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Chez Clarabel
mois anglais
26 juin 2019

Les Puissants #3: Libres, de Vic James

Libres Puissants 3

Évadé de prison, Luke n'a pas d'autre choix que de s'allier à son ennemi, le mystérieux Silyen Jardine. Les manipulations politiques et les combats magiques déchirent un pays à feu et à sang. Meurtrie, trahie, choquée, Abi a rejoint les rangs de la rébellion. Mais peut-elle encore croire à la paix ? Sa famille est éclatée, les alliances sont fragiles. La violence devient la seule arme possible à opposer à la tyrannie. Dernier tome de la série, on s'attend donc à un final spectaculaire : des combats magiques, de multiples rebondissements et un dénouement inattendu.

J'ai longtemps oscillé entre l'intérêt et l'ennui concernant cette série. Beaucoup, beaucoup de doutes sur son potentiel et son exécution. J'ai toutefois bien peur que ce dernier tome me laisse insatisfaite car l'action est lente ou peu existante. Toujours et encore ce manque de souffle et d'intensité qui tient en haleine !
Les 3/4 du roman m'ont en effet paru fadasses avec des personnages tristes et ternes. J'avais globalement deviné les intentions des uns et des autres. Seul le sort de Luke est flou (ou presque). Pour le reste, c'est sans surprise. Sans émotion.
Cette composition doit actuellement concurrencer des lectures aussi populaires que L'AssassineuseAsh Princess ou même Game of Thrones... autant dire qu'elle a du pain sur la planche !

©2019 Nathan. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Julie Lopez (P)2019 Audible Studios

Ou serait-ce la faute du format audio qui propose une narration assez plate et monotone... En tout cas le rendu n'est guère excitant. Il n'y a aucun fond sonore, d'où une énième impression d'atmosphère grave et plombante. Drôle d'expérience !

 

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26 juin 2019

La Voix des Ombres, de Frances Hardinge

J00220

Une atmosphère à part, une écriture envoûtante, un rythme assez lent, une intrigue complexe... Beaucoup de points positifs, et pourtant cette lecture aura également suscité doute et interrogation. 

L'histoire se déroule dans l'Angleterre du XVIIe siècle, sous Charles Ier. Makepeace est une petite fille qui fait chaque nuit des cauchemars. Elle voit des fantômes, des monstres... bref. Sa mère la pousse à lutter contre ses crises et à tirer un trait sur leur passé. En effet, elle doit tout ignorer de son père et ne jamais envisager de le retrouver. Au décès de sa mère, Makepeace est malgré tout expédiée dans sa famille paternelle. Nouveau monde, nouvelle vie. Ce qui l'attend risque fort d'exacerber ses angoisses et ses terreurs... mais ne nous hâtons pas.

Car vraiment l'histoire s'inscrit lentement pour décrire son univers - tout semble si étrange et glaçant. Le charme opère, doucement, difficilement, et le début est laborieux. J'aime bien, j'aime pas. Nous sommes loin de la petite promenade insouciante dans la forêt enchantée... bien loin de là. J'avais toutefois envie de connaