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Chez Clarabel
4 mars 2011

On peut voler sans être voleur, mentir sans être menteur, et finir chez les fous sans en être un.

IMG_2927Ce fut bien agréable de prendre des nouvelles de Malo, même si son existence a connu du changement et qu'elle n'est toujours pas de tout repos. Le voici désormais agent secret, chargé de missions gentilles mais qui commencent à l'ennuyer, jusqu'au jour où il va s'infiltrer chez un duc qui sera retrouvé pendu. Malo est aussitôt arrêté et jugé coupable du vol d'un diamant. Expédié au bagne, Malo nous fait vivre un plan incroyable même si - personnellement - j'ai trouvé le tout un peu long et lassant.
J'ai beaucoup aimé les nouveaux personnages de ce deuxième livre - Moïra de Feuillère, en tête. Et Nini Guibole, rien que pour le nom ! C'est un petit roman fort sympathique, truffé d'arguche encore une fois, on y prend goût ou on tique. J'étais partagée, je ne saurai l'expliquer (peut-être parce qu'il n'y avait plus l'effet de nouveauté). Par contre, les révélations finales ont su m'alpaguer, l'intrigue se solde avec habileté et beaucoup de tact. Je n'étais pas au bout de mes surprises et c'est sur cette impression avenante que j'ai fermé le livre.

Malo de Lange, fils de Personne - Marie Aude Murail
Neuf de l'Ecole des Loisirs (2011) - 250 pages - 10,00€
illustration de couverture : Yvan Pommaux

Découvrir :

 

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3 mars 2011

C'EST UN LIVRE !

J'adore cet album !

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Le match opposant l'électronique au format papier est ouvert - mais les hostilités ne sont pas violentes. C'est gentil, ça taquine, ça pointe du doigt les excès, les tics, les modes. L'âne est un geek, le singe lui pardonne. Un livre, c'est un livre ! Ne transpire aucun désir de diabolisation, bien loin de là. Les réflexes de l'âne font sourire, et qui ne se retrouve pas ? Nous sommes des damnés de l'électronique, mais le format papier, palpable et indéfinissible pour le plaisir procuré, oui ça se passe de commentaire.

Le livre, vu comme un refuge. Comme un bonheur simple, à l'état pur. Une valeur sûre.
L'album de Lane Smith glisse un message discret, qui se veut drôle et percutant. Cela passe comme une lettre à la poste, c'était là son but. Point barre.

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C'est un livre ! - de Lane Smith
Gallimard jeunesse (2011) - 11,00€ 

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nouvelle saison du challenge de Sophie

3 mars 2011

Ciel voilé, brouillard. Faible visibilité.

Le_Caveau_deJe ne sais pas si vous connaissiez  Le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti. C'est une histoire d'amour fou entre un agriculteur et une bibliothécaire. Tout les sépare, mais ils s'aiment et sont attirés l'un par l'autre, envers et contre tout. Ils vont rompre, se retrouver, impossible de s'oublier. Benny va vivre en couple avec une autre, Désirée veut un bébé. Et nous avons Le Caveau de famille ...

Ô ma douleur ! J'ai failli déprimer en lisant cette suite. Et pourtant, c'est facile de s'y retrouver, on parle de vie de couple, de vie de famille, de concessions et autres compromis qui vous flinguent, des envies et des manques, des frustrations qui s'accumulent et qui rendent le coeur lourd et amer... Mais qui a envie de lire ça ? Pas moi. 

240 pages qui me rappellent la vraie vie ou ce qu'on nous assomme dans les reportages tv - non merci ! Sans compter que je suis un peu contre les idées du roman... la vie de couple tue l'amour, la vie de famille l'enterre. Au secours ! Je ne sais pas vous dire à quel point ce bouquin m'a dérangée. J'en avais de plus en plus marre et j'étais pressée d'en finir.

Il faut dire aussi que j'avais totalement craqué pour Benny et Désirée, il y a cinq ans. J'avais espéré pour eux des lendemains meilleurs et des rêves impossibles à réaliser. Bref, je les voulais heureux. Je pensais qu'en bravant les barrières qui les enfermaient chacun de leur côté, ils seraient parvenus à être plus forts que tout. Il n'en est rien ! J'ai comme l'impression que ce roman, en plus du reste, veut me convaincre que les opposés s'attirent mais qu'ils ne peuvent pas être heureux. Hop, total échec.

