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Chez Clarabel
flammarion jeunesse
16 juin 2017

Les filles de Brick Lane, Tome 1 : Ambre, de Siobhan Curham

Les filles de Brick LaneAdolescente rêveuse, fascinée par Oscar Wilde, Ambre aime s'habiller comme un dandy, écrire ou photographier des oiseaux morts. Ses excentricités ne sont toutefois pas du goût de ses camarades, qui ne se gênent pas pour la railler et la traitent de lesbienne, simplement parce qu'elle vit avec deux papas. Un  soir, elle décide de lancer une bouteille à la mer et de créer une société secrète en faisant appel aux Filles de Brick Lane “qui rêvent de liberté et d'aventure” et “veulent décrocher la lune”. Sky et Maali répondent à son annonce, ainsi que Rose.

La première, Sky, est aussi une jeune poète virtuose. Elle vit sur une péniche avec son père et ne se rend pas au lycée car elle suit des cours à domicile. Toutefois, leur bulle de confort va être compromise par la décision paternelle de vivre sous le toit de son amoureuse, qui n'est autre que la mère de Rose ! Cette dernière n'accueille pas non plus la nouvelle en sautant de joie. Élevée dans le culte du mannequinat, l'adolescente est en guerre avec sa mère. Lassée des castings, Rose souhaiterait se lancer dans la pâtisserie... brisant ainsi les rêves et l'ambition dévorante de sa mère. De son côté, Maali souffre de sa timidité maladive et aimerait briser sa coquille, sans aller à l'encontre des valeurs de sa famille hindoue.

Entre désirs refoulés, espoirs fous ou lubies assumées, les Filles de Brick Lane se livrent peu à peu une confiance aveugle et partagent leurs peines, leurs soucis, leurs angoisses. Le roman aborde aussi des thèmes actuels et marquants, comme le harcèlement, l'homophobie, l'agression sexuelle ou le slut-shaming, malheureusement le traitement général apparaît trop prévisible, avec des héroïnes lisses et stéréotypées. La lecture est hélas convenue et lassante (cible public dès 13 ans). Série à suivre, parution du tome 2 fin août 2017.

Flammarion Jeunesse, 2017 - Trad. Marie Hermet [The Moonlight Dreamers]


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7 avril 2017

Les Piqûres d'Abeille, de Claire Castillon

les piqures d'abeillePour Jean, l'amour porte une couronne dans les cheveux et un petit sac à main de vieille dame. Invité au mariage de sa marraine, Jean n'a d'yeux que pour la jolie Abeille. Elle a un port de tête en caramel, du tempérament et il ne conçoit pas de vivre sans elle. De retour à la maison, il se décide à lui envoyer une lettre, mais doit mener son enquête en toute discrétion pour trouver son nom et son adresse. Grâce à de subtils subterfuges, notre amoureux transi parvient à son but. Il poste alors une belle missive clamant son admiration et attend la réponse avec fébrilité. Pour patienter, Jean va passer ses proches à la loupe car il règne autour de lui une véritable effervescence - ses parents sont plus déchaînés que jamais, sa sœur Zoé s'amourache d'un garçon qui cherche à sauver le monde et se met à faire un régime pour perdre ses “packs d'eau” aux cuisses, son super pote Lambert est amoureux d'une fille qui se déplace en fauteuil et apprend à marcher à Berck, sa grand-mère Raymonde se métamorphose au contact de son Brou... Quand, enfin, il reçoit la précieuse lettre d'Angélus-les-Occis, Jean retient son souffle, son monde est en train de vaciller.

