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Chez Clarabel
albin michel jeunesse
13 octobre 2014

Rebelle Belle, de Rachel Hawkins

Rebelle Belle

Harper Price est une élève brillante et populaire, dont les multiples efforts vont être récompensés lors du traditionnel couronnement de la reine du bal. Peu avant la consécration, Harper se rend aux toilettes pour une touche de gloss mais voit surgir le concierge du lycée, pantelant et sérieusement blessé. Un autre individu fait irruption dans la pièce, un cimeterre à la main, une bataille s'engage et là ... Harper révèle des talents insoupçonnés de Ninja !

Le début du roman est drôle, très drôle. Il joue sur l'incongruité de la situation en plaçant une héroïne superficielle soudain confrontée à un scénario de film d'action, dans lequel elle aurait le premier rôle. Harper n'y est évidemment pas préparée. Depuis des mois, elle répète pour le bal des débutantes... c'est dire comme ses préoccupations sont à des années lumière de cette avalanche de violence. Chose plus étrange, elle ressent pour David Stark, le rédacteur en chef du journal de l'école, le besoin pressant de le protéger coûte que coûte. Lui qu'elle déteste depuis le bac à sable.

C'est à n'y rien comprendre, mais toutes ces découvertes mettent sa vie sens dessus dessous : ses amies et son petit copain sont largués et ne savent plus sur quel pied danser. Harper est seule détentrice d'un secret ancestral... avec pour unique confident son ennemi juré. Quelle ironie. Rachel Hawkins (à qui l'on doit le génial Hex Halla de nouveau réuni ses ingrédients à succès pour rédiger cette nouvelle aventure mêlant habilement sorcellerie et chevalerie. Et c'est bien pour elle qu'on n'hésite pas à lire ce roman, dont la couverture d'une niaiserie affligeante aurait fait fuir les plus vaillants !!!

En somme, c'est virevoltant de bonne humeur, l'humour y est cocasse et l'intrigue plutôt surprenante (j'ai beaucoup aimé la toile de fond). Certes, les personnages sont des caricatures ambulantes, mais impossible de leur en tenir rigueur. Ils sont attachants, maladroits, rebelles pour deux sous, bref de vrais cornichons. De toute façon, c'est une lecture sans prétention, qui nous fait passer un excellent moment, pour jeunes et moins jeunes. Cela vous place ainsi une charmante petite série, sur fond d'Antiquité remis au goût du jour.

Albin Michel, coll. Wiz, octobre 2014 ♦ traduit par Nathalie Serval

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20 septembre 2014

Au bout du voyage, de Meg Rosoff

Au bout du voyage

Mila et son père Gil se rendent ensemble à New York pour retrouver un vieil ami (Matthew) qui a quitté le foyer sans la moindre explication. Son épouse, seule avec leur bébé sur les bras, est déboussolée et pense qu'il a trouvé refuge dans une cabane à la frontière du Canada. Pourtant, Matthew ne répond à aucun coup de fil et est parti sans son chien. Mila, qui prétend posséder une sensibilité accrue, perçoit des émotions que les personnes tentent de filtrer. Il lui paraît alors possible que l'ami de son père a orchestré son départ pour des raisons plus graves que celles que tous soupçonnent.

On s'engage alors dans un périple père-fille complice et singulier. L'esprit de Mila turbine à fond la caisse, tandis que son père reste silencieux, avare de confidences. Peu à peu certaines vérités vont apparaître, des drames du passé vont se révéler sous un autre jour et Mila va se sentir dépossédée de sa zone de confort. La jeune fille n'a que douze ans, même si son discours souvent la fait paraître plus vieille, elle n'a pas cette maturité nécessaire pour appréhender le clair-obscur et absorber ses conséquences.

J'ai beaucoup aimé l'entrée en matière du roman, le début de l'enquête, les pistes envisagées et le suspense de l'histoire. De plus, c'est admirablement écrit, du Meg Rosoff raffiné et lâchant ses indices en pointillés. Le récit prend davantage d'ampleur dans la 2ème moitié, plus opaque et en même temps plus frelatée. On absorbe complètement les sensations de Mila, troublée par les révélations qui s'imposent, notamment sur ses propres parents.

