L'Heure des femmes, d'Adèle Bréau
Quelle passionnante lecture !
C'est l'histoire d'un portrait de femme, la photographie d'une époque et un regard incisif sur le féminisme dans notre société. Qu'importe si vous connaissiez ou non Ménie Grégoire, que vous vous souciez du temps qui passe, de la terre qui tourne sur elle-même ou des voix qui expriment tout haut ce que d'autres pensent.
Cette lecture viendra vous toucher quelque part.
Le roman mélange donc passé et présent en toute subtilité. La narratrice est embauchée comme documentariste pour éplucher les archives des émissions radio de Ménie Grégoire. Le programme apparu au cours de l'année 1967 servait de libre antenne aux femmes. Elles venaient se confier sur leur vie intime, leur sexualité, la maternité, leur couple. Et tant de sujets sensibles, émouvants, personnels, bref inestimables.
C'est en écoutant ce livre que j'ai (encore) mesuré le poids de l'éducation, les non-dits et les nombreux carcans qu'on imposait à nos mamans. Entendre toute cette souffrance, la détresse des femmes, la méconnaissance de leur corps, leurs angoisses et l'injustice de l'existence qu'elles subissaient - cela reste sidérant à entendre. Adèle Bréau en a donc dessiné les contours, tout en racontant l'impact sur Ménie Grégoire (note info : sa grand-mère).
Rien ne prédestinait celle-ci à devenir (quoi ?) un porte-drapeau, un objet de scandale, une femme sans tabou. Cette mère de famille, épouse bourgeoise, a en effet repris du service à l'approche de la cinquantaine. Mais Ménie Grégoire a fait plus que ça car elle s'est lancée à corps perdu dans son travail, emportée par le vent de folie, s'investissant pleinement (d'où sa rencontre avec les sœurs, Mireille et Suzanne) mais au prix d'autres sacrifices et de coups durs.
La vie n'est jamais un long fleuve tranquille, même pour la narratrice qui fuit une relation toxique et qui piochera peu à peu dans l'heure des femmes la force de dire stop à une spirale de violence. Tout ça pour en venir à ceci. J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman. Sa sincérité. Sa façon de nous inviter à réfléchir. C'était passionnant à lire. En format audio, forcément, le clin d'œil se pose. Merci pour ce bel hommage ♥
©2023 Audiolib / éditions Jean-Claude Lattes (P)2023 Audiolib
- Lu par : Françoise Cadol, Clémentine Domptail
- Durée : 10 h 12
- Avec ce nouveau roman porté par la figure de Ménie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité...
- L’auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans une fresque résolument romanesque.
⭐⭐⭐⭐
Nous irons mieux demain, de Tatiana de Rosnay
Comme j'ai eu l'occasion de découvrir le roman en format audio, j'ai particulièrement trouvé la lecture hypnotique et admirablement interprétée par Tatiana de Rosnay. J'ai beaucoup aimé sa voix, grave et élégante. Cela donne notamment un parfum suranné, chic et vaporeux, à l'ensemble. En tout cas, j'étais subjuguée !
