce point.
Si ce n'est pas du talent, mais qu'est-ce que c'est !?!
J'adore, oui, tout simplement.

 

C'est la grande amour, le plus grand des sentiments
...

29 mars 2009

Il n'y a pas de petits lecteurs ! #3

(nous lisons bien et beaucoup en ce moment... pourquoi s'en priver ?)

La drôle de vie d'Archie - Agnès Laroche
illustrations de François Foyard

archieLa vie n'est pas drôle pour Archie, élève de 6ème. Ses parents se sont séparés, sa mère est rentrée dans son pays, en Angleterre, et a cru que son fils n'aurait pas supporté le choc d'un déménagement doublé d'une expatriation. C'était sans savoir que la situation à la maison allait virer en catastrophe : son père ne travaille plus (il est enquêteur de police), il dort toute la journée et il s'est mis à boire. Archie doit se débrouiller seul pour manger, faire ses devoirs etc. Ses résultats scolaires sont déplorables, le garçon n'a pas la tête à apprendre ses leçons, il préfère dessiner (et il est doué pour croquer de savoureuses caricatures des personnages et des situations qui l'entourent).
Au collège, il a un seul copain, Pierre-Louis, surnommé le P'tit. C'est un enfant précoce, il a neuf ans. Lui aussi a des soucis : sa mère le couve trop, depuis son veuvage. Elle s'est dernièrement mise en tête d'inscrire son fils dans une école spécialisée pour les enfants surdoués, mais Pierre-Louis n'en a pas du tout envie. Comme sa mère reste sourde à ses protestations, le P'tit a un super plan. Il est persuadé que cela va résoudre tous les problèmes, y compris ceux d'Archie.
Pierre-Louis explique que leurs parents ont besoin d'un électro-choc. Alors il décide de disparaître. Il met en scène sa fugue, sauf qu'Archie ignore où se cache son copain, même lorsque sa mère vient le supplier ou lorsque la police a ouvert son enquête. D'ailleurs cela devient de plus en plus inquiétant. Où est Pierre-Louis ?

Un super plan qui n'en est pas vraiment un, un papa qui prend conscience de sa déchéance, une mère qui étouffe son enfant, un prof d'arts plastiques bienveillant, une enquêtrice qui ressemble à un hamster, un copain qui n'a peur de rien, une recherche de repères, un besoin d'amour, un espoir d'être entendu, écouté, compris... enfin voilà de quoi parle ce roman !

Nous avons pris beaucoup de temps à lire ce roman, à voix haute. Contrairement à d'habitude, c'est un livre assez long, de 155 pages, et qui parle de sujets que nous n'avons pas coutume de lire (mais cela n'empêche pas de s'y intéresser) :  l'alcoolisme, la solitude, le désarroi. Très vite, l'histoire parle également d'espérance, d'entraide et laisse présager un horizon teinté d'amour, des retrouvailles avec la maman et des familles qui resserrent leurs liens. C'est un roman sensible, agréable à lire. Nous avons beaucoup aimé la personnalité d'Archie et ses dessins qui illustrent son état d'âme.   

le blog d'agnès laroche : http://agneslaroche.blogspot.com/

Rageot, coll. Famille, 2009 - 155 pages - 6,30€
A partir de 9 ans.

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Un week-end d'enfer - Brigitte Smadja

weedendMehdi et Baptiste sont meilleurs copains depuis toujours. Medhi garde pourtant secret son amour fou pour Angelica, la soeur de 17 ans de Baptiste. Il sent une profonde et inexplicable animosité chez le garçon envers son aînée, qui ne s'améliore pas lorsque les parents annoncent leur projet de week-end au Maroc et la charge à Angelica de garder son frère et son camarade. Medhi est fou de joie, ce qui contraste avec l'humeur bougonne de Baptiste. Il traite sa soeur de démone, et elle l'appelle Crapaud. L'ambiance s'annonce lourde et orageuse.
Mais dès le vendredi soir, tout se passe à merveille. Angelica bichonne les garçons, leur cuisine un gratin dauphinois (loupé) et gère sans sourciller la situation quand, en pleine nuit, ils sont tous tirés du lit en catastrophe car la chaudière manque de les asphyxier. Arrive le samedi et le climat idyllique est rompu. Angelica informe les plus jeunes qu'ils sont consignés dans la chambre de Baptiste car elle organise une fête (avec l'accord des parents) où ne sont invités que les 'vieux' de 17 ans, pas moins. Le petit coeur de Medhi se brise, il ressent la même rancune qu'éprouve son ami, meurtri et blessé d'être rejeté par sa grande soeur. Alors il choisit ses armes pour se venger : il passe la nuit à chatter sur le net avec une nana du nom de Dita, elle est plus âgée, ça le flatte. Aussi il accepte sans réfléchir un rendez-vous fixé au lundi.

Entre nuit d'enfer, nuit apocalyptique, climat polaire et climat enfiévré, le roman se balade... Angelica et ses amis sont des amateurs du gothique - un code comme un autre pour se prouver qu'ils existent en appartenant à un groupe. Le regard de Medhi, le narrateur de l'histoire, est intransigeant, parfois moqueur. Il sait aussi que son ami agit bêtement en discutant avec une inconnue, par simple esprit de vengeance et parce qu'il se sent incapable d'avouer à sa soeur qu'il l'aime très fort et qu'il attend d'elle de l'intérêt sincère.
La personnalité de Baptiste est vraiment troublante, très paradoxale, épuisante aussi car elle change tout le temps. On passe de l'euphorie au stade dépressif en un quart de tour. Une vraie crise d'adolescence, avec ses inépuisables complexités.
A lire en connaissance de cause, sinon ça use !

Ecole des Loisirs, coll. Neuf, 2009 - 93 pages - 8,00€
dès 10-11 ans

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Un oeuf dans la foule - Manuela Draeger

un_oeuf

Les Josette sont un groupe d'écolières qui s'appellent toutes Josette. Depuis un mois, elles ne vont plus à l'école mais sur les bords de l'estuaire manger des oeufs durs. Elles attendent la douze millième Josette. Bobby Potemkine, Lili Nebraska et Lili Iomelli essaient de savoir pourquoi.

Une brochette de personnages hors du commun, une histoire à se taper la tête contre un mur, une nuit qui ne tombe jamais, des écolières qui font l'école buissonnière, une Josette numéro 12000 est attendue... où, pourquoi, comment. Le narrateur - Bobby - mène une enquête qui échappe à toute logique. Le décor n'a pas de lieu, le temps n'est plus et le lecteur se sent vite perdu.
Ce livre correspondrait davantage aux goûts des amateurs d'intrigue tordue et innovante, aux amateurs d'onirisme.
S'assurer aussi que son cerveau est bien connecté. (Ce n'était pas mon cas, voilà pourquoi !)

Après recherche, j'ai trouvé ceci sur le site de Ricochet :

Derrière Manuela Draeger se cache Antoine Volodine, qui est peut-être lui-même un pseudonyme… On le connaît aussi sous le nom de Lutz Bassmann, Elli Kronauer. Les différents auteurs, qu’il appelle des « voix du post-exotisme », sont censés venir d’un ailleurs inventé, un monde de fiction politisé et dur. Ils racontent ces univers dans des livres pour en échapper. Cela donne des romans étranges, hypnotisants, et Manuela Draeger plonge dans le surréalisme le plus total. Son héros récurrent Bobby Potemkine lutte contre les difficultés de communication, la solitude engendrées par son environnement. Une expérience littéraire à ne pas manquer.

 

(Tout s'explique !)

 

Ecole des Loisirs, coll. Medium, 2009 - 63 pages - 7,00€

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rendez-vous le week-end prochain pour un nouveau tour d'horizon car... il n'y a pas de petits lecteurs ! ;o)

19 octobre 2007

Du malheur d'être née dans une famille de sorcières

verteA onze ans, Verte découvre qu'elle est la fille d'une sorcière, et la petite-fille d'une sorcière. Impossible de passer entre les mailles du filet, elle aussi est une sorcière ! La sorcellerie est une transmission héréditaire, de mère en fille, et Verte doit absolument accepter son sort. Or, elle refuse. Catégoriquement. Peut-être, pour l'excuser, il faut reconnaître que Verte cumule les mauvais points. D'abord elle abhore son prénom qui est un peu trop décalé, marque de fabrique d'une mère trop originale et qui refuse de faire comme tout le monde, ensuite Verte craint de ressembler à cette mère qui dérange et ne cherche qu'à enquiquiner ses voisins, et enfin la jeune fille veut connaître son père, un certain Gérard porté disparu depuis la nuit des temps ! ... 