Petit détail aussi, il n'y a aucune ponctuation pour indiquer les dialogues (guillemets, tirets) donc au départ c'est un peu déstabilisant. Le récit forme un bloc, à nous d'en démêler les introspections et les réflexions à voix haute. Finalement, cela montre bien cette volonté de flouter les frontières, comme celle entre l'enfance et l'âge adulte. Chacun y assimilera ce qu'il entend, ou veut, selon sa propre interprétation. Un roman qui s'inscrit en toute délicatesse !

Albin Michel, coll. Wiz, septembre 2014 ♦  traduit par Valérie Le Plouhinec (Picture me gone)

9 septembre 2014

L'Été où je suis devenue jolie (l'intégrale), de Jenny Han

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... au tour de la Miss C., 14 ans, de se plonger dans cette fabuleuse saga !

Belly, 15 ans, passe ses vacances d'été avec ses amis d'enfance, Conrad et Jeremiah, à Cousins Beach, dans leur maison de la plage. Ce premier été sonne l'heure des retrouvailles... et des déchirures (ohlala). C'est un concentré d'émotions, qui dure sur trois tomes. C'est poignant, on se sent à fleur de peau mais que de tendresse ! Il règne aussi une ambiance nostalgique et apaisante, à laquelle on tombe immédiatement sous le charme. Bien entendu, c'est un roman sur l'adolescence, le corps qui grandit, la confiance qui vacille et les certitudes qui s'éparpillent... Mais c'est aussi un livre sur l'été, les vacances, la mer, les copains... et le premier amour. ♥ 
Forcément, l'ado de la maison a dévoré et adoré.  

Albin Michel jeunesse, coll. Wiz, juillet 2014 pour cette spéciale édition INTÉGRALE ♦ traduit par Alice Delabre  

9 juillet 2014

Addiction, de Blake Nelson

heart red

Addiction

Alors on vous dit, ce roman parle de drogue, d'alcool, de violence, de mort, d'amour désabusé... et là vous êtes en droit de faire la moue, euh non merci. Mais quelle erreur... quelle erreur ! Ce serait vous priver d'un roman franchement bouleversant, capable de vous broyer le cœur et vous mettre la tête à l'envers. Pour votre plus grand bonheur !

On suit donc l'histoire de Maddie, dix-sept ans, envoyée en cure de désintoxication par ses parents, dépassés par ses excès, son agressivité, sa dépendance à l'alcool et aux drogues. La jeune fille suit son traitement, se fait une amie (Trish) et rencontre l'amour (Stewart). Du moins, c'est une relation hautement réprouvée... Mais Maddie s'accroche, elle est amoureuse, retourne à sa petite vie de lycéenne, rase les murs, fuit les tentations, résiste, tient bon la barre, améliore ses résultats scolaires, se languit de revoir son chéri, et puis... Rien n'est simple, rien n'est acquis.

Et c'est ce que l'auteur nous raconte, sur un ton moderne, détaché et parfois sarcastique. Maddie est une jeune fille extraordinaire, dotée d'un humour pince-sans-rire et d'un solide sens de l'ironie. Elle porte un jugement sans appel sur son parcours, mais livre aussi ses doutes et ses angoisses. Il y a des passages poignants, des moments durs, des délires appréciables, des instants sublimes et des illuminations rares et précieuses. Bref, c'est un roman intelligent, écrit avec sincérité, transparence, amertume, tendresse, et j'en oublie. Cette lecture vous fait vivre une multitude d'émotions, de sensations. Mais c'est très fort, vivifiant, poignant. Un vrai coup de cœur. ♥ 

Albin Michel, coll. Wiz ♦ mai 2014 ♦ traduit par Cécile Moran

19 mai 2014

Six semaines pour t'oublier, par Abby McDonald

heart red

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Sadie se languit d'amour pour Garrett depuis deux longues années. Ils cultivent tous deux les mêmes goûts pour les livres, les films, la musique. Ils adorent écrire et ont d'ailleurs postulé pour un stage d'écriture durant l'été. Six semaines ensemble, en plus osmose intellectuelle et créatrice. Sadie s'y voit déjà. La parfaite occasion pour faire flancher son béguin de toujours et transformer cette amitié en véritable histoire d'amour.