L'histoire est également empreinte de suspense psychologique à la Daphné du Maurier, avec une héroïne (Candice, vingt-huit ans) qui tombe sous l'emprise d'une amitié que ses proches jugent vénéneuse. La coupable s'appelle Dominique, la cinquantaine aristocratique et mystérieuse. Leur rencontre est survenue suite à un accident de la route. En tant que témoin, Candice a aussitôt apporté son secours et son soutien à cette belle femme solitaire. Mais les jours passant, Dominique va prendre beaucoup de place dans la vie de l'héroïne. Elle va s'installer dans son petit appartement, s'occuper de son garçon, préparer leurs repas et revoir l'organisation de la maison. Elle va aussi partager son amour pour Zola, évoquer les femmes de sa vie, faire des parallèles et réconforter la jeune femme émotionnellement fragile. Car Candice souffre beaucoup, de son corps et de son image. Elle ne s'est pas remise de son deuil tout neuf après la disparition de son père. Et se retrouve embarquée par sa sœur à traquer une existence cachée tout en refusant de réveiller les fantômes du passé. C'est là que le lien avec Zola se tisse. Évoquer l'écrivain dont la vie amoureuse ne manquait pas de piment met tacitement en lumière l'adultère, et ce de manière presque poétique. Ce chemin vers l'acceptation est plutôt bien dressé. J'admets que la distance prise par Candice est incroyable, alors que sa mère et sa sœur explosent de colère. C'est aussi l'œuvre de Dominique, dont la personnalité ne cesse de perturber et d'interroger. Est-ce qu'elle fascine ? oui. Est-ce qu'elle fait peur ? oui, aussi. J'ai beaucoup aimé cette sensation trouble et troublante qui se dégage de cette relation a priori amicale, ou pas. En tout cas, c'est subtilement soumis et libre de toute interprétation.
Si cette ambiance très poudrée vous inspire, n'hésitez pas ! Moi, j'ai très envie d'écouter du Zola maintenant.
©2022 Éditions Robert Laffont, S.A.S (P)2022 Lizzie, un département d'Univers Poche.
- Lu par : Tatiana de Rosnay
- Durée : 9 h 50
- Nous irons mieux demain retrace le chemin d’une femme fragile vers l’acceptation de soi, vers sa liberté. Il fait aussi écho aux derniers mots d’Émile Zola, le passager clandestin de cette histoire.
⭐⭐⭐⭐
Les Imbéciles heureux, de Charlye Ménétrier McGrath
Encore une jolie découverte, avec ce roman qui traite de deuil, de reconstruction, d'amitié et de confidences.
L'approche est touchante et montre un groupe d'amis qui revient sur leurs rêves de lycéens en les confrontant à leurs vies d'adultes. Entre amertume et nouveau souffle, la démarche vient en aide à nos trois héroïnes (l'une a perdu son mari dans un accident de voiture, l'autre fait un burn-out et la suivante est en train de quitter son compagnon).
J'aime beaucoup la simplicité et la sincérité derrière la plume de Charlye Ménétrier McGrath. Il y a forcément un passage, dans cette histoire, qui vous parle ou qui trouve un écho particulier.
Concrètement, c'est une lecture douce et aérienne. Qui virevolte dans le ciel, vous effleure puis repart vers d'autres horizons.
Fleuve éditions, 2020
⭐⭐⭐
La Carte postale, d'Anne Berest
Cette lecture est excellente ! Cela se lit comme un roman à suspense. On cherche d'abord à savoir qui a adressé cette carte postale et que signifie ce message testamentaire. Rapidement, l'histoire nous entraîne sur les traces d'Ephraïm et son épouse Emma, leurs trois enfants, Myriam, Noémie et Jacques. Puis, vient la question de l'appartenance : être juif, porter un héritage, s'inscrire dans la famille. Petite réflexion spirituelle. Et enfin, l'impact de la démarche qui entretient les souvenirs et scelle le tombeau des disparus.
Cela donne un roman de 500 pages qu'on lit quasiment d'une traite tellement c'est captivant. On plonge dans les heures sombres de l'Histoire, des rafles, de la déportation, des camps, de l'Hôtel Lutétia. On fouille les archives des administrations, dans le chaos de l'après-guerre, les lettres de dénonciation, les spoliations, les excès de zèle. On trouve aussi des coïncidences troublantes qui surviennent dans les recherches d'Anne et sa mère - les prénoms, les lieux, les choix de vie. On se passionne pour leurs discussions et leurs nombreuses supputations. En somme, on ne s'ennuie pas.