Voilà une histoire foncièrement adorable, drôle et cocasse. Quand Claire Castillon glisse sa folie douce dans un roman jeunesse, c'est un pur régal (cf. Un maillot de bain une pièce avec des pastèques et des ananas ou Tous les matins depuis hier). A priori, cela peut paraître incongru, bardé de détails insolites, façonné d'une improbable excentricité, mais c'est aussi tartiné de tendresse, de poésie, de fantaisie enfantine. Et c'est tellement bon à lire, à déguster. L'histoire de Jean est donc particulièrement rigolote, fantasque, foldingue etc. Sa tribu aussi se révèle loufoque et attachante. J'ai adoré me sentir parmi eux comme un poisson dans l'eau. A contrario, Abeille est une insupportable petite peste qui tourne en dérision l'amour aveugle de notre jeune héros. Il faudra à celui-ci du temps, de la sagesse et une thérapie de choc pour se désintoxiquer de son venin. On apprend à tout âge les coups, les mots doux et les fulgurances. Un petit roman super sympa, dans le genre feu follet.

Flammarion Jeunesse, 2017

« Si on place les êtres dans un endroit qui les enrichit, avec des gens qui les épanouissent, ils deviennent différents. »

21 octobre 2016

Chaque soir à 11 heures, de Malika Ferdjoukh

Réédition du roman de Malika Ferdjoukh, cinq ans après sa parution, avec une nouvelle couverture aux teintes crépusculaires qui rappelle implicitement la très belle adaptation en BD par Camille Benyamina & Eddy Simon.

Chaque soir à 11 heuresLire un roman de Malika Ferdjoukh, c'est l'assurance d'une élégance de style, de personnages excentriques et attachants, d'un univers qui vous coupe de votre réalité et vous fait basculer dans une bulle réconfortante. C'est un rendez-vous doux, chaleureux et lénifiant. Alors, n'hésitez pas à vous glisser sous la couette en buvant, comme l'héroïne, du café au lait pour savourer comme il faut cette lecture. 
Willa est heureuse de sa vie, entre un père adolescent dans l'âme et une mère débordée qui papillonne dans l'univers des Miss, la demoiselle a trouvé un juste équilibre. Sa meilleure amie Fran, qui vit dans un palace, est une nana attachante, fantasque et épuisante à vouloir toujours tirer la couverture à elle, à multiplier les frasques pour obtenir qu'on l'aime exclusivement, etc. Mais impossible de lui en vouloir. Willa est aussi folle amoureuse de son frère, Iago, qui n'a d'yeux que pour elle alors qu'il pourrait conquérir la planète entière. Pourtant, leur belle idylle est en perte de vitesse, Willa ignore pourquoi, son galant se montre distant et invente des prétextes pour la tenir à l'écart. Le petit cœur mou de notre héroïne ne peut en supporter davantage. Un après-midi de déprime, elle accepte l'invitation d'un spécimen rare, rencontré lors de l'anniversaire de Fran. Edern Fils-Alberne lui propose très honorablement de former un duo avec sa jeune frangine Marni, également passionnée de musique, hélas privée de son art depuis la mort de leur mère. Charmée par les lieux, Willa succombe et accepte de “chabadabada” avec Marni et sa collection de matous. Lassée d'être devenue une quantité négligeable aux yeux des Hilbert, Willa se fond dans le cocon douillet de ses nouveaux amis mais ignore encore que la grande demeure familiale, Fausse-Malice, renferme de lourds et poignants secrets. En attendant, la vie autour d'elle continue de tourbillonner sans fin, de l'interpeller, de l'inquiéter, de lui donner des bleus à l'âme. Willa souvent se sent épiée, puis manque de peu d'être envoyée ad patres. 
Quelle angoisse, quelle ambiance. Quelle réussite aussi. Je trouve toujours savoureux de plonger dans une histoire au scénario solide et qui baigne aussi dans un contexte soucieux des détails et des apparences. Cela conforte mon sentiment de bulle hors du temps, quand on plonge son nez dans le bouquin, on ressent un étourdissement dès qu'on relève la tête une seconde. On se comprend, j'espère. Car les romans de Malika Ferdjoukh produisent sur moi cet effet infaillible. Et j'adore ça. De toute façon, je me sens en territoire familier dans ses livres. Leur ambiance old school et fantaisiste renvoie aussi à des univers très marqués, comme les films hollywoodiens de l'âge d'or (années 40-50), ou des romans fantastiques un peu désuets (The Ghost and Mrs. Muir ♥) qui correspondent totalement à mes goûts. À partir de là, je nage dans le bonheur ! ☺
Une pure lecture d'ambiance, énigmatique et foisonnante, au charme éthéré, à la plume enchanteresse, aux références glissées en douce et au suspense parfaitement troussé. Un rendez-vous sous la lune et sur les toits de Paris... tellement excitant ! 

