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Chez Clarabel
13 novembre 2016

Bonne nuit tout le monde, de Chris Haughton

Bonne nuit tout le monde

« Aucun rêveur n'est trop petit, aucun rêve n'est trop grand. »

La nuit tombe, le soleil se couche. Les paupières sont lourdes. Les souris, les lièvres, les biches ont sommeil. Maman Ours s'étire et se prépare aussi à dormir. Seulement, Petit Ours déclare qu'il n'a pas sommeil. Il a encore envie de jouer et il fait le tour de ses camarades pour se joindre à lui.

Mais les souris, les lièvres et les biches sont trop fatigués. Il est l'heure de dormir, Petit Ours. Et il est vrai qu'après avoir vaillamment résisté, il dépose enfin les armes. À son tour de bâiller, de prendre une longue inspiration, de s'étirer de tout son long.

Maman Ours n'a plus qu'à le cueillir pour aller se coucher. Et l'instant d'après, c'est un concert de ZzZ, zzZZZ, FFFff... & Smack ! Bonne nuit tout le monde. 

Magnifique album à lire pendant le rituel de l'histoire du soir ! L'instant est précieux : une histoire calme, douce et apaisante, des illustrations chaleureuses, dans des teintes crépusculaires, un petit héros rebelle, qui rechigne à rejoindre son nid mais qui lutte difficilement contre la somnolence, une situation ô combien éprouvée... 

Et quelques petites préciosités glissées ci et là, comme une subtile découpe dans la lecture ou les pages de garde représentant les ciels de l'hémisphère sud & nord avec ses constellations. Une belle invitation à rêver.

éditions Thierry Magnier - août 2016  

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source : Chris Haughton

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13 novembre 2016

Polarman, de Gilles Rapaport

Polarman

Une jeune femme tombe amoureuse de Polarman, après avoir découvert son profil sur FB. Elle décide de tout plaquer pour le rencontrer en vrai et partager son quotidien de héros masqué, véritable star de la banquise.

Mais Polarman n'a pas le temps pour la bagatelle. En tant que super-héros du cercle polaire, il aide les plus vieux, les plus seuls, les malades, les handicapés, les abandonnés... Il protège les enfants, leur rappelle de ne pas fumer, de bien travailler à l'école et les aide aussi à faire leurs devoirs.

Polarman trime donc toute la journée et passe en coup de vent chez lui pour avaler du café chaud ou lire ses comics préférés. Il a fini par s'habituer à la présence de la jeune femme, discrète, attentive et observatrice. Ensemble, ils vont même s'occuper d'un ourson abandonné et lui apprendre à survivre dans son environnement sauvage, à chasser le phoque, trouver du poisson ou des baies.

Cette histoire, assez fantaisiste, est néanmoins inspirée de la véritable rencontre de l'auteur avec Polarman, un individu qui vit dans le Nord-Ouest canadien et qui se prend bel et bien pour un super-héros des temps modernes. Flanqué d'un costume et d'un masque, il parcourt la banquise pour venir en aide aux plus démunis et a depuis gagné le respect de tous ! 

L'album fait ensuite découvrir le quotidien du Grand Nord, assez rude et brutal, très éloigné de notre confort douillet, mais pour survivre à des températures polaires par -40°C, qui durent des mois et des mois, on n'a sans doute jamais assez de peaux de cariboux ou de phoques pour surmonter le choc ! La chasse aussi est banalisée, parmi la faune assez rare, représentée par les ours et les renards blancs, les baleines, les phoques et les narvals (dont la corne d'ivoire sert à tailler la bague que Polarman offre à la jeune femme.) Bouh. 

Cette réalité n'est pas sans me déchirer le cœur, cf. le chapitre où notre super-héros explique le b.a.-ba de la chasse du phoque (comment le dépecer, avaler les intestins etc.), mais expose une autre manière de vivre qui dépasse celle que l'on connaît. La lecture n'en demeure pas moins étonnante par ses illustrations et son humour sous-jacent, qui raconte les prémices d'une jolie histoire d'amour et d'une passion commune à vouloir sauver le monde ! 

