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Chez Clarabel
rue de sevres
22 novembre 2017

Fleur de Bambou #1: les Larmes du Grand Esprit, de Richard Marazano & Cat Zaza

Fleur de Bambou les Larmes du Grand Esprit

Une fleur de bambou, ça ne présage rien de bon pour la forêt. En découvrant ce mauvais signe, Panda Roux alerte aussitôt le Conseil de la Vallée, lequel décrète une expédition de la dernière chance - à savoir, se rendre au-delà de la rivière et rencontrer le Grand Esprit de la Forêt pour négocier ses précieuses larmes magiques, qui permettraient de replanter toute une forêt de bambous ! Panda Roux parvient à convaincre la Fouine, créature craintive, et la Fille des hommes, réfugiée dans une épave d'avion, de s'élancer ensemble dans cette aventure périlleuse. La joyeuse bande va notamment se heurter à l'hostilité des singes, dont le versatile chef Orang-Outan, qui accorde un droit de passage à la seule condition de partir sous l'escorte du lieutenant Gorille, lui-même mandaté d'une mission secrète. Voilà qui annonce un parcours semé d'embûches et de rencontres surprenantes !

À mi-chemin entre le récit poétique et la quête mystique, l'histoire ne manquera pas de toucher le jeune public, déjà séduit par un graphisme vaporeux, aux teintes douces et apaisantes. On retrouve ensuite toutes les bonnes ficelles des séries à succès : des personnages attachants, de l'humour et une épopée débordante de pep's. S'ajoute un message sous-jacent sur la nature à préserver contre la folie des hommes, ou l'ambition dévorante qui rend forcément plus bête... En bref, la lecture est fraîche, agréable et entraînante. Une découverte charmante, pour lecteurs dès 10 ans. ☺ 

Richard Marazano est auteur de plus de 70 albums, dont Yin & le Dragon chez Rue de Sèvres en 2016. Cat Zaz– de son vrai nom Caterina Zandonella – a publié plusieurs livres jeunesse dont La fille du Calligraphe, sélectionné pour le Prix des Incorruptibles 2014/2015. 

Rue de Sèvres, 2017

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15 novembre 2017

Les petites victoires, par Yvon Roy

LES PETITES VICTOIRESChloé et Marc sont amoureux, ils vivent ensemble et décident d'avoir un enfant. Naît alors le petit Olivier, adorable poupon qui comble de joie ses parents. Et pourtant, les mois passent et le jeune couple n'ose admettre que leur fiston “a quelque chose”. Au bout d'un an, Olivier ne parle pas, il joue dans son coin ou reste scotché devant Rififi le lapin à la télé. Après quelques tests, le verdict tombe - l'enfant est autiste. La bulle de bonheur éclate. Pour Marc, toutes ses illusions s'effondrent. Et avec elles, viennent les doutes, la colère, l'incompréhension. Le couple est brisé. Seul avec son garçon, Marc va se ressaisir et mettre en place tout un cérémonial pour percer le monde secret de son fils. Lui apprendre à le regarder dans les yeux. Lui ôter ses angoisses. Calmer ses pleurs. Lui donner goût aux traditions. Couper son addiction à la télé. Rendre la réalité concrète. Chanter des chansons débiles. Aller au camping. Savourer toutes ces petites victoires qui jalonnent leur quotidien - entrer à l'école, intégrer une classe normale, faire des câlins... Voilà une lecture qui vous porte vers le haut avec son message positif et plein d'amour ! Je n'ai pas seulement été touchée par le combat de Marc, mais j'ai adopté comme lui le refus de baisser les bras, de demeurer passif face à ce coup du sort. Certes, Marc doit renoncer à des rêves (transmettre ses romans jeunesse gardés exprès pour son fils), à des clichés (quelle vie ? quel avenir ? pourra-t-il avoir une copine ?). Sa détresse est perceptible, elle se comprend et se partage, mais Marc est aussi un homme pugnace, qui choisit de mener son combat contre l'inaction. Il raconte ainsi chaque petit rituel mis en place, chaque petite évolution venue shooter la maladie, et ainsi déjouer les pronostics d'une défaite annoncée. C'est un parcours admirable, où se tisse une relation exceptionnelle entre un père et son fils, le tout dans un graphisme épuré, tout en noir et blanc, et pourtant très expressif. Une lecture pleine de tendresse et d'espoir. ♥

Rue de Sèvres, 2017

Feuilletage en ligne

 

6 octobre 2017

Les Spectaculaires #2 : La Divine Amante, de Régis Hautière & Arnaud Poitevin

LES SPECTACULAIRES LA DIVINE AMANTE

Voici donc une nouvelle aventure de la troupe des Spectaculaires, après une flamboyante présentation dans Le Cabaret des ombres !