Mais les choses vont se compliquer, lorsque la jeune fille reçoit une lettre de refus. Garrett part, mais elle doit s'occuper seule durant tout l'été. Elle décroche un boulot dans un café, perd carrément la boule à force de penser à lui, de perdre ses illusions et de soupirer à n'en plus finir. Ses collègues décrètent l'état d'urgence : un plan de détox pour oublier Garrett Delaney. Elle renoue aussi avec sa voisine et amie d'enfance, Kayla, qui va lui changer les idées en la faisant sortir et rencontrer de nouvelles têtes.

Ce qui semblait pathétique et affligeant au début (pauvre Sadie !) va peu à peu se transformer en une quête de survie absolument jouissive et exaltante ! En gros, on cesse de s'appesantir et on rêve de se joindre à sa nouvelle bande d'amis. Le fil de l'histoire est extrêmement bien dessiné, puisqu'on suit pas à pas l'état de manque, l'obsession amoureuse, puis la prise de conscience de sa dépendance : Sadie avait modelé ses goûts en fonction de Garrett, même son caractère avait été absorbé par sa relation fusionnelle. Il était temps d'agir !

Garrett, lui, n'apparaît vraiment pas sous son meilleur jour, d'un point de vue extérieur, on se braque d'office, on le juge et on le condamne pour son égotisme et son snobisme. Zou, du balai ! Un copain, certes... mais pas le parfait candidat à la love-story fantasmée. Cette lecture se révèle donc extrêmement plaisante sur le long cours et a un effet étonnamment euphorisant. Mine de rien, elle fait réfléchir et se remettre en question, pointe du doigt les relations toxiques, même en amitié. Cela fait pas mal ruminer, et c'est très bien ! J'ai aussi beaucoup apprécié le ton, l'humour et les références littéraires du roman. Je me sentais un peu triste de tourner la dernière page...

Albin Michel jeunesse, coll. Wiz, mai 2014 - traduit par Alice Delarbre

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19 avril 2014

Tout finit par un baiser ! de Kate Klise

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Un roman frais, charmant, qui se lit en deux bouchées et nous fait vivre une folle histoire de rencontres amoureuses entre deux adolescents et leurs parents célibataires !

Coco et Webb échangent par mégarde leur bagage à l'aéroport. Ni une ni deux ils foncent tête baissée et s'envoient des mails déjantés, impertinents et enlevés, tandis que de leur côté les parents (qui se sont aussi croisés dans l'avion) se frôlent et échangent des regards en coin, réfléchissant à deux fois avant de faire le premier pas. Quel drôle de micmac, je n'ose pas trop en dévoiler, mais j'ai adoré l'histoire dessinée entre les adolescents (« l'Amour à l'ère post-numérique »). Ils sont décomplexés, prêts à mordre la vie à pleines dents, jouant du destin, et des parents, inventant mille et une excuses et débordant d'une imagination folle, trop folle !

Le roman se pose ainsi comme une conception moderne et enjouée des rapports amoureux d'aujourd'hui, à travers quatre perspectives et points de vue alternés. C'est léger, comme une comédie romantique, avec tout le tralala attendu (humour, naïveté, quiproquos et situations invraisemblables). La fin est tarte, mais elle ferme la marche d'un rendez-vous gentillet, charmant et sans prétention.

Albin Michel, coll. Wiz, avril 2014 ♦ traduit par Dominique Kugler

21 mars 2014

Memento (tome 2) de Jennifer Rush

Cette suite est excellente ! L'intrigue semble pourtant élémentaire sur certains points, malgré tout on arrive encore à être surpris et à tourner les pages avec avidité. Rythme soutenu, action, réaction, suspense et autres révélations à foison font de la lecture un petit phénomène de foire. On adhère, et on adore ! ;o)

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Les personnages sont tous très attachants, à commencer par Anna qui cherche à comprendre son histoire, à recoller les morceaux de son passé, quitte à se lancer vers l'inconnu et à accorder sa confiance à des personnes ne le méritant peut-être pas. Contrairement à elle, le lecteur est tout le temps aux aguets. On copie l'instinct de méfiance et de survie des garçons !