Je me souviens encore du jour où la Grande Prêtresse OdL avait fait l'éloge du livre. Cela m'avait donné envie. La parution en format audio a permis de satisfaire ma curiosité, je ne suis pas déçue non plus, d'autant que l'interprétation est épatante. C'est un roman qui est riche en émotions, qui nous transporte dans le passé, qui réserve son lot de joies et de peines, qui nous pousse à réfléchir sur la notion d'appartenance, d'identité et de transmission. C'est aussi une histoire qui mérite d'être entendue et qui a le mérite de rendre un hommage, pudique et intelligent, aux disparus. On n'écrira jamais le roman de trop à ce sujet. Très bon titre !
©2021 Éditions Grasset & Fasquelle (P)2022 Audiolib
- Lu par : Ariane Brousse
- Durée : 14 h env.
- Suivi d'un entretien avec Anne Berest.
- Ariane Brousse incarne à merveille les personnages hauts en couleur de cette saga qui court sur plus d'un siècle.
⭐⭐⭐⭐
Trois, de Valérie Perrin
On ne dirait pas, d’après la couverture si fraîche et insouciante, mais l’histoire est plutôt sombre et parfois incongrue dans son déroulement. Ceci n’empêche pourtant pas la lecture d’être entraînante. 670 pages avalées très, très vite ! Ou avec le format audio - 18 heures qui filent à la vitesse de l’éclair. Et c’était bien.
Trois amis d'enfance. Un apprentissage de la vie qui écrabouille tout sur son passage. Des drames, des larmes, des non-dits. J'ai dit banco et je n'ai pas été déçue du résultat. C'est bien ficelé, avec un suspense distillé à la pipette, une alternance de temps et de personnages, une construction habile et un rythme efficace.
Adrien, Étienne et Nina se connaissent depuis le CM2, depuis l'année 1986. Ils avaient des rêves, ils étaient gonflés d'espoir. Mais trente ans plus tard, on réalise qu'ils ne se parlent plus. C'est finalement suite à un fait divers, une voiture repêchée au fond d'un lac, et l'arrivée d'une journaliste que les anciens amis d'enfance vont être bousculés.
J'ai vraiment eu le sentiment d'avoir lu un bon roman et néanmoins conscience de petits défauts qui cassent cette harmonie. Des détails ci et là, une certaine réserve quant au dénouement, des points faciles... ce n'est pas méchant, juste frustrant car j'aurais préféré que tout soit parfait. J'évoque ci-dessous mon avis sur le livre audio (en demi-teinte).
©2021 Editions Albin Michel (P)2021 Audiolib
- Lu par : Tess Lauvergne
- Durée : 18 h 12
- Si le temps annoncé peut paraître paralysant, la lecture s'écoute franchement très, très vite. On ne voit pas le temps passer ! Par contre, c'est assez déstabilisant car la voix sonne terriblement monocorde. C'est plat. Très flippant. Et peu engageant. Accrochez-vous. Soit on s'habitue, soit le rythme est suffisamment entraînant pour chasser la première impression.
⭐⭐⭐.5
La Commode aux tiroirs de couleurs, par Olivia Ruiz
Je ne peux résister aux histoires de famille qui figurent au centre des romans. Cette fois encore, il est question d'un héritage chargé de mystère et d'émotion autour d'une commode ayant appartenu à la grand-mère.
Après son décès, le meuble est légué à la narratrice qui s'enferme toute une nuit pour ouvrir ces fameux tiroirs de couleurs (qui ont nourri ses rêves de petite fille) et qui vont ainsi révéler des pans entiers du passé de son Abuela.
C'est aussi, et surtout, une histoire qui court sur quatre générations de femmes (persécutées par la dictature franquiste ayant entraîné drames en cascade), de leurs origines espagnoles, de leurs amours et de leurs choix de vie. On apprend beaucoup, chaque histoire étant empreinte de force et de sacrifice, mais leur évocation est inestimable, avec une conclusion éclatante : il faut tout accepter, ne pas juger.
