Jules, Léo et Gaspard construisent un super campement : une grande boîte en carton, un tissu et quelques bâtons, deux trois sacs en plastique et cinq, six briques...
Un album où l'imagination est mis au service de l'aventure et du rêve. Trois enfants vont construire une cabane dans le jardin et jouer à combattre les dragons et les monstres. Ils comptent même y passer la nuit ! Hmm, pas sûr ?! Car les monstres à deux pattes viennent enlever un par un les vaillants chevaliers, laissant le roi Jules seul maître à bord. Après tout, c'est lui le plus grand, il n'a peur de rien !
Cet album, qui me fait subjectivement penser à Maurice Sendak, est de facture classique, l'histoire est charmante, avec des illustrations douces... pour une lecture dont le plaisir n'est jamais désavoué. Les plus jeunes apprécieront.
Le roi Jules et les dragons, par Peter Bently et Henlen Oxenbury Pastel, 2012 - traduit par Claude Lager
(Ce deuxième tome a probablement bénéficié de mon appréciation enthousiaste du film, I am number Four, vu récemment.) Au programme : plus d'action, moins de crise d'adolescence - ou presque. John, Six et Sam sont en cavale, ils veulent retrouver les autres numéros et en découvrir davantage sur leurs origines. Ils ont aussi compris qu'ils ne devaient plus se planquer mais affronter leurs ennemis pour vaincre. L'intrigue avance pas mal sur ce plan, le seul embêtement c'est d'avoir des pauses dans le récit pour suivre l'histoire de Marina, une jeune fille qui a grandi dans un couvent en Espagne. Elle aussi cherche des réponses à ses questions et a trouvé le début d'une piste en la personne de John Smith, lors de son tumultueux passage à Paradise dans l'Ohio. Alors que j'avais été déçue par l'évolution du personnage central dans le 1er tome, j'ai cette fois trouvé que John s'impliquait plus sérieusement dans sa mission. De plus, ses déboires sentimentaux ne sont pas au centre de tout, ce qui est un soulagement. (Il pense beaucoup à Sarah, mais est également attiré par Six...) En somme, cette suite opère une avancée intéressante qui fait honneur à la motivation ultime de la série, à savoir être de pure distraction, avec un zest de suspense et d'action. De nouvelles données peuvent surprendre, des nouveaux personnages font également leur apparition, le rythme est soutenu, parfois stressant et la fin est plutôt bluffante. De quoi titiller la curiosité et la patience du lecteur !
Le Pouvoir de Six, par Pittacus Lore éditions J'ai Lu, coll. Baam!, 2012 - traduction de Marie de Prémonville
Bethany est un ange envoyé sur Terre. A Venus Cove, une petite ville paisible située en bord de mer, de récents évènements sont venus troubler la quiétude habituelle. Avec ses deux camarades, Gabriel et Ivy, Beth doit se rendre la plus discrète possible pour combattre les Forces des Ténèbres. Mais la plus jeune des envoyés célestes tombe folle amoureuse de Xavier Woods, un camarade de lycée. Cette relation lui fait ressentir des sensations nouvelles, ce qui, en sa qualité d'ange, est tout sauf ordinaire, pour ne pas dire répréhensible !
Halo, l'amour interdit... tout est dit dans le titre. Dans le fond, l'histoire est simpliste mais n'en demeure pas moins charmante et romantique. C'est l'histoire d'un amour pur, vrai, sincère. C'est tout à fait mignon à suivre, les personnages sont adorables ensemble, au départ Bethany est naïve et vit au rythme de ses découvertes en tant qu'humaine, mais aussi en tant qu'ange assimilant ses pouvoirs. Xavier est craquant, très attentionné et taquin. Franchement on trouve de jolies choses dans ce roman, elles ne sont certes pas exceptionnelles, mais elles ont pour atout d'être sans prétention, donc je suis sûre que le cocktail plaira beaucoup aux plus jeunes lecteurs !
Halo, l'amour interdit par Alexandra Adornetto Pocket jeunesse, 2011 - traduction de Laure Manceau
-) un extrait (en VO) qui m'a fait lever les yeux au ciel ! ^-^
“When's your birthday?" I was taken aback by the question. "I don't like presents,"I said quickly, in case he got any ideas. "Who said anything about presents? I'm just asking for your date of birth." "Thirtieth of February," I said, throwing out the first date that came to mind. Xavier raised an eyebrow. "Are you sure about that?" I panicked. What had I said wrong? I ran through the months in my head and realised my mistake. OOPS--there were only twenty-eight days in February! "I mean thirtieth of April," I corrected and grinned sheepishly. Xavier laughed. "You're the first person I've ever known to forget her own birthday.”
A quatorze ans, Zoé comprend qu'elle est laide. C'est le beau Walter qui le lui a dit et ça fait horriblement mal. Alors, Zoé décide de devenir méchante et se fait les griffes sur sa famille. Il faut dire que ses proches sont une invitation au défoulement, entre le père qui a renoncé à s'impliquer, la mère qui s'enferme dans la cuisine en grinçant des dents, le frère pas assez et les soeurs trop... le constat est déprimant ! Et comme cela ne suffit pas, Zoé crée un club réservé aux moches, le Club des Mouches. Le succès n'est pas au rendez-vous (qui a envie de s'afficher parmi les moches ?!), mais Zoé ne baisse pas les bras. A force de se lancer dans de nouvelles expériences et de se casser les dents, il est temps de prendre des mesures radicales : se mettre en spectacle, montrer sa laideur, ne plus se cacher en rejetant la faute sur les autres.
C'est un roman qui se veut fantaisiste dans son approche, dérisoire dans sa façon de décrire les choses, doux-amer dans son propos, et qui peut se vanter d'avoir un style inimitable. Je crois même que j'ai davantage aimé ce livre pour son écriture que pour l'histoire en elle-même. Dès les premières phrases, vous comprenez que vous tenez un livre désopilant, original et remarquable. Et Zoé est une héroïne attachante, avec un solide sens de l'ironie, un humour féroce et une volonté de fer. Hélas, c'est aussi et surtout sa carapace, sa manière de se protéger. Parce que l'adolescence est cruelle, le regard des autres sans pitié, c'est compliqué de s'accepter et de faire en sorte que les autres vous acceptent aussi. Un vrai parcours du combattant. Celui de Zoé est grinçant, touchant, virevoltant, montrant les doutes et les interrogations de la jeune fille, pour finalement révéler qu'il existe toujours une issue de secours. C'est un roman pétillant et mordant, servi par une écriture enivrante. A découvrir, car la lecture est tout sauf triste !
Les aigles ne tuent pas les mouches, par Luc Baba éd. Thierry Magnier, 2011 - illustration de couverture : Olivier Marboeuf
Tout commence avec une chanson, I'll be there, qu'Emily Bell interprète à l'église. Elle est morte de honte et de trouille, lorsque son regard se pose sur celui d'un garçon assis sur le banc du fond. Il s'agit de Sam Border. Sam, c'est tout un mystère, tout un poème aussi... Son frère Riddle et lui ont parcouru le pays en suivant leur père, ils n'ont pas de chez-eux, ne vont pas à l'école, doivent passer inaperçus et subir l'autorité abusive de leur père. Sam, c'est le grand frère idéal et Riddle lui porte une totale vénération. Ce n'est pas un môme comme les autres, il ne parle pas beaucoup et passe son temps à dessiner mais il est aussi très intelligent. Et puis, Emily tombe amoureuse de Sam. Les parents d'Emily vont l'accueillir chez eux, ils vont s'attacher aux deux frères, mais Clarence Border va ressurgir de nulle part et imposer sa propre loi.