Les garçons... ah, quelle fameuse bande ! Sam, Cas, Nick et aussi Trev sont des gaillards mystérieux, redoutables et brisés par cette Agence, autour de laquelle tant de secrets semblent encore courir. Le livre nous réserve de sacrées surprises à son sujet, en plus de retrouvailles inespérées ! C'est très, très prenant. L'histoire est faiblement romantique, tant mieux, cela me convient parfaitement. Mais tout rapprochement est aussi délectable, Sam est un garçon fermé et pudique, Nick est un éternel bougon, pas de triangle amoureux à déplorer, mais je trouve qu'il y a matière à remettre en doute certains penchants... Je dis ça, je dis rien.

L'ambiance générale est électrique, ça castagne dur, sec, ça tue aussi, mais ce qui m'interpelle le plus, c'est sans doute le fait que nos petits chéris s'en sortent toujours avec quelques égratignures et surmontent toutes les épreuves sans frémir ! L'action prime, après tout ce n'est pas un mal non plus. J'ai beaucoup aimé, pas vu le temps passer et suis très curieuse de lire le 3ème tome (dont on annonce un changement de narrateur !).

Albin Michel, coll. Wiz, février 2014 - traduit par Cécile Chartres

20 mars 2014

Touch, par Jus Accardo

Deznee, 17 ans, vit seule avec son père, depuis la mort de sa mère. Un soir, elle tombe sur un garçon étrange, au détour d'une de ses balades nocturnes. Kale se révèle plus bizarre qu elle ne le pensait. Il évite tout contact avec Deznee, comme s'il craignait de la réduire en poussière au moindre frôlement... Lorsque le père de Deznee se retrouve nez-à-nez avec Kale et qu'il dégaine une arme, Deznee décide de fuir. 

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Le roman démarre en fanfare, avec action, suspense et sarcasme en un tour de main, avant d'enchaîner sur des révélations et autres rebondissements qui en laisseraient d'autres pantois. Un seul credo : encore et toujours plus ! Amis lecteurs, pas de temps mort au programme ! Par contre, ça tourbillonne à tous les étages, même l'héroïne semble agir sur l'instinct, sans réfléchir, quitte à faire n'importe quoi, avec n'importe qui. Résultat, on se sent vite essoufflé par tant d'excès, trop de rythme, aucun liant et très peu d'émotion ! À moins de considérer les interludes romantiques entre Deznee et Kale comme une bouffée d'air frais...

Kale a pour particularité de ne pas pouvoir toucher les autres, à moins de les réduire en cendres. C'est “son don”. Il a aussi toujours vécu dans un Centre et est totalement ignorant sur pas mal de choses (sexuelles, sensuelles, sentimentales, amoureuses, et tout le baratin !). Aussi, chacune de ses découvertes est un mélange d'éblouissement, de naïveté, d'enchantement et de possession maladive. C'est niais, mais plutôt bon enfant (comme son obsession avec la main de Dez). Adorable, oui, oui... 

En somme, j'ai trouvé cette lecture sympathique, avec sa bonne dose de stress et ses petites couches de miel trop sucré, mais hélas elle n'offre rien de nouveau non plus (me rappelle trop X-MenLa ligue des justiciers, ou aussi Insaisissable de Tahereh Mafi et la série Amnesia de J. Rush). J'aurais aimé l'apprécier à sa juste valeur, mais je suis un peu déçue par son manque d'originalité.

Albin Michel, coll. Wiz, mars 2014 - traduit par Frédérique Fraisse

6 février 2014

Le premier qui pleure a perdu, de Sherman Alexie

Nouvelle couverture par Ellen Forney.

