Comme dans un roman d'été, par Emily Henry
Ce roman est parfait ! J'ai adoré. 🥰
Pour moi, il équilibre au mieux les émotions. On a des rires, des larmes, de l'amitié, de la tendresse, des angoisses et de l'amour en plein. C'est doux, c'est grave, c'est poignant. Et ça fait du bien.
Le monde de January vient de s'effondrer : la mort de son père, l'existence d'une double vie, la rupture avec son petit ami, la panne sèche en écriture, la fin de ses illusions. January s'est construite en croyant au bonheur sans nuage. Elle croit en l'amour qui rime avec toujours. C'est une romantique pure et dure. Et elle vit de sa plume en écrivant des histoires sentimentales.
Afin de régler l'héritage de son père, January débarque dans son chalet situé au bord du lac Michigan. Prête pour une opération de grand nettoyage. Tout vider. Tout effacer. Tout réapprendre. Elle se heurte à son voisin grincheux (lui aussi écrivain) mais réalise bien après qu'il s'agit de Gus Everett, son coup de cœur rencontré à l'université.
January le déteste. Ici et maintenant, elle le déteste davantage. Elle se souvient qu'il se moquait ouvertement de ses textes (ça n'a pas changé) et aujourd'hui il la met au défi d'écrire un roman sans fin heureuse. En échange, il s'engage à faire du « January Andrews » (comprendre : une œuvre légère et positive). La jeune femme le prend au mot et suggère de se retrouver chaque semaine pour un rendez-vous sans ambigüité.
Après tout, Gus a été clair : elle ne doit pas tomber amoureuse.
Forcément... moi, je succombe ! J'ai tellement aimé l'histoire entre January et Augustus. La relation prend du temps pour s'installer et c'est tant mieux. C'est complice, c'est drôle, c'est sexy. On a envie que ça craque et en même temps on savoure l'attente. Leurs retrouvailles ont ainsi lieu à un moment de leur vie qui n'est pas au top. Et pourtant c'est sans doute le meilleur remède pour guérir leurs blessures. En bref, c'était génial !
Le Cherche Midi, 2021 - Traduit par Anne Le Bot
⭐⭐⭐⭐⭐
Et un extrait qui me touche particulièrement ♥
Aujourd'hui, tu pars à l'université, et j'ai peur de ne pas y survivre. Bien sûr, je ne peux pas te le dire. Tu te sentirais coupable et il n'en est pas question. Il ne fait aucun doute que c'est ce que tu dois faire. Tu as toujours été si intelligente. Ta place est là-bas. Et ce n'est pas pour toujours. Mais quand tu te réveilleras ce matin et que nous prendrons la route vers le nord, je ne te regarderai pas dans le rétroviseur. Est-ce que tu remarqueras que je n'arrive pas à te regarder ? Probablement pas. Tu seras tellement anxieuse, toi aussi. J'ai peur de faire demi-tour et de te ramener à la maison si tu montres la moindre once d'hésitation. Je voudrais te garder toujours près de moi. Qui suis-je sans toi ?