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Chez Clarabel
9 juillet 2014

Addiction, de Blake Nelson

heart red

Addiction

Alors on vous dit, ce roman parle de drogue, d'alcool, de violence, de mort, d'amour désabusé... et là vous êtes en droit de faire la moue, euh non merci. Mais quelle erreur... quelle erreur ! Ce serait vous priver d'un roman franchement bouleversant, capable de vous broyer le cœur et vous mettre la tête à l'envers. Pour votre plus grand bonheur !

On suit donc l'histoire de Maddie, dix-sept ans, envoyée en cure de désintoxication par ses parents, dépassés par ses excès, son agressivité, sa dépendance à l'alcool et aux drogues. La jeune fille suit son traitement, se fait une amie (Trish) et rencontre l'amour (Stewart). Du moins, c'est une relation hautement réprouvée... Mais Maddie s'accroche, elle est amoureuse, retourne à sa petite vie de lycéenne, rase les murs, fuit les tentations, résiste, tient bon la barre, améliore ses résultats scolaires, se languit de revoir son chéri, et puis... Rien n'est simple, rien n'est acquis.

Et c'est ce que l'auteur nous raconte, sur un ton moderne, détaché et parfois sarcastique. Maddie est une jeune fille extraordinaire, dotée d'un humour pince-sans-rire et d'un solide sens de l'ironie. Elle porte un jugement sans appel sur son parcours, mais livre aussi ses doutes et ses angoisses. Il y a des passages poignants, des moments durs, des délires appréciables, des instants sublimes et des illuminations rares et précieuses. Bref, c'est un roman intelligent, écrit avec sincérité, transparence, amertume, tendresse, et j'en oublie. Cette lecture vous fait vivre une multitude d'émotions, de sensations. Mais c'est très fort, vivifiant, poignant. Un vrai coup de cœur. ♥ 

Albin Michel, coll. Wiz ♦ mai 2014 ♦ traduit par Cécile Moran

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24 juin 2014

Les mots bleus de Félicie, par Natalie Lloyd

« Tu vois des mots qui valent la peine d'être gardés ?
- Je vois tout un ciel de mots. »

Les mots bleus

On raconte qu'à Midnight Gulch, autrefois, les gens vivaient heureux. C'était un endroit magique, “pour être chez soi”. La légende dit que deux frères possédaient cette magie, qu'ils partageaient à travers la musique, la danse, le spectacle. Et puis ils se sont fâchés et ont quitté la ville. Depuis, la magie a également déserté les habitants, qui veulent à leur tour s'en aller. C'est aussi la maladie du “cœur errant”. Félicie la connaît bien, puisque sa maman en est atteinte. Depuis toujours, sa sœur et elle traversent les états, sans jamais se poser nulle part. Cette fois, elles ont trouvé refuge chez leur tante Cléo et entendent profiter un maximum de leur séjour à Midnight Gulch. Il y a dans l'air quelque chose qui fait battre le cœur de la fillette un peu plus fort. Elle y voit des mots partout, flotter, danser, chalouper. Ils lui racontent une histoire qu'elle seule peut saisir et rapporter lors d'une compétition organisée par l'école. Mais parler en public n'est pas le point fort de Félicie. Autant elle capte les mots, s'en empare, les recopie dans son cahier et les assemble pour écrire des histoires fabuleuses, autant à l'oral elle avale tout, elle balbutie, se confond, se morfond. Une catastrophe. Et pourtant, encore une fois, les choses vont changer pour elle. Pour la première fois, Félicie a rencontré un véritable ami. Le Bidole ! Encore un secret jalousement gardé, qui fait partie du folklore de cette incroyable petite ville. L'effet est terriblement intriguant, poétique et fascinant. J'ai beaucoup aimé cette histoire, qui fait aussi la part belle à la générosité, au partage, à l'amitié, l'amour, la magie... et au pouvoir des mots. Vraiment, c'est une lecture enchanteresse !