Le premier qui pleure a perdu

Junior, un indien Spokane de 14 ans, résidant dans la réserve de Wellpinit avec sa famille, est souvent la cible des balèzes et des crétins qui l'entourent. Il n'a pas un “physique facile”, mais surtout il est doté d'un QI exceptionnel, que son prof remarque avant de lui conseiller de s'inscrire au lycée de Reardan, en ville (chez les Blancs). Une décision lourde de conséquences, puisqu'il sera rejeté par tous, même par son meilleur ami.

La vie au lycée, pourtant, est loin d'être idyllique car il se trouve, encore une fois, taxé de tous les noms. Il est tombé amoureux de la jolie Penelope, s'est attiré les foudres d'un élève de Terminale, a intégré l'équipe de basket, mais il est mort de trouille et doit vomir avant chaque compétition, et pour finir il récolte un trauma crânien lors de sa rencontre face à ses anciens équipiers. 

À lire cet enchaînement de catastrophes et autres brimades, qui laissent apparaître une vie misérable et pathétique, on est en droit de craindre une lecture déprimante. Mais c'est tout le contraire, puisque Junior fait preuve d'humour et de dérision, qui rend son propos guilleret et sardonique. C'est drôle, très, très drôle. De plus, jamais il ne se plaint ou cherche à se faire plaindre. Il gribouille son petit carnet avec insouciance, même ses dessins sont hilarants et révèlent une pointe de cynisme délectable.

L'auteur en profite évidemment pour condamner les travers de ses semblables, qui se vautrent dans la paresse et l'alcoolisme en haussant les épaules et en vitupérant contre ceux qui cherchent à s'en sortir. À Wellpinit, il y a du malheur, beaucoup, mais finalement mieux vaut en rire (“on enterre mieux ceux qu'on aime dans un grand éclat de rire”, paraît-il) et regarder l'horizon en poussant de gros soupirs. Coup de coeur pour le personnage de la grand-mère Spirit, sage et philosophe, jamais avare de bons conseils...

Albin Michel jeunesse, coll. Wiz, nouvelle édition novembre 2013 - traduit par Valérie Le Plouhinec

5 février 2014

Un Baiser pour la Nuit, d'Anna Godbersen

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Le miracle n'aura finalement pas eu lieu, la série se termine sans avoir jamais réussi à regagner mon plein enthousiasme. Je me sens déçue, un peu flouée, d'avoir perdu l'étincelle à laquelle j'associais aveuglément les livres d'Anna Godbersen. Et pourtant, cette saga avait tout pour me plaire (les années 20, son ambiance glamour, stimulée par les interdits mais cernée par tous les dangers).

Bref, nos trois héroïnes ont su se construire un destin hors du commun : Cordelia dirige son propre night-club, Letty récolte les lauriers de la gloire et vient d'obtenir son premier grand rôle au cinéma, Astrid a enfin son gros diamant au doigt. Mais, mais, mais... tout n'est que poudre aux yeux ! Le revers de la médaille est terrible, vous imaginez bien, l'auteur n'est pas en reste pour nous renverser la tête et broyer notre petit coeur tendre.

Disons-le franchement, la fin est grandiose, avec un dénouement invraisemblable mais absolument imprévisible. De quoi vous affoler les sens et le palpitant. Cela part dans tous les sens, c'est follement romanesque, passionné, dramatique et bouleversant. Du grand Anna Godbersen, comme du temps de sa saga des Rebelles ! C'est regrettable qu'elle n'ait pas su tirer profit de la matière en or qu'elle avait entre les mains, car la série, de qualité inégale, n'a pas su se renouveler et a peut-être abusé de son identité futile et sensuelle.

« ... quand le monde me paraît un peu trop triste, trop misérable, alors je repense à nos beaux atours de cet été-là, et à tout ce dont nous rêvions avant l'automne. Voyez ? Je vous l'avais dit. Ces filles aux yeux brillants qui gravitaient autour de New York comme des papillons, à quelle vitesse elles se trouvèrent emportées dans le tourbillon de ses folles nuits ! Chacune réussit à fuir New York à sa manière - l'une est célèbre, l'autre est mariée, la troisième est morte. »

Albin Michel, coll. Wiz, novembre 2013 - traduit par Cécile Leclère
illustration de couverture (très belle) : Sophie Leblanc

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