Exprimer tout ce que ce roman inspire est très difficile, parce que le début n'est pas tendre ni gai, on devine tout de suite que l'ambiance n'est pas guillerette et que l'histoire va nous emporter très loin. Et en effet, au fil des pages et des chapitres, elle se construit en douceur mais avec efficacité. Les personnages font leur apparition, timidement. Ils vont et viennent sans nous laisser douter de leur interaction. C'est que cela demande du temps pour comprendre leur vécu et saisir leurs émotions, c'est subtil et délicat, très finement joué, et c'est donc tout naturellement qu'on réalise que c'est un roman bouleversant !
C'est surtout la deuxième partie du roman qui est captivante et touchante. Sam et Riddle sont en cavale et luttent pour leur survie, il y a alors une telle intensité dans leur parcours, c'est très fort, plus d'une fois on se surprend avec la boule au ventre, l'estomac noué par l'angoisse. Dans le même temps, on découvre le calvaire d'Emily, seule avec ses doutes, convaincue d'avoir été trompée, puis se résignant au pire. Et c'est l'un des points forts de l'histoire, comme si l'histoire de Sam et Riddle avait su toucher tous ceux et celles qu'ils avaient croisés, comme s'ils possédaient ce truc indéfinissable qui fait qu'on s'attache aussitôt à eux et qu'on ne peut se résoudre à les oublier.
Voilà donc un roman qui ne laissera pas indifférent, il vous donne la sensation d'avaler une enclume, avec l'envie bizarre de faire des bonds et de crier victoire et bonheur. Malgré les premières impressions qui font penser que la lecture sera triste, il s'avère que le roman est extrêmement positif, tout simplement beau, il est même très drôle (grâce à Bobby Ellis, un garçon du lycée qui a le béguin pour Emily et qui veut tout faire pour l'aider, d'où certaines situations parfaitement risibles, j'ai adoré !). Bref, ce livre fait un bien fou !
Cavale, par Holly Goldberg Sloan Gallimard jeunesse, 2012 - traduction de Nathalie Peronny
Sarah Trent vient de décrocher un poste de demoiselle de compagnie auprès d'une jeune héritière, Lucilla Hildred, actuellement hébergée chez sa grand-tante dans sa maison de campagne, notamment dans le but de lui changer les idées. Car Lucilla a perdu ses parents, a été retirée de son école et broie du noir parce qu'elle est victime de son imagination. Serait-elle vraiment folle, pense Sarah, qui trouve l'adolescente joyeuse et impertinente, ou tenterait-on réellement de la tuer pour s'emparer de son héritage ? Des fantômes par ci, des accidents douteux par là... la question ne se pose plus et la tension monte d'un cran. Heureusement son meilleur ami Bertrand vient lui prêter secours, de même qu'un certain John Brown, une vague connaissance de la famille Hildred, qui se prétend entomologiste ou quelque chose comme ça. Son cas pose problème aux yeux de Sarah : serait-il beau parleur ou noble sauveur ? Que cache cet homme séduisant, qui lui fait un peu tourner la tête, alors que Sarah s'est jurée de ne jamais tomber amoureuse de personne ? Entre secrets de famille et soucis d'héritage, l'intrigue nous offre du déjà-vu parfaitement bien troussé. L'héroïne, Sarah Trent, est une jeune femme moderne et dynamique, elle porte les cheveux courts et a la peau bronzée, elle aime la vitesse et les voitures de course, elle est aussi très indépendante. Sa façon de débusquer les mystères de la Maison Rouge est teintée de prudence, d'instinct féminin et de flegme britannique. On se laisse aisément porter par le rythme de l'intrigue, se surprenant même à ressentir des pics de frisson alors que le climat devient plus tendu, surtout la nuit, dans la petite chambre bleue. Chaque roman de Patricia Wentworth procure la sensation de renouer avec une vieille camarade, qu'on retrouve avec grand plaisir, et qui ne changera décidément jamais ! La lecture se veut classique, délicieusement surannée, un peu guindée... mais finalement indémodable ! On ne s'en lasse pas.