Et là, surprise, nos saltimbanques sont recrutés pour infiltrer les coulisses d'une pièce de théâtre jouée par « la Divine » Sarah Bernhardt. Victime de chantage, la comédienne a déjà reçu plusieurs lettres de menaces de mort et frôlé l'accident suite à un sabotage sur scène. Les Spectaculaires doivent résoudre ce mystère au plus vite et ce, grâce aux gadgets confectionnés par leur ami inventeur, Prosper Pipolet, dont la mémoire défaillante donne également lieu à des situations cocasses. L'histoire fait donc la part belle à l'humour, à l'action, au suspense et aux rebondissements. On s'amuse follement à suivre notre joyeuse troupe, depuis Paris jusqu'à Belle-Île-en-Mer, à travers une aventure fantasque et enlevée.

C'est sans conteste une réussite sur toute la ligne - les personnages sont géniaux, les décors fabuleux et le scénario bien affûté. L'univers graphique est un véritable enchantement, je ne vois rien qui cloche, à part que c'est toujours trop court quand une lecture procure autant de bonheur. Foncez, c'est une série de qualité & vaudevillesque à souhait ! Un rendez-vous impayable.

Rue de Sèvres, 2017

 

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5 octobre 2017

Aliénor Mandragore #3 : Les Portes d'Avalon, de Séverine Gauthier & Thomas Labourot

ALIÉNOR MANDRAGORE Portes d'avalonÀ ce stade du troisième tome, la série continue d'explorer les légendes de la forêt de Brocéliande, mais en abordant une phase plus sombre et mélancolique.

Aliénor s'inquiète de croiser l'Ankou, l'annonciateur d'une mort prochaine, sauf qu'il ne lui pardonne pas ses affronts. De plus, Merlin refuse toujours de céder son âme, ce qui met à bout la patience de notre serviteur funeste. Lassé des outrages répétés du père et de la fille, l'Ankou expédie Aliénor dans le Yeun Elez, au cœur du territoire de la mort, dont la jeune fille va s'extirper grâce à une porte magique créée en secret par Merlin. Nez à nez avec Moronoe, sur Avalon, Aliénor découvre un nouveau royaume avec ses pièges et ses mystères...

Souvent prompte à distiller fantaisie et humour, cette série n'écarte pas non plus la tension dramatique en scrutant les tourments de notre jeune héroïne, aux prises avec un Ankou belliqueux et la ténébreuse sœur de Morgane... L'ambiance générale est donc plus poignante, plus pesante. Aliénor est loin de ses proches, elle doit se sauver d'une situation inextricable, tout en pataugeant en plein marasme émotionnel. L'univers graphique affiche également un fourmillement de détails, avec des scènes d'action, beaucoup de rebondissements, des instants d'émotion et des tourbillons de sortilèges. C'est assez dense, heureusement entrecoupé de séquences burlesques avec le jeune Lancelot déterminé à sauver son amie. Ce troisième tome, aussi charmant et enchanteur soit-il, rompt cependant avec la frivolité du début, proposant là une lecture condensée, aux idées pêle-mêle lancées au galop. Un rendez-vous sympathique, mais qui s'engage vers une voie peut-être plus complexe.

Rue de Sèvres, 2017

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1 octobre 2017

La guerre de Catherine, de Julia Billet & Claire Fauvel

LA GUERRE DE CATHERINE

Pour avoir déjà lu le roman de Julia Billet, j'ai retrouvé avec plaisir son adaptation en format BD qui propose une interprétation vibrante et pleine d'empathie de l'histoire de Catherine, une adolescente juive en pleine tourmente, condamnée à fuir pour survivre, et qui use de son art pour raconter les heures sombres de notre pays. La lecture est foncièrement captivante. Séduite par les illustrations, où se mêlent subtilement l'émotion et la poésie, j'ai aimé revivre l'aventure de l'héroïne, riche en sensations, et qui rend aussi un formidable hommage à des héros du quotidien, des ombres à jamais anonymes, mais dont le courage et le dévouement ont sauvé bien des vies.

