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Chez Clarabel
seuil jeunesse
22 février 2013

Journal d'un dégonflé, Tome 6 : Carrément claustro !

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Dans ce nouveau rendez-vous, déjà le sixième, Greg entre en transe émotionnelle. La faute aux fêtes de Noël et à la perspective d'ouvrir ses cadeaux (toujours un grand moment dont le narrateur nous livre un exposé fort réjouissant !), mais aussi parce qu'il est tombé accro à un jeu en ligne, lequel consiste à adopter un ami virtuel et à s'en occuper continuellement, sinon la bestiole tombe en déprime. Le principe est vicieux, puisque les enfants sont sollicités à tort et à travers (pour l'achat de gadgets notamment) et doivent recourir à la CB des parents pour alimenter le site. A sa façon, Jeff Kinney dénonce leur nuisibilité et tacle avec douceur mais fermeté. 

L'auteur s'en prend aussi aux normes de sécurité dans les écoles, des normes drastiques et ridicules, car à force de vouloir protéger les enfants dans les cours de récré, il est décidé d'enlever tout ce qui est susceptible de représenter un danger pour eux (plus de toboggan, de balançoire, de portique, ni de poutre au sol). Plus de loisirs, donc. Le comble, c'est qu'ils doivent rester actifs mais ne doivent pas courir ou se toucher car c'est aussi interdit ! C'est risible, je vous jure, l'auteur s'éclate vraiment à démontrer les paradoxes de notre société. On a aussi droit au paragraphe sur la malbouffe dans la cafétéria, le combat des "nutritionautes contre les sales graissucres" et la condamnation des boissons énergétiques.

Enfin, tout ceci ne doit pas nous éloigner des turpitudes de notre dégonflé préféré, Greg a besoin d'argent et cherche un moyen facile et pas trop épuisant pour y parvenir (déneiger les allées de ses voisins ou organiser une kermesse à la maison avec du poulet BBQ à prix cassé). Oui, c'est comme d'habitude, avec de la mauvaise foi et des bêtises à foison, et puis on peut toujours compter sur  le fameux petit grain de sable pour gripper la belle mécanique, mais qu'est-ce que c'est comique ! C'est une série dont le succès chez les jeunes lecteurs est amplement mérité !

Journal d'un dégonflé, tome 6 : Carrément claustro ! par Jeff Kinney
Seuil jeunesse, 2013 - traduit par Nathalie Zimmermann

  • Disponible aussi le calendrier du dégonflé 2013, avec tous les personnages de la série et de nouvelles illustrations de Jeff Kinney et plus de 50 stickers pour se souvenir des anniversaires, des rendez-vous chez le docteur et des activités extra-scolaires.

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23 janvier 2013

Je m'ennuie, de Michael Ian Black & Debbie Ridpath Ohi

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C'est l'histoire, bien commune, d'une petite fille qui s'ennuie. Elle croise sur son chemin une patate. Tiens, celle-ci lui cause. La coïncidence veut qu'elle aussi s'ennuie comme un rat mort. A deux, ça pourrait être plus rigolo mais la patate n'aime pas les enfants. (Elle préfère les flamants roses.) Alors, la petite fille va s'échiner à lui démontrer qu'un enfant, c'est juste extra : ça fait des cabrioles, ça ne manque jamais d'idée ou d'imagination, ça court, ça danse, ça saute... Comment peut-on trouver un enfant ennuyeux ?! Non, vraiment c'est impensable.

Finalement, cette patate est une bonne thérapie. Sans le vouloir, elle va rappeler à la fillette toutes les choses cool et géniales qu'elle peut faire, et ainsi oublier la notion d'ennui. Enfin bref, cette lecture est jubilatoire et fait sourire d'un bout à l'autre. Les illustrations sont éclatantes, que de dynamisme et d'humour dans l'histoire, jusqu'à la fin ... proprement hilarante !