Cache-cache avec le diable, par Patricia Wentworth 2012, Coll. Grands Détectives chez 10/18 - traduction de Delphine Rivet
Encore un très bon tome des détectives de l'étrange, Andrew Singleton et James Trelawney, de sympathiques trublions, qui rechignent à couler des jours heureux dans leur appartement cossu de Montague Street. A la place, ils aiment débusquer des affaires qui sortent des sentiers battus, et ça leur va plutôt bien. L'histoire se passe à Londres, alors que le couronnement de George VI se prépare. Une momie disparaît, puis réapparaît en tant que suspect numéro un dans une enquête criminelle, comment est-ce possible ? Singleton alerte aussitôt l'inspecteur Harold Staiton, déjà connu par les initiés. Et là j'interromps les présentations, car franchement cette lecture invite à la découverte. Il faut peut-être un petit temps d'adaptation, au démarrage, avant de réaliser qu'il ne s'agit pas d'un roman policier comme un autre. Les personnages sont de grands amateurs d'histoires tordues et de théories alambiquées, ils ont l'esprit vif et ouvert à des idées peu répandues. C'est clairement leur marotte, ce qui les stimule et les excite. A ses heures perdues, Singleton tente aussi de percer le secret qui entoure l'Ordre hermétique de l'Aube dorée, une confrérie à laquelle bon nombre d'écrivains auraient souscrit, mais sans en avouer le but précis. Forcément, ça le titille et il prend un plaisir fou à feuilleter les pages de ses livres, entre deux folles échappées avec son camarade Trelawnay. D'ailleurs, la fin du roman nous montrera une avancée considérable... et sidérante. Il ne faut pas fermer son esprit à ce qui sort de l'ordinaire et flirte avec le fantastique ou l'étrange pour savourer ces aventures, sinon ce serait peine perdue. Toutefois, on sent la jubilation qu'a l'auteur, Fabrice Bourland, à rédiger ses histoires et à entraîner ses personnages dans des aventures singulières. Sincèrement, c'est communicatif, en plus d'être d'une pure élégance, rythmé, intelligent et entraînant. Chaque nouveau livre est un rendez-vous, pour moi, incontournable !
Le Serpent de Feu, par Fabrice Bourland 2012, coll. Grands détectives chez 10-18
Lily mène une existence simple et sans histoire dans la petite ville de Shakespeare, au fin fond de l'Arkansas. Son métier (femme de ménage) fait d'elle une personne populaire mais discrète, aussi le meurtre de son propriétaire la voit soudainement propulser sur le devant de la scène, ce qui n'arrange pas ses affaires. De plus, deux hommes (l'inspecteur Claude Friedrich et son prof d'arts martiaux) lui manifestent soudain des signes d'intérêt qui la mettent mal à l'aise, ça commence à faire beaucoup pour notre héroïne ! Lily aime maintenir une distance entre elle et les autres, par la faute de son passé qui la hante encore (on découvre les raisons au fil de la lecture, c'est assez éprouvant). En apparence, Lily est une jeune femme froide et mystérieuse, mais parce qu'elle est torturée et fragile au fond d'elle. La personnalité de l'héroïne rend quelque part la lecture plus noire et complexe, même si l'intrigue policière est classique et traditionnelle dans sa ligne de conduite (pas d'esbroufe, mais un bon suspense car je n'avais pas deviné le dénouement). Toutefois, Charlaine Harris prend plaisir à décrire le quotidien d'une petite ville américaine, avec sa galerie de personnages et ses anecdotes savoureuses. C'est vraiment pour moi le petit plus qui rend cette série intéressante à découvrir et à suivre car plusieurs personnages sortent du lot et j'ai bien envie d'en savoir plus !