Et puis ce n'est même pas drôle. C'était un point fort du précédent roman, mais là j'ai trouvé que c'était essentiellement acerbe et donc démoralisant. En somme, je suis déçue et très triste parce que c'est désormais l'image qu'il va me rester du couple de Benny et Désirée. Vision d'un couple qui partage le même toit, alors qu'ils sont devenus des étrangers l'un pour l'autre - bleh.

Le Caveau de Famille - Katarina Mazetti
Gaïa (2011) - 237 pages - 20€
traduit du suédois par Lena Grumbach

Voici des extraits :

Il y a la partie joyeuse et qui fait sourire ...

- Tu pourras faire ce que tu veux dans notre chambre, à part faire monter des messieurs ! ai-je dit.
J'avais encore à l'esprit le malaise qui s'était installé la dernière fois que je m'étais mis en tête d'égayer un peu la pièce.
- Si tu la veux entièrement blanche et sans rideaux avec un lit d'hôpital en tube d'acier pour toi, n'hésite pas ! Et une lampe de chevet, bien sûr, mais l'extinction des feux est à dix heures ! Tout ce que je demande, c'est de garder mes bonnes vieilles couvertures de cheval et mes oreillers crottés, et un petit tabouret dans un coin pour poser mes vêtements.
- Dix heures ? a-t-elle dit d'une voix assez pointue.
- Après tu liras avec une lampe de poche sous la couverture. Je me lève à cinq heures et demie, moi.
Elle pouffa.
- Tu sais, c'est comme ça que les livres sont les meilleurs !
Voyez, un petit nuage de perturbation qu'on a réussi à dissiper en bonne intelligence. C'était prometteur pour l'avenir. Ce qu'on est obligé de supporter, on peut tout aussi bien apprendre à l'aimer.

Et puis le reste...

(...) je n'aurais pas échangé la Crevette même contre Julia Roberts. Elle est toujours mon amour impossible, ma Crevette désespérante dans ses savates qui font cloc cloc, du vomi de bébé sur l'épaule et des cheveux tellement emmêlés qu'on dirait qu'elle s'est coiffée avec un pétard... Elle ne s'est jamais mise en quatre pour son apparence avant, ce n'est pas avec notre mariage qu'elle a commencé, pourrait-on dire. L'autre jour quand elle s'est fâchée tout rouge seulement parce que je suis entré dans la cuisine chercher des tenailles, elle a même commencé à délirer sur de la thérapie familiale, alors je me suis dit que là, tu rêves ma petite Crevette, si je t'ai prise dans la barque, je te mènerai à bon port, même si je dois t'amarrer au banc de nage. Et d'ailleurs, comment tu trouverais le temps d'aller chez un thérapeute, toi qui te plains de ne même pas avoir le temps d'aller au cinéma ?
- Je me demande si tu m'as jamais aimée, a-t-elle reniflé quand je me suis permis quelques commentaires sur son planning ce jour-là. En tout cas, il est évident que tu ne m'aimes plus. Tu ne me vois que comme une stagiaire incapable qui serait en apprentissage chez toi.
Comment ça, "aimée", qu'est-ce qu'elle veut dire ? Les femmes parlent d'amour et se rappellent les anniversaires de mariage et la Saint-Valentin et elles se pendent à votre cou et demandent si vous les aimez. Bengt-Goran, lui, il a acheté de nouvelles jantes à Violette et moi, putain, j'ai quand même construit la véranda !
Je crois qu'il en va de l'amour des hommes comme de l'infarctus des femmes. Il n'est jamais détecté, parce qu'il a de tout autres symptômes ! 