A découvrir, pour ce jaune pétant. :)

Je m'ennuie, par Michael Ian Black et Debbie Ridpath Ohi (Seuil jeunesse, 2013)

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17 décembre 2012

Les Ombres grandissent au crépuscule, par Henning Mankell

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Je ne connais pas beaucoup Mankell, à part ses romans policiers avec Kurt Wallander, j'en avais une image un peu froide et déprimante, comme souvent avec les auteurs nordiques. Sa série pour les jeunes lecteurs est donc particulièrement surprenante, dans le sens où le ton est décalé, avec un humour espiègle, qui prête à sourire. Une chouette lecture, franchement savoureuse. Au centre, nous avons un garçon de 12 ans, Joel, qui ne connaît rien à la vie, qui vit dans sa bulle et qui a un esprit débordant d'imagination.

Le gamin vit seul avec son père Samuel, sa mère a quitté le foyer et n'a plus donné de nouvelles. Elle existe sous le prénom de Jenny, et puis c'est tout. Bref, l'histoire commence au moment où Joel traverse la rue sans regarder et passe sous un bus. Il se relève sans la moindre égratignure, un vrai miracle ! Par contre, le garçon est perplexe et s'interroge. Maintenant, que doit-il faire ? Accomplir une bonne action pour remercier d'être un miraculé ? Oui, pense-t-il. Alors il choisit d'aider son amie Gertrude, défigurée depuis son opération bâclée, car sous ses airs de folle, elle est complètement désespérée. Il est temps de lui trouver un amoureux pour lui changer les idées !

Le garçon doit d'abord trouver le candidat idéal, ce qui n'est pas facile lorsqu'on habite une ville minuscule, au fin fond de la Suède, sans la moindre activité fédératrice, si ce n'est boire un verre au bistrot, se chamailler ou danser au bal du samedi soir. Joel prospecte, scrute et tâtonne, il envoie des lettres d'amour, donne des rendez-vous secrets, et puis cela devient trop compliqué pour lui. En fait, il n'a aucune expérience du monde des adultes, tout le dépasse et il fait pire que mieux.

Le cadre est posé, c'est à la fois tendre et cocasse, avec une brochette de personnages attachants, beaucoup de fraîcheur, d'innocence et d'excentricité. On suit l'intrépidité du garçon avec enthousiasme, et même si son aventure tourne au vinaigre, on espère pour lui et son petit monde que le soleil brillera à nouveau. Il y aura d'autres livres de la sorte, avec Joel Gustafsson, l'auteur en a écrit quatre tomes, le premier (A Bridge to the Stars) n'a pas été traduit, le prochain (When the Snow Fell) est prévu pour l'automne 2013. La couverture française est signée Olivier Balez. Le titre, très beau, donne une idée de la touche de poésie qu'a su apporter la traduction, très soignée.


Seuil, 2012 - traduit par Marianne Ségol-Samoy et Karin Serres 
illustration de couverture : Olivier Balez

13 décembre 2012

Il était une fois... Hazel et Jack.

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Hazel et Jack sont voisins et très bons amis. La maman de la fillette aimerait d'ailleurs qu'elle s'ouvre aux autres, qu'elle fréquente des filles, qu'elle s'adapte à sa nouvelle école, mais rien n'y fait. Hazel est une enfant fantasque et rêveuse, qui passe pour être impertinente et cinglée aux yeux de ses camarades et des enseignants. Seul Jack l'accepte comme elle est. Ensemble ils jouent dans la neige, se lancent des boules en pleine face et puis paf ! c'est le pépin. Jack a reçu un éclat de verre dans l'oeil et doit rentrer chez lui pour se soigner.

Les jours d'après, pas de nouvelles du garçon. Hazel se rend chez lui, sa mère lui raconte qu'il est en meilleure forme, puis qu'il est parti rendre visite à une tante. C'est bizarre, mais Jack a changé. Il est froid, distant, méconnaissable. Il préfère jouer avec les garçons de sa classe, n'a plus envie d'être avec elle. Alors Hazel décrète que son ami Jack a été frappé par une malédiction, qu'il a été enlevé par une reine des neiges, dans son palais des glaces, et décide de se rendre dans la forêt pour le libérer.

