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Chez Clarabel
ecole des loisirs
6 novembre 2012

L'histoire du soir #11 : L'école est en feu, par Mario Ramos

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Fanfan aperçoit son ami Louis prendre le train avec sa grand-mère pour aller à la grande ville. Pour quelle raison, se demande le cochon un poil trop curieux. A l'école, Louis est taciturne. Il ne supporte rien, ni personne. Il est puni pour être arrivé en retard et refuse de s'expliquer. Heureusement la nouvelle directrice semble particulièrement tolérante. Pendant la récré, Louis est surpris avec un paquet d'allumettes dans la poche. Quelques jours après, l'école est en feu. Alors, forcément, c'est le loup le coupable idéal. Il est donc temps de débusquer le secret de Louis et de prouver qu'il n'a rien à voir avec l'incendie. 

Une petite histoire sympathique, décomposée en chapitres, avec titres et illustrations à chaque page. Cette collection a le mérite d'être accessible pour les enfants débutant en lecture. Et ça tombe bien, puisque l'histoire parle justement des petits loups qui ne savent pas lire et qu'il ne faut pas laisser au fond de la classe pour les empêcher d'apprendre. C'est décidément un monde de cochons où il n’est pas facile d’être un petit loup.

L'école est en feu, par Mario Ramos (Pastel, 2012)

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6 novembre 2012

Le bonnet d'Ona

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Pour sa première année en maternelle, Ona doit porter un bonnet jaune. Or, contrairement à tous ses camarades, Ona n'a pas un bonnet qui vient de la boutique du marchand. C'est sa maman qui le lui a tricoté avec de la laine, qui ne gratte pas, sauf que la petite Ona n'est pas très fière. A l'école les garçons se moquent de son bonnet, elle voudrait se faire toute petite, ou au moins ne pas être différente des autres.

Mais voilà que le bonnet tombe dans la boue, ce qui donne à Ona l'idée de le piétiner encore et encore, comme ça il sera trop abîmé pour le porter les autres jours, sa maman sera obligée de lui acheter un neuf. Celle-ci est bien perplexe, un peu inquiète, car finalement elle comprend que sa fille n'ose pas lui avouer qu'elle voudrait un bonnet plus dans l'air du temps. Alors elle décide de l'accessoiriser pour rendre ce bonnet jaune un modèle exemplaire !

Beaucoup de tendresse dans cette histoire, et un message qui consiste à démontrer qu'on est plus fort en étant différent. Cet album ne manquera pas de toucher les enfants qui manquent de confiance en eux, les mamans qui raffolent de tricot et de couture, les petits et les grands qui veulent se fondre dans la masse (à tort), et pour les gourmands aussi avec cette savoureuse double page remplie de sucres d'orge !

Le bonnet d'Ona, par Frédéric Stehr (Ecole des Loisirs, 2012)

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5 novembre 2012

Tout cela ressemble à une grande farce, dit-il. Mais l'histoire est jolie.

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L'orphelinat d'Abbey Road est loin d'être un lieu rempli d'amour et de tendresse, les fillettes en manquent cruellement, aussi tentent-elles de se serrer les coudes, de s'évader dans la lecture, de visiter des coins cachés et de porter aux nues lady Bartropp, leur bienfaitrice. C'est ainsi que Joy et Margarita font la découverte de tunnels, sous l'abbatiale, et tentent de s'y glisser pour explorer cet univers inconnu.

L'aventure connaîtra un revers étonnant, qui confortera le charme de cette lecture à l'ambiance délicieusement mystérieuse. On s'attache aux personnages, des jeunes filles curieuses et rêveuses, certaines ont des dons qui sortent de l'ordinaire, de quoi accentuer l'étrangeté de l'intrigue, au pouvoir tellement fascinant ! Et puis le cadre est beau, un peu gothique, comme coupé de la réalité, plongé dans un autre temps. Les orphelines sont des petites demoiselles accablées par le doute et les questions, tyrannisées par la mesquinerie de certaines bonnes soeurs (j'ai adoré les détester !)... Comment vous dire ? Cette lecture bénéficie d'un halo de charme, de mystère et d'élégance qui constitue un véritable atout de séduction. Je recommande ce roman à la jolie couverture illustrée par Christel Espié !

Les orphelines d'Abbey Road, tome 1 : Le Diable Vert, par Audren
Ecole des Loisirs, 2012 - illustration de couverture : Christel Espié

1 novembre 2012

L'histoire du soir #8 : Les classes vertes, de Michel Van Zeveren

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Chic, un nouvel album de Michel Van Zeveren ! J'ignore ce que cette lecture me réserve, mais je me frotte les mains d'avance. 
La petite SiSi a la trouille de partir une semaine en classe verte, loin de ses parents. Alors elle décide de les emporter avec elle. Zou, en un claquement de doigts, ils deviennent des souris. C'est ainsi.
La fillette part le coeur léger, mais très vite, dès le voyage dans le bus, cette cohabitation s'annonce un peu pénible. D'abord, papa a le mal du transport, puis maman est une vraie pipelette, la fillette doit mentir et tricher pour ne pas attirer l'attention. Résultat elle se retrouve toute seule, à l'avant du bus, près des adultes, privée des joies simples de passer du temps avec les copines.
Les jours se suivent et vont s'organiser sur le même moule : SiSi est finalement bien embêtée d'avoir ses parents dans sa poche. En plus, ces deux-là sont intenables et attirent l'attention alors qu'ils devraient rester discrets. C'est donc la chasse à la souris dans la château, même le gros chat de la propriétaire se pourlèche les babines, sans oublier que le secret de SiSi est en train de s'éventer et que l'enfant n'en peut plus de se coltiner des parents qui se comportent pire que des gosses !

Cette histoire a le bon goût de raconter aux oisillons, qui paniquent à l'idée de quitter le nid, que l'aventure sans les parents est aussi une expérience à vivre pleinement car elle offre l'occasion de connaître des instants uniques (faire des bêtises, avoir un amoureux, s'amuser à des jeux de son âge, ne pas livrer ses pensées les plus intimes à tout bout de champ, avoir du temps pour soi). Chacun son jardin secret, après tout ! Michel Van Zeveren nous livre une histoire trépidante et drôle sur l'art de grandir et de se détacher des siens sans avoir mal.

Les classes vertes, par Michel Van Zeveren  (Pastel, 2012)

30 octobre 2012

L'histoire du soir #6 : Les monstres n'existent pas ! de Kerstin Schoene

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L'allemande Kerstin Schoene nous raconte l'incroyable histoire d'un monstre, outré de constater que la masse populaire ne croit plus en son espèce. Il n'aura de cesse de fournir des preuves de son existence, en tant que monstre, il est cruel, fort et redoutable. Petits et grands ont tout à craindre de lui !
Mais voilà, rien n'y fait. Sur les murs, le débat fait rage et on ne cesse de répéter que non, les monstres n'existent pas. Point à la ligne. C'est désolant pour notre ami monstrueux.
A force de tour de passe-passe, l'auteur partage avec facétie les tribulations d'un monstre qui voudrait tant qu'on le remarque. C'est très drôle, ou comment détourner de son registre une créature qu'on croyait vouée exprès pour les histoires qui font peur. La preuve que c'est l'exception qui confirme la règle. Je conseille fortement cet album ! La lecture est drôle et décalée. Une chouette découverte, incontestablement.