Flammarion Jeunesse / Octobre 2016 pour la présente édition

image de couverture : Studio Flammarion jeunesse

21 octobre 2016

Suis-moi Sophia !, de Fleur Hitchcock

Suis moi sophiaLourde responsabilité que de porter le même patronyme qu'un certain Alfred ! ... Cela a suffi pour embrouiller mon esprit. J'avais imaginé une histoire moins contemporaine et au ton faussement compassé, mais au final c'est une lecture affolante d'humour et d'aventures dont il est ici question. Une fois ce fait établi, j'ai pris plaisir à poursuivre la découverte. 
Grande dévoreuse de livres, Lottie cherche à  échapper à une existence plate et ennuyeuse, dans une famille qui ne cesse de la désespérér. Ses parents ne font rien comme tout le monde, ils se passionnent pour les plantes, les insectes, font des collections insolites et amassent un bric-à-brac dans leur maison peu reluisante. Lottie en a tellement honte qu'elle n'a jamais osé inviter une camarade chez elle ! Aussi, le jour où leur nouveau voisin débarque avec sa fille Sophia, qui se rend au même camp de vacances, Lottie redoute que celle-ci colporte de folles rumeurs à son sujet. Que nenni. Sophia affiche rapidement une certaine complicité et va même l'entraîner dans sa fugue ! La jeune fille se plaint d'avoir un beau-père tyrannique qui l'empêche de voir sa mère, une célèbre chanteuse en tournée à travers le monde. Elle a donc décidé de la retrouver coûte que coûte. Naturellement, les fables de Sophia ont trouvé chez Lottie un public de choix car la jeune fille croit enfin vivre pour de vrai les mêmes aventures romanesques qu'elle bouquine à longueur de journée. Seulement, il n'était écrit nulle part que son destin d'héroïne passerait aussi par une série de péripéties rocambolesques et frisant le danger de mort à maintes reprises...
Du rythme, des cascades, du cran, de l'amitié, des rêves, de l'espérance, c'est tout un programme que nous vend ce petit roman, dont j'ai beaucoup aimé la dynamique du récit, son humour et son héroïne qui vit sa vie à travers ses lectures. L'histoire n'est peut-être pas follement surprenante, mais elle questionne aussi sur les faux-semblants et l'imagination débordante, en plus de dégager une énergie positive et spontanée. C'est définitivement une chouette rencontre. ☺

Traduit par Catherine Guillet pour les éditions Flammarion Jeunesse / Août 2016

Titre original : Saving Sophia

Illustration de couverture : Jim Field

 

