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Chez Clarabel
25 octobre 2015

Étape 5 #Challenge Halloween : Choisissez le livre qui raconte ce qui pourrait vous arriver de pire !

Étape 5 : Le 25 octobre
Mais quel est ce son étrange ? Il semble émaner du caveau le plus proche. Il se fait de plus en plus fort. Vous voudriez fuir mais restez, fascinés... Que peut-il vous arriver de pire ? Racontez-nous ou choisissez le livre, film ou documentaire qui pourrait le mieux l'exprimer !

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Alice au pays des Zombies, de Gena Showalter

Série « Chroniques de Zombieland », T.1

Alice au pays des zombies

La couverture est très jolie et invite à la découverte, mais malgré le titre équivoque, rien ici n'est inspiré du roman de Lewis Carroll (exception faite pour le lapin qui apparaît sous forme de nuage dans l'histoire).

L'héroïne s'appelle Alice Bell. Le jour de ses seize ans, elle perd toute sa famille dans un accident de la route et prend conscience de l'existence des Monstres, contre lesquels son père désespérait de la mettre en garde, alors qu'elle supposait une panique illusoire et obsédante. La vie d'Alice bascule dans l'horreur. Elle emménage chez ses grands-parents, intègre un nouveau lycée et y fait la rencontre d'une bande de caïds peu recommandables. Cole, le leader, lui inspire pourtant une sensation d'étourdissement. Dès qu'elle pose les yeux sur lui, elle est aspirée par une vision d'elle et lui en train de s'embrasser fougueusement. La situation est gênante, d'autant que le garçon réagit violemment en lui crachant son dégoût. Tout ça avant de retourner sa casaque et d'envahir l'espace vital de la nouvelle en jouant souvent du chaud et du froid. Youplaboum.

L'histoire est, en bien des égards, un summum de clichés bêtifiants, avec lesquels il faudra composer pour suivre les péripéties de l'héroïne. On a là des personnages qui se transforment en commandos d'élite la nuit et dézinguent des zombies en prenant tous les risques. Ils se confrontent aussi à des ennemis encore plus redoutables, les Antirads, dont les motivations demeurent encore assez obscures. Dans l'ensemble, c'est pêchu et entraînant, les rebondissements sont nombreux et surprenants (pas vu venir la fin). On évolue dans un univers assez sombre et poignant, où les coups pleuvent et les proches succombent. J'ai bien aimé cet aspect de la lecture. Après quoi, il faut faire abstraction de cette jeunesse impulsive, qui cultive une réputation de gros bras et distribue facilement les tartes, parce qu'ils sont tous exclusifs, jaloux, possessifs et boudeurs. On se perd vite dans leurs complaintes amoureuses (“je-t-aime-moi-non-plus”) qui constituent l'essentiel de l'intrigue. Soupirs. Globalement ce n'est pas désagréable à lire, voire plutôt entraînant, mais le trait demeure souvent caricatural et surfait. Pour qui souhaite lire une histoire avec de l'amour, de l'amitié et de l'action, le compte est bon. 

Mosaïc / Réédition Octobre 2015 ♦ Traduction d'Emmanuel Plisson (Alice in Zombieland)  

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6 octobre 2015

Les Maudits, d'Édith Kabuya

Les maudits

Annoncée comme étant le grand retour de Black Moon (qui fête glorieusement les 10 ans de Twilight) à la romance paranormale, cette série canadienne avait de quoi s'enorgueillir ! Elle nous invite ainsi à faire connaissance avec Robin, une adolescente de seize ans, qui fait des pieds et des mains pour se rendre à la fiesta du beau gosse du lycée mais se heurte à un refus catégorique de son frère aîné. Thierry est, à juste titre, inquiet depuis qu'une série de meurtres barbares s'abat en ville, visant plus particulièrement des jeunes filles. Robin, futile et insouciante, passe outre l'interdiction avec la complicité de ses amies. Elle ne pense qu'à s'amuser, boire et danser de façon langoureuse avec le garçon de ses rêves. La soirée tourne hélas en eau de boudin et voit notre héroïne pliée en deux dans les buissons en train de vomir tripes et boyaux. La seconde d'après, une créature jaillit de nulle part, lui saucissonne l'abdomen avant de se repaître de la plaie béante et sanguinolente. ** Vision d'horreur. **