Seuil jeunesse, juin 2014 ♦ traduit par Cécile Nelson

19 juin 2014

Les Sœurs de l'océan, par Lucy Clarke

heart

Les Soeurs de l'océan

* Mauvais choix de couverture, grr ! *

Katie et Mia sont deux sœurs totalement opposées. Elles vivent ensemble à Londres depuis le décès de leur mère et leur départ de Cornouailles. Si Katie a tracé sa vie selon une ligne droite, celle de Mia n'est qu'une succession de soubresauts. Aussi, du jour au lendemain, annonce-t-elle à son aînée qu'elle plaque tout pour faire le tour du monde. Son meilleur ami Finn l'accompagne. Et les mois filent, égrenant des nouvelles sporadiques. Katie est excédée par la légèreté de sa jeune sœur et entend se protéger. Elle coupe les ponts volontairement. Le temps passe et l'incompréhension est réciproque. Jusqu'à l'annonce du drame - Mia s'est jetée du haut d'une falaise, à Bali. Elle était seule. Katie est effondrée, refuse la vérité et cherche des réponses dans le journal de sa sœur, avant de partir sur ses traces. Nous plongeons alors dans deux parcours, racontés en parallèle par Mia et Katie, à six mois d'intervalle. Et c'est l'évasion assurée ! Ce sont autant de paysages somptueux, de contrées lointaines, paradisiaques et dépaysantes qui s'offrent à nous... Mais ce sont surtout deux épopées incroyables, magiques et bouleversantes, qui vont puiser aux sources de la famille et révéler tant de mystères autour. C'est poignant, mais captivant ! J'ai lu ce roman d'une traite, tant j'étais emportée par le récit des deux sœurs, dont la relation chaotique m'a émue aux larmes et très sincèrement touchée. Ne vous fiez pas à cette couverture nunuche, le contenu est de toute beauté. C'est aussi le compagnon idéal de vos vacances, n'hésitez pas !

Presses de la Cité, mai 2014 ♦ traduit par Sylvie Schneiter

13 juin 2014

Dans les rapides, de Maylis de Kerangal

« T'es rock, t'es pas rock. La vie rock. Ce n'est pas gravé sur les disques, ce n'est pas imprimé dans les livres. Une épithète consubstantielle, un attribut physique comme être blonde, nerveux, hypocondriaque, debout. Rock rock rock. Le mot est gros comme un poing et rond comme un caillou. Prononcé cent fois par jour, il ne s'use pas. Dehors le ciel bouillonne, léger, changeant quand les nuages pèsent lourd, des milliers de tonnes bombent l'horizon derrière les hautes tours, suspendus. Être rock. Être ce qu'on veut. Plutôt quelque chose de très concret. Demandez le programme ! »

Dans les rapides de Maylis de Kerangal

Le Havre, 1978. Lise, Marie et Nina ont 15 ans et s'ennuient. Un dimanche de pluie, elles font du stop et dans la R16 pistache « déboule une voix de fille, une voix de fille qui sonne comme une voix de fille justement, une voix qui chante vite, et fort, et vite et fort et vit »la voix de Debbie Harry, la chanteuse de Blondie. Debbie qui s'impose aux garçons de son groupe, Debbie qui va devenir leur modèle. Les filles courent acheter le disque, le passent en boucle. Et rêvent en grand (New York, la liberté, le rock, la vie, etc.). Avec son style syncopé, son écriture débraillée et sa gouaille de rockeuse, Maylis de Kerangal injecte à son histoire une nostalgie euphorisante. Elle y clame la passion d'une époque, l'esprit d'une jeunesse désenchantée mais exubérante, la volonté de croire en ses rêves et de suivre son étoile. En clair, cette lecture vous galvanise ! La musique est partout, pas seulement Blondie et son image rock et glamour, on découvre également Kate Bush (« la petite voix, le filet d'or, le bijou du pendentif sur la gorge du rossignol ») à travers son album The Kick Inside qui va bouleverser l'unité du groupe. C'est à lire avec le casque sur les oreilles, pour une rencontre lumineuse et électrisante ! 

♪♫ en poche ! ♫♪ Folio, juin 2014 ♦ 1ère publication aux éditions Naïve, janvier 2007

12 juin 2014

Vamp in love, de Kimberly Raye

En poche ! 