Les monstres n'existent pas ! par Kerstin Schoene (Pastel, 2012)

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29 octobre 2012

L'histoire du soir #5 : Dans la tempête, de Gwendoline Raisson & Jean-Luc Englebert

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Au large des côtes de Chine, un bateau quitte la grande ville de Shangaï pour se rendre plus au sud. Il a à son bord un capitaine, deux marchands, une comtesse, un cuisinier, une famille nombreuse, un matelot et une petite servante.
Naviguant en pleine mer, le bateau ne peut échapper à la tempête qui s'abat sur lui. Les vagues se soulèvent, le vent souffle et l'embarcation est malmenée. A son bord, tout le monde tremble de peur. Seule la petite servante se met à écoper l'eau à l'aide de sa minuscule tasse de thé.
C'est ridicule, voyons. Le bateau va couler ! Mais elle continue à écoper.
C'est, hélas, trop tard. Et le drame se produit.
Tout ce petit monde est en détresse, s'accroche du mieux qu'il peut à l'épave du bateau. Encore une fois, la petite servante agit en silence et attrape les restes du bateau qui flottent autour d'elle. Enfin, on se réveille et décide de suivre son exemple. Un radeau de fortune voit ainsi le jour.
En s'y mettant à plusieurs, on peut espérer une issue favorable. La petite servante, elle, ne dit jamais un mot de trop. On comprend mieux pourquoi à la dernière page de l'histoire.
Alors, forcément on ne peut s'empêcher d'avoir le coeur qui bat un peu plus fort à ce moment précis.
Cette histoire a été inspirée d'une légende amérindienne, celle du colibri. On a beau se sentir tout petit et impuissant face à une épreuve, on a en nous une faculté à réagir qui nous est propre, on peut paniquer, on peut pleurnicher, on peut demander de l'aide, ou on peut se retrousser les manches et chercher une solution. Après tout, « chacun fait sa part. »

Ce qui est particulièrement fascinant, aussi, dans cet album, ce sont les illustrations de la tempête. Elles paraissent tellement réalistes, qu'on ressent les frissons de l'angoisse et de l'oppression, comme si on subissait aussi cette tempête. C'est vraiment bluffant !

Dans la tempête, par Gwendoline Raisson - illustrations de Jean-Luc Englebert (Pastel, 2012)

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-) extrait du blog de Gwendoline Raisson, 

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
 
Cette légende a été elle-même colportée dans nos contrées par le philosophe et agriculteur Pierre Rabhi. Et moi, j'aime bien ce que dit Pierre Rabhi. Alors, je rapporte...
« Au-delà des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c’est à l’insurrection et la fédération des consciences que nous faisons appel. C’est-à-dire à ce lieu intime où chaque être humain peut mesurer sa pleine responsabilité et définir les engagements que lui inspire une véritable éthique de vie pour lui-même, pour ses semblables et pour les générations à venir. »  Pierre Rabhi.
24 octobre 2012

L'histoire du soir #2 : Hiver long, très long (et froid, très froid) par Emile Jadoul

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Jadoul nouveau, Jadoul tout beau ! C'est mon gimmick un peu moisi, désolée. En fait je suis souvent à l'affût des nouveaux albums d'Emile Jadoul, car je les trouve généralement drôles et attendrissants. Un cocktail sucré et délicieux, comme j'aime. (Enfin, ça dépend.)
Déjà la couverture d'Hiver long, très long (et froid, très froid) me plaisait énormément. Peut-être ce savant mélange des couleurs, ou cet indien en position zen... Qui dit indien, généralement dit cowboy. En moi, la petite sonnette a retenti.
Alors l'histoire réunit deux voisins, Cow-Boy-prévoyant et Grand-sage-indien. Le premier se prépare pour l'hiver, et coupe du bois, encore plus de bois, rentre ses moutons et tricote une écharpe en laine. Le deuxième fait sa méditation. Concentré, zen, ne pas déranger. Le cowboy est tout de même inquiet et interroge son ami : c'est sûr que l'hiver sera rude ? Oui, oui, répond l'autre.
Alors ne ménage pas tes efforts, Cowboy prévoyant.
Parce qu'il s'estime chanceux d'avoir un si bon voisin, aux conseils toujours avisés, notre cowboy se rend dans son tipi pour lui offrir un cadeau. Autour d'une tasse de thé, ces deux-là discutent. Mais dis-moi, Grand-sage-indien, d'où te viennent tes certitudes sur l'hiver long, très long, et froid, très froid ?
Un grand gniiii d'étonnement accompagnera la réponse, je vous le garantis. C'est de bonne guerre, mes amis. Cet album est drôle, dans le sens cocasse et divertissant. C'est du Emile Jadoul, pas à son top of the top, mais ça reste divin.