Comme d'autres enfants juifs, Rachel a été confiée par ses parents à la Maison de Sèvres, une école dirigée par Goëland et son mari Pingouin, aux méthodes pédagogiques révolutionnaires. Il règne dans ce cocon de verdure une ambiance légère et insouciante, mais suite à la rafle du Vel' d'Hiv, la directrice prend des mesures drastiques. Les réfugiés doivent changer d'identité et porter un nouveau nom - Rachel devient alors Catherine Colin - avant de partir en zone libre. Animée de sa passion pour la photographie, Catherine ne quitte plus son Rolleiflex et va figer chaque rencontre, chaque visage, au gré de son périple. La guerre selon Catherine s'égrène de rencontres aussi touchantes qu'inattendues, dans des campagnes isolées, chez des paysans aux abords rustres, dans un couvent catholique, auprès d'une institutrice frivole et éprise de cinéma, ou dans une cabane perdue au fond des bois... Le chemin de Catherine est long, exténuant et fatalement angoissant. Plus la guerre prend un tour féroce, plus le silence des absents devient pesant. Les liens se font et se défont, car l'exil n'en finit plus et la fin du cauchemar paraît si éloignée.

Il y a certes quelques fioritures romanesques dans ce parcours, mais l'essentiel a puisé son inspiration dans les souvenirs d'enfance de la mère de Julia Billet et dans les témoignages des anciens pensionnaires de la Maison des Enfants de Sèvres, rue Croix-Bosset. Une lecture remarquable, poignante et bouleversante, aussi bien en roman (l'école des loisirs, 2012) ou en bande dessinée. Une double réussite. 

Rue de Sèvres, 2017

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7 juin 2017

Jack le téméraire, T. 1 : Dans les griffes du jardin maléfique, de Ben Hatke

jack le temeraireLes vacances d'été approchent, mais Jack connaît d'avance son programme - surveiller sa jeune sœur Maddy, une fillette autiste et mutique, pendant que leur mère bosse du matin au soir et peine à joindre les deux bouts. Un jour de marché, Jack et Maddy croisent le stand d'un individu qui leur propose une boîte pleine de graines à planter, en échange des clefs de la voiture familiale. Croyant entendre la voix de sa sœur, le garçon fait affaire avec l'inconnu avant d'essuyer la colère de sa mère. Mais le plus étrange reste à venir, car Jack et Maddy vont découvrir les effets magiques de ces mystérieuses graines, lesquelles vont produire un jardin luxuriant ... hélas peuplé de créatures maléfiques !
L'histoire a encore des réserves de surprises et d'émotions au compteur. Piochant son inspiration dans le conte populaire, elle s'en détourne finalement en proposant un univers, certes ancré dans notre réalité, mais paré d'auras sombres et inquiétantes. Menée avec panache, l'aventure est ponctuée de suspense et d'action, riche en intensité et en magie. Elle introduit aussi trois jeunes héros qui vont apprendre à grandir vite en se confrontant à des événements angoissants. Jack, ne voulant pas tracasser davantage sa mère, ne va pas oser lui confier la dangereuse influence qu'exerce le jardin sur Maddy... Au lieu de ça, ce sera sa voisine, Lilly, qui va mettre son grain de sel et se faufiler en douce pour mener ses propres expériences. La jeune fille sera néanmoins un soutien appréciable pour résister aux attaques des citrouilles carnivores ou des escargots géants, en plus de posséder une aptitude au tir à l'arc, elle est redoutable avec une épée à la main, grâce à ses frères qui lui ont tout appris.
Tout est désormais en place pour se lancer à l'assaut de cette lecture aussi fraîche que colorée, dynamique et captivante ! Une bande dessinée qui ne manque pas de punch pour plaire à un public féru de sensations et de frissons. Par l'auteur de Zita la fille de l'espace.