Vamp in love

Lilliana Marchette, mais ses amis l'appellent Lil, est une vampirette célibataire, sexy, branchée et dotée d'un indéniable flair en matière d'accessoires (les chaussures griffées, plus particulièrement). Elle vient de créer en plein Manhattan la première agence de rencontres pour vampires. Or, en dépit de ses talents d'entremetteuse, l'agence Vamp'n Love a du mal à décoller. Lil vient aussi de faire la connaissance d'un séduisant chasseur de primes, Ty Bonner, qui est - hélas pour elle - un récent mordu. La demoiselle appartient à la branche des vampires héréditaires, “les snobs”, et elle ne peut décemment guère envisager de s'abaisser à une caste inférieure.  C'est interdit.  Pourtant, le type a toute la panoplie du cow-boy éclatant de virilité (stetson noir, manteau en cuir qui frotte le sol, jean noir et bottes noires patinées). Il est taciturne, sexy, intouchable, graou ! Il est en ville sur les traces d'un serial-killer, mais très franchement, on s'en contrefiche un peu de l'enquête (qui se révèlera cocasse et sympathique), car tout ce qui compte ne se raconte pas, ça se vit, ça se lit, entre le cow-boy et la belle, tout est dit ! « Il est supersexy. D'une façon sauvage, primitive. Il avait les cheveux bruns mi-longs, une mâchoire carrée ombrée d'une barbe naissante, et des yeux bleus. Mais pas n'importe quel bleu : un bleu fluo, si vif et si intense que, lorsque nos regards se sont croisés, j'aurais pu jurer entendre bourdonner un néon. Certes, le bourdonnement pouvait provenir de mes hormones de vampirette frustrée, qui tendent à s'emballer à la vue de trop de testotérone. » Mouhaha. Véritable petite bulle de fraîcheur, cette lecture se croque avec délice, garantie sans prise de tête. Lil est une vampirette insatiable, bavarde et irrésistiblement drôle, qui aime porter du rose et qui sent la barbe à papa. Entre son boulot, sa vie de famille (sa mère cherche à la caser à tout bout de champ) ou son attirance fatale pour Ty Bonner, qui est beau, qui sent bon le sable chaud, oups, n'en jetez plus, la coupe est pleine. C'est simple, facile, complètement délirant. Et j'aime ça. 

Pocket, juin 2014 ♦ traduit par Christine Barbaste pour les éditions Fleuve Noir

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9 juin 2014

Un avion sans elle, par Michel Bussi

Un avion sans elle

Deux familles se disputent le même bébé, seul rescapé d'un crash d'avion, et vont se livrer une bataille acharnée qui continuera de les hanter pendant les dix-huit prochaines années. Le jour de son anniversaire, Lylie prend connaissance du journal du détective privé (Crédule Grand-Duc, quel nom !), engagé par la famille Carville. Après quoi, la jeune fille le confie à son tour à Marc, lui fait une bise et disparaît de la circulation. Le garçon comprend que, pour la sauver, il doit partir sur les traces du privé, qu'on a assassiné chez lui, et remonter la piste de son enquête. 

L'histoire n'est ainsi constituée que d'informations sans cesse renouvelées, sur des secrets de famille, des mensonges, des trahisons, des complots, mais qui renvoient toujours le dénouement vers une issue improbable. Qui est véritablement Lylie ? Lyse-Rose de Carville ou Émilie Vitral ? Sans mentir, c'est un livre au suspense haletant, au scénario parfaitement ficelé, qui nous fait tenir jusqu'au bout, pantelant et désespéré ! J'ai beaucoup, beaucoup aimé. Les personnages, tous accablés et brisés par cette histoire cauchemardesque, nous semblent tellement proches. On ressent une vive et sincère compassion, n'imaginant pas un seul instant notre réaction face à un tel dilemme.