Hiver long, très long (et froid, très froid) par Emile Jadoul  (Pastel, 2012)

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et une petite comptine,

11 octobre 2012

Les fées, les ours et moi

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La valise de Papa est posée dans le couloir. Il part en voyage en Afrique. Tout à l'heure, Lola l'aidera à préparer ses bagages, mais pour l'instant elle a un grave mystère à résoudre : les ours en peluche ont disparu. Ils s'appellent Kika, Neige et Bibou. Ils ont longtemps habité sur une étagère où ils s'ennuyaient, jusqu'à ce que Lola vienne les délivrer, avec l'aide des fées. Ce sont des ours un peu vieux, et un peu fragiles, ils n'ont pas pu quitter l'appartement tout seuls. Lola se demande si les fées ont emmené les ours jouer sans elle. - Les fées n'existent pas, lui dit Tom, son frère. Bien sûr que les fées existent. Avril, la voisine, les a vues de ses yeux.

Un petit roman tout doux, à l'histoire étrange et fantaisiste, portée par les jolies illustrations de Kimiko.

Les fées, les ours et moi, par Kéthévane Davrichewy - illustrations de Kimiko
Mouche de l'Ecole des Loisirs, 2012

9 octobre 2012

Teaser Tuesday #41

extrait du nouvel album de Catharina Valckx : 

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Billy le hamster est de retour, en compagnie de son fidèle ami Jean-Claude le ver de terre. L'idée, cette fois-ci, est de rencontrer des indiens en vrai. Après tout, c'est qui le cowboy de l'histoire ? Donc, ils vont trouver Barbichette la chèvre pour les guider dans le désert et s'en remettre à ses astuces et autres bons conseils. Pour entrer en contact avec les indiens, il faut communiquer par nuages de fumée. Attention à ne pas en compter un en trop, ou sinon c'est la déclaration de guerre. D'ailleurs, FFFVVVVOUIT ! une flèche vient de transpercer le chapeau de Billy. Jean-Claude est au bord de l'apoplexie, surtout quand surgit de nulle part Moineau Tranquille le coyote, c'est beaucoup trop d'émotions pour lui et plouf ! il tombe dans les pommes. Je ris, je ris, je ris. Qu'est-ce que ça fait du bien... L'aventure ne s'arrête pas là, et je vous laisse découvrir la suite. C'est vraiment drôle et savoureux. 

Cheval Fou, par Catharina Valckx (Ecole des Loisirs, 2012)

26 septembre 2012

Pêle-mêle Clarabel #53

C'est l'automne ! Voici donc un panaché de lectures savoureuses, et de saison (tant qu'à faire). Les trois albums s'inscrivent dans des registres différents, le premier est volontairement désopilant, le deuxième nous transporte vers un dépaysement total mais plante sa petite graine dans notre coeur parce qu'on ressent beaucoup de chaleur et de confort pour l'histoire, et enfin le troisième, tout simplement superbe, réveille en nous notre fibre artistique, mais surtout notre sensibilité à la poésie. Vous verrez, vos yeux vont rouler dans tous les sens pour ne pas louper le moindre détail. 

