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Chez Clarabel
doudoutherapie
19 juin 2014

Les Sœurs de l'océan, par Lucy Clarke

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Les Soeurs de l'océan

* Mauvais choix de couverture, grr ! *

Katie et Mia sont deux sœurs totalement opposées. Elles vivent ensemble à Londres depuis le décès de leur mère et leur départ de Cornouailles. Si Katie a tracé sa vie selon une ligne droite, celle de Mia n'est qu'une succession de soubresauts. Aussi, du jour au lendemain, annonce-t-elle à son aînée qu'elle plaque tout pour faire le tour du monde. Son meilleur ami Finn l'accompagne. Et les mois filent, égrenant des nouvelles sporadiques. Katie est excédée par la légèreté de sa jeune sœur et entend se protéger. Elle coupe les ponts volontairement. Le temps passe et l'incompréhension est réciproque. Jusqu'à l'annonce du drame - Mia s'est jetée du haut d'une falaise, à Bali. Elle était seule. Katie est effondrée, refuse la vérité et cherche des réponses dans le journal de sa sœur, avant de partir sur ses traces. Nous plongeons alors dans deux parcours, racontés en parallèle par Mia et Katie, à six mois d'intervalle. Et c'est l'évasion assurée ! Ce sont autant de paysages somptueux, de contrées lointaines, paradisiaques et dépaysantes qui s'offrent à nous... Mais ce sont surtout deux épopées incroyables, magiques et bouleversantes, qui vont puiser aux sources de la famille et révéler tant de mystères autour. C'est poignant, mais captivant ! J'ai lu ce roman d'une traite, tant j'étais emportée par le récit des deux sœurs, dont la relation chaotique m'a émue aux larmes et très sincèrement touchée. Ne vous fiez pas à cette couverture nunuche, le contenu est de toute beauté. C'est aussi le compagnon idéal de vos vacances, n'hésitez pas !

Presses de la Cité, mai 2014 ♦ traduit par Sylvie Schneiter

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13 juin 2014

Dans les rapides, de Maylis de Kerangal

« T'es rock, t'es pas rock. La vie rock. Ce n'est pas gravé sur les disques, ce n'est pas imprimé dans les livres. Une épithète consubstantielle, un attribut physique comme être blonde, nerveux, hypocondriaque, debout. Rock rock rock. Le mot est gros comme un poing et rond comme un caillou. Prononcé cent fois par jour, il ne s'use pas. Dehors le ciel bouillonne, léger, changeant quand les nuages pèsent lourd, des milliers de tonnes bombent l'horizon derrière les hautes tours, suspendus. Être rock. Être ce qu'on veut. Plutôt quelque chose de très concret. Demandez le programme ! »

Dans les rapides de Maylis de Kerangal

Le Havre, 1978. Lise, Marie et Nina ont 15 ans et s'ennuient. Un dimanche de pluie, elles font du stop et dans la R16 pistache « déboule une voix de fille, une voix de fille qui sonne comme une voix de fille justement, une voix qui chante vite, et fort, et vite et fort et vit »la voix de Debbie Harry, la chanteuse de Blondie. Debbie qui s'impose aux garçons de son groupe, Debbie qui va devenir leur modèle. Les filles courent acheter le disque, le passent en boucle. Et rêvent en grand (New York, la liberté, le rock, la vie, etc.). Avec son style syncopé, son écriture débraillée et sa gouaille de rockeuse, Maylis de Kerangal injecte à son histoire une nostalgie euphorisante. Elle y clame la passion d'une époque, l'esprit d'une jeunesse désenchantée mais exubérante, la volonté de croire en ses rêves et de suivre son étoile. En clair, cette lecture vous galvanise ! La musique est partout, pas seulement Blondie et son image rock et glamour, on découvre également Kate Bush (« la petite voix, le filet d'or, le bijou du pendentif sur la gorge du rossignol ») à travers son album The Kick Inside qui va bouleverser l'unité du groupe. C'est à lire avec le casque sur les oreilles, pour une rencontre lumineuse et électrisante ! 