Et comment grandir sans identité, avec ce flou tenace d'une éventuelle erreur judiciaire ? Le drame remontant à un soir de décembre 1980, il n'était pas envisageable d'avoir recours à des tests ADN, mais cela arrange bien les petites affaires de l'auteur qui cherche à brouiller les pistes, à brasser large et à captiver son lecteur en ne lui offrant aucun temps mort. Il joue aussi sur la corde sensible, mais sans indécence, et j'ai apprécié. Le résultat est absolument bluffant. C'est une lecture épuisante pour les nerfs, mais franchement excitante !

Pocket, mars 2013 ♦ Presses de la Cité, janvier 2012

5 juin 2014

La toute première fois, par Lauren Strasnick

en poche !

La toute première fois

Depuis que Holly a perdu sa maman, elle a la sensation d'être anesthésiée, de ne plus rien ressentir. Alors, elle couche avec un type sous prétexte qu'il est beau, gentil et attentionné. Elle ment à son meilleur ami. Elle se lie d'amitié avec une fille qu'elle trahit en douce. Elle boit, trop. Elle passe à côté du bonheur parce qu'elle a la trouille. Après un semblant de démarrage triste et doux-amer, le roman révèle une vraie tendresse et une sincérité sans égale. Le ton est juste, l'histoire poignante, les personnages attachants, imparfaits, trop romantiques ou affreusement égoïstes... Au centre Holly n'en loupe pas une, elle grandit, elle apprend, elle doit se reconstruire, ce qui n'est pas facile parce que tout le monde lui rappelle qu'elle ressemble à sa mère. Et mon cœur à moi a fait boum. Car cette histoire touche la petite fibre maternelle, c'est simple, adorable et mélancolique aussi, ça parle d'amour, d'amitié et de trahison, de ces petits riens qui nous filent entre les doigts. Holly va faire preuve d'une grande maturité dans les derniers chapitres, en adoptant la méthode du lâcher prise et en l'assumant. Ainsi va le monde, et tant mieux. Je n'avais pas envie de quitter Holly sans être rassurée sur son avenir. Je devine que la fin va en déconcerter plus d'un, mais elle est juste parfaite. Porteuse d'espoir et de renouveau.  Un coup de ♥ de l'année 2012, une découverte Albin Michel jeunesse.

Le Livre de Poche jeunesse, mai 2014 ♦ traduit par Sarah Tardy

5 juin 2014

Ce si joli trouble, par Cora Carmack

Ce si joli trouble

Bliss traîne dans un bar pour y rencontrer un bel inconnu et se débarrasser de son encombrante virginité (selon sa meilleure amie). Alcoolisée, la demoiselle n'en garde pas moins à l'esprit qu'elle est terrorisée, jusqu'à ce qu'elle tombe nez à nez sur Garrick Taylor, assis seul dans son coin, avec un livre de Shakespeare.
Son cœur s'emballe. Elle flirte ouvertement avec lui, l'emmène chez elle, bascule dans le lit, et puis...

L'histoire prend un détour savoureux, franchement hilarant et incongru, et je m'en suis réjouie car le point de départ n'était pas folichon.
Par la suite, forcément ça se complique : Bliss réalise que Garrick est son nouveau prof de théâtre. Relation strictement interdite, sous peine d'exclusion. Du moins, en théorie car ces deux-là ne vont pas se formaliser et continuer d'agir sans crainte d'être pris la main dans le sac.
Ajoutez un meilleur ami qui révèle ses sentiments, des rapports tendus et conflictuels, un climat lourd, qui exacerbe les jalousies, hi hi.

C'est une romance absolument délicieuse et déculpabilisante, truffée de niaiseries, de clichés et autres situations insolites, mais j'ai envoyé balader mon sens commun et dégusté le tout comme une friandise défendue.
C'était succulent !
Garrick est sexy en diable, c'est tout vu. Bliss est encore une chrysalide, sa trouille de l'autre est l'occasion de glousser et de pimenter la relation.
Ce n'est que sensualité, délire entre étudiants (soirées arrosées et virées en boîte), petit cocon, début sur les planches, épanouissement personnel, confiance en soi... Cela fait un peu fouillis, mais on passe un vrai, bon moment. Sans prise de tête.

