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Chez Clarabel
30 novembre 2017

Bilan du mois : Novembre 2017 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

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29 novembre 2017

La tresse, par Laëtitia Colombani

la tresseC'est parce que j'ai beaucoup vu ce roman sur Instagram que j'ai été piquée de curiosité pour le lire. Comme toujours, j'ai opté pour le format audio, qui s'emboîte parfaitement avec ma façon de vivre ces dernières semaines. 
L'histoire du roman est assez simple : on suit trois femmes, dans trois pays, dont la destinée est inextricablement liée. En Inde, Smita rêve d'envoyer sa fille à l'école pour qu'elle apprenne à lire et écrire, mais se heurte au poids des castes et des traditions. En Sicile, Giulia reprend les affaires de son père, qui tenait un petit atelier de traitement de cheveux, mais les caisses sont vides et l'avenir compromis. Au Canada, une avocate carriériste, Sarah, voit soudain sa vie se mettre entre parenthèses en apprenant qu'elle est atteinte d'un cancer.
Ces trois parcours de vie sont tous plus attachants et passionnants les uns que les autres. J'ai écouté avec intérêt les conditions de vie, les sacrifices, les doutes, les espoirs naître, disparaître, gonfler, s'éclipser par alternance. 
C'est un roman a priori ordinaire, assez court - il s'écoute en moins de 5 heures - mais c'est un roman authentique et engagé. Son impact émotionnel est tout sauf dérisoire. Il y a de la force, de la sensibilité, de l'intelligence dans cette lecture. C'est remarquable. J'ai apprécié chaque point de construction du récit, qui se tisse à la façon d'une tresse, avec application et adresse. J'ai aimé aussi prendre mon temps pour connaître chaque personnage, pour me familiariser avec leur environnement, pour entrer en empathie avec leur parcours et les suivre face aux adversités.
Généralement méfiante à l'égard des buzz littéraires, j'ai trouvé que celui-ci mettait, à juste titre, en valeur un roman touchant, mais pas larmoyant, qui parle des femmes et des combats à mener à travers le monde. On brasse ainsi un patchwork d'émotions, de cultures, de coutumes, de croyances, de rêves et d'ambitions. À sa façon, simple et pudique, le roman réussit un joli tour de passe-passe en nous embarquant du début à la fin dans cette histoire de tresse, véritable trait d'union entre ces trois femmes, liées également par le courage, le désir de liberté et l'abnégation. Très, très bon ! 

Grande justesse dans l'interprétation de Rebecca Marder et Estelle Vincent. L'auteur également lit les interludes avant de répondre à un entretien avec l'équipe Audiolib. Un format toujours judicieux et une prestation réussie.

©2017 Éditions Grasset & Fasquelle (P)2017 Audiolib

Lu par : Laëtitia ColombaniRebecca MarderEstelle Vincent

Durée: env. 5 heures

NB : Figure parmi les dix titres sélectionnés pour le Prix Audiolib 2018 !

 

29 novembre 2017

Celle qui fuit et celle qui reste (L'amie prodigieuse 3) de Elena Ferrante

Celle qui fuit et celle qui resteJ'ai accueilli avec joie la parution du troisième tome, après L'amie prodigieuse & Le nouveau nom, en format audio, puisque je n'envisage plus de connaître la suite de l'histoire autrement qu'en écoutant Marina Moncade. C'est un plaisir que je n'explique plus, mais j'aime cette plongée directe dans les chroniques napolitaines racontées avec tendresse et authenticité.
Nous retrouvons ainsi les deux amies dont les choix de vie ont pris des directions opposées - Lena se glorifie du succès inattendu de son premier roman, elle part s'installer à Florence avec son fiancé et s'enorgueillit du milieu intellectuel dans lequel elle gravite. De son côté, Lila trime dans une usine de salaisons et bousille sa santé, elle se sensibilise à la cause syndicale et se lance dans des revendications pour défendre les droits de la femme. Comme toujours, les deux amies vont reprendre contact et se tirer la bourre, par jalousie ou simple incompréhension. Leur relation n'en finit plus d'être “le reflet de leurs insuffisances” et se couvre d'amertume. Lila est devenue une personne sèche et aigrie, tandis que Lena demeure obstinément obsédée par son béguin de toujours, Nino Sarratore, avec lequel son amie a eu une brève liaison. À jamais insatisfaite, Lena ne parvient plus à se contenter de son bonheur conjugal et part en vrille. 
Certes, ce troisième tome évoque les engagements politiques soulevés après Mai 68, les ouvriers revendiquent de meilleures conditions de travail, les femmes dénoncent les abus de pouvoir et le harcèlement... Mais il est aussi question de sexualité, de maternité, d'épanouissement personnel, d'équilibre et d'accomplissement. Lena et Lila ne sont pas des mères exemplaires, elles recherchent un autre sens à leur vie mais sont enfermées dans des rôles et des carcans établis de longue date dans leur quartier napolitain. Lila n'a pas renoncé à son désir de diriger sa propre entreprise, alors que Lena peine à écrire un autre roman et à perdurer sur la scène littéraire. Les deux jeunes femmes se perdent dans leur course à l'intelligence, à la beauté, à la richesse, l'une est lâche, l'autre méchante, les deux sont égoïstes, et la cruauté de leur relation est flagrante. 
Quelle conclusion apporter à cette histoire ? Pour le savoir, il faudra patienter jusqu'en janvier 2018 avec la parution de 
L'enfant perdue en simultané avec le format audio - chic ! 

©2013 Titre original : "Storia di chi fugge e di chi resta" ("L'amica geniale", volume terzo), Traduit par Elsa Damien

(P)2017 Éditions Gallimard - coll. Écoutez lire, texte lu par Marina Moncade (durée : 13h 45)

 

 

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Parmi lesquels, on trouve : L'amie prodigieuse (L'amie prodigieuse 1) à 8.99€

Offre valable jusqu'au 3 décembre

 

29 novembre 2017

Cléopâtre Princesse de l'espace #2: Le voleur et l'épée, de Mike Maihack

Cleopatre princesse de l'espace 2Après l'excellente introduction du tome 1, on retrouve l'héroïque Cléopâtre dans de fabuleuses aventures qui mêlent amitié, action, humour et science-fiction. C'est franchement génial ! La future souveraine a été téléportée dans un monde bardé de technologies nouvelles, pour apprendre qu'une prophétie avait annoncé son arrivée, car elle est destinée à sauver la galaxie. Au lieu de tomber à la renverse, l'intrépide Cléo ne cache pas sa joie à l'idée de s'entraîner au tir et de brandir un pistolaser. Toutefois, elle ignore encore ce qu'on attend d'elle - récupérer un sabre sacré au milieu d'une horde de robots-zombies ? check. Mais d'autres enjeux restent à venir. 
Le soir du grand bal des flocons, auquel Cléo se rend pour ne pas décevoir son amie Akila, notre casse-cou trompe son ennui en rencontrant Zaïd, le bad boy de la classe, puis comprend qu'un intrus s'est faufilé sur la base pour dérober la précieuse épée de Kebechet. Sans hésiter, elle se lance à sa poursuite avant d'être contrainte à renoncer. La jeune fille va également apprendre l'origine de sa venue dans le futur et ainsi comprendre que son sort n'est plus entre ses mains, car elle peut à tout moment être renvoyée chez elle, avec ou sans son consentement, si les deux tablettes temporelles sont réunies. 
Pour empêcher cette catastrophe, Khensu, le mentor de Cléo, organise une grande expédition vers Hykosis et espère intervenir à temps pour contrer les plans d'Octavien - un semblant de Dark Vador qui rêve lui aussi de conquérir la galaxie et a engagé le voleur pour dérober l'épée de la fille d'Anubis. Dans quelles intentions ? Le conseil ne se doute de rien mais redoute le pire.
Ce deuxième épisode de la série confirme largement son potentiel en assurant une lecture débordante de couleurs, de pep's, de scènes d'action et de mystères saupoudrés à haute dose. Le graphisme aussi est éclatant et fait étalage de pleines pages de courses ou d'acrobaties tout à fait impressionnantes. Une très chouette bande-dessinée, originale et enthousiasmante.