♪♫ en poche ! ♫♪ Folio, juin 2014 ♦ 1ère publication aux éditions Naïve, janvier 2007

3 juin 2014

La Cerise sur le gâteau, par Jean-Philippe Arrou-Vignod

en poche ! 

La cerise sur le gâteau

La crise d'ado s'invite chez la famille des Jean-Quelque-Chose : Jean-A est chamboulé d'être le seul garçon dans sa classe de latin, même son séjour linguistique lui a mis la tête à l'envers, désormais il porte des pantalons à pattes d'eph', joue de la guitare et a pour but de devenir l'idole des jeunes. Quel beau métier, se dit Jean-B, notre narrateur. Celui-ci n'a pas changé d'un iota : agent secret il sera, comme James Bond, dont les aventures cinématographiques lui font raconter des histoires à ses parents.  “Le mensonge est le prix à payer pour devenir agent secret. Il faut faire croire aux autres qu'on a une vie absolument normale. Personne ne doit savoir qui vous êtes réellement, pas même vos frères ni vos parents, sinon on risque de les torturer avec un luxe de raffinement incroyable pour leur faire avouer vos véritables activités.” Encore un épisode savoureux de cette famille aux petits oignons, qui fleure bon la douce nostalgie des années 60-70 et qui fait la part belle à la complicité entre frères, les rêves et les délires qui fourmillent dans leurs jeunes têtes. C'est une lecture qui réchauffe le cœur et qui peut plaire à tous les âges. Bonheur assuré.

Folio junior, mai 2014 ♦ illustrations de Dominique Corbasson

Les cinq histoires - L'omelette au sucre, Le camembert volant, Une soupe de poissons rouges, Des vacances en chocolat, La cerise sur le gâteau - sont regroupées en un seul livre (doudouthérapie inside) : 

une famille aux petits oignons

29 mai 2014

Et puis, Paulette..., par Barbara Constantine

Et puis, Paulette

Ce livre est tout bonnement une promenade revigorante à la campagne, où l'on croise une brochette de personnages très sympathiques, Ferdinand, Guy, Marceline, Simone, Hortense, tous abonnés à la carte Vermeille, et qui vont décider de troquer leur solitude respective en une cohabitation joyeuse et mouvementée dans la ferme de Ferdinand. Leur communauté va également accueillir une jeune infirmière (Muriel) et un étudiant passionné d'agriculture (Kim), sans oublier les familles et les proches, Mireille, la belle-fille, et ses deux garçons, les Lulus. Enfin, vous imaginez bien le tableau aux couleurs bigarrées, animés de bons sentiments, c'est beau comme tout, lisse et impeccable, franchement on a la bouche en cœur devant une si parfaite félicité ! Barbara Constantine n'a pas écrit une grande histoire, structurée ou élaborée, au contraire elle n'est que simplicité, générosité, partage et entente exquise. Et ça fait du bien ! Pour bien faire, Daniel Nicodème livre une interprétation exceptionnelle, à la fois vivante et enlevée, on se régale à l'écouter nous faire l'étalage de cette histoire de vieillesse, avec perte et fracas, pulvérisée par une fabuleuse solidarité, turbulente et bienfaitrice. C'est un texte sans chichi, mais qui communique du bonheur et un optimisme ravageur. On sort de là ragaillardi et le sourire jusqu'aux oreilles.

Audiolib, mai 2012 ♦ texte intégral lu par Daniel Nicodème (durée : 5h 18) ♦ dispo aussi chez Calmann-Lévy et Livre de Poche

9 avril 2014

Les Suprêmes, par Edward Kelsey Moore

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Totale surprise encore une fois, ce roman s'est offert à moi avec sa couverture craquante et la promesse d'un rendez-vous à mi-chemin entre La couleur des sentiments (pour la communauté noire) et les Beignets de tomates vertes (pour la bande de copines inséparables et attachantes). Sans me douter du reste, je me faisais une joie d'aller au-devant de cette découverte. Et effectivement, j'ai adoré l'histoire de ces trois femmes extraordinaires.