La Martinière J. ♦ mai 2014 ♦ traduit par Sophie Passant

4 juin 2014

Rien n'arrête Bidule Chouette, de Cati Baur et Gwendoline Raisson

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Quel album détonnant, mais déjanté !

Composé de trois histoires courtes, ce livre nous présente deux amis inséparables, Bidule Chouette et Ramone El Cochon. Bidule a un caractère bien trempé. Quand elle a décidé de ne plus avancer, elle prétend que ses pieds font la grève. Sa maman doit la porter sur ses épaules. Ou alors, une petite glace pourrait lui redonner contenance. Voilà une petite histoire commune, se dit-on. 

Que nenni. Ce qui ne manquera pas de vous surprendre, c'est l'intrusion subite d'un monstre horrible et repoussant, qui cherche par tous les moyens à avaler le rondouillard Ramon. Celui-ci, trop benêt, le voit rarement surgir au détour du chemin. Et quelle catastrophe ! quelle débandade ! Les enfants vont halluciner et retiendront, en morale, que la moutarde peut vous sauver la vie. Si, si.

Personnellement, j'ai gloussé de plaisir. Cette lecture, parfaitement irrévérencieuse, mais délicieuse, a su me combler au-delà de tous mes espoirs. L'humour est décalé, les personnages absolument délirants, l'histoire nous en fait voir des vertes et des pas mûres, tout en gardant un esprit bon enfant aussi. N'ayez crainte, cet album se veut truculent et stupéfiant.

J'ai naturellement beaucoup aimé. Sitôt qu'on sort un chouia des sentiers battus, je suis cliente. Ajoutez aussi que la combinaison des deux talents - Cati Baur et Gwendoline Raisson - est juste parfaite.

L'École des Loisirs, mai 2014

4 juin 2014

Anastasia, de Lois Lowry

Anastasia

L'École des Loisirs a de nouveau pioché dans ses séries fétiches pour remettre l'une d'elles au goût du jour en l'éditant sous grand format. Cette compilation d'Anastasia réunit trois titres de la série : Anastasia Krupnik - Anastasia, demande à ton psy ! - Une carrière de rêve pour Anastasia. Si vous ne connaissiez pas encore l'héroïne de Lois Lowry, n'attendez plus. C'est une lecture savoureuse, un poil trempée dans l'humour sarcastique, qui fait aussi la part belle aux relations familiales conviviales. La jeune fille se révèle fantasque et brillante, elle mène une vie tout à fait ordinaire, racontée avec une telle fraîcheur et un humour dévastateur qu'il serait forcément dommage de passer à côté.

Au départ, Anastasia a dix ans, elle est fille unique, son père est professeur d'université et a publié des petits recueils de poèmes, sa mère est peintre. L'arrivée d'un petit frère ne la met pas en joie, aussi décide-t-elle d'étoffer sa liste des j'aime / j'aime pas au fil d'anecdotes délicieusement saugrenues. Puis, on la découvre trois ans plus tard, en pleine crise d'adolescence. Seul un psy pourrait guérir ses troubles émotionnels selon elle, mais ses parents disent niet. À la place, elle n'a qu'à lire Freud ! Elle trouve finalement une sculpture de son buste dans un vide-grenier et l'installe dans sa chambre pour une thérapie en toute intimité. Elle lui confie aussi les petits pépins qu'elle rencontre avec son projet scientifique sur des hamsters qui se sont sauvés de leur cage et se baladent dans la maison en toute impunité.

Dans la dernière histoire, Anastasia doit rédiger un texte sur sa carrière de rêve, elle hésite entre libraire ... ou mannequin. Elle a choisi de suivre un stage, mais seulement dans le but d'acquérir assurance et confiance. À Boston, elle se fait une nouvelle amie, retrouve un ancien camarade d'école primaire, pénètre dans une librairie de rêve, bref l'aventure est joyeuse, insouciante, toujours ponctuée de détails facétieux. Vous l'avez compris, c'est une lecture débordante de charme, d'humour et d'enthousiasme. À adopter sans retenue.

École des Loisirs, juin 2014 ♦ traduit par Agnès Desarthe ♦ illustration de couvertur : Iris de Moüy

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