J'ai choisi de découvrir ce roman en format audio car il est lu par Olivia Ruiz elle-même. Et je dois dire qu'elle excelle dans le rôle de lectrice ! C'était poignant et piquant de l'écouter. Si son histoire au style pétillant est profonde et agréable à suivre, elle n'est sans doute pas fondamentalement mémorable non plus. Mais l'exercice de style est une franche réussite - bravo !
©2020 Olivia Ruiz (P)2021 Audiolib
- Lu par : Olivia Ruiz
- Durée : 4 h env.
-
La Commode aux tiroirs de couleurs signe l'entrée en littérature d'Olivia Ruiz, conteuse hors pair, qui entremêle tragédies familiales et tourments de l'Histoire pour nous offrir une fresque romanesque flamboyante sur l'exil.
Chanteuse et artiste multi-facettes, Olivia Ruiz offre une lecture intimiste agrémentée de virgules musicales originales créées avec David Hadjadj, comme un cadeau offert à son public.
⭐⭐⭐
L'odeur de la colle en pot, d'Adèle Bréau
Voilà un roman qui cogne en plein cœur tout ado ayant survécu aux années 90 et qui nous régale d'une bonne grosse couche de nostalgie ! Waouh, le choc.
Au-delà des petits détails qui comptent énormément, on trouve une histoire banale d'une jeune fille de treize ans qui emménage dans un appartement à Paris avec ses parents et sa petite sœur. La rentrée approche avec son lot de considérations (image de soi et relation avec les autres). Ce nouveau départ était censé améliorer le quotidien de la famille, mais c'est loupé, le père est de plus en plus absent et la mère alterne crises de larmes et engueulades. Tout ça sent la séparation. Mais la narratrice a d'autres chats à fouetter car elle aussi traverse une période très floue, très compliquée - cette fichue crise d'adolescence.
Adèle B. raconte tout ça avec tact, tendresse et mélancolie. Comme si l'on ouvrait un journal intime et qu'on replongeait dans les souvenirs (du temps où il fallait prendre son mal en patience pour appeler ses amis ou son amoureux, bredouiller sa timidité au téléphone sous les oreilles indiscrètes de l'entourage, rêver et pleurer entre les quatre murs de sa chambre en écoutant de la musique avec un casque sur les oreilles). L'effet miroir est franchement étonnant.
J'ai évidemment été enchantée par ce voyage dans le temps, qui exhale l'innocence et l'apprentissage de la vie. Après coup, ça semblait plus facile. Ou ça nous paraît moins sombre et dramatique en vieillissant. Argh ! C'est finalement cet aspect “regard en arrière” qui me touche le plus. Le fond reste ordinaire : l'adolescence ou l'ascenseur émotionnel par excellence. Un sujet ô combien universel. En tout cas, c'était un très joli moment de lecture, fort appréciable.
JC Lattès, 2019
Septembre 1991. Caroline a treize ans et restitue le portrait d’une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l’on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l’Info, le bruit des craies et c’est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu’on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l’odeur d’amande.
⭐⭐⭐.5
Frangines, par Adèle Bréau
On entre dans ce roman comme dans une grande maison de famille, bruyante et bordélique.
Trois sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance où vit leur maman (séparée de leur père). Elles débarquent avec leurs enfants ou partenaires, mais surtout avec leurs bagages émotionnels.
Elles doivent en effet mettre à plat des années de non-dits qui ont pu porter à confusion et fragiliser des liens ô combien sacrés (j'en sais quelque chose).
On pose vite ses valises pour écouter leurs histoires, de mères, de filles, d'épouses, de femmes. Et moi, j'ai bu leurs paroles. Touchée par ce roman qui me parle et m'embarque dans sa bulle en faisant écho à mon propre vécu.
J'ai beaucoup aimé cette sensation presque apaisante car l'histoire se déroule en Provence en plein été, mais surtout elle me berce dans son cocon familial si cher à mon cœur.