20 octobre 2016

Un coupable presque parfait, de Robin Stevens

Un coupable presque parfait

Repéré depuis des mois, ce roman détenait la promesse d'une lecture au charme pétillant et au contenu croustillant, puisqu'il est question d'une enquête criminelle au cœur d'un pensionnat anglais dans les années 30 ! Miam, miam. J'étais impatiente de passer à table ! ^-^
Deux amies, Daisy Wells et Hazel Wong, ont créé leur club de détectives mais n'ont jamais pu démontrer l'étendue de leurs compétences. Il faut dire qu'à Deepdean l'ambiance est plutôt paisible. Les pensionnaires vivent sous la coupe d'un règlement très strict et occupent leur temps entre les leçons, les études, les repas et le coucher selon une discipline rigoureuse. Aussi, les filles doivent ruser pour échapper à toute surveillance, soit pour comploter en douce des farces ou pour convoquer des assemblées spéciales et discuter de leurs enquêtes. 
Pour la première fois, les détectives Wells & Wong ont un vrai crime à résoudre. Hazel vient en effet de découvrir, sur le parquet du gymnase, le corps démantibulé de son professeur de biologie, Miss Bell, avant de mystérieusement disparaître. La jeune fille est choquée, mais perplexe, tandis que son amie Daisy est survoltée et prend aussitôt la direction des opérations : dresser la liste des suspects, pousser des interrogatoires à la ronde et démasquer le coupable.
Seulement, il y a un monde entre dévorer des romans policiers et se confronter à la réalité, nos demoiselles vont l'apprendre à leurs dépens et commettre quelques petites erreurs (manque d'impartialité dans leurs jugements). Résultat, nos enquêtrices se fâchent car elles ne partagent plus les mêmes opinions ni les mêmes vues sur leur travail. Cela s'embrouille gentiment pour mieux nous balader dans l'enceinte de cette école austère et à l'ambiance inquiétante.
Au passage, l'auteur revient sur la première rencontre entre Daisy et Hazel, que tout sépare, puisque l'une est fille de Lord et l'autre débarque de Chine, même leurs caractères sont diamétralement opposés, car si toutes deux sont intelligentes et réfléchies, Daisy est impulsive et Hazel plus discrète, mais les deux s'accordent pour équilibrer leur tandem. 
La lecture remplit ainsi son contrat à nous fournir une aventure pleine d'esprit et de suspense, dans un contexte délicieusement guindé mais où on ressent aussi le poids des traditions et de la discipline intransigeante. Un deuxième tome est déjà annoncé en fin de roman, et espérons que la série rencontrera du succès pour ne pas succomber à la malédiction des suites jamais traduites après le deuxième tome (cf. Les incorrigibles enfants de la famille Ashton de Maryrose Wood, Avant minuit de Christopher Edge ou Les affreusement sombres histoires de Sinistreville de Christopher William Hill entre autres). 

Traduit par Faustina Fiore pour les éditions Flammarion Jeunesse / Août 2016

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18 février 2016

Mentine, Tome 3 : Pas de cadeau ! de Jo Witek

Mentine pas de cadeau

Mentine Green est de retour, après un passage en Suisse, elle rentre au bercail, le sac débordant de chocolat et de fromage à raclette. Et c'est pleine d'impatience qu'elle se rue chez sa meilleure amie Johanna... qui l'accueille pour la première fois dans son appartement, en pleine cité, un lieu étriqué, bruyant et encombré. Mentine hallucine, mais tombe sous le charme de la famille Estamplade. Son amie se révèle la reine de la musique flamenca, capable de gratter sa guitare des heures durant, tandis que sa mère enfile sa plus belle robe à froufrous et ses chaussures à claquettes pour trépigner dans le salon et assurer le show. Mentine, conquise, a des étoiles dans les yeux. Prenant également conscience de n'avoir pas su être une amie à la hauteur, recevant tout son saoul, sans rien donner en échange, Mentine veut renverser la tendance et offrir à Johanna la preuve de son affection véritable. Mais à vouloir réaliser le rêve de sa confidente, Mentine en fait trop - comme toujours - et va provoquer un séïsme cosmique, lourd de conséquences. Cette fois, c'est du sérieux ! Les parents de Mentine voient rouge et sa punition sera irréversible. Ouhlala. 