2 mars 2011

Les yeux aux ciel

IMG_2623C'est l'histoire d'une famille qui se retrouve pour l'anniversaire du patriarche. Quelques jours dans la grande demeure près d'une plage bretonne. Un par un, les enfants, devenus à leur tour des parents, arrivent avec leurs valises trop lourdes. Des valises qu'ils videront au compte-goutte, mais pas pour plomber l'ambiance. C'est incroyable ce que quelques jours passés ensemble vont finalement déclencher chez les uns et les autres.
Achille, l'aîné issu d'un premier mariage, reproche à son père d'avoir été délaissé et confié à l'éducation rigide de sa mère. Il n'aurait pourtant suffi d'un seul geste pour qu'il plaque tout et se réfugie dans le cocon créé par Marianne, la nouvelle épouse de Noé.
Et pourtant, Marianne est une femme sèche et peu maternelle. Excentrique à ses heures. Elle a lancé de gros travaux pour restaurer la maison. Petit à petit, tous les souvenirs s'effacent. C'est un bien pour un mal, car trente ans plus tôt, un drame a eu lieu. Et cette absence pèse encore.
Merlin, l'éternel vagabond, en est encore fortement marqué. Il cherche continuellement à se racheter. Sa conduite passée lui vaut toujours la méfiance et les sarcasmes de ses proches. Il a par exemple confié sa fille, Scarlett, à ses parents. Aujourd'hui il aimerait la "reprendre", mais cette déchirure est mal vécue.
Lena, la soeur aînée, s'estime malheureuse et au bout du rouleau. Sa vie d'épouse et de mère ne l'enchante plus. Elle se sent éteinte. Stella, la cadette, est spectatrice de son vague à l'âme, mais n'ose pas l'aborder pour l'encourager à davantage de confidences. Elle-même n'est pas venue le coeur léger, elle aussi a peur de grandir et ne se retrouve plus dans sa relation actuelle.
Et ainsi, mis bout à bout, les histoires de cette famille nous touchent et nous prennent par la main. Il règne une belle et délicate ambiance, sous ce climat breton, ensoleillé et ronronnant. C'est doux, réconfortant. Un nid douillet, même si les fantômes font leur sieste. Il n'y a pas de portes qui claquent, pas de révélations qui font mal, pas de gifles qui sifflent dans l'air. C'est davantage dans l'introspection que les membres de cette famille vont se bousculer, et personnellement cela m'a vraiment plu.
J'ai beaucoup aimé cette ambiance que j'ai trouvée chaleureuse et tendre, même derrière le dépit et l'amertume. C'est un roman sur les secrets de famille qui ne revendique aucune prétention, et je l'aime pour ça.

Les yeux au ciel - Karine Reysset
Editions de l'Olivier (2011) - 190 pages - 17€
EN LIBRAIRIE LE 3 MARS.

2 mars 2011

Birth Marked : Rebelle

RAPPEL : la sortie en VF du roman de Caragh M. O'Brien, parce qu'il est bon et fort, parce que je l'aime et parce que j'y pense encore, parce qu'il ne fait pas beaucoup de bruit, parce qu'il mériterait de s'imposer.

Traduit de l'anglais (USA) par Hélène Bury

IMG_2615Birth Marked nous plonge dans une ambiance sombre, poussiéreuse, amère et inquiétante. C'est l'histoire de Gaia Stone, seize ans. Elle a suivi l'exemple de sa mère en devenant sage-femme. A son tour, elle aide les femmes à accoucher et prend leurs bébés pour les confier à l'Enclave. C'est son devoir. Elle est jeune et déjà mature pour son âge, pourtant elle ne remet pas en question le principe du bien et du mal. Elle a deux frères aînés qui vivent derrière les murs, au coeur de la cité plus riche et prospère, loin de Wharfton où vit la population plus modeste. Sa mère lui a appris à tatouer chaque bébé en leur mémoire, tout en offrant une tasse de thé aux parturientes. Et ainsi va la vie.

Puis, un soir, en rentrant chez elle, Gaia découvre le Sergent Grey venu lui annoncer l'arrestation de ses parents. Ils seraient suspectés de trahison, la jeune fille tente de défendre leur honneur et refuse de se plier à l'interrogatoire. Ses soucis ne font que commencer, mais qu'importe, il est temps d'agir et Gaia décide de franchir clandestinement le Mur.