Milan, coll. Grafiteen, 2017 - Trad. Marion Roman

28 novembre 2017

La Reine scarabée, de M.G. Leonard

Après Scaraboy, les aventures de Darkus et son scarabée Baxter continuent ! 

La Reine scarabée

Son père tiré des griffes de Lucretia Cutter, Darkus imaginait que leur vie reprendrait son cours normal. Erreur. Outre la soudaine disparition de leur ennemie - et la probabilité d'un nouveau plan machiavélique en gestation - l'attitude du professeur Bartholomée Cuttle s'avère aussi préoccupante. L'homme semble s'impliquer plus que de raison dans l'éducation de son fils mais veut serrer la vis. Il lui interdit notamment de partir en vadrouille avec ses amis, Bertold et Virginia, et ne cesse de le mettre en garde contre les scarabées. Darkus est scandalisé. Son père a déjà oublié qu'une armée de coléoptères est venue à sa rescousse et que seule Lucretia est indigne de confiance. Désemparé, le garçon se confie auprès de ses proches, mais tous lui conseillent la prudence. Et c'est là que le professeur Cutter disparaît à nouveau... 
De son côté, Lucretia Cutter a effectivement élaboré un autre plan d'attaque - lequel devrait connaître son apothéose en pleine cérémonie des Oscar ! Sa rouerie est démoniaque, son ambition dévorante, ses expériences n'ont plus aucune limite, ses alliances donnent des sueurs froides, et ses agissements ne paraissent nullement inquiétés. C'est donc en toute quiétude qu'elle s'envole pour Los Angeles avec sa précieuse garde du corps, Ling Ling, et sa fille Novak. 

Surprenant et plein d'entrain, ce deuxième tome assure un bon moment de lecture avec une histoire qui tient la distance et des personnages qui ne reculent devant rien. Notre trio de choc - Darkus, Bertold et Virginia - encaisse les coups durs, fait front face aux trahisons et secrets en tous genres, se heurte aux contraintes familiales, tergiverse mais se lance avec fougue dans l'aventure - leurs scarabées télépathes toujours bien nichés dans leur poche ou leur chevelure. La tension est plus palpable, heureusement les deux nigauds, Humphrey et Pickering, apportent un peu d'air frais à cette atmosphère cryptique. La série prend de l'ampleur et ne prend surtout pas ses lecteurs pour des patates - une bonne découverte !

seuil jeunesse, 2017 - trad. Amélie Sarn

 

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28 novembre 2017

Journal d'un dégonflé #12: Sauve qui peut ! de Jeff Kinney

journal d'un dégonflé sauve qui peut

Cette année, les parents de Greg ont choisi de fêter Noël au soleil ! En souvenir de leur lune de miel idyllique, ils décident de retourner dans le même hôtel, un paradis exotique, avec des activités à gogo. Or, cette escapade va réserver à toute la famille des émotions en tous genres - il y a d'abord la course à perdre haleine pour se rendre à l'aéroport, puis le vol en avion, véritable source de stress, avant la découverte émerveillée de leur lieu de vacances. Pfiou. Les Heffley pensaient avoir enfin mérité de se relaxer, mais c'était sans se douter des changements survenus depuis les jeunes années du couple, sans compter le nombre incalculable de touristes ayant eu la même idée géniale d'échapper à la grisaille hivernale... Adieu repos et sérénité ! Les vacances auront un goût de déconfiture pour notre héros dépité.
Que de turpitudes au sommaire de cette lecture... mais quelle bidonnade aussi ! ☺

Racontée du point de vue de notre dégonflé de service, forcément l'histoire est drôle et irrésistible ! Chaque anecdote est poussée à l'extrême et décrite avec exagération. Notre cher ami est ainsi la cible de toutes les malchances et l'acteur principal de nombreux événements fâcheux. On sourit tout du long à l'énoncé de ses déboires - mauvaise place dans l'avion, valise paumée, repas en pleine nature, araignée dans la salle de bains, bateau banane en déroute... Ces petites déconvenues viennent ponctuer sournoisement le séjour des Heffley et leur pourrir l'existence - louons franchement leur abnégation dans la traversée de telles épreuves ! Ha ha. 
On pourrait croire qu'au terme de douze tomes, et six ans d'existence, la série accuserait un essoufflement ou lasserait son public qui poursuit son petit bonhomme de chemin pour éventuellement se tourner vers d'autres genres littéraires, mais non, pas du tout, le lecteur est fidèle, toujours au rendez-vous. La série reste une valeur sûre, au succès amplement justifié. On se marre à chaque fois en parcourant les aventures cocasses du fameux dégonflé ! Bonne pioche.

seuil jeunesse, 2017 - trad. Nathalie Zimmermann

27 novembre 2017

Everything, everything, de Nicola Yoon & lu par Nastassja Girard

everything everything

Maddie est atteinte d'une maladie rare - système immunitaire défaillant, syndrome de l'enfant bulle - ce qui la contraint à vivre cloîtrée chez elle, entourée de mille précautions. Âgée de dix-huit ans, la jeune fille n'a connu que les murs blancs de sa chambre et la vie dans les romans. Ses seules amies sont sa mère médecin et son infirmière, Carla. Puis débarque Olly, dans la maison voisine. Avec ses vêtements noirs, ses cheveux fous, son allure de saltimbanque qui gigote partout, il attire l'attention de Maddie qui le fixe derrière sa fenêtre. Lui aussi finit par la remarquer et toque chez elle armé d'un kouglof. Commence peu à peu une étonnante relation, entre pudeur et curiosité, méfiance et compassion, attirance et émotion. 
Pour avoir déjà été lu au printemps dernier, le roman n'offrait plus le même effet de surprise mais a su me toucher envers et contre tout, car l'histoire est clairement adorable, douce et attachante. Dès lors qu'on se familiarise avec l'univers de Maddie, on pénètre son intimité et on partage ses échanges avec son voisin. Toute cette période d'apprivoisement est délicieuse et on suit avec bonheur les petits messages échangés en cachette sur internet, et avec eux, les premiers émois et les papillons qui explosent dans le ventre. On retrouve auprès de Maddie toute la joliesse d'une idylle naissante, sa fraîcheur et sa candeur, et c'est exquis.
Mais tout n'est pas simple non plus, car Maddie souffre d'une maladie grave et prend conscience de mener une existence plate, privée de liberté et couvée par une maman omniprésente. Là, j'étais tiraillée entre le désir de l'adolescente qui rêve de crever sa bulle, tout en veillant à ne pas décevoir sa maman, et justement le dilemme de celle-ci, angoissée de perdre son enfant, quitte à l'étouffer. L'histoire laisse ainsi apparaître des failles dans cette belle relation mère-fille, entre le dévouement de l'une et la tentation de nouvelles expériences de l'autre, le sas de sécurité est prêt à exploser ! 
J'ai donc apprécié différemment cette relecture, en y retrouvant toutes les sensations grisantes de la première fois, mais en savourant autrement la perspective d'une histoire racontée en toute simplicité et avec une touche de magie. Comme souvent, chez Audiolib, c'est la comédienne qui double en français l'actrice du film (Amandla Stenberg) qui est également choisie pour enregistrer le roman. Nastassja Girard, en l'occurrence, propose une interprétation subtile et sensible du récit, ce qui rend l'écoute très agréable. 
Une bonne pioche / découverte / relecture / révélation... au choix !  

(P)2017 Audiolib. Texte lu par Nastassja Girard (durée d'écoute : 5h 37)

©2016 Bayard Éditions. Trad. française : Eric Chevreau 

 

27 novembre 2017

Songe à la douceur, de Clémentine Beauvais & lu par Rachel Arditi

songe à la douceurQuand Tatiana, quatorze ans, rencontre le meilleur ami du petit copain de sa sœur, elle tombe immédiatement sous le charme. Eugène a dix-sept ans et incarne le dandy romantique par excellence, avec ses lubies, ses exigences, ses rêves et ses idéaux. Tatiana lui adresse une déclaration enflammée, mais Eugène la repousse. Dix ans vont passer quand les jeunes gens se recroisent par hasard. La jeune fille est troublée, alors que son ancien soupirant se surprend à éprouver du regret et une obsession maladive pour elle.
Croisant ainsi passé et présent, le roman tisse sa toile autour d'une histoire d'amour absolu et de rendez-vous manqué. Le début est captivant, car inattendu et drôle malgré lui, puis la narration nous embarque franchement pour un voyage au long cours, explorant les arcanes de l'amour passionnel, les silences et les non-dits au fil du temps, révélant un drame lointain, cherchant à percer son mystère et analyser ses conséquences. C'est inattendu, mais très bon. J'ai juste ressenti un petit essoufflement à mi-chemin, éprouvant envers Eugène, littéralement bouffé par sa passion dévorante, un certain agacement. Tout chez lui est excessif - ses sautes d'humeur, son impatience, ses conclusions hâtives... Pfiou. En face, Tatiana encaisse avec panache et assume avec classe. J'ai largement préféré son caractère et sa façon d'être.
Globalement, c'est une lecture agréablement surprenante et remarquable pour sa prise de risques - adapter un roman de Pouchkine, écrit en vers, il fallait oser ! Ayant opté pour le format audio, je fais l'impasse sur la mise en page élaborée, mais c'est sans regret car j'ai savouré l'interprétation de Rachel Arditi, qui m'avait déjà totalement emballée avec Les Petites Reines. Son jeu est de nouveau extra ! J'ai eu un plaisir fou à l'écouter et à plonger dans son univers exubérant. En gros, je suis fan du travail de cette comédienne. ☺

©2016 Éditions Sarbacane (P)2017 Audiolib

Texte lu par Rachel Arditi - Durée d'écoute : 4h 40

 

27 novembre 2017

Y aura-t-il trop de neige à Noël ? par la #TeamRomCom

Isabelle Alexis, Tonie Behar, Adèle Bréau, Sophie Henrionnet, Marianne Levy et Marie Vareille forment la #TeamRomCom, un collectif d'auteures de comédies romantiques. 

Y aura-t-il trop de neige à Noël

Pour être en parfaite osmose avec la saison, voici une lecture au contenu savoureux ! Ce sont en effet douze nouvelles drôles et romantiques qui composent le menu, avec le tralala traditionnel - de la douceur, des bons sentiments, de la famille, des rires, du partage, des roucoulades, des rêves et des cadeaux... La recette magique ! Chaque histoire est une invitation à voyager, entre Paris, New York ou la Toscane, et à se réfugier dans une parenthèse enchantée. Ce sont en effet de charmantes bluettes, se déroulant durant les fêtes de Noël, avec des personnages dont la vie va connaître un merveilleux soubresaut, par une simple rencontre... Une farouche activiste découvre que son avocat guindé n'est finalement pas si coincé... Une jeune avocate est bloquée chez elle avec un vendeur de neige... Un charmant fromager fait tourner la tête d'une héroïne en quête de brie à la truffe... Une autre fuit une déception amoureuse en acceptant un poste en Italie #dolcevita ou #arnaque... Un gentleman grognon, allergique à la magie de Noël, rencontre une Cendrillon des temps modernes... Une mère Noël est coincée dans la cabine d'essayage d'un grand magasin parisien et croise en pleine nuit un Arsène Lupin... Miam miam miam. Le format est court - donc frustrant - mais réussit à offrir une jolie alternative en gonflant une petite bulle autour de chaque aventure. Résultat, on s'y sent bien et on se console vite de quitter un univers pour en découvrir un autre. Cela donne une fabuleuse sensation de tournis, c'est génial ! Aux six histoires préalablement publiées fin 2016, sous le titre Let it snow, viennent s'ajouter 6 nouvelles inédites racontant la suite, un an après. J'avoue, je préfère l'étincelle de la première fois, avec ses révélations et ses surprises. J'ai tout de même apprécié cette petite prolongation, même si cela reste pour moi accessoire. Car au final, j'ai succombé à la “magie de Noël”, à son décorum et à ses bonnes ondes positives. Cela m'a réchauffé le cœur. Et ça tombait bien, j'en avais vraiment besoin ! ☺

La version audio, comprenant la participation de six comédiennes, est également excellente à écouter !

>> Ce livre audio est proposé en exclusivité par Audible et est uniquement disponible en téléchargement.