C'est toujours un bonheur de retrouver l'humour et le culot de Mentine, élève surdouée et adolescente qui dépasse souvent les limites. Ce n'est pas une mauvaise gamine - la preuve, son expérience auprès des démunis lui mettra du plomb dans la tête - mais Mentine est une demoiselle hyperactive et quémandeuse d'attention. Tout le temps elle réclame de l'amour, de l'amitié, des paillettes et des délires, elle est usante, et foncièrement attachante. Dans ce troisième tome, cependant, notre héroïne brise les derniers tabous en matière de confiance. Et là, c'est le drame.

On notera aussi un joli couplet sur les Restos du Cœur, son déroulement, le bénévolat, les bénéficiaires et tous les services mis en place pour subvenir aux besoins des moins nantis. On n'a pas non plus l'impression d'apprendre notre leçon, ni de recevoir une morale culpabilisante, c'est juste une prise de conscience, pour les plus jeunes, et c'est amené en toute simplicité, sans dépeindre des situations trop misérabilistes. C'est ancré dans notre société, et ça peut concerner tout le monde, même notre voisin ou le petit caïd qui traite Mentine d'OVNI de la DNB ! Voilà tout. Cela donne une certaine profondeur à la lecture, qui procure pour l'essentiel une bouffée de joie et de bonne humeur, avec un enchaînement de catastrophes par notre Miss Surdouée qui veut décrocher la médaille de la meilleure BFF de la vie ! ;-) La distraction est assurée.

Flammarion jeunesse / Février 2016 ♦ Illustrations de Margaux Motin

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Illustration de Margaux Motin issue de la couverture de MENTINE, tome 2
© Père-Castor Flammarion, 2015

8 décembre 2015

#Challenge Il était trois fois Noël 2015 : Café givré, de Suzanne Selfors

Café givré

Toute la vie de Katrina tourne autour du café de sa grand-mère Anna, qui l'a élevée comme sa fille, depuis que celle-ci a perdu ses parents durant l'enfance, mais hélas les affaires vont mal et menacent de fermeture son havre de paix. Comble de malchance, leur voisin a ouvert un café branché et moderne, qui leur vole toute leur clientèle. La jeune fille fait alors la rencontre d'un type à la beauté troublante - un clochard avec un kilt - un dénommé Malcolm. Katrina est méfiante, mais son bon cœur lui fait porter des petits gâteaux et une boisson chaude. Malcolm prétend aussi être un Messager et a pour mission d'offrir à Katrina ce qu'elle désire le plus. Il lui confie trois grains de café pour exaucer ses désirs les plus fous. La jeune fille ne le prend pas au sérieux et doit d'ailleurs gérer les nombreux soucis qui s'accumulent et mettent en péril ses remparts de protection.

J'ai littéralement dévoré ce roman, tellement il est savoureux, réconfortant et romanesque pour de vrai. Il y a de jolies choses qui surviennent dans l'histoire, parfois prévisibles et d'autres fois non. Quoi qu'il advienne, ce livre saura vous séduire car il parle de confiance en soi et évoque l'amitié comme étant fondamentale pour se sortir la tête de l'eau. Katrina est loin d'être seule, en plus d'Elizabeth et Vincent, ses amis de lycée, elle peut compter sur les Garçons (une bande de petits vieux fidèles clients du café Chez Anna) et sur Irmgaard, qui a fait vœu de silence et qui n'a pas son pareil pour cuisiner des soupes. L'ambiance fait penser à un cocon douillet, où il fait bon s'y nicher et où on s'y sent instinctivement bien, à l'aise, comme chez soi... Un régal de lecture en cette saison bien tristounette. 

Flammarion / Janvier 2012 ♦ Traduit par Marie Hermet (Coffeehouse Angel)

Challenge Noel Logo Chicky Poo 2015

17 juillet 2015

L'Incroyable histoire de l'homme qui avait trouvé un petit pois dans une huître, de Philippe Ciamous & Thomas Baas

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Ce matin, au petit déjeuner, monsieur Monsieur a trouvé un petit pois dans une huître. Il est fou de joie : cette découverte incroyable doit valoir une fortune ! Il se rend alors chez un bijoutier, puis au Musée du Louvre, et enfin au Muséum d'histoire naturelle. Mais chaque entretien le voit plus déconfit que jamais.