La suite de l'histoire ne cesse de surprendre, de secouer, de terrifier et d'abasourdir. C'est lourd, c'est fort mais c'est bon. Il y a à la fois un calme apparent et un suspense tendu au cordeau, l'action ne manque pas, de plus il n'est pas rare de tomber sur des rebondissements au détour d'une page. L'auteur a su cultiver une tension permanente, c'est captivant.

Gaia elle-même est une héroïne attachante, qui manque totalement de confiance en elle. Une cicatrice mange une partie de son visage, depuis toujours elle a enduré les réflexions, les regards et les moqueries. Elle se sent monstrueuse, aussi elle s'est réfugiée dans son travail, solitaire et malheureuse, pour ne plus y penser. Espoir vain. En débarquant au coeur de l'Enclave, elle attire aussitôt l'attention. Son physique, d'abord. Et aussi ses choix de vie et de survie. Gaia Stone devient une héroïne, à l'image d'une Katniss Everdeen, car sans le savoir, sans le vouloir, elle va représenter l'espoir et devenir un symbole d'insoumission.

J'ai aimé aussi la romance, pudique et balbutiante, qui naît au fil des chapitres. Pour une fois, le coup de foudre ne s'impose pas. Les deux personnages sont face à face, ils ne se comprennent pas et parfois se déçoivent, toutefois le lien existe, se tisse doucement mais sûrement. D'ailleurs, les dernières pages nous renvoient cruellement à nos foyers, en nous plombant le coeur. Quelle déchirure. La suite - en VO - est annoncée pour NOVEMBRE 2011. Il semblerait que l'édition française suivra de près, avec une probable parution du tome 2 cet automne, en plus du titre déjà  révélé (et c'est tout un programme) : Bannie !

A noter : l'édition française avec son ruban autour du roman - une très chouette idée !

Birth Marked : Rebelle - Caragh O'Brien
Mango (2011) - 397 pages - 18€
traduit de l'anglais (USA) par Hélène Bury

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1 mars 2011

Teaser Tuesday #9

Tuesdayteaser- Ils ont remis ça. On n'a rien de mieux à faire maintenant que d'aller se coucher. En tout cas, moi, j'y vais, me dit Matthieu en traversant le couloir.
Il a raison, ils n'ont même pas allumé de feu dans la cheminée comme ils nous l'avaient promis, et comme ils le font souvent, le vendredi soir.
Je suis au bout du couloir, devant la glace accrochée contre la porte des toilettes. J'y reconnais le clown que notre père a fabriqué et qui trône sur la petite table verte, et, suspendu au mur, le tableau que notre mère aime bien, il s'appelle L'attente et m'a toujours plu. Il montre une femme accoudée à sa fenêtre donnant sur un canal à Venise.
Matthieu est parti se coucher sans se laver, je ne me laverai pas non plus. Dans la glace, j'aperçois maman qui avale ses comprimés. Oui, il y a encore eu de l'eau dans le gaz avec papa.
On n'est pas des oiseaux - Gisèle Bienne

Vous vous souvenez de ce que vous faisiez, vous, pas plus tard que lundi dernier, vers sept heures trente-deux du matin ?
Eh bien moi, oui. Sans imaginer une seconde dans quoi je m'engageais (pauvre andouille que j'étais), je venais tout simplement d'ouvrir les yeux sur le premier jour de la semaine du paon.
A la recherche du paon perdu - Angélique Villeneuve

Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé quand j'avais treize ans. C'est une chose que je n'oublierai jamais, à croire que cette histoire m'a pris au collet. Cela peut paraître étrange, mais je sens encore ses mains sur moi, et cette impression est si précise que je suis même capable de dire qu'elles sont gantées.
Tant que cette histoire restera secrète, elle me retiendra prisonnier. Aujourd'hui, en écrivant, je commence à éprouver un léger soulagement. Les "mains" de l'histoire sont toujours sur moi, mais un "doigt" a relâché sa pression, comme pour me promettre que, lorsque j'aurai terminé, je serai libre.
Tout a commencé par une odeur de purée de pommes de terre.
Le livre sauvage - Juan Villoro

Sur l'écran, comme dans ma tête, les images sont mélangées. Depuis la surface du volcan, s'écoule un long magma incandescent. J'ouvre un oeil et défilent tous azimuts des cargos assommés de marchandises, des manchots empereurs et des astronautes.
Je tends l'oreille mais les mots n'ont pas de sens.
C'est une bouillie ininterrompue.