C'est un petit conte d'hiver qui colle parfaitement aux envies du moment, il fait froid et on n'a qu'une envie, c'est de se blottir chez soi en bouquinant des histoires qui nous transportent vers un ailleurs où la réalité n'a plus lieu d'être. Cette histoire avec Hazel et Jack m'a bien évidemment fait penser à la Reine des Neiges d'Andersen, l'ambiance est aussi sombre, frileuse et poignante.

Ici l'héroïne est touchante à sa façon, c'est une solitaire incomprise, qui a su trouver dans son imaginaire un refuge réconfortant. La petite fille adore les romans comme Narnia, Harry Potter ou A la croisée des mondes. Elle ne manque jamais d'idées farfelues pour s'évader et voir le monde autrement. C'est peut-être la limite qui rend le récit si incertain, faut-il basculer dans le réel ou baller vers l'irréel, discerner le vrai du faux.

Car Hazel et Jack ont tous deux de gros soucis chez eux (divorce et dépression), toutefois ce sont des problèmes perçus avec leurs regards d'enfant. Le ton général du roman m'est également apparu très simple, sans prise de risque. La deuxième partie du roman s'échappe vers le féerique, dès l'entrée dans les bois, elle a recours à des références fantastiques, comme la peau de cygne, le gardien d'oiseaux ou les allumettes magiques. C'est une lecture sans grande surprise, mais qui n'en demeure pas moins douce et délicate. La couverture est signée Olivier Balez et est de toute beauté !

La forêt des coeurs glacés, par Anne Ursu
Seuil, 2012 -  traduit par Rosalind Elland-Goldsmith
illustration de couverture : Olivier Balez

28 novembre 2012

Comment se concentrer sur des trucs COOL ☺

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Tom Gates, qu'on ne présente plus, est en vacances pour 15 jours et entend bien passer son temps libre avec son meilleur pote Derek, mais le garçon est consigné chez lui car il doit à tout prix rendre son compte-rendu critique et ses parents ne plaisantent pas sur les devoirs. Il en faut plus pour stopper Tom dans ses projets, il fait appel à la bonne vieille ruse du pompage, puis file chez son copain et c'est le début des festivités.

Problème, Tom a de plus en plus de mal à la dent. Il souffre en silence, a trop peur de se rendre chez le dentiste mais doit s'y résoudre lorsque son visage triple de volume devant les yeux effarés de toute sa classe. Pénitence sur les friandises pendant quelques semaines, la vie peut s'avérer tellement injuste. Mais ce n'est pas tout, la malchance semble lui coller à la peau, car Tom et Derek sont forcés par leur directeur de se joindre à l'orchestre de l'école, une décision plus que ringarde, eux qui ambitionnent de recruter un batteur pour leur groupe de rock, les célèbres Clebs Zombies, ils sont quelque peu dans la panade.

Sur la couverture du roman, il est écrit 100% rigolo et ce n'est pas exagéré ! Les aventures de Tom Gates se résument à une enfilade de situations cocasses et parfaitement risibles, c'est aussi un carnet ponctué de croquis, très nombreux, de quoi soulager le temps de lecture et motiver les plus frileux à avaler ces 300 pages et plus. Franchement, vos enfants ne le regretteront pas. Tom Gates est, de surcroît, un personnage sympathique, qui ne file pas toujours droit, mais c'est un bon exemple car la morale veut qu'il ne sert à rien de tricher, la vérité sera forcément démasquée. Petit clin d'oeil à Marcus Meldrou. J'ai aussi une grande tendresse pour les Fossiles et les biscuits poissons, avec des yeux, de mamie. Vous comprendrez ! 

