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Chez Clarabel
vintage books
3 juin 2016

Le Temps des métamorphoses, de Poppy Adams

Le temps des métamorphoses

Après des années de silence, Vivien rentre à la maison, dans le domaine familial de Bulburrow Court, un manoir victorien délabré, basé dans le Dorset. Sa sœur Virginia l'attend avec une certaine fébrilité. Que diable cherche-t-elle ? pourquoi ce retour ? Mais il ne sert à rien de tergiverser que les retrouvailles ont déjà lieu, des retrouvailles empruntées et maladroites, couvertes de faux-semblants et de bavardages inutiles. Dès son arrivée, Vivien ne cache pas son choc en explorant les lieux dépouillés et s'étonne de l'hygiène de vie de sa sœur, qui vit recluse dans cette grande demeure glaciale. Contrairement à elle, Virginia n'a en effet jamais quitté les murs de Bulburrow Court, emprisonnée dans les vestiges d'une enfance idyllique, auprès d'une mère élégante et fantasque et d'un père passionné d'entomologie, que Ginny suivra aveuglément en reprenant le flambeau. Les sœurs sont censées avoir tant de choses à se raconter, et pourtant le malaise entre elles est palpable. Pour le comprendre, il faut accepter le va-et-vient des souvenirs, entre présent et passé, à nous livrer une histoire de famille lourde de secrets, de drames et de mensonges. Le roman ainsi surprend, par son charme éthéré et ses manières dépassées, mais en impose aussi, par son atmosphère pesante et énigmatique d'une vieille demeure poussiéreuse. Et puis la relation entre Vivien et Virginia laisse également planer le doute sur des faits trop longtemps enfouis et que leurs retrouvailles vont déterrer involontairement. Par contre le rythme est nonchalant, il faut s'adapter à la lenteur, enclencher le rétroprojecteur de la mémoire et ne pas prendre toute confession prodiguée pour argent comptant... Pour qui aime les lectures d'ambiance, et pourquoi pas les longues théories sur les insectes, ce livre n'attend plus que vous ! Je garderai le souvenir du raffinement, de son refus de lâcher prise, ainsi que la belle galerie de personnages, qui continuent de hanter les couloirs de Bulburrow Court.

Traduit par Isabelle Chapman (The Sister) pour les éditions Belfond, repris chez 10-18, déc. 2011

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# Mois Anglais 2016 :  (Vieilles) dames indignes ou indignées

Mois Anglais 2

 

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9 mai 2016

Ainsi vont les filles, de Mary Westmacott

Ainsi vont les filles

Après un long veuvage de seize ans, période durant laquelle Ann Prentice s'est entièrement dévouée à sa fille Sarah, elle décide, à 41 ans, de se remarier avec Richard Caulfied, qu'elle vient de rencontrer lors d'un dîner chez des amis. Il lui tarde de le présenter à Sarah, partie trois semaines en Suisse. À son retour, pourtant, la nouvelle ébranle la jeune femme de dix-neuf ans, très attachée à ses habitudes et aux liens exclusifs qu'elle entretient avec sa mère. Aussi, fait-elle vivre un enfer au couple, forcé de repousser leurs noces. Cette tyrannie imposée par sa propre progéniture finit par oppresser Ann qui doute de l'avenir. Deux ans plus tard, on retrouve notre duo mère - fille dans une nouvelle posture. Sarah est courtisée par un homme fortuné, mais de mauvaise réputation. Même si elle est attirée par le luxe, elle n'est pas sûre de ses sentiments et quémande de l'aide auprès de sa mère, laquelle est trop accaparée par sa nouvelle vie mondaine pour lui prêter une oreille attentive et compatissante. Dans ce roman à l'atmosphère insupportable, où mère et fille se livrent une guerre d'usure, confondant l'amour, la dévotion à l'exigence et le despotisme, amertume et désespoir composent l'essentiel de cette histoire impitoyable. C'est à la fois hallucinant et agaçant de suivre Ann et Sarah se chamailler puis se réconcilier, et enfin donner le change en faisant semblant d'une paix retrouvée après tant de sacrifices ! Leur vie frivole ne masque hélas pas leur grande détresse (elles se pomponnent, sortent tous les soirs, boivent des cocktails, flirtent en toute insouciance). Les failles sont invisibles, même si les premiers signes sont sans appel (migraines, râleries incessantes). Le roman est, de ce fait, surprenant, poignant et rondement mené, avec un sens de la dramaturgie plus pointue et une sentimentalité plus affûtée. J'avais souvent l'impression de lire une pièce de théâtre - et n'ai donc pas été surprise d'apprendre que l'auteur avait initialement écrit son histoire sous cette forme. Agatha Christie dresse un portrait acerbe des rapports mère-fille teintés d'amour et de haine. C'est déconcertant, mais on se laisse vite prendre au jeu et emporter par cette relation vorace qui dépasse l'entendement. 

Le Livre de Poche, avril 2016 pour la présente édition

Traduit par Dominique Chevallier (A Daughter's a Daughter, 1952)

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21 avril 2016

L'Aiguille creuse, d'après Maurice Leblanc

L'Aiguille creuse Audible

Au château d'Ambrumésy, Raymonde de Saint-Véran, la nièce du comte de Gesvres, surprend un rôdeur en pleine nuit. Elle lui tire dessus et le blesse. Pourtant, on ne retrouve aucune trace du corps, et rien ne semble avoir été volé au château. La police se trouve dans la plus grande perplexité, lorsque se présente le jeune Isidore Beautrelet, brillant élève de rhétorique, féru d'énigmes et de faits divers. Il clame haut et fort détenir toute la vérité sur cette étrange affaire et réserve la primeur de ses révélations aux journaux, mais peu de temps avant de mettre ses plans à exécution, le garçon se trouve nez-à-nez avec le dénommé Arsène Lupin, fort intrigué par cet adversaire malin et coriace. 

Voilà un livre qui colle parfaitement avec son époque - début du XXe siècle - et qui nous régale avec les noms des personnages, leur fonction, leur caractère, sans oublier l'enquête qui rebondit de péripétie en mystère. Isidore Beautrelet est forcément présomptueux à vouloir tenir tête au gentleman cambrioleur et se montre souvent imbuvable à pérorer de la sorte. Il y a donc de l'insolence, du rythme, de la belle-époque, des déguisements, des cavalcades, des enlèvements, des devinettes, un parchemin codé, de l'amour et du drame. Tous les ingrédients essentiels pour un bon feuilleton. Il m'a néanmoins semblé que l'histoire s'essoufflait à mi-parcours avant de retrouver tout son panache pour se conclure de manière flamboyante et très théâtrale. Le duel avec Herlock Sholmès, clin d'œil à Conan Doyle, est d'ailleurs l'un des passages les plus passionnants du roman ! 

Je découvre enfin Arsène Lupin, ce héros légendaire, directement à la source, celle de la plume de Maurice Leblanc, et non plus par le truchement du cinéma ou de la télévision. Mes sentiments sont cependant multiples, à l'égal des facettes du personnage, qui ne le rendent pas forcément aimable ou sympathique, tout du moins charismatique. Lupin est arrogant, cynique, flambeur et impénitent... mais aussi romantique, passionné et loyal. C'est un personnage trouble et troublant, mais une figure forte et incontournable dans le paysage littéraire.

La réalisation sonore et l'interprétation de Philippe Colin, toutes deux particulièrement enlevées, peuvent aussi influencer la lecture, si l'on apprécie le rythme feuilletonesque, particulièrement virevoltant, et le charme vintage de l'intrigue. J'ai ainsi passé un moment agréable, à renouveler le cas échéant, en attendant ma prochaine escapade à Étretat.

Lu par Philippe Colin (durée : 7h 35) pour La Compagnie du Savoir, avril 2009

>> Disponible en téléchargement sur Audible.

L'Aiguille creuse

Le Livre de Poche, 224 pages ♦ Date de parution : Mars 1973

4 avril 2016

Une affaire de sang, de Bonnie MacBird

Une affaire de sang

Accusé d'avoir falsifié des preuves dans une récente affaire, Sherlock Holmes est blessé dans son orgueil. Envoyé en prison, puis libéré, il vit désormais cloîtré dans son appartement du 221B Baker Street dans les vapeurs troubles de la cocaïne. Son ami Watson est appelé en renfort et le tire de sa léthargie grâce à une nouvelle enquête mandatée par la fascinante chanteuse de cabaret, Mademoiselle La Victoire, qui s'inquiète depuis Paris de l'enlèvement de son fils, confié à son père, un lord anglais. Ce dernier est également soupçonné d'appartenir à un réseau de trafic d'œuvres d'art, auquel Mycroft, le frère de Sherlock Holmes, souhaiterait mettre un terme. L'étincelle éteinte du détective se ravive à nouveau, et notre duo s'échappe aussitôt outre-manche pour rencontrer une mère éplorée... déjà soutenue par un détective aux méthodes de séducteur peu orthodoxes, à savoir Jean Vidocq, qui s'auto-proclame arrière-petit-fils du célèbre policier français. Une rencontre en apparence testostéronée mais où les égos vont entrer en friction et fusion !

La suite de l'enquête est également forte en révélations et autres rebondissements, où l'on retrouve avec plaisir cette synergie galvanisante des romans de Conan Doyle, jusqu'à ce qu'on bascule brusquement dans une intrigue crapuleuse, au dénouement passable et glauque. J'ai été très déçue qu'on tombe aussi bas ! Je me réjouissais de retrouver le charme et l'arrogance d'une enquête de Sherlock Holmes, certes revisitée à la sauce XXIe siècle, aussi ai-je été fort désappointée par la toute fin du roman. Sans quoi, l'illusion était convenable et la lecture assez cohérente. Cela m'a bien plu, dans l'ensemble.

City éditions / Février 2016 ♦ Traduit par Martine Desoille (Art in the Blood)

Sherlock Holmes par Sidney PagetSherlock Holmes par Sidney PagetSherlock Holmes par Sidney Paget

Sherlock Holmes par Sidney Paget

1 mars 2016

Expo 58, de Jonathan Coe

Expo 58

Thomas Foley, du Bureau de l’Information, se voit confier la mission de superviser la construction du Pavillon britannique, lors de la prochaine Exposition universelle qui aura lieu à Bruxelles. Nous sommes en 1958. Il doit ainsi partir six mois en Belgique pour administrer le fameux pub anglais, le Britannia, un fac-similé qui deviendra rapidement le bastion d'individus pittoresques. On y retrouve notamment son camarade de chambrée, Tony Buttress, un scientifique anglais responsable d’une machine susceptible de bouleverser la technologie nucléaire, Anneke, la jolie hôtesse belge, son amie Clara, Jamie la barmaid et Emily l'américaine volubile, sans oublier Andrey Chersky, un journaliste russe, peu gêné aux entournures de brandir sa fierté patriotique, même s'il craque copieusement pour les nouvelles chips anglaises. Cette joyeuse bande passe donc de longues soirées animées, à boire de la bière, flirter, danser et refaire le monde. Thomas, tout absorbé par cette ambiance de fête, en oublie même son épouse Sylvia, restée à Tooting, en banlieue londonienne, avec leur bébé sur les bras ! Totalement sous le charme de la blonde Anneke, il vient également de basculer dans une dimension surréaliste - impliquant un kidnapping dans les règles de l'art et une mission d'espionnage à la James Bond - et est clairement dépassé par la situation.

N'en doutez pas, c'est un roman tout simplement exquis. L'histoire au départ ne laisse absolument pas présager la tournure qu'elle va prendre, alors accrochez-vous ! Thomas est un type affreusement guindé, pas taillé pour le rôle de l'agent secret, mais son entourage et leurs péripéties valent franchement le détour. Résultat, on ricane beaucoup à la lecture des aventures folkloriques et truculentes de cet anti-héros qui marche sur les plates-bandes de l'agent 007 comme un automate dégingandé. On redécouvre aussi l'époque de la guerre froide dans une représentation complètement dingue et aberrante, très caricaturale aussi, mais tout ça est fait exprès. L'ensemble peut sembler inattendu, mais c'est absolument désopilant à lire. Frais et enlevé. Un vrai roman anglais qui se moque des codes et du genre.

Folio / Juin 2015 ♦ Traduit par Josée Kamoun pour les éditions Gallimard

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1 mars 2016

Opération Sweet Tooth, par Ian McEwan

Opération sweet tooth

Au début des années 1970, Serena Frome, une jeune anglaise, fille de pasteur, étudiante en mathématiques à Cambridge, fait la rencontre d'un éminent professeur, qui va la modeler intellectuellement, avant de la recommander aux services secrets du MI5. Son idylle se termine douloureusement et, pour oublier son chagrin, Serena travaille d'arrache-pied pour décrocher sa première mission : l'opération Sweet Tooth, qui consiste à encourager de jeunes écrivains, en subvenant à leurs besoins financiers, pour qu'ils publient des écrits dont les idéologies concordent avec celles du gouvernement britannique. Tout ceci dans la plus grande discrétion, naturellement. La cible de Serena s'appelle Tom Haley, une plume prometteuse et pleine de talent, mais à l'univers assez sombre et torturé. La jeune femme tombe néanmoins amoureuse de ses nouvelles, avant de connaître le personnage... et de succomber de nouveau au charme de l'intellectuel. C'est une récurrence chez cette héroïne, belle et vaniteuse, qui reconnaît son attirance pour la même figure masculine dominatrice. Et fatalement, en tombant amoureuse de son client, la jeune femme compromet sa mission et s'attire le courroux de son superviseur fou de jalousie...

Serena n'étant toutefois pas une figure très attachante, son histoire ne nous touche pas davantage, aussi admirablement écrite et fascinante soit-elle. Dans ce roman d'amour, sur fond d'espionnage, l'auteur tente d'exploiter une nouvelle palette de sensations, où les relations semblent plus douces, plus délicates et à la sensualité plus nuancée, mais l'ensemble sonne faux, froid, imperméable aux émotions. L'auteur se sert aussi de la littérature comme un outil de manipulation - l'univers sulfureux de Haley rappelle celui de McEwan - la cruauté et la perversité s'étalant dans toute leur splendeur. Les femmes, aussi, sont traitées comme de simples objets jetables, dans une société qu'on devine désœuvrée, en quête de nouveaux ennemis (la guerre froide s'étiole, mais les premières frictions en Irlande du Nord apparaissent). C'est donc un roman pour le moins troublant et poignant... mais tellement déconcertant. J'en sors quelque peu perplexe. 

Folio / Octobre 2015 ♦ Traduit par France Camus-Pichon pour les éditions Gallimard

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20 janvier 2016

Astrid Bromure, Tome 1 : Comment dézinguer la Petite Souris, de Fabrice Parme

Astrid Bromure Comment dézinguer la petite souris

💛💛💛 Place aux aventures décapantes d'une héroïne qui cherche à tromper son ennui en inventant des histoires pas croyables et qui va se retrouver malgré elle au cœur d'une mutinerie singulière ! 💛💛💛

Astrid Bromure, en l'absence de ses parents, vit dans une grande maison bourgeoise, avec ses deux domestiques, son chat et son chien. Quand elle n'écoute pas son émission radio préférée (les histoires de Hercule Carotte contre Arlette Lapin), la fillette trouve le temps long et saoule son entourage en posant des tonnes de questions. Or voilà, son dernier sujet de conversation concerne le mythe de la Petite Souris, auquel elle ne croit pas du tout. Et comme elle vient de perdre une dent, elle entend prouver ses dires en mettant sur pied toute une flopée de plans astucieux pour faire éclater la vérité. Ha, ha... redoutable, notre Astrid ? Et encore, vous n'avez pas tout vu ! Car son histoire part dans un délire pas possible, du genre recevoir un tube de dentifrice à la place d'une pièce, découvrir que la Petite Souris est friande de parmesan, reconnaître avant tout qu'elle existe pour de vrai et qu'en plus elle parle comme vous et moi. C'est du jamais vu ! Hypnotisée par sa rencontre, Astrid a la sensation de planer sur un petit nuage et continue d'enchaîner les bonnes nouvelles (bingo! elle vient de recevoir une invitation pour participer à son émission radio fétiche). La lecture est ainsi une petite bulle de plaisir, agréable, drôle et rafraîchissante. Astrid est une héroïne attachante, un brin fantasque et intransigeante, avec des lubies rigolotes. Le tout baigne dans un esprit décalé et vintage, dont je suis complètement fan. Et puis c'est inventif, c'est coloré, joyeux et enlevé. Bref. C'est tout bon. Et la suite vient déjà de paraître (Comment atomiser les fantômes, janvier 2016).