Bref, le petit monde de Verte n'est pas celui du pays des Merveilles. Toutefois, Verte est bien entourée, mis à part sa mère Ursule qui bloque et dont les systèmes court-circuitent en matière d'éducation et de pédagogie. C'est auprès de sa grand-mère Anastabotte qu'elle va s'initier à son métier de sorcière (car oui, c'est du travail !). « Pour devenir sorcière, il ne suffit pas d'avoir un don. Il faut se donner du mal. Là comme ailleurs, le vrai secret, c'est le travail. Les jeunes sorcières doivent apprendre, lire et relire sans fin les manuels et s'exercer sous la direction d'une ancienne. »

Et en marge de ses soucis familiaux, Verte va aussi avoir « un amoureux ». Soufi est beau, gentil, il joue au football et va devenir le meilleur ami et le confident de la jeune fille. (Entre-temps, il va servir de cobaye aux premières expériences de sorcellerie, mais chut ! )

Ramdam chez les sorcières ! « Verte » est un ouvrage délicieux, drôle, le portrait d'une famille pas comme les autres, même si les apparences sont trompeuses, où les relations générationnelles sont aussi importantes que touiller ses potions dans la cocotte-minute ou jeter un sort d'Ombre Bleue du fin fond de l'atelier de la grand-mère ! Cette idée de sorcières échappe aux clichés, et c'est de plus très bien écrit par Marie Desplechin qui dope là le moral le plus cotonneux !

Une seule contrainte, désormais : lire la suite, « Pome » ! !

Ecole des Loisirs, collection Neuf. 180 pages.  Illustration de couverture : Soledad Bravi.   7.50 €

Heureusement, le livre vient de paraître !

pomeCe roman est donc la suite de « Verte ». Il respire à nouveau la fraîcheur, l'humour et l'espièglerie. Il perd le bénéfice de la surprise et la nouveauté. C'est un peu du réchauffé qu'on nous sert, toutefois cela reste délicieux !
Verte vient de rencontrer une nouvelle amie, Pome, qui est également une sorcière. Sa mère Clorinda est revêche et bêcheuse, mais fanfaronne rien qu'à l'idée de savoir sa fille suivre l'enseignement de la grand-mère Anastabotte.
Dans ce livre, il y a plus d'éléments masculins, entre le père retrouvé et le grand-père gâteau. C'est une nouvelle communauté qui se forme, parmi laquelle on n'aime pas les mensonges, les omissions, la trahison. Jouer franc-jeu est le credo de Verte. Une nouvelle fois, elle va prouver qu'elle fait fi de la loi du silence des sorcières !
Verte va révolutionner le petit monde exclusivement féminin de la sorcellerie, et ces nouveaux tours de passe-passe promettent (qui sait ?) d'autres palpitantes aventures !
En finissant ce tome, on pressent qu'on abandonne Soufi un peu trop vite, qu'on espère des petites étincelles entre les deux grand-parents et puis ... où est donc passée Ursule, injustement en retrait dans ce livre ? !
Beaucoup de charme, de douceur, d'humour dans ce roman. J'aime infiniment la partie consacrée à Verte (chaque chapitre donne la voix à chaque personnage). J'ai apprécié les retrouvailles, mais je reste attachée au premier, « Verte », qui fut pour moi la vraie découverte !!!

Ecole des Loisirs, collection Neuf - 152 pages.  Illustrations de couverture : Soledad Bravi.  8.50 €

Passons maintenant à une histoire de sorcières  plus « traditionnelles » ...

J'en profite pour glisser une autre suggestion de lecture, toujours dans le domaine « sorcière / sorcellerie », avec ce titre qui appartient à la collection Mouche, c'est-à-dire « Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls ». Mais pour avoir testé et approuvé, je conseille aussi la lecture orale. C'est un livre qui s'y adapte parfaitement !

cinq_sorcieresLe livre en question est donc  « Cinq sorcières » de Nathalie Kuperman.

Ce sont en fait cinq petites histoires mettant en scène des sorcières : Crapeluche se penche sur les berceaux pour souffler ses mauvais sorts, Crimini adore le ragoût d'enfants, Joukipic s'échappe d'un cauchemar, Rapapouille souhaite remporter le grand prix de laideur et Clochemine veut soigner sa fille avec des chansonnettes stupides.

L'ensemble est sympathique, amusant et plein d'entrain. Des petites touches d'humour, de la caricature facile et légère, des clins d'oeil et des clichés à la pelle ... l'enfant aura plaisir à retrouver ses repères dans ces histoires pas mauvaises, qui ne font jamais peur (et qui me révèlent un auteur à encourager !).

Ecole des Loisirs, collection Mouche. 77 pages. Illustrations de Jean Luc Englebert.  7.50 €

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