Tom Gates : Excuses béton (et autres bons plans), par Liz Pichon
Seuil jeunesse, 2012 - traduit par Natalie Zimmermann

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23 novembre 2012

♡ Madame le lapin blanc ♡

Pour votre information,

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Madame le lapin blanc de Gilles Bachelet est élu Pépite de l’Album 2012 du Salon du Livre et de la Presse jeunesse en Seine-Saint Denis !

N'hésitez pas à vous plonger dans cette histoire cocasse et savoureuse  (clic).

 

Les autres résultats : 

La Pépite BD/Manga : Choisis quelque chose mais dépêche-toi !, de Nadia Budde, traduit par Vincent Haubtmann, publié par la toute jeune maison L’Agrume

La Pépite du Roman adolescent européen : (ex-aequo) Doglands, de Tim Willockx, traduit par Benjamin Legrand (Syros) et La drôle de vie de Bibow Bradley, d’Axl Cendres (Sarbacane, «Exprim’»)

La Pépite du documentaire : L’art face à l’histoire. 50 événements racontés par les artistes, de Nicolas Martin et Eloi Rousseau (Palette...)

La Pépite du livre d’art : à Mr Hopper, mystère Hopper, illustré par Aude Samama (Arola, «Dada»)

La Pépite du livre Ovni : Dictionnaire fou du corps, de Katy Couprie (Editions Thierry Magnier)

La Pépite de la création numérique : Fourmi, d’Olivier Douzou, paru aux éditions du Rouergue (Opixido) avec mon avis ICI ; mention spéciale  à Uropa, de Bernar Islaire et Laurence Erlich (Casterman)


La Pépite de l’adaptation cinématographique : Jour des corneilles, réalisé par Jean-Christophe Dessaint, sur un scénario d’Amandine Taffin, adapté du roman éponyme de Jean-François Beauchemin, publié en 2004 aux Allusifs (production Finalement, Mélusine Production, Max Films, Walking The Dog, The Big Farm)

21 novembre 2012

L'histoire du soir #21 : Olivia, reine des princesses, par Ian Falconer

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Olivia est en pleine crise d'identité. Fatiguée d'être comme les copines qui veulent toutes être des princesses, Olivia entre en rébellion. Car elle a bien l'intention de cultiver sa différence et d'aller à contre-courant. Résultat, elle se cherche mais ne trouve pas LA solution idéale. Il faut dire, aussi, que les princesses sont partout, même dans les livres pour enfants. Trop, c'est trop.

Après une bonne nuit de sommeil, ponctuée par d'intenses séances de réflexion sur ce qu'elle voudrait et pourrait accomplir, Olivia a finalement trouvé sa vocation : devenir la reine des princesses !

Quel régal de se plonger dans les aventures d'Olivia ! C'est une série d'albums qui ne manque ni d'humour ni d'esprit, l'héroïne est très attachante, toujours à la pointe des modes et des contestations, elle observe le monde et revendique le droit d'avoir sa propre opinion. C'est très drôle, très vrai aussi ... et ça fait tout le temps sourire, du début à la fin, rien que parce que les expressions d'Olivia sont jubilatoires. Et puis cette couverture aux tons pastel est tout à fait charmante !

Olivia, reine des princesses - par Ian Falconer (Seuil jeunesse, 2012)

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16 novembre 2012

L'histoire du soir #19 : Jésus Betz, par Fred Bernard & François Roca

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Maman, voici ma vie en 33 dates qui claquent, craquent, sonnent ou grincent comme autant de vertèbres sans lesquelles je ne serais qu'une tête. Un coup de poing dans un ciel d'orage, au-dessus de ce monde de brutes.
Je ne t'en veux pas, maman. Je dicte cette lettre pour toi parce qu'aujourd'hui je suis heureux et fier. Je me tiens droit comme un i et ma tête fait le point.
Le 13 avril 1898, tu mets au monde un deuxième enfant. Mon frère Willy qui, lui, serre ses petits poings sur un guidon invisible et pédale avec ses membres inférieurs. Le "p'tit gars" normal tant attendu. Et de père inconnu bien sûr, comme moi. Tu resteras la jardinière d'un arbre gynécologique épineux bien compliqué.

