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Chez Clarabel

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13 mars 2012

Fourmi

Une fourmi se promène sur un ours.
Il est blanc, elle est noire, il ne bouge pas, elle en fait le tour.
Petit à petit elle prêtera sa forme pour dessiner à l'ours ses griffes, ses sourcils, son collier, ses lunettes, etc.
La fourmi s'aventurera dans les endroits les plus dangereux.
L'animal blanc reste impassible...

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Avec son look aux pages cartonnées, probablement destiné pour les plus jeunes lecteurs dans l'absolu, cet album ne manque ni de charme ni d'imagination. C'est à travers un jeu d'ombres et de devinettes que l'histoire se raconte, l'histoire d'un ours et d'une fourmi, il y a tout un travail de descriptions corporelles et d'accessoires, et puis cette petite fourmi qui se balade sur l'ours blanc, lequel ne réagit pas. Est-ce pour de vrai ou pour de faux ? Qu'est-ce que cela cache ? La fin est coquine, elle fait sourire. Les enfants apprécieront, moi j'ai adoré ! 

Fourmi, par Olivier Douzou (Rouergue jeunesse, 2012)

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12 mars 2012

Vivre libre. Ou mourir.

la lecture du premier tome (Delirium) est nécessaire,
http://blogclarabel.canalblog.com/archives/2011/02/01/20275178.html 

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En voilà un roman absolument déconcertant ! La suite de Delirium figurait parmi mes plus grandes attentes de 2012, non sans une certaine angoisse, car la fin était tellement déchirante. Comment imaginer le nouveau monde de Lena ? Comment allait-elle se construire après ces évènements ? C'est sans entrer dans les détails que je vais envisager mon avis, sans trop nommer les concernés, sans dévoiler l'intrigue.

Il se passe clairement un tournant via ce tome 2, les choses y sont totalement différentes, plus dures, plus sombres, plus implacables. Lena est une héroïne qui a appris de ses faiblesses, et qui va désormais connaître le versant de l'amour - soit, la haine, la frustration, la rancune. C'est fort et déstabilisant, car cette fois l'auteur fait ressentir à son personnage d'autres émotions, l'obligeant ainsi à se remettre en question, à s'interroger sur ses désirs les plus profonds.

Je ne suis toutefois pas sûre que ça me plaise, que la nouvelle orientation prise par l'auteur soit à mon goût, même si les idées développées sont rigoureuses et pertinentes. Plus d'une fois je suis restée bouche bée. Et pour la première fois j'ai douté. En fait j'ai trouvé le livre moins bon, pas mauvais, mais moins excitant. Je n'ai pas ressenti cette petite flamme du début (je garde un souvenir tellement fort de Delirium, c'était prévisible que j'allais placer la barre trop haut quant à la suite), je me suis un peu ennuyée, toute la partie dans la Nature est nécessaire à l'évolution de l'histoire et du personnage, mais je suis demeurée en retrait. Je n'ai pas accroché aux nouveaux personnages, alors qu'ils ont beaucoup à apprendre et à apporter à la série, je pense spécialement à un personnage en particulier, celui qui fait basculer l'enjeu romantique dans une perspective bien frustrante ! Je ne sais pas, c'est paradoxal, peut-être excusable, mais c'est tellement frustrant...

En somme, je pense que ce deuxième tome sert davantage de faire-valoir au livre suivant. Toutes les théories autour de la fameuse maladie, l'amor deliria nervosa, ont été présentées, dans les deux camps, les pour et les contre, maintenant place au dénouement, place à l'action, place aux prises de position, et place à la détermination. Et que l'auteur rende à la série cette étincelle de passion, de vie et d'envie qui fait un peu défaut dans ce tome 2 !

Delirium livre 2, par Lauren Oliver
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2012 - traduction d'Alice Delabre 

9 mars 2012

“I learned that I was either crazy in love with you, or putting on the best performance of my life.”

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Comment rebondir après le final du tome 2 ? Par une belle pirouette : un trou de mémoire ! Nora se réveille dans un cimetière, sa vie a complètement perdu son sens, sa mère a désormais une liaison avec Hank Millar, le père de Marcie, et elle découvre avec stupeur qu'elle ne se souvient plus de ses cinq derniers mois. Elle a bien été kidnappée, elle est de retour saine et sauve, mais totalement amnésique. Nora n'est pas seulement frustrée, mais en colère.