Très doux, très joli roman !
JC Lattès, 2020
Mathilde, Violette et Louise sont sœurs. Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont achetée autrefois à Saint-Rémy-de-Provence.
Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette, qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née des années plus tard.
Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l’année précédente.
Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvailles vont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de La Garrigue, gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus.
⭐⭐⭐.5
Eugène et moi, de Katherine Pancol
J'ai une longue histoire avec Katherine Pancol, d'où ce plaisir égoïste d'avoir retrouvé le souvenir des histoires pétillantes et légères de ses premiers romans.
Âgée d'une vingtaine d'années, Katherine s'envole pour le Mexique afin d'échapper à un amant étouffant. Au moment de décoller, elle rencontre l'intrépide Eugène. Cette demoiselle la prévient : elle voyage avec juste du mercurochrome et un bouquin dans son sac. Elle tient à son indépendance, croque les hommes avec insouciance et déclare que la vie est trop triste sans risque. Katherine la regarde avec des yeux de merlan frit mais se gave de cette audace pour goûter pleinement une folle aventure.
J'ignorais à quoi m'attendre en commençant ce roman : le format est court, quelque peu illustré et le propos est vraiment léger. Mais qu'est-ce que c'est sympa à lire ! Ça sent l'été, le soleil, la nostalgie de la vie d'avant, la gaieté et l'optimisme. De bons ingrédients qui font du bien en ce moment. Lecture superficielle ? oui, probablement. Toutefois, le positif qui s'en dégage est précieux et revigorant. Ça m'a drôlement plu.
©2020 Katherine Pancol, Anne Boudart / Albin Michel (P)2021 Audible Studios
- Lu par : Olivia Nicosia
- Durée : 2 h 28
- Elles n'ont rien en commun, si ce n'est une féroce envie d'indépendance. Elles vont pourtant se lancer ensemble dans une aventure qui les mènera de Paris au Mexique, puis à Saint-Tropez. De chaos en cahots, elles vont apprendre à devenir celles qu'elles ont envie d'être.
⭐⭐⭐.5
Une chance sur un milliard, de Gilles Legardinier
Cette nouvelle lecture n'est pas déplaisante mais elle ne surprend plus quand on réalise que ce sont encore et toujours les mêmes schémas qu'on retrouve livre après livre.
Ici, le narrateur apprend qu'il est atteint d'une grave maladie et disposerait de quelques mois à vivre. Au lieu de se morfondre, il décide de profiter du temps présent en contribuant au bonheur de ses proches par des petits riens qui veulent dire beaucoup.
Aussi bien dans la brochette des personnages que dans l'évolution de l'intrigue, je n'ai jamais été prise de court. Pour moi, l'auteur se renouvelle de moins en moins ou sert la même recette qui convient à son public. Bref, sans se fouler.
Mais je trouve ça de plus en plus lassant. Je m'accroche encore. Je suis nostalgique des débuts, du temps où ses comédies fantaisistes m'embarquaient dans de grands éclats de rire ou des sourires rayonnants. J'attends donc un sursaut. Toutefois je commence à désespérer.
©2020 Editions Flammarion (P)2020 Editions Gallimard
- Lu par : Bernard Gabay
- Durée : 12 h env.
À travers une histoire aussi réjouissante qu'émouvante, Gilles Legardinier nous entraîne au moment où chacun doit décider de ce qui compte réellement dans sa vie. Plus de temps à perdre. Plus question de s'égarer. Se jeter sans filet. Remettre les pendules à l'heure, dire, faire, espérer. Aimer, libre comme jamais.
Au-delà de son immense succès, son univers atypique débordant d'imagination, d'humour et d'émotion a fait de Gilles Legardinier un auteur à part qui transcende les genres. La sincérité de sa plume, sa générosité et son sens de l'observation hors pair constituent un formidable écrin de sentiments, un authentique miroir de nos humanités.
⭐⭐⭐.5