Rue du Sèvres (BD JEUNESSE) / Avril 2015  

14 janvier 2016

Cozy mystery & Vintage Books Challenge 2016

Pour pimenter cette année de lectures avec des envies prononcées pour le « cozy mystery » ou les romans « vintage », voici quelques-uns des logos qui viendront fleurir les pages du blog. Ceci est bien évidemment un challenge que je mène à titre personnel (parce que je suis aussi une grande malade des listes). 

Le terme « cozy mystery » désigne tout simplement des romans policiers sans grande violence et où les enquêtes sont souvent menées par des personnages animés d'une curiosité très poussée, tout ça dans une ambiance forcément chaleureuse et bon enfant. Celle qui incarne cet esprit, pour être maintes fois citée en exemple, est Dame Agatha Christie, dont la notoriété a marqué son époque (British Golden Age of Detective Fiction) propulsant le succès des Ngaio Marsh, Dorothy L. Sayers, Josephine Tey, Patricia Wentworth, Lilian Braun Jackson, etc. 

La tradition reste de mise, puisque le « cozy mystery » inspire des auteurs comme Alan Bradley, Anne Perry, Alexander McCall Smith, Louise Penny, Elizabeth Peters, P.D James, Ann Granger, Kerry Greenwood, James Runcie, M.C Beaton, Ruth Rendell, Jacqueline Winspear, Donna Leon, Charlaine Harris (pour sa série Aurora Teagarden)... Une liste qui ne demande qu'à grossir ses rangs ! 

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Et donc, forcément, ceci nous amène aux lectures « vintage », par leur date de publication ou par le cadre de leur intrigue. Du moment que l'on bascule au pays de la Nostalgie, de l'évasion, du rêve, des paillettes, des chaussettes hautes, des nattes, des uniformes, de la poudre de riz, des gants blancs, des perles, du jazz ou du rock, je dis banco. Promenons-nous dans le temps et voyageons à travers les époques, depuis notre canapé ou sous la couette, c'est tout aussi excitant.

Des envies ? Daphne du Maurier, Louisa May Alcott, Amor Towles, Margery Sharp, Betty Smith, Nancy Mitford, Elizabeth Von Arnim, Diane Setterfield, Stella Gibbons, Eva Rice, Willa Marsh, Dodie Smith, Mary Wesley, Georgette Heyer, Elizabeth Goudge, Rosamond Lehmann, Jo Walton, Maryrose Wood, Suzanne Rindell...

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Une chouette source de références : The Cozy Mystery List Blog

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Et si vous êtes d'humeur joueuse, avec un peu de temps devant vous, le blog US MY READER'S BLOCK  propose une chasse au trésor originale à tous les amateurs de romans policiers. Elle dresse ainsi une liste d'objets à retrouver sur les couvertures de livres lus durant l'année, une seule référence par indice, et avec une prédilection pour les bouquins vintage. ;-)

Vintage Mystery Cover Scavenger Hunt 2016   Vintage Mystery Cover Scavenger Hunt 2016   Vintage Mystery Cover Scavenger Hunt 2016

 Les principaux éléments de la liste : 

un squelette  -  une silhouette sombre  -  un fantôme  -  un couteau  -  un plan d'eau  -  un cercueil  -  un verre ou une bouteille  -  une statue  -  un oiseau  -  un chandelier -  un bateau  -  un objet cassé  -  une peinture ou une photographie  -  une infirmière  -  un téléphone  -  des bijoux  -  un château ou des ruines  -  un chapeau  -  une cigarette ou une pipe  -  une blonde  -  un instrument de musique  -  une main de squelette  -  un crâne  -  une maison hantée (ou qui fait peur)  -  un revolver  -  une bouteille de poison  -  une horloge ou une montre  -  un chien  -  un animal  -  une voiture ou un camion  -  des taches de sang  -  un escalier  -  une machine à écrire  -  du matériel de pêche  -  une ville  -  un cimetière  -  un jeu de cartes  -  un roux  -  une araignée ou une toile d'araignée  -  une corde  -  une main tenant une arme  -  un corps  -  une bibliothèque ou un livre  -  un chat  -  un avion  -  une décoration de Noël  -  un policier  -  un appareil photo  -  un décor de campagne  -  une loupe  -  une pierre tombale  -  la lune  -  une lampe-torche  -  une brunette   

Bonne chasse !

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