En chemin, il bouscule un inconnu, qui s'avère être journaliste, et lui raconte son incroyable histoire. L'homme est emballé et en fait la Une de son journal. L'information sera ensuite reprise par les chaînes de télé, avant de faire le tour du monde ! Le succès ne s'arrête pas là et se matérialise en livre, en film et même en objets publicitaires.

Quelle épopée ! L'épilogue est cocasse à souhait. Les illustrations, au charme vintage, sont un pur délice. Et le texte combine humour et cocasserie avec simplicité. De quoi se régaler. Il s'agit de la réédition en format souple d'un album préalablement paru en Septembre 2011 et se présente comme un petit cahier de 21 x 17 cm. Un petit bijou de drôlerie.

Père Castor / Février 2015

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10 juillet 2015

Moi devant, de Nadine Brun-Cosme & Olivier Tallec

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Ils étaient trois : Léon le grand, Max le second, Rémi le plus petit. C'était toujours Léon qui marchait devant, ouvrant la marche, protégeant les plus petits contre les dangers du monde... ou voulant aussi leur montrer toute la beauté environnante.

Et puis un jour, Max a voulu passer devant. Et découvrir le monde par lui-même. Rémi, coincé derrière, a fini par trouver le temps long. Léon n'était pas un causeur. Et les histoires de Max lui manquaient... Max et sa fantaisie. Alors Rémi décida de chanter le monde !

Quelle formidable histoire, qui prouve qu'ensemble, c'est tout ! ;-) Grandir, c'est pouvoir compter l'un sur l'autre, gagner en confiance et avancer dans la vie. L'histoire n'est que tendresse, écrite avec sensibilité et poésie, rendue à merveille par les illustrations douces et colorées d'Olivier Tallec (le panel des paysages est varié, franchement splendide à contempler).

C'est sur un ton câlin qu'on lit cette histoire, qui nous apprend à lâcher la main des grands, pour mieux revenir se nicher dans le giron rassurant et protecteur... Une pépite ! ♥

Père Castor / mars 2015

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24 juin 2015

Deux soeurs, un destin tome 2 : Le guet-apens, de Maya Snow

Suite des aventures de Kimi et Hana, après un début de série mouvementé (cf. La Trahison).

Deux soeurs, un destin, Tome 2

Après avoir trouvé refuge dans une école de samouraïs, où elles se font passer pour des garçons, recrutés en tant que serviteurs, Kimi et Hana ont bénéficié en douce de l'enseignement de Maître Goku et acquis une confiance nouvelle. Las, la tragédie frappe encore à la porte et les pousse à poursuivre leur périple, en compagnie de leur ami Tatsuya, les forçant à traverser le Mont Fuji et ses dangers.

Action, aventure, amitié, famille, loyauté et courage sont au cœur du récit. La lecture n'en est que plus palpitante, tant le rythme ne faiblit pas et réserve son lot de surprises : de nouvelles alliances voient le jour, mais les ennemis ne manquent pas non plus. De plus, les filles ont appris que leur mère et leur jeune frère avaient survécu au massacre de leur famille et sont dans l'attente de connaître le lieu de leur cachette pour pouvoir les rejoindre.

Le suspense est parfaitement maîtrisé ! On a aussi beaucoup de plaisir à plonger dans cette ambiance nipponne dont le folklore et la culture féodale sont reproduits dans un souci d'authenticité toujours très appréciable. Déclinée en quatre tomes, cette série plaira aux pré-ados, en attendant de se lancer dans la fabuleuse saga de Lian Hearn (Le Clan des Otori). 

Flammarion jeunesse, coll. Castor Poche, avril 2015 ♦ traduit par Alice Marchand (Chasing the Secret)

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