Je change de chaîne, et déjà ils en parlent.
Ils n'ont qu'un mot à la bouche : l'accident.
Entre deux rafales - Arnaud Tiercelin

Il m'a dit : "Tu vas aller faire un tour chez les fous, ça va t'apprendre à vivre !"
Parce que les spécialistes sont là pour ça. Ils ont la formation pour formater, en douceur et en cachets aussi. La chimie des molécules pour rétablir les connexions, le droit chemin des sentiments. Alors il m'a dit : "Va chez le psy !" En consultation pour ado en perdition. Ado paumé, à la ramasse, ado en panne, panne de sourire et panne d'amour. Ado cliché, ado fourre-tout.
Contre courants - Richard Couaillet

1 mars 2011

Pêle-mêle Clarabel #24

Enfin des nouveaux Zig Zag !

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J'étais curieuse de lire le roman de Rachel Corenblit, Ceux qui n'aiment pas lire. Parce que c'est un fait tellement répandu, il ne faudrait pas l'oublier. Imaginez un groupe d'enfants - ceux du club qui n'aiment pas lire - qui lance leur propre révolution en mettant à sac la bibliothèque. Ce qu'ils revendiquent ? D'être libres de lire ou de ne pas lire. De lire seulement s'ils en ont envie et ce qu'ils désirent, pas ce qu'on leur dicte. C'est tellement vrai, le roman rappelle des paroles grinçantes - il faut lire des classiques pour être cultivé (au secours !) - et malheureuses qui s'échappent trop souvent des bouches des adultes. Les enfants n'en peuvent plus, ils se sentent transparents, il est temps d'agir et de faire réagir.
Globalement, ce roman n'apporte rien de neuf et c'est même une pitié de devoir toujours répéter l'un des messages qu'il véhicule, comme de devoir batailler contre de vieilles idées préconçues concernant la jeunesse et les livres... tout ça m'épuise. Alors, que retenir ? La couverture est flippante, mais ça fait partie de son charme. L'histoire est folle, complètement folle. Elle ne m'a, toutefois, pas complètement séduite. Cependant, j'espère de tout coeur que le message sera entendu - un enfant a le droit de ne pas aimer lire, ce n'est pas une honte. (Mais pas besoin de se livrer au vandalisme non plus !)

Ceux qui n'aiment pas lire - Rachel Corenblit
Illustrations de Julie Colombet
Rouergue, coll. Zig Zag (2011) - 6€

Petite bulle de fraîcheur avec le roman de Thomas Gornet ! J'ai beaucoup aimé l'histoire de Zouz, qui doit lutter contre sa surchage pondérale, comme l'a dit le docteur. Sa maman lui concocte donc un programme pour chaque mercredi en diversifiant les activités sportives ! L'angoisse. Zouz déteste le sport !
Chaque expérience est pour le lecteur un grand moment d'humour, mais attention, on ne se moque pas non plus ! On devine le calvaire de Zouz, on le partage, on compatit. Et sa mère qui s'entête et s'acharne à trouver LE sport qui lui conviendrait le mieux... c'est désolant pour le garçon. Or, Zouz ne cherche pas à susciter la pitié, il a un don pour l'auto-dérision qui force l'admiration. Et en même temps, il ne cache pas sa détresse. C'est sur cette belle ambiguité qu'il devra composer et tirer profit, en trouvant l'activité du mercredi où il s'épanouira ENFIN !
Ce petit roman est vraiment génial, il est drôle, un peu ironique (dans le bon sens) et donne franchement envie de connaître Zouz pour de vrai. J'ai également beaucoup aimé les illustrations de Clothilde Delacroix !

Mercredi c'est sport - Thomas Gornet
illustrations de Clothilde Delacroix
Rouergue, coll. Zig Zag (2011) - 6,50€ 

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