©2017 Leduc.s (P)2017 Audible Studios

Durée : 5 h 52 min 

 

24 novembre 2017

Pêle-Mêle : Bonjour Père Noël - Joyeux Noël, Lou ! - Boréal Express - Les bottes de Petit Jo

BONJOUR PÈRE NOËL

Le Père Noël s'est envolé sur son traîneau pour sa grande tournée de distribution des cadeaux, mais sapristi ! il tombe en rupture de stock. Pas de panique, notre Père Noël est ingénieux et troque volontiers son chapeau, son pantalon ou son manteau pour faire plaisir aux enfants. À la fin, le Père Noël n'a plus que son caleçon sur lui et sa tournée n'est pas terminée. Heureusement, son amie la girafe lui rend un déguisement devenu trop petit, pour l'empêcher d'attraper froid. Avec ça sur le dos, notre Père Nono a une allure folle pour honorer la famille Lapin. Ha ha ! La chute est vraiment drôle ! Un très chouette album aux couleurs pétillantes et à l'humour désopilant. INCONTOURNABLE. ♥

Bonjour Père Noël, de Michaël Escoffier & Matthieu Maudet

loulou & cie de l'école des loisirs, 2017

 

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joyeux noel lou

C'est la veille de Noël dans la maison de Lou, et l'agitation est à son comble. Il y a des tonnes de préparatifs à boucler, ça sent bon les pâtisseries, les bougies sont allumées, le bain moussant embaume la salle de bain, le chat se pourlèche devant les saucisses, il faut ranger tout le bazar... Pas de doute, quelque chose se prépare. Et le lecteur de glousser, en toute complicité. Voilà une lecture simple, mais adorable ! On assiste à l'effervescence de Noël en compagnie d'une petite fille aux yeux ébahis. L'album est ponctué de flaps et de tirettes à tripatouiller pour donner de la vie à l'histoire. Un rendez-vous festif, toujours appréciable en cette saison.

Joyeux Noël, Lou ! de Jeanne Ashbé

Pastel de l'école des loisirs, 2017

 

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Boreal express

Nouvelle édition pour ce GRAND CLASSIQUE des histoires de Noël - rendu célèbre par son adaptation au cinéma par Robert Zemeckis en 2004 sous le titre Le Pôle Express. ♥

Par une nuit de Noël, un train s'arrête dans la rue devant la fenêtre d'un petit garçon. Invité à y monter, celui-ci y retrouve d'autres enfants en pyjamas. Commence alors un voyage fantastique à travers bois, sur des montagnes enneigées, jusqu'au Pôle Nord, le pays du... Père Noël !

Cela fait partie de ces histoires éternelles, qu'on ressasse pour le plus grand plaisir, à une même période. Cette fable sur la croyance, ou pas, au Père Noël est avant tout une épopée fantastique vers un imaginaire magique et époustouflant ! Pour que résonne à jamais le son des clochettes tintinnabulantes ! On ne s'en lasse pas. 

Boréal Express, de Chris Van Allsburg

l'école des loisirs, 2017 (année de 1ère parution : 1986)

 

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Les Bottes de Petit Jo

Dans cette histoire, il y a le grand-père, la grand-mère, le père et la mère, mais surtout Hans, Johan, Hubert, Joseph, Geert, Anton et Petit Jo. En tout, ce sont bien sept enfants qui partent se coucher dans le même lit. Cette nuit-là, les parents comptent et recomptent les paires de bottes devant la porte de leur chambre. Flûte, il manque une paire ! Les grands-parents aussi comptent et recomptent les paires de bottes et tombent sur le même résultat - seulement six paires. Comment est-ce possible ? Dans le lit, pourtant, les sept garçons dorment les uns contre les autres. Que de mystère... vite, le temps n'attend pas car demain, c'est Noël ! Inspirée d'après une comptine hollandaise, cette histoire manque quelque peu de charme, avec ses illustrations un brin désuètes. La tournure du texte est, malgré tout, assez rigolote mais évoque succinctement l'esprit de Noël par son aspect classique et guindé.

Les bottes de Petit Jo, de Marie-Christine Hendricks & Émilie Seron

pastel de l'école des loisirs, 2017

 

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