Rue de Sèvres, 2017 - Trad. Fanny Soubiran (Mighty Jack)

26 avril 2017

La Cité sans nom, t.1 : Menace sur l'Empire Dao, de Faith Erin Hicks

La Cité Sans NomSiècle après siècle, la Cité sans nom subit les invasions et change de nom au gré des caprices, alternant ainsi Daidu, Yanjing, Monkh, ou récemment Dandao depuis qu'elle est sous la coupe de l'Empire des Lames. Seuls ses habitants la traitent de Cité sans nom, afin de se distinguer des étrangers. Kaidu est un jeune Dao, venu faire ses classes de soldat de la Citadelle dans l'enceinte de la cité. Il y retrouve son père Andren, bras droit du général, et rencontre au-delà des murailles la jeune Rat, une fillette maigrichonne qui le met au défi de faire la course, d'où sa surprise lorsque Kaidu parvient à la coiffer au poteau. Dès lors, tous deux se retrouveront pour des séances matinales de compétition acharnée, en échange de quoi le garçon apporte des rations chipées en douce pour la jeune orpheline affamée. Finalement, une réelle amitié va naître entre eux, malgré les réticences de Rat, élevée dans la défiance des intrus qui marchent sur ses plates-bandes et n'ont que mépris pour les natifs de la cité. Mais Kaidu est un garçon différent, avec un esprit curieux et ouvert aux autres, il se montre patient, attachant et obstiné, car il comprend que le monde a beaucoup à offrir, pour lui et tous les représentants de la cité. C'est sur un ton alerte et enjoué que la lecture nous embarque dans un univers dépaysant, où l'on prend connaissance des rouages du système, de la politique en place, des divergences et des complots qui couvent contre le général. Lorsque Kaidu et Rat auront connaissance de la conspiration, il leur appartiendra alors de choisir la suite de l'aventure - confier leur sort à un nouvel essor, ou sauver l'équilibre fragile du moment en priant pour un avenir meilleur. Cette BD est donc une belle aventure humaine, autour de la timide relation entre deux jeunes gens que tout oppose mais qui peuvent faire bouger ensemble les consciences rabougries. Elle s'articule autour d'une intrigue captivante (rebondissements, suspense et action), sans négliger la tendresse, l'émotion et l'humour. Deux autres tomes devraient compléter cette découverte pour le moins convaincante ! À suivre... 

Rue de Sèvres, 2017 - Trad. Fanny Soubiran / Couleurs : Jordie Bellaire

http://faitherinhicks.tumblr.com/

22 mars 2017

Verte, de Marie Desplechin & Magali Le Huche

VerteQui ne connaît pas Verte, cette adorable fillette, héritière malgré elle d'une longue lignée de sorcières ? C'est l'une des séries pour la jeunesse les plus drôles, les plus pertinentes et les plus originales. N'attendez plus. Cette fois, Magali Le Huche a allié son talent, sa fraîcheur et sa tendresse pour adapter l'histoire en une bande dessinée tout aussi réussie. J'ai été comblée en apprenant cette nouvelle association et le résultat m'a grandement enchantée. ☺

L'histoire, donc, raconte comment une fillette de 11 ans a choisi de refuser d'entendre parler de lignée, de patrimoine, de succession et de leçon. La sorcellerie ? Très peu pour elle, merci. Sa mère Ursule est dépitée et convoque la grand-mère Anastabotte pour prendre la relève. Chaque mercredi, Verte se rend chez elle pour s'initier aux douces subtilités des sortilèges et des incantations. La fillette fait la moue, à la place elle souhaiterait qu'on lui explique pourquoi toutes les filles de son école sont folles de Soufi et pourquoi ce garçon lui donne un peu le tournis dans le ventre... Qu'à cela ne tienne, sa grand-mère convie le garçon à la maison pour partager le goûter. Quel embarras pour Verte, qui est pourtant ravie de découvrir un nouveau copain, drôle, sympa et fiable. Il est néanmoins convaincu d'avoir déjà croisé la jeune fille quelque part, en vacances, en colo ou à Bure-les-Templiers... tant son visage lui est bizarrement familier ! Tout à son apprentissage de sorcellerie, Verte continue de révolutionner son monde en invoquant un sort inattendu... pour retrouver son père ! Ursule et ses petits secrets n'ont qu'à bien se tenir. 