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Sous la forme d'une lettre adressée à sa mère, Jésus Betz raconte son histoire. Pour cet homme-tronc, la vie ne s'annonce guère paisible. Enfant, il s'éclate à la chorale et révèle une voix à couper le souffle, mais l'église ne veut pas de lui. Sa mère doit donc trouver une autre solution pour le placer.

C'est ainsi qu'il va passer des passées en mer, à débusquer les baleines, mais un accident de mouette le forcera à retourner sur la terre ferme (où l'attend l'amour !). Il est ensuite enrôlé dans une foire aux monstres, humilié et plus seul que jamais. La vie lui offrira finalement une nouvelle revanche et l'espoir d'être heureux, auprès d'une jolie acrobate muette.

Beaucoup d'émotions dans ce récit, teinté de pudeur, d'amertume et de colère, mais derrière les mots on devine la détresse du héros. C'est beau à lire et à contempler. La prose de Fred Bernard est magnifique, elle possède une force et une justesse qui touche immédiatement. Les toiles de François Roca sont sublimes. Cet album, souvent cité parmi le meilleur du meilleur de ce duo aux talents multiples, mérite amplement ce concert de louanges ! 

Jésus Betz, par Fred Bernard et François Roca
Seuil jeunesse, édition collector 2012

6 novembre 2012

Teaser Tuesday #42

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Un petit loir et une taupe cheminent sur une terre grasse... Méoukivont ? 
Un énorme coeur rose en plumes est suspendu comme par magie dans un ciel bleu turquoise..Mékeskeçé ? 
Nous sommes dans un marécage flamboyant, mais pourquoi ces barreaux... Mékeskispasse ? 
Derrière cet éventail se cache sûrement une surprise de belle taille... Mékeskiscache ?

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Magnifiquement étrange et envoûtant. Poétique et captivant.
Vous tenez la promesse d'une lecture à multiples facettes avec ce superbe album. 

Mékeskispasse ? - par David McNeil et Tina Mercié (Seuil jeunesse, 2012)

2 novembre 2012

L'histoire du soir #9 : Madame le lapin blanc, de Gilles Bachelet

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Alors, il nous raconte quoi, ce Gilles Bachelet ?
Une histoire étonnante, drôle et savoureuse. Oui, oui. Je vous explique tout ça.
Vous connaissez le lapin blanc de Lewis Carroll, celui qui est toujours en retard. Alors maintenant imaginez qu'il est marié et père de famille, et que c'est sa délicieuse épouse qui va nous tracer son portrait, ou disons le tableau de leur vie intime, bardée de tâches ménagères et d'enfants nombreux à gérer, une vie où la belle harmonie familiale serait crispée, parce que Mme Lapin frise la crise de nerfs !
Vous n'y êtes pas du tout si vous imaginez que le journal intime de l'épouse usée serait grinçant et chargé d'amertume, vous n'avez pas tout compris, en fait. Mme Lapin est simplement blasée par son quotidien trop rempli, ses enfants tous plus excentriques les uns que les autres, les habitants du village trop causants, son mari souvent absent et toujours étourdi...
Voyez-vous, il lui arrive d'oublier que c'est l'anniversaire de sa dulcinée, ce n'est pas sa faute, il a un boulot de dingue, il faut le comprendre. Cher journal, non ce n'est pas une vie de rêve mais elle ne manque pas de tendresse !
A la sauce Gilles Bachelet, vous obtenez une lecture farcie de détails loufoques et de clins d'oeil amusés à Lewis Carroll. Un régal, vous dis-je. Un régal. 

Madame le lapin blanc, par Gilles Bachelet  (Seuil jeunesse, 2012)

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