Odette, Clarice et Barbara Jean ont grandi dans le même quartier populaire de Plainview (Indiana) dans les années 60 et ont très tôt instauré des petits rituels sacrés, comme le rendez-vous dominical chez Big Earl, à leur table attitrée, près de la baie vitrée. C'est tout aussi naturellement qu'elles ont été surnommées les Suprêmes, en hommage au groupe de Diana Ross, puisqu'elles sont apparues comme des filles intouchables, mais fascinantes.

Trois filles aux personnalités dissemblables mais complémentaires, et aux choix de vie souvent discutables, mais jamais discutés. « Entre Suprêmes, nous nous traitions avec beaucoup de délicatesse. Nous fermions les yeux sur les défauts des autres et faisions preuve de prévenance, même quand cela n'était pas mérité. » Aussi, lorsque Odette, le pilier du groupe, découvre qu'elle est malade, ses amies aussi décident de revoir leur existence soit en virant un mari trop volage ou en cessant de noyer un vieux chagrin d'amour dans l'alcool (de la vodka bue dans une petite tasse en porcelaine, avec un exemplaire de la Bible ouvert sur les genoux !). 

J'ai ressenti un formidable élan de tendresse, de sympathie et d'affection pour les Suprêmes et leur petit monde de maris, de voisins, de cancans, de sermons, de blagues, de fantômes, de légendes, de coups durs, de grandes joies, de secrets et d'envies... Un joli univers, bouillonnant de vie et d'humanité. On sourit beaucoup, parfois on a le cœur gros, mais c'est juste un trop-plein d'amour. Cela déborde de partout, c'est touchant, léger, doux et attendrissant. Difficile à résumer, mais cette lecture est un remède miracle contre les petites baisses de régime et autres sensations vagabondes.

Actes Sud, avril 2014 ♦ traduit par Cloé Tralci, avec la collaboration d'Emmanuelle et de Philippe Aronson

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15 mars 2014

♥ Méto, L'intégrale ♥

C'est le weekend, le soleil brille, c'est l'occasion idéale de lire ou relire la trilogie d'Yves Grevet, Méto... depuis le temps que je vous serine avec !

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Certes, c'est un impressionnant pavé de 885 pages mais vous ne verrez pas le temps passer. C'est une saga magistrale, qui vous happe et ne vous lâche plus avant la dernière ligne. L'univers est foisonnant, mystérieux, envoûtant. Soixante-quatre enfants vivent coupés du monde, dans une grande maison. Chacun d’eux sait qu’il devra en partir lorsqu’il aura trop grandi. Mais qu’y a-t-il après la Maison ?

Et mon coeur de battre toujours plus fort... ♥  N'attendez plus ! 

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⋆⋆ édition agrémentée du storyboard par Thomas Ehretsmann ⋆⋆

Méto, l'intégrale par Yves Grevet (Syros, septembre 2012)

Plus récemment, l'auteur a également publié une série en 2 tomes - NOX (en cours de lecture). Je sais, mon deuxième prénom c'est Désirée. ;o)

22 février 2014

Gipsy Song, Le choix de Kenzie par Beth Kephart

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J'ai adoré ce roman qui m'a littéralement transportée en Espagne, un pays qui ne me fait pas plus rêver que ça en temps ordinaire, mais là, j'étais fascinée, envoûtée par le décor, la chaleur, les personnages, la tendresse, et que de lyrisme dans tout ça ! C'est merveilleux, très beau, doux et apaisant, on comprend pourquoi l'héroïne, Kenzie, s'y sent à son aise et considère son exil comme un refuge, un nouveau départ.

Pourtant, c'était plutôt mal parti pour elle. Elle a été envoyée dans le ranch de Miguel, dans la campagne de Séville, sous ordre de sa mère, qui n'a pas supporté l'annonce de sa grossesse. La jeune fille n'a que 18 ans, tout un avenir à construire, elles ne sont plus que deux à la maison, depuis le décès brutal du père, qui reste un chagrin insurmontable pour elle. Complètement paumée, elle se repose à l'ombre des arbres, discute avec l'enfant à naître (et qu'elle va faire adopter), passe des heures en cuisine avec Estela ou à parler oiseaux et chevaux avec Esteban, le jeune palefrenier (gentil, séduisant, secret, etc.).