Quelle lecture exquise, fabuleuse et drôle. L'univers de Marie Desplechin vu par Magali Le Huche est décidément en parfaite osmose ! J'ai beaucoup aimé son imaginaire, son trait d'humour, ses couleurs et son ambiance fantasque dans une bulle hors du temps. L'harmonie parfaite. ♥

Rue de Sèvres - mars 2017

« Alors, comment s'est passée ta semaine, ma chérie ?
- Comme il était inquiet, j'ai dû raconter à Soufi nos histoires de sorcières...
- Tu es inconsciente ! Maintenant il va aller raconter ton histoire partout. Et les ennuis vont commencer. Pendant des siècles, c'est à cause de bavardes comme toi qu les sorcières ont été brûlées sur la place publique.
- Il a juré qu'il ne dirait rien.
- La belle affaire ! C'est parce que les gens ne croient plus aux sorcières qu'ils ne les brûlent plus. S'ils veulent faire du mal à leurs voisins, ils tombent plutôt sur les étrangers !
- D'abord il est étranger, lui aussi.
Sa famille vient de Bretagne.»

4 mars 2017

Astrid Bromure, T.3 : Comment épingler l'Enfant sauvage, de Fabrice Parme

Astrid Bromure 3

Désespérée d'être fille unique, Astrid Bromure entend à la radio une émission sur les enfants sauvages qui vivraient dans la jungle, quelque part au Gabokonga, soit 10700 kilomètres à vol de zeppelin, pour environ 6 jours de voyage. La fillette parvient à convaincre ses parents de s'y rendre, notamment pour y dénicher des plantes exotiques rarissimes. En avant, l'aventure ! Celle-ci s'annonce non seulement dépaysante, mais particulièrement pimentée et savoureuse. En effet, dès leur arrivée, la famille Bromure découvre les subtilités des coutumes locales, sa population indigène et son fameux enfant sauvage ! Astrid est folle de joie et se lance à sa poursuite, tandis que le reste de la troupe a maille à partir avec la tribu Taba-Tobo. C'est sans compter sur l'art culinaire, ses épices, ses aromates et ses secrets, qu'on négocie autour du feu en attendant le festin. Ce séjour tord définitivement le cou aux idées préconçues et réserve de savoureuses séquences, particulièrement cocasses ! De son côté, Astrid aussi fera l'apprentissage de la langue des oiseaux et s'attachera à l'histoire du garçon sauvage en rêvant de l'adopter. Mais qui souhaiterait grandir sous serre, quand le monde s'offre à vos pieds ? Ce troisième épisode des aventures d'Astrid Bromure est tout à la fois drôle, tendre, facétieux, pertinent et mystérieux ! Il combine l'élégance, la légèreté et la fantaisie avec talent et simplicité. De toute façon, la série est fabuleuse sur toute la ligne. Si vous aimez l'ambiance old school, avec une héroïne curieuse et intrépide, de l'humour savamment dosé, c'est à découvrir sans attendre. ♥

Rue de Sèvres, Janvier 2017

4 mars 2017

La vengeance du chat assassin, de Véronique Deiss, d'après Anne Fine

la vengeance du chat assassin

Le chat Tuffy est de retour dans une version bande dessinée de ses folles aventures ! Il s'agit déjà du troisième opus, et c'est toujours un régal de retrouver ce chat sassassin, doublé d'une mauvaise foi et d'un humour très sournois. Cette fois, la maman de la jeune Ellie annonce fièrement qu'elle se lance dans une carrière d'artiste ! Son sujet de prédilection n'est autre que le chat de la maison. Tuffy peste et enrage. Il n'apprécie pas du tout son portrait qui trône dans le salon. C'est décidé, sa vengeance sera acérée. Quelques coups de griffes par ci, par là... ni vu, ni connu. Mais la maman d'Ellie enchaîne les créations, avec de la poterie ! Son mari aussi fait grise mine et tente de corrompre Tuffy en l'incitant à quelques maladresses. Le chat n'est pas dupe et résiste fermement. Le duel entre les deux allergiques aux œuvres d'art est jalonné de coups bas, de sourires mielleux, de crevettes et de chantilly ! C'est franchement drôle et délicieusement féroce. Dans cet épisode, Tuffy ne se rend pas coupable de zigouiller les petites bestioles innocentes du voisinage, mais massacre avec un certain angélisme les créations qui piquent aux yeux en s'attachant le soutien de la famille. Pour le coup, Tuffy n'avait pas prévu d'être le héros du jour et se console du mieux qu'il peut. “J'ai peut-être perdu une manche, mais j'ai regagné notre champ de bataille !” Yes. Une lecture désopilante, aux illustrations pleines d'imagination et d'humour.  

Rue de Sèvres, février 2017

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