Catégorie Lecture désopilante : 

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Pour ravir les papilles de sa dulcinée Leila-la-laie, Jean-Glier se met en quatre pour lui préparer son menu préféré, à savoir : un caneton farci aux oeufs de grenouilles, des marrons grillés et une glace à l’eau. La belle est exigeante, il ne faudrait pas la décevoir. Alors il lui demande de venir le trouver chez lui, sitôt qu'un filet de fumée s'échappera de sa cheminée. Les mois vont passer, Jean-Glier va chasser et pêcher ses ingrédients, il va les installer chez lui, les engraisser et les bichonner, oui c'est bizarre, on commence à se poser des questions. Notre sanglier instaure une relation de plus en plus proche avec ses ingrédients, lesquels deviennent de grands enfants intelligents. Ils ne sont pas nés de la dernière pluie et vont comprendre les motivations cachées de leur hôte... bouh, quelle horreur ! Panique à bord, les amis. Mais Véronique Komai ne va pas franchir les limites interdites et peaufiner son dénouement. La tendresse est de mise, dans ce texte ponctué d'humour et de jeux de mots qui prêtent à sourire. 

Le menu préféré de Leila-la-laie, par Véronique Komai (Pastel, 2012)

Catégorie Lecture Cocooning : 

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Tout commence quand Suzie Truie et Simon Cochon partis en vadrouille rentrent chez eux et découvrent leur petit nid occupé puis ravagé par Léone Oursonne et Vincent Elan. Bon, pas besoin de se mettre en pétard car tout ce petit monde se connaît et s'apprécie. Pourquoi ne pas vivre tous ensemble et construire une grande maison pour l'hiver ? ! Après avoir passé un coup de fil aux castors, les travaux débutent aussitôt et voient sortir de terre une demeure imposante et pleine de charme. Ça sent le confort douillet, la chaleur du feu de bois, les bonnes odeurs en cuisine, la tisane qu'on avale le soir avant de filer sous la couette... La description de la routine est saisissante de familiarité, et c'est ce qui fait qu'on se sent heureux et à son aise entre les pages de cet album. Les animaux se comportent comme des humains (ils se servent du téléphone, ils conduisent des camions, ils se rendent en ville pour faire des emplettes). Et puis la facture s'élève à une montagne de sandouiches au beurre de cacahuètes ! C'est tellement bon de se plonger dans ce royaume de la simplicité, de l'amitié et de l'entraide. Une lecture pleine de révélations, pour moi ! 

La maison dans les bois, par Inga Moore (Pastel, 2012)

Catégorie Lecture pour épater la galerie : 

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J'avais lu et beaucoup apprécié le premier album de Gwendal Le Bec, Le Roi des Oiseaux, qui a reçu la Pépite de l'album 2011, Prix du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. J'avais aussi déjà vu fleurir sur les blogs des libraires leurs avis élogieux concernant ce nouveau titre et, ma foi, je n'ai pas été déçue non plus. L'auteur nous prend par la main et nous invite à nous pencher sur son livre, et plus particulièrement sur les détails de la faune et la flore d'un bois. Là, le mulot pointe son museau mouillé sous les feuilles craquantes, ici la belette se glisse entre deux pierres froides, ou un faisan se fraie un chemin parmi les fougères, un blaireau laboure l'humus de son museau pointu et le sanglier se roule bruyamment dans une mare de boue (oui, c'est peut-être Jean-Glier attendant sa belle Leila-la-laie !).

Les couleurs de cet album sont superbes, elles soulignent le jour déclinant, les mouvements des animaux et de la forêt, certains cherchent un coin pour se cacher ou dormir, d'autres se réveillent et entament une ronde nocturne. C'est beau, tout simplement. Précis et délicat, assez poétique aussi dans sa façon de raconter son histoire. L'auteur s'emploie également à trouver les mots justes, les mots vrais pour décrire cette nature si belle et énigmatique aux yeux des enfants. C'est ce qu'on pourrait nommer un petit bijou, non ?

Un bois, par Gwendal Le Bec (Albin Michel jeunesse, 2012)
pour vous convaincre, lisez le magnifique billet de Bauchette -) ICI ! 

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