Je vous laisse imaginer la suite des réjouissances et accorde à l'auteur une mise en condition redoutable et efficace. Certes, elle ne nous propose pas un univers follement original, dans le sens où l'intrigue se focalise sur une héroïne tombée des nues et qui s'entête à se comporter comme une idiote, mais elle a le bon goût de distiller un folklore autour des Maudits qui met en appétit. L'histoire est sombre, glauque et énigmatique. Elle fourmille de rebondissements et de révélations assez spectaculaires (pas vu venir la fin !). Bref, c'est presque tout bon si l'on parvient à oublier les excès et autres réactions puériles de Robin. Un vrai festival de l'âge bête et pas tendre... 

Hachette, coll. Black Moon / Avril 2015

5 octobre 2015

Animale: La Malédiction de Boucle d'Or, de Victor Dixen

#Challenge Halloween - Étape 1 : Le 5 octobre 2015
Il est minuit : en route ! Un chemin sinistre et perdu dans la lande vous attend. A moins que vous ne décidiez de vous aventurer dans la Forêt des Damnés. A vous de choisir !

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«Une nuit, j'ai rêvé que je m'approchais doucement d'une chaumière perdue dans la forêt... et je me suis réveillé juste avant de pousser la porte. J'ai relu le conte des Trois Ours dans la foulée et je me suis aperçu qu'il n'avait pas de fin. La jeune fille saute par la fenêtre et disparaît. J'y ai vu une mission: retrouver la trace de Boucle d'or.»

Animale La Malédiction de Boucle d'or

Blonde, qui a grandi entre les murs d'un couvent isolé dans la forêt des Vosges, ne connaît rien de son passé, si ce n'est d'avoir été recueillie par les sœurs alors qu'elle n'était qu'un bébé. La jeune fille possède une magnifique chevelure d'un blond doré, qu'elle doit coiffer en chignon, et ne quitte jamais ses lunettes teintées ni l'enclos du couvent pour préserver sa santé jugée fragile.

Un soir, dans sa chambre, elle reçoit la visite inquiétante d'un vieil homme qui lui remet un dossier où est consignée l'enquête de la police sur la disparition d'une jeune femme, une certaine Gabrielle de Brances, dans la forêt vosgienne, mais aussi son retour et son étonnante confession. Cette histoire trouble notre héroïne qui, à force de subir les mensonges, les non-dits et les silences, se découvre une rage intérieure de plus en plus flamboyante.

J'ai été complètement transportée par ma lecture, charmée par son univers, ses personnages et ses mystères !
Le roman est aussi envoûtant que l'héroïne illustrée sur la couverture. Je ne peux en dévoiler davantage, mais n'hésitez pas à succomber et plonger dans une vertigineuse aventure mêlant romantisme et fantastique.

Gallimard jeunesse / coll. Pôle Fiction ♦ Août 2015 ♦ illustration de couverture : Mélanie Delon

28 septembre 2015

Tous nos jours parfaits, de Jennifer Niven

Tous nos jours parfaits

J'ignorais sur quelle pente glissante allait me conduire ce livre - mais je m'en méfiais, dès lors qu'il était comparé à d'autres romans à succès, réputés larmoyants (Nos étoiles contraires, Eleanor & Park). La lecture du 1er chapitre a d'ailleurs fait rugir ma sirène d'alarme - ados suicidaires, au secours ! J'ai donc décidé d'y avancer à tâtons, quitte à choisir de tout arrêter avant que ça fasse trop mal. Ralentir le processus qui consiste à glisser dans la vie des personnages, à tomber sous leur charme, à les aimer follement, tout en tentant de me prémunir contre cet attachement. Peine perdue. J'avais beau lever le nez de mon livre pour prendre une bouffée d'oxygène et me ressaisir, je me sentais irrémédiablement happée par l'histoire de Violet et Finch - deux ados en vrac, déprimés et inconsolables. Elle porte le deuil de sa sœur, lui se sent mal dans sa peau depuis toujours. Elle est choyée, chouchoutée, couvée. Lui est méprisé, hué, poussé à bout. Aucune égalité des chances. Et pourtant ces deux-là se découvrent sur un toit, se sauvent et ne se quittent plus. Pour les besoins d'un devoir scolaire, ils vont partir explorer l'état d'Indiana de la manière la plus insolite - je retiens, par ex., les caravanes recyclées en bibliothèques, plantées au milieu des champs de maïs. Et rêver. Bouquiner. Écrire. Chanter. Crier. Nager. C'est franchement beau. D'une beauté éclatante, mais illusoire. Car on perçoit très vite que le malaise de Violet et Finch est latent. C'est écrit sous chaque mot, cela imprègne tout le roman, pour vous guider vers l'inéluctable. Et fichtre, ça fait vraiment mal. « J'ignorais que ma vie serait changée à jamais parce que tu y es entré et que tu en es sorti aussi brutalement. (...) Je ne te pardonnerai jamais de m'avoir quittée ainsi. J'aimerais juste que toi, tu puisses me pardonner. Tu m'as sauvé la vie. Pourquoi je n'ai pas pu sauver la tienne ? » En plus d'être terriblement bouleversant et très émouvant, c'est un livre à fleur de peau, d'une sensibilité rare et précieuse, qui parvient autant à nous toucher qu'à nous donner le sourire. C'est injuste, mais enivrant.