Gallimard Jeunesse - Octobre 2016

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dessin RAPAPORT POLARMAN6

source : Gilles Rapaport

12 novembre 2016

Georgia: Tous mes rêves chantent, de Timothée de Fombelle

Georgia

Georgia, aujourd'hui une star de la chanson, porte un secret d'enfance qu'elle confie pour la première fois.

“On venait d'arriver dans un appartement beaucoup trop grand pour nous. Parce qu'il n'y avait plus que ma tante avec moi depuis quelques jours. J'avais sept ans. Ils nous avaient éparpillées, mes trois petites sœurs et moi, à plusieurs endroits du pays comme une poignée de billes qu'on jette sur un carrelage.”

Dans cet appartement, très vite, Georgia entend chaque nuit un violon jouer à travers le mur. Émerveillée par cette bouleversante mélopée, elle en oublie facilement tous ses soucis, sa famille éclatée, ses problèmes à l'école, sa solitude... Son truc à elle, c'est d'être entourée de Rêves, nombreux et encombrants, joyeux et tristes, doux et souriants, indispensables et envahissants.

Parmi eux, il y a aussi Le Grand Rêve, qui va provoquer la rencontre avec Sam le violoniste, Sam le garçon sensible, Sam l'artiste attentif, qui voudrait que Georgia chante. Mais Sam a également un secret de famille, une histoire lourde et poignante, qu'il raconte avec sa voix et son violon et qu'il construit à la façon d'un petit théâtre ancien, si éloigné de la vie de Georgia, et néanmoins si proche qu'il semble murmurer près de son oreille.

Obsédée par cette musique et par son voisin invisible, la fillette veut tout connaître de Sam et finira par découvrir une partie de la vérité à la bibliothèque de l'école. Entre Sam et elle, une épaisseur de mur de cent ans. Mais qu'est-ce que cela change, puisque leurs voix le traversent ?

Conte onirique, histoire en chansons, fable pour enfants, lecture sensible et émouvante... cette Georgia n'a pas fini de susciter de vives émotions ! La première écoute est poignante, les suivantes enfin vous embobineront dans ce monde de Rêves aux apparences de doudous insolites, “aussi discrets qu'une équipe de rugby ou une fanfare” et qui laissent si peu de place aux autres, la vie, les copains, l'école...

Pour alléger le caractère grave de l'histoire, les illustrations de Benjamin Chaud glissent une subtile saveur de pitrerie et de tendresse. La colonie des Rêves est adorable ! Fantasque, bavarde, cocasse et loyale. Cette garde rapprochée protège la fillette de l'extérieur, avant de la bousculer pour dépasser ses peurs. La musique, les chansons et l'audace feront le reste. Apprendre à grandir et franchir les limites.

Cette délicieuse comédie musicale est soutenue par des artistes talentueux, comme Emily Loizeau, Albin de la Simone, Pauline Croze, Alain Chamfort, Babx et bien d'autres encore, dans des compositions originales et aux paroles écrites par Timothée de Fombelle, sans oublier des reprises de grands standards, comme l'incontournable Georgia on my mind... Le texte est lu par Cécile de France et Anny Duperey (dans le rôle du grand rêve).

Une distribution pudique et élégante pour une lecture empreinte d'une grande dignité. Très bel album, coloré et délicat, qui soutient SOS Villages d'Enfants.

Gallimard Jeunesse Musique - Novembre 2016 / Une production imaginée et réalisée par l'ENSEMBLE CONTRASTE

 

Georgia : la playlist Deezer

Retrouvez toutes les chansons de GEORGIA sur la playlist Deezer.