Oubliez l'héroïne aux agissements pas toujours cohérents, cette fois Nora est forte, volontaire, elle a la rage au ventre, on lui cache des choses, tant pis, elle va tout réapprendre par elle-même. A commencer par sa rencontre avec Jev, un type louche, qui la sauve d'un mauvais pas avant de l'envoyer sur les roses... ce n'est pas normal. Et puis qui est Patch, autour duquel règne le silence absolu ? Même Vee, sa meilleure amie, lui ment à son sujet. C'est très, très louche. Nora a appris à se méfier, notamment du nouveau petit copain de sa mère. Hank est dangereux, sournois, puissant et redoutable. Dans l'ombre, s'organise aussi un conflit entre les déchus et les nephils. Et devinez qui va se mouiller alors qu'elle devrait se tenir à l'écart ? Han, han.

Très franchement, ce tome 3 est plus que stressant ! Puisque nous sommes dans la confidence de certains éléments, nous devinons des intrigues cachées tout en observant Nora se dépatouiller du mieux qu'elle peut, en même temps on a peur pour elle et on aimerait la prévenir, et on se demande aussi jusqu'où l'histoire va nous mener. Quelles sont les limites ? Hank Millar est un personnage retors, un vrai méchant, j'ai été bluffée par sa perversité, ce qui a accentué ma nervosité. J'ai tourné les pages du roman à toute vitesse, angoissée, emportée, excitée... bref j'étais à cran.

Certes, au début, l'absence de Patch est pesante et inquiétante. Mais sitôt qu'il apparaît, c'est du bonheur en barre. Becca Fitzpatrick peut s'enorgueillir d'avoir réussi une saga brillante grâce à son héros de papier ! Personnellement, je suis en totale admiration et ce tome 3 a su me gâter. Certaines scènes sont à se pâmer, oui, vraiment. Je n'ai pas boudé mon plaisir. Seul bémol dans l'affaire, la fin du roman est légère et pas à la hauteur de la tension ressentie tout du long. Cela fait pschiiit, c'est frustrant... mais ça explique pourquoi un tome 4 s'est soudainement révélé nécessaire, ou utile. Chacun jugera, je trouve ça un peu dommage. Sans quoi, excellente lecture pour une saga qui ne me déçoit pas du tout.

Silence (Hush, Hush #3) ~ Becca Fitzpatrick
Le Masque, coll. MsK (2012) - traduit de l'anglais par Marie Cambolieu

9 mars 2012

“Uh, my lord, I am not actually food. You do realize this, yes?”

“Please, Lord Maccon, use one of the cups. My delicate sensibilities.” 
The earl actually snorted. 
“My dear Miss Tarabotti, if you possessed any such things, you certainly have never shown them to me.” 

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Une adaptation quasi parfaite, idéale pour visualiser ce que la lecture nous faisait imaginer...
C'est drôle, sexy et dynamique.

Il y a juste un petit truc qui me chiffonne : Alexia est limite trop belle ! :)

Soulless, the manga #1 by Gail Carriger - illustrated by Rem
Published March 2012 by Yen Press 

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8 mars 2012

"... ton autre moi s'évadera de ton corps pour se réfugier on ne sait où."

la lecture du premier tome est nécessaire,
 http://blogclarabel.canalblog.com/archives/2011/05/23/21181706.html

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Complètement emportée par les nouvelles aventures de Neil Galore, je n'ai fait qu'une bouchée de cette lecture absolument passionnante.
Nous accompagnons toujours l'apprenti agent de l'agence Pinkerton, de la branche spéciale, en route vers l'Ouest américain, dans une petite ville de prospection minière où il apparaît très vite que sa présence embarrasse tout le monde. Et le voilà en train de commettre une faute de débutant, en voyant son suspect lui filer sous le nez et en se coltinant la vindicte populaire. Heureusement son vieil ami Calder Weyland lui sauve la peau et l'entraîne vers les traces de leur ennemi commun, à savoir la Brigade Pâle, une société secrète, nostalgique du Vieux Sud, aux pratiques douteuses et démoniaques, qui rêve de renverser le gouvernement pour installer leurs propres idéaux.
On apprend tout ça dans le premier tome, ce qui est bien avec cette suite c'est qu'on passe moins de temps à comprendre et expliquer, du coup l'action est plus riche, les rencontres et autres retrouvailles sont aussi plus percutantes et excitantes. Franchement j'ai savouré du début jusqu'à la fin, l'histoire roule sa bosse, les personnages ont gagné en grade, ils sont plus mystérieux et volontaires, à aucun moment je n'ai été déçue.
L'enquête de Neil va donc le conduire jusqu'à San Francisco où il va renouer avec ses anciens camarades, Armando Demayo et Elly Aymes, et ... bon, quand on sait comment ça s'est terminé précédemment, on est drôlement emballé de leur retour dans l'aventure ! Neil a en effet découvert le corps d'un entomologiste dans une grotte, avec son carnet de croquis à ses côtés. En le feuilletant, il a bien cru tourner de l'oeil : des papillons rouges, une espèce rare... et la révélation que ces lépidoptères offriraient probablement l'immortalité tant convoitée par la fameuse Brigade Pâle. 
C'est le début d'une piste, qui va une nouvelle fois plonger l'intrigue dans les méandres de l'étrange et du fantastique, vraiment c'est passionnant, particulièrement haletant dans les derniers chapitres, avec d'autres indices parsemés qui enrichiront probablement la suite de la série... je suis comblée ! 
Pour qui aime l'ambiance western, qui sent bon le flingue, le whisky, la poussière et les combats à plein nez, et qui ne boudera pas contre un peu de policier, d'historique et de fantastique, c'est banco. Adoptez cette série ! 