Gallimard Jeunesse / Septembre 2015 ♦ Traduit par Vanessa Rubio-Barreau (All The Bright Places)

N.B : Après, ça reste personnel, mais je n'aime pas pleurer sur commande - chose qui se répand de plus en plus dans l'édition actuelle, depuis le carton de J. Green. On puise dans le vivier du poignant. Et moi, je n'aime pas le mélo ! Le roman de Jennifer Niven a pour lui d'être différent de la tendance, en se voulant simplement harmonieux et lyrique.

24 septembre 2015

Ce que toujours veut dire, de Lexa Hillyer

Ce que toujours veut dire

Jusqu'à l'été de leurs 15 ans, qu'elles passaient inévitablement au camp Okahatchee, Joy, Tali, Luce et Zoé étaient des amies inséparables. Deux ans ont passé et cette belle amitié a volé en éclats - Joy a disparu de la circulation, Tali a rejoint les élèves populaires du lycée, Luce a bossé comme une folle pour décrocher sa place à Princeton et Zoé a continué de jouer à la geek avec son pote Calvin. À l'occasion de la soirée des retrouvailles au camp, les quatre filles se faufilent dans un Photomaton. Sans explication valable, un flash les propulse en arrière. Retour à ce dernier été qui a brisé leur amitié. Elles ont alors cinq jours pour reproduire à l'identique ce qu'elles ont vécu si elles veulent retourner à leur réalité. Amitié, émotion et magie ! On ne peut que rêver d'une histoire insouciante et légère, à la hauteur des promesses vendues... Je m'étais donc préparée à passer un bon moment de lecture, entre rires, larmes et frivolité juvénile. Au lieu de quoi, j'ai découvert des demoiselles sans humour, sans grain de folie, sans exaltation. Des adolescentes peu attachantes et un brin trop égocentriques, qui vont répéter les mêmes schémas stériles, s'éviter le plus possible et esquiver tout dialogue. J'ai été déçue par leur attitude. L'histoire aussi est d'une banalité confondante, au déroulement prévisible, si ce n'est peut-être le facteur dramatique du dénouement (là encore, je n'ai pas été convaincue). Voilà un Scripto que je trouve en demi-teinte.

Gallimard, coll. Scripto / Septembre 2015 ♦ Traduit par Julie Lopez (Proof of Forever) 

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23 septembre 2015

Tornade, de Jennifer Brown

Tornade

« La famille n'est pas liée par le sang, mais par les sentiments et le cœur. »

La vie de Jersey, seize ans, vole en éclats après le passage d'une tornade dans son quartier. Ce n'est pas seulement sa maison ou ses amis qu'elle perd, puisqu'elle doit être hébergée ailleurs, c'est avant tout sa famille, son seul point d'ancrage, qu'elle imaginait solide et intouchable. On vit alors tout un éventail d'émotions à la lecture du roman, dont il est difficile de synthétiser l'impact. Mais c'est fort, très fort. Qu'on ne s'y trompe pas non plus, l'histoire ne verse jamais dans le sensationnalisme, mais cherche à creuser ce que signifient les sacro-saints liens familiaux. Et donc, pulvériser la vision qu'en avait l'héroïne, qui va découvrir des relations teintées de trahison, de non-dits et de désarroi. Forcément, ça fait mal. Heureusement que le rythme est rapide et intense, car on n'a pas le temps de s'appesantir. On se sent comme en apnée quand le deuil, la perte des repères familiers et le chamboulement des nouvelles rencontres se succèdent sans dire ouf. C'est l'effet « tornade » - ça bouscule tout sur son passage.