12 novembre 2016

L'Énorme crocodile, de Roald Dahl & illustré par Quentin Blake

L'énorme crocodile

Un énorme crocodile se sent d'humour gourmande et carnivore. “Pour mon déjeuner, j'aimerais un joli petit  garçon bien juteux.” Et comme il est convaincu d'être le plus audacieux de toute la rivière, il prend le pari de traverser toute la jungle jusqu'à la ville pour croquer son repas tant convoité. Il clame haut et fort avoir des plans secrets et des ruses habiles. Et de s'en aller crânement.

En chemin, ça se corse lorsqu'il croise d'autres réfractaires, comme Double-Croupe l'hippopotame, Trompette l'éléphant, Jojo-la-Malice le singe et Dodu-de-la-Plume l'oiseau, qui se gaussent de son projet ambitieux avant de subir le courroux du reptile obstiné. Clopin-clopant, l'énorme crocodile rejoint la civilisation et met en place son piège subtil n°1. 

Chapeau bas pour les idées perfides de la bête. Son machiavélisme force l'admiration, si ce n'est... l'intervention grossière de malotrus. Notre énorme crocodile n'a plus que l'estomac dans les talons et grogne de mécontentement. Sa faim est décuplée, il a un besoin urgent d'être rassasié ! Ah, ah. Le dénouement frôle l'absurde et le burlesque, mais soulève de grands cris de joie et de soulagement dans l'assistance. 

Hip-hip-hourra pour les grincheux ! Cette fable n'a absolument aucune morale, sauf de rappeler qu'il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre, sur un ton jouissif & tragicomique. Les illustrations de Quentin Blake participent beaucoup à cette illusion. Âmes sensibles s'abstenir. C'est un festival d'humour noir, hilarant et grotesque. 

Cette version, mise en musique par Isabelle Aboulker, est une découverte plaisante et originale. 30 musiciens de l'Orchestre de chambre de Paris, sous la direction de Pierre Dumoussaud, donnent du coffre et du chœur à ce récit malicieux, dont Yann Toussaint (baryton et crocodile), Yves Coudray (ténor), Anne Baquet (soprano) et les enfants du Chœur des Polysons. Une fabuleuse envolée de voix et d'émotions pour ce grand classique de Roald Dahl. 

Gallimard Jeunesse Musique - Novembre 2016 / Texte lu par FRANÇOIS MOREL

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11 novembre 2016

Émile fait l'aventure, de Vincent Cuvellier & illustré par Ronan Badel

Émile fait l'aventure

Wooow, déjà le treizième titre de la série ! Et on ne s'en lasse pas. C'est toujours aussi drôle, fin et désopilant. ♥

Cette fois, Émile décide de partir en aventure et prépare un gros sac à dos pour s'en aller très, très loin et traverser des épreuves. C'est une aventure pour de vrai, de celle où on ne sait pas où on va, sinon c'est plus de l'aventure ! S'engage alors une discussion surréaliste entre le bambin et sa maman. Un dialogue qui tient toute la lecture, et qui est extrêmement drôle. 

Car la mère est finaude. Au lieu d'interdire ou de rouspéter, elle choisit la ruse. Elle glisse alors de simples allusions, il pleut des cordes, elle va passer à table et manger de la purée et des saucisses, et aussi de la mousse au chocolat, après elle va regarder des dessins animés, et comme elle doit aller faire des courses, elle peut le déposer en passant au parc des jeux... Elle dit ça, elle ne dit rien. 

L'humour est communicatif. Et les dessins, aussi, font tellement rire. Cette série a tout compris : de la dérision, encore de la dérision, toujours de la dérision. Et une lectrice conquise, moi ! Également une maman de vrai aventurier. Qui fait des aventures. Oh yeah. 