Meurtre à Shakespeare (Lily Bard #1) - Charlaine Harris J'ai Lu, 2012 - traduction de Tiphaine Scheuer
La boutique de Madame Pamplemousse est unique. Niché dans un quartier de Paris, à l'abri des regards curieux, l'endroit fait davantage penser à l'antre du sorcier, avec ses articles aussi bizarres que du salami de Minotaure à la sauge et au thym sauvage, des queues de vélociraptor salées, du tigre à dents de sabre fumé et du roulé de langue de tyrannosaure, mais aussi des rognons de crocodile au vin de myrtilles, du piranha rôti au coulis de framboises, et j'en passe. Il y a incontestablement un grain de folie dans ce roman, un zest de magie, une pincée de gourmandise, une cuillerée de bons sentiments, et beaucoup d'autres ingrédients savoureux ! Madame Pamplemousse est un personnage bien mystérieux, aux allures de sorcière, avec son chat au pelage blanc, répondant au nom de Camembert, et qui crache tout le temps des boules de poil dès qu'il se sent dérangé dans ses petites habitudes. Ce chat cache lui aussi ses petits secrets. Et c'est par hasard que la jeune Madeleine croise leur chemin, qu'elle découvre leur boutique en manquant tomber à la renverse parce que tout lui semble extraordinaire. Mais cette rencontre va aussi bouleverser sa vie et celle de son oncle, monsieur Lard, un grippe-sou tyrannique, propriétaire d'un restaurant sans attrait et sans âme, tout bonnement parce que son gros tonton autoritaire maltraite son personnel et sa cuisine. Résultat, c'est gras, c'est lourd, c'est répugnant. C'est alors que s'invitent les Fabuleux Délices de Madame Pamplemousse, et la Bête se transforme...
C'est indubitablement une lecture fantastique et enchanteresse. Déjà rien que la couverture donne envie d'avoir le livre entre les mains. Et croyez-moi les illustrations de Sue Hellard ne déçoivent pas un seul instant. Tout est beau dans ce roman, tout est délicieux et original. On a même le sentiment de plonger dans un Paris tout droit sorti d'un film coquet, ça fait très carte postale, mais c'est charmant. L'histoire ressemble également à un conte merveilleux, avec une jeune héroïne au coeur d'or, exploitée par un malotru, qui va se découvrir un don exceptionnel. De plus, l'écriture fait preuve d'élégance et de beaucoup d'imagination (l'inventaire des recettes et des délices fait tourner de l'oeil par exemple !). C'est dire le bonheur qu'on a de plonger dans l'univers de Rupert Kingfisher, et on ne le regrette pas. Je connaissais la série dans sa version originale, et je suis très heureuse de la découvrir sur le marché français, c'est une découverte exquise, dont l'esthétisme vintage exerce un réel attrait. C'est à déguster sans attendre ! Le deuxième tome va paraître au mois de mai.
Madame Pamplemousse et ses Fabuleux Délices, par Rupert Kingfisher illustrations de Sue Hellard - traduction par Valérie Le Plouhinec Albin Michel jeunesse, coll. Witty, 2012
Souvent, l’escargot se cache dans sa coquille. Mais cette coquille, où se cache-t-elle ? Derrière la queue en tire-bouchon d’un petit cochon ou dans la crosse d’un violon ? Sous les cornes bien enroulées d’un bouquetin ou à l’intérieur d’un serpentin ? Dans la crête des vagues, les volutes de fumée d’une pipe ? Les spirales dessinées par une patineuse sur glace ? Les bouts recourbés d’une paire de babouches ? C’est fou, le nombre de choses qui ont la forme d’un colimaçon !
UN ALBUM SANS TEXTE où l'on passe son temps à scruter les détails des illustrations pour retrouver la coquille de l'escargot. Procédé ingénieux, un peu rigolo, imaginé par monsieur Tomi Ungerer. Ce qui frappe aussi, c'est la diversité des dessins : soit bariolé, jovial, coloré, soit gris, austère, ombrageux, mystérieux... Un festival d'originalité pour le plaisir des yeux.
Où est l'escargot ? par Tomi Ungerer (Ecole des Loisirs, 2012)