Albin Michel, coll. Wiz / Avril 2015 ♦ Traduit par Céline Alexandre (Torn Away)

10 septembre 2015

Plus loin, plus près, de Hannah Harrington

Plus loin, plus près

Effondrée par le suicide de sa sœur, qu'elle ne comprend pas et n'accepte pas, Harper décide de partir avec l'urne de June, traverser le pays jusqu'en Californie pour y déverser les cendres dans l'océan. C'est seulement en compagnie de sa meilleure amie et d'un type croisé par hasard qu'aura lieu cette escapade empreinte de musique, de rires et de larmes.

On a là un roman d'une très grande sensibilité, avec des mots qui sonnent vrais et qui font du bien.
De l'amitié, ciment de la vie, et une famille en déroute.
Des silences qui font mal, ou qui font peur.
Des non-dits à creuser.
Et il y a l'amour pour combattre la mort.
Tout ça au rythme des kilomètres avalés, dans une fourgonnette surnommée Joplin.


C'est super agréable à lire. L'histoire est exaltante, débordante de joie et de tristesse, elle procure aussi une énergie positive. Et on en ressort galvanisé par cette vitalité et cette soif de survie. Une très jolie rencontre.

Mosaïc / Mai 2015 ♦ Traduit par Barbara Versini (Saving June)

7 juillet 2015

Qui es-tu Alaska ? de John Green (édition collector)

Superbe édition spéciale du 1er roman de John Green (couverture cartonnée, jaquette noire moirée) comprenant une introduction de l'auteur, des questions-réponses et des scènes supprimées du manuscrit original ! 

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Culver Creek est un pensionnat destiné aux enfants dotés d'une intelligence supérieure. Miles Halter, le narrateur, y fait son entrée et se lie d'amitié avec un groupe de jeunes gens : le (prétendu) Colonel, Takumi et la délicieuse et sexy Alaska Young. Celle-ci cristallise tous ses désirs, le garçon est subjugué et pourrait se plier à tous ses caprices sans jamais protester. Et puis, la belle disparaît. Devenue une énigme, elle continue d'alimenter les fantasmes et est au cœur des spéculations les plus folles. Miles, lui, va chercher à percer le mystère. 

Très beau roman, très fort, baignant dans une atmosphère érudite et délicieusement excentrique (qui n'est pas sans rappeler le roman de Donna Tartt, Le Maître des illusions). Les personnages sont brillants et renvoient une image positive et galvanisante. Le principe de vivre en vase clos exacerbe les passions : les amitiés sont fusionnelles, le moindre pépin devient alors une épreuve intolérable et douloureuse. Mais ce qu'il se trame à Culver Creek est et demeure secret. Même entre eux, les adolescents jouent un rôle, adoptent des noms de code, sont insaisissables.  

Un superbe roman, singulier et passionnant, flamboyant par ses excès (l'adolescence est un luxe), on passe facilement du rire aux larmes, sans rien y comprendre !

Gallimard / juin 2015 pour la présente édition ♦ Traduit par Catherine Gibert (Looking for Alaska)

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 « Je pars en quête d'un Grand Peut-Être »

 

♦♦♦♦

 

Au cinéma ! le 22 Juillet : La Face Cachée de Margo 

25 juin 2015

Les Insurgés, de Malorie Blackman

Les insurgés

Kaspar Wilding vient d'intégrer la prestigieuse académie des Gardiens et rêve d'une brillante carrière, à l'instar de ses parents tous deux décédés. Depuis son enfance, il a grandi dans le culte de l'Alliance et son Haut-Conseil qui lutte contre les Insurgés en prônant un combat pacifique : les armes létales sont strictement interdites, toute répression est réglementée, l'ennemi est arrêté et envoyé en détention pour interrogatoire. Kaspar est convaincu d'œuvrer pour la bonne cause. C'est seulement lors d'une opération de contrôle avec son pote Dillon que le garçon va croiser le chemin d'une jeune rebelle et entrevoir une autre perspective sur ce monde où ils vivent dans des camps différents.