Gallimard Jeunesse, coll. Giboulées - Septembre 2016

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11 novembre 2016

June et Jo : Le Rire des oursins, de Séverine Vidal & illustré par Amélie Graux

Le rire des oursins

Ce nouveau rendez-vous de June & Jo conforte l'excellente appréciation déjà perçue : c'est charmant, drôle, adorable et attachant. On y retrouve notre fillette et son gros monstre jaune qui ne partagent pas toujours le même sens de l'humour, mais au lieu de se fâcher, tous deux vont tenter de comprendre que ce n'est pas seulement “un humour pas drôle de gros monstre ou de petite fille”, mais plutôt affaire de goût, d'émotion, de sensation, de vécu, etc. 

Les oursins, par exemple, est-ce que ça fait des blagues ? Et les sardines, ça rit de quoi ? Et les rochers, ils rigolent en vrai ? Ainsi, June et Jo discutent des choses qui font rire les uns et pas forcément les autres (les gros mots de papa, les imitations de maman...), ils s'entendent aussi sur l'humour méchant et moqueur qui n'est pas cool du tout, comme plaisanter sur le physique. Non, clairement, ce n'est pas rigolo. 

Là où nos deux amis s'entendent comme larrons en foire, c'est devant les parents de June qui sont aveugles et ne voient jamais Jo, ils pensent souvent que leur fille s'amuse à faire des bêtises et rouspètent en se demandant qui est Jo. Loin de s'offusquer, l'enfant et son monstre jaune sont ravis de partager cette complicité unique, qui n'appartient qu'à eux. 

Une lecture délicieuse et pétillante. ♥

Gallimard Jeunesse, coll. Giboulées - Septembre 2016

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© Amélie Graux

11 novembre 2016

Le Fabuleux voyage du petit poisson, de Hanako Clulow

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« Sapins pointus, monts enneigés.
Qui a bougé dans l'eau glacée ? 
C'est un petit poisson qui frétille et s'élance.
Le vent peut bien souffler, l'aventure commence. »

Un joli album, au texte doux et poétique, parmi des illustrations d'une grande tendresse, qui nous raconte une courte histoire d'un petit poisson qui glisse le long du ruisseau, à travers la forêt, croisant sur la berge une biche et des écureuils, des castors et des oursons, fuyant la saison froide, à l'image des oies sauvages, pour enfin gagner les mers chaudes et vivre heureux parmi les siens.

Une histoire de migration magnifiquement illustrée par la japonaise Hanako Clulow, qui dévoile un univers fascinant, avec des paysages sauvages tout simplement adorables.

Une lecture à découvrir à voix haute, pour mieux sublimer la portée musicale du texte... “Forêt profonde, pins endormis, la rivière bâille dans son lit.” Magique ! 

Traduit par Marie Ollier - Gallimard Jeunesse, avril 2016

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source : http://www.pickledink.com/hanako-clulow.html

28 octobre 2016

Tek, L’Accro-Magnon des tablettes, de Patrick McDonnell

tek-laccro-magnon-des-tablettes

Tek est un gamin accro aux jeux et aux écrans (téléphone, tablette, console). Il passe tout son temps à jouer et refuse de quitter sa grotte pour retrouver ses copains ou prendre un simple bol d'air. Ses parents se sentent impuissants et ses camarades ont fini d'espérer son retour parmi eux. L'heure est grave et Grand Boum, le volcan du village, n'a plus d'autre choix que d'intervenir en créant un bing-bang. Bug général. Black-out chez les troglodytes. Tek est enfin déconnecté. 

En imaginant un livre qui ressemble à une tablette, avec mot de passe à taper etc., Patrick McDonnell s'adresse directement aux enfants & aux jeunes accros de technologies nouvelles. Le but n'est pas forcément de les dégoûter ou d'interdire leur utilisation, simplement de rappeler qu'il est bon de lever le pied  et le nez pour vivre aussi sa vie réelle.