Il ressort de cette lecture une atmosphère qui nous imprègne, par l'odeur des épices, des oranges ou de la paella, par le soleil lourd et la chaleur accablante, par le rythme des guitares et des chants, par le flamenco, par les grigris des gitans de passage... C'est chatoyant, entêtant, magique, ensorcelant. La prose de Beth Kephart, joliment traduite par Corinne Julve, résonne comme une berceuse à nos oreilles. Un vrai festival pour l'âme et le coeur.

Je n'avais plus le goût de quitter cette histoire, qui est celle d'un apprentissage et de choix de vie, car je me sentais parfaitement à mon aise dans le ranch de Miguel. Comme un cocon douillet, tellement apaisant. Je trouve juste dommage le choix de la couverture française, alors que l'édition originale, Small Damages, est beaucoup plus attrayante, plus conforme au contenu du livre. Pas sûre que cet indigo tape dans l'oeil du futur lecteur... et ce serait tellement dommage de passer à côté !

La Martinière J., février 2014 - traduit par Corinne Julve

5 février 2014

Demain j'arrête ! de Gilles Legardinier ❤

Oui, en version audio pour changer !

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Hello, voici le retour de Julie, de Ricardo et du chat avec son bonnet péruvien ! J'ai testé pour vous la version audio de cette histoire qui connaît un succès fou auprès des lecteurs, succès largement mérité, entre nous soit dit. Car c'est une lecture qui rayonne de joie et communique un vrai bonheur de vivre.

On suit avec ravissement l'histoire de Julie, qui vient de rompre avec son gros nul de petit copain et qui flashe sur le nom, inscrit sur la boîte aux lettres, de son nouveau voisin. Ricardo Patatras. Ni une, ni deux, la vie de Julie va basculer dans la quatrième dimension. Sans se l'expliquer, Julie fait une fixation sur cet inconnu et va tout entreprendre pour le croiser. Alors là, je ne vous raconte pas, mais c'est fort, très très fort. Cela démarre par une main coincée dans la fente de la boîte aux lettres, un premier dîner en tête-à-tête carrément explosif (dans la chambre, dans la salle de bains, ça pète partout !). Même les copains s'en mêlent, Xavier et son engin automobile qu'il faut extirper du garage, Sarah et son pompier australien, Sophie qui se dévoue pour du jogging matinal... Sans oublier, la filature avec le bonnet péruvien sur la tête et les lunettes noires sur le nez, grand GRAND moment de bidonnade !

La version Audio obtient une mention Très Bien à ce test. La comédienne, Ingrid Donnadieu, interprète une Julie plus délirante que jamais (voire, un peu hystérique sur les bords... surtout dans ses apartés censés être doucement sarcastiques). L'accent est mis sur la fantaisie et le cocasse de chaque situation (oui, Julie explose son quota de clownerie et prouve à maintes reprises que le ridicule ne tue pas). En somme, on se régale, comme avec le livre. Gilles Legardinier a vraiment saisi le truc et touche son public avec une authenticité jamais édulcorée. On le retrouve pour un entretien d'une petite dizaine de minutes en dernière piste de cet Audiolib. C'est du petit lait à boire. On sourit tout le temps.

Audiolib, janvier 2014 - texte intégral lu par Ingrid Donnadieu (durée d'écoute : 8h 50)

23 janvier 2014

Ensemble, c'est tout - Anna Gavalda ❤

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Il s'agit en fait d'une relecture (ma première lecture date de 2004), mais cette fois c'est en version audio que j'ai tenté l'aventure, et quelle expérience grisante ! Très franchement, la mise en scène est impeccable, l'interprétation de tous les comédiens est irréprochable, accompagnée d'une réalisation sonore très présente, et surtout hyper mélodieuse et agréable à l'écoute. C'est du petit lait à boire, une plongée doucereuse et bichonnée avec amour, un vrai régal !