On a là un scénario classique pour un roman dystopique promu par la réputation de l'auteur. Malorie Blackman a coutume d'écrire des livres qui incitent à réfléchir et ne pas tout gober à la première cuillerée. Cette fois, la réflexion porte sur la politique et la manipulation des têtes gouvernantes. Ne pas croire aveuglément tout ce qu'on peut raconter. Le héros de l'histoire est un garçon intrépide mais meurtri par son héritage familial. C'est un bon bougre, qui agit à l'instinct, voit tout, capte tout, sent tout. Un vrai petit génie.

C'en est même trop, car il n'est pas assez avisé. Après chaque coup d'éclat, il tente de se poser et commence à s'interroger. Il collabore avec une jeune Archiviste aux cheveux mauves, Mac, pour bidouiller les ordinateurs et va s'attirer les foudres des chefs, bref on connaît la suite. Je sais bien que c'est un cheminement basique, mais à ce stade j'ai lu trop de romans du même goût pour lui passer la pommade sans avoir à y redire ! ... Le bouquin se lit vite et bien. C'est truffé d'action et de conspiration. Après ça reste léger et trop survolé. 

Milan, coll. Macadam / avril 2015 ♦ Traduit par Amélie Sarn (Noble Conflict)

24 juin 2015

Le Loup de L.A., de Maggie Stiefvater

Loup de LA

Tout le monde croit connaître l’histoire de Cole St. Clair. Le succès. La drogue. La déchéance. Puis sa disparition. Mais rares sont ceux qui connaissent son secret le plus sombre – sa capacité à se métamorphoser en loup. Isabel fait partie du cercle restreint de ceux qui savent. Il fut un temps où ils auraient même pu s’aimer. Un temps révolu. Jusqu’au jour où Cole est de retour. De retour sur la scène. De retour où le danger rôde. De retour dans la vie d’Isabel.

Comme beaucoup de lecteurs, j'avais quitté la série de Maggie Stiefvater en 2012, après avoir lu Fusion qui bouclait la saga de Sam & Grace à Mercy Falls. C'était sans me douter que, trois ans plus tard, une pointe de nostalgie surgirait sous les traits de Cole St. Clair avec ce roman racontant son histoire après les événements survenus dans le Minnesota. Notre chanteur sexy tente de renouer avec le succès et l'amour en débarquant en Californie. Là se trouve l'inoubliable Isabel Culpeper qu'il souhaite reconquérir. Celle-ci a pourtant tourné la page, mais pas verrouillé son cœur. Revoir Cole ravive autant de souvenirs que d'émotions !

Je ne cache pas avoir pédalé dans la semoule en me plongeant dans cette suite qui a tout lieu d'être tardive et impromptue. C'est toujours aussi joliment poignant, raconté avec lyrisme, mêlé à un soupçon de coquinerie, car notre couple vedette est réputé pour ses interactions volcaniques et passionnelles. Mais avouons aussi que tout ça arrive un tant soit peu après la bataille. J'aimais l'idée du flou autour de leur relation inaboutie, lui donner des mots et une forme ne me semblait pas indispensable.

Alors si on aime follement la saga, qu'on découvre à peine ou qu'on ne peut vivre sans avoir lu le moindre écrit de l'auteur, oui ce livre mérite d'être lu, dans la foulée. Et savourer pleinement cette histoire de seconde chance dans laquelle patouillent des personnages qui le valent bien (et méritent leur happy end). Maggie Stiefvater tenait aussi à se faire plaisir en évoquant l'artiste maudit et torturé, à travers Cole, et laisser exploser sa passion pour la musique qu'on retrouve dans chacun de ses livres, particulièrement dans son écriture.

Hachette jeunesse, coll. Black Moon / novembre 2014 ♦ Traduit par Camille Croqueloup (Sinner)

  ♪♫ I remembered that once upon a time, I wrote books with kissing scenes. I remembered that once upon a time, Cole St. Clair had been a rock star. ♫ ♪ M.S.

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