La touche d'humour et d'originalité se situe forcément dans le fait que l'histoire se passe au temps des hommes des cavernes, ils ne connaissent pas encore le feu mais portent la barbe et le gourdin, et puis il y a internet ! Ah, ah. Une lecture décalée & qui prête à sourire rien que pour ses nombreuses petites allusions distillées dans le texte, avec suspense, poésie, cocasserie... Un album complet. ☺  

éditions Milan - septembre 2016 

28 octobre 2016

Pavor Nocturnus : L'histoire d'un petit garcon un peu trop parfait, de Letizia Iannaccone & Marilina Cavaliere

Pavor nocturnus

Pavor Nocturnus est un petit garçon chouchouté par sa maman, qui lui prépare de bons petits plats, l'oblige toujours à s'habiller chaudement et lui recommande aussi de ne pas s'approcher des autres bambins ou des animaux souvent porteurs de bactéries. Engoncé dans sa grosse écharpe, Pavor grandit dans une bulle ultra-sécurisée.

Et pourtant, malgré toutes ces précautions, l'enfant finit par attraper une drôle de maladie. Chaque nuit, Pavor est victime d'un phénomène étrange qui l'empêche de dormir. Consulté aussitôt, le médecin est perplexe mais recommande à Pavor de jouer en plein-air et de se lier aux autres copains. Selon lui, cet enfant souffre d'un excès de sérieux qui se traduit par un manque de prédisposition aux jeux, d'où son stress et ses terreurs nocturnes ! ^-^

Au revoir, le petit garçon un peu trop parfait ! Place à l'enfant qui fait du bruit, qui se roule par terre, qui est couvert de boue et qui prend tous les risques (les poux, la grippe, les léchouilles des chiens puants ne lui font plus peur). Et le résultat ne se fait pas attendre. Épanoui, Pavor fait enfin de beaux rêves.

Avis à toutes les mamans poules, cette lecture prête à sourire et tourne en dérision les petites manies qu'on reproduit malgré nous en surprotégeant nos enfants ! Le sujet est abordé avec beaucoup d'humour, de tendresse et de poésie. Par exemple, les conseils du médecin pour ouvrir l'enfant au monde sont assez prodigieux : rêver les yeux ouverts, contempler les choses d'en haut ou d'en bas, selon ce qu'on préfère. Et il y a aussi la liste des dangers autour de Pavor qui est aussi saugrenue qu'exagérée (des rhumes morveleux, la morsure du voisin ou la fièvre dévorante qui te brûle en un clin d'œil). De jolis excès farfelus pour nous rappeler de lever le pied et de moins étouffer nos enfants.

Une histoire attendrissante et aux illustrations savoureuses qui attirent le regard et la curiosité. Une super pioche. 

Seuil Jeunesse - Août 2016

 

28 octobre 2016

Mais c'est un livre sans images ! de Sergio Ruzzier

Mais c'est un livre sans images

Au cours de sa promenade, un petit caneton ramasse un livre abandonné, puis rouspète peu après l'avoir ouvert. En effet, c'est un livre sans images ! Quelle mauvaise blague. Le caneton ne sachant pas lire pense ne pas être capable de tout comprendre mais continue de feuilleter le livre. Après tout, les mots peuvent être à la fois si difficiles et en même temps drôles ou très tristes, violents et si tranquilles. En y regardant de plus près, le caneton reconnaît aussi quelques mots ! Soudain, la lecture lui paraît encore plus belle, plus forte, plus symbolique, car les mots peuvent vous emporter loin de chez vous ou vous raccompagner à la maison, qu'importe, ils restent avec vous pour toujours.

Un bel album sur l'importance des mots et de la lecture, sur la portée des histoires et de l'imagination, dans un univers simple et joliment coloré. On reste cependant très loin de la subtilité du Livre sans images de B.J. Novak en reconnaissant que S. Ruzzier touche directement les plus jeunes et ouvre leur intérêt sur les secrets de la création tout en les questionnant sur le pouvoir de l'imaginaire.  

Seuil Jeunesse - Août 2016

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