L'Agence Pinkerton, tome 2 : Le rituel de l'ogre rouge, par Michel Honaker smileyc002
Flammarion, 2011 - illustration de Benjamin Carré

-) tome 3 à paraître en mai 2012

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7 mars 2012

"Le Peuple de la Nuit, lui, n'est plus rien qu'une ombre, l'écho vague d'un roulement de sabots dans la nuit..."

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Un bon western, saupoudré de culture indienne, de légendes, d'apparitions de fantômes, de vengeance et de liens familiaux... il plaira aux amateurs du genre !
Val est agent du FBI et doit enquêter sur un crime commis dans la région de Navajo Mountain. C'est un territoire des indiens, au milieu duquel le clan White, de riches industriels, a établi sa fortune au prix de gros sacrifices humains. Et c'est à partir de ces vieilles rancunes qui l'histoire d'aujourd'hui semble se construire. L'un des membres de cette famille a été assassiné, et ce n'est qu'un début.
Alors que Val tente de s'imprégner des lieux, de ses mystères et cerne le poids des secrets au gré de ses rencontres, l'enquête se durcit et les meurtres s'enchaînent. Bien malgré lui, notre chargé du gouvernement se retrouve dans le rôle d'arbitre, partagé entre deux camps, entre le coeur et la raison.
Ce roman se lit vite et bien. Val s'avère un flic lamentable qui passe davantage de temps à observer et piétiner, alors que la solution est sous son nez. Il faut croire, aussi, que le jeune homme est un peu parti en quête de lui-même !
La fin du roman se termine dans un voile de brouillard, la perspective est intéressante, les coupables ont été punis, justice a donc été faite, c'est du moins sur ce sentiment qu'on referme le livre qui ne cherche pas à épiloguer.
Je garderai ainsi le souvenir d'une belle atmosphère, dans le sud-ouest américain. Un roman totalement dépaysant !

Les Guerriers de la Nuit, par Jean-Pierre Andrevon
Flammarion, coll. Tribal, 2011 

7 mars 2012

"Lorsque toutes les solutions logiques se sont révélées fausses, il faut chercher dans l'illogique."

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Gare de Lyon, à Paris, un soir de décembre, quelques jours avant Noël. Le TGV 175 s'apprête à partir, les passagers s'entassent dans les wagons, c'est l'effervescence mais ce voyage va étrangement ressembler à un épisode de la Quatrième Dimension.
Rappelez-vous, la série créée par Rod Serling : "Nous sommes transportés dans une autre dimension, une dimension faite de sons, mais aussi d'esprit. Un voyage au bout des ténébres où il n'y a qu'une destination : la Quatrième Dimension."
Super ambiance, bien flippante.
Les acteurs de ce drame sont en fait des adolescents, qui vont basculer dans l'horreur, victimes d'hallucinations (ou pas ?), certains verront des fantômes, d'autres un vampire ou un tueur en série ou même un officier Nazi... Le TGV est lancé à une vitesse éclair, puis c'est la panne, sur un viaduc. La panique monte d'un cran, à bord du train le contrôleur tente de calmer le jeu, mais sa rame est devenue le théâtre de l'enfer : plus d'électricité, plus de vivres, des adolescents qui pètent un câble, il faut gérer les angoisses et les délires des uns et des autres, bref ça s'éparpille dans tous les sens et ça ressemble à une grande foire d'empoigne où on ne sait plus trop ce qu'il faut croire.
Jo Witek a réalisé un véritable tour de force en établissant ce climat oppressant où le surnaturel s'entremêle à une réalité sordide, le mélange est quelque peu déstabilisant, j'avoue, je ne m'y suis pas sentie à l'aise. C'est à la fois stressant et dérangeant, mais je n'ai pas réussi à accrocher même si l'ensemble  n'est pas désagréable à lire non plus. Ma curiosité a été titillée du début à la fin.
Me reste le sentiment d'avoir plongé dans une lecture pas commune et très, trop bizarre. 