Par contre, le texte a été abrégé : sachez que les 600 pages du livre ont été réduites à une durée d'écoute d'environ 12 heures. Le texte a donc été pas mal amputé de passages croustillants, mais cela ne nuit pas du tout à la compréhension ni à l'appréciation globale. On retrouve les ingrédients essentiels à la magie du livre : l'humour, la tendresse, les répliques qui font mouche, les mots qui font rêver, qui font rager aussi.

Le duo formé par Camille et Franck est merveilleusement rendu, ces deux-là s'aiment ... mais maladroitement. Julie Gayet et Malik Zidi sont hyper crédibles, font naître la petite étincelle, c'est espiègle, taquin, savoureux. La charmante Paulette (Gisèle Casadeus) est attendrissante au possible, on a tous envie d'une mémé pareille, on crève d'envie de l'arracher à sa maison de repos, de la prendre sous son aile, de la cajoler pour adoucir ses derniers jours, et puis Philibert (Julien Rochefort) est un amour de camarade, surprotecteur, engoncé dans ses bonnes manières, attaché à ses principes, vaillant chevalier qui vole au secours des plus démunis. C'est qu'on en voudrait tous des Philibert dans notre vie !!!

Une fois encore, j'ai eu un sourire niais sur les lèvres à relire cette histoire, belle, miraculeuse et vibrante d'émotions. J'ai coutume de penser que la lecture a des vertus thérapeutiques, certaines rencontres le prouvent, comme celle-ci, Anna Gavalda est une conteuse née, une magicienne du coeur, qui rend la vie tellement plus joyeuse, éclairée et apaisante. Eh oui cela fait du bien ... à l'heure où le cynisme règne en maître, c'est bon de se gaver de douceurs aussi.

Gallimard, coll. Ecoutez lire, juin 2007 (durée d'écoute : 12 heures, texte abrégé). Lu par Julie Gayet, Gisèle Casadeus, Malik Zidi, Eric Elmosnino, Julien Rochefort et 13 comédiens.

22 janvier 2014

Calpurnia, de Jacqueline Kelly ❤

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Calpurnia Tate a onze ans et vit dans une ferme au fin fond du Texas, avec ses parents, ses frères et son grand-père. Nous sommes en 1899. On attend beaucoup de l'unique représentante féminine parmi la progéniture des Tate, apprendre à coudre, jouer au piano, se tenir droite, arborer de belles boucles soyeuses. En bref, devenir une parfaite maîtresse de maison. Calpurnia demeure, cependant, une petite fille curieuse et intrépide. Un après-midi de canicule, alors qu'elle se baigne dans le lac, elle a une révélation : il lui faut apprendre les sciences, observer le monde (sa faune et sa flore) et comprendre son fonctionnement.

Armée de son précieux petit carnet, elle note donc tout ce qu'elle observe. Elle attire ainsi l'attention de son grand-père, éminent naturiste, qui va la prendre sous son aile et l'initier au monde magique des sciences naturelles. Mais toute l'histoire ne tourne pas uniquement autour de cette passion, puisqu'il est aussi question de la vie de tous les jours, de la famille et des merveilleuses petites anecdotes qui concernent les proches de Calpurnia, qui s'improvise anthropologue en étudiant avec facétie (et circonspection) les agissements de ses proches (ses frères et l'amour, hanlala !).

Et franchement, on se régale ! Nous avons là, à la fois, un roman historique, un récit initiatique, une chronique familiale, un ouvrage scientifique, bref un roman foisonnant, riche, excitant et remarquablement écrit, avec humour, finesse et tendresse. C'est un bonheur à lire, un petit bijou littéraire, avec une héroïne tellement attachante. Calpurnia est curieuse, avide d'apprendre et de comprendre, pourtant elle n'en demeure pas moins frileuse dès lors qu'il lui faut grandir et accepter de voir son monde évoluer. J'ai adoré aussi sa famille turbulente mais tellement chaleureuse. Une lecture à encourager et à conseiller fortement !

École des Loisirs (grand format), mars 2013 - traduit par Diane Ménard
Illustration de couverture : Beth White

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