Peur Express, par Jo Witek
Actes Sud junior, coll. Thriller, 2012 

6 mars 2012

Un bruit de moteur enfle et se rapproche. Au détour d'un virage apparaît un minibus, pleins feux.

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Cinq adolescents et leur éducateur partent en randonnée, quelques jours dans les montagnes. C'est l'occasion pour ressouder les liens du groupe, en partageant la vie au grand air et en appréciant les plaisirs simples qu'offre la nature. Jeff a un peu de mal à canaliser l'énergie de ces grands ados, mais la cohésion du groupe finit par se conforter après quelques mises à l'épreuve pas bien méchantes.
C'est finalement dans les dernières pages du roman que l'histoire prend un ton complètement différent, plus tendu, plus angoissant. Je n'en dévoile pas davantage mais j'avoue que j'ai été stressée, à moitié surprise, et du coup de plus en plus inquiète quant au dénouement de l'intrigue.
Croyez-moi, la fin est une vraie chute libre ! C'est flippant. J'étais bluffée, sonnée mais bluffée.
Je ne pense pas que je rangerai ce titre de Christophe Léon parmi mes préférés, mais je lui tire mon chapeau pour son action lente et son ambiance si proche des idées qu'il défend : parce qu'il est question de la nature et de l'environnement sauvage, celui qu'on doit préserver, découvrir et apprécier à sa juste valeur, et puis il y a les actes de violence, de barbarie et de bêtise infligés contre les espèces protégées. Et là, le roman fait preuve d'une grande intelligence, puisqu'il ne juge pas avec cris et fracas, la condamnation tombe, sans commentaire. C'est très, très fort car le lecteur sera seul critique en la matière.

La randonnée, par Christophe Léon
éd. Thierry Magnier, 2012 - illustration de couverture : Séverin Millet 

6 mars 2012

Tuesday Book trailer #2

3 years, 1 month, 1 week and 6 days since I’d seen daylight. One-fifth of my life. 98,409,602 seconds since the heavy, steel door had fallen shut and sealed us off from the world 

Sherry has lived with her family in a sealed bunker since things went wrong up above. But when they run out of food, Sherry and her dad must venture outside. There they find a world of devastation, desolation...and the Weepers: savage, mutant killers. 

When Sherry's dad is snatched, she joins forces with gorgeous but troubled Joshua - an Avenger, determined to destroy the Weepers. 

But can Sherry keep her family and Joshua safe, when his desire for vengeance threatens them all?

The Other Life, by Susanne Winnacker
Published February 2012 by Usborne 

5 mars 2012

Imaginez qu'un jour vous vous retrouviez brusquement le héros d'une histoire.

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C'est l'incroyable histoire du canard Carlo, qui croise sur son chemin Gnouf le cochon. Celui-ci lui chuchote: hep, c'est toi le héros du jour ! Félicitations, à partir de maintenant, tout ce qui tu feras sera l'objet d'un roman ! Oui, oui, c'est ton histoire, toi qu'on va suivre et ne plus quitter. A partir de ce moment, tout ce que tu feras, penseras, diras sera consigné noir sur blanc.
A toi de jouer !
Gloups, se dit Carlo. Que de responsabilité ! Lui, un héros... tss, quelle idée ! Carlo est un gentil canard à l'existence sans chichi, il a juste une collection de coquillages mais, d'après Gnouf, ce n'est pas très excitant et le lecteur risque de s'ennuyer.
Alors Carlo rencontre Lottie la grenouille, puis Jacquette la chèvre qui peint des tableaux qui ne se vendent pas, et enfin le crapaud au look de cowboy. Finalement son histoire se construit, alimentée par une série de bonnes trouvailles, avec des personnages attachants et des séquences d'action et d'émotion qui conviennent parfaitement aux attentes du lecteur.
Parce que ça se passe comme ça, dans un roman : il faut un personnage central, un héros, et son histoire autour, pas facile à broder, il faut des idées et de la bonne volonté, un zest de facétie, de l'humour et des illustrations aussi rigolotes. C'est subtil, parce que les jeunes lecteurs se sentiront impliqués dans l'histoire, ils seront les complices de Carlo et de Gnouf, ça leur plaira forcément parce qu'ils auront l'intuition d'avoir participé à la création de l'histoire, ou à comprendre comment ça se bidouille, comment un chouette petit roman voit le jour.
Merci Catharina Valckx !

Carlo, par Catharina Valckx smileyc002
Ecole des Loisirs, coll. Mouche, 2012 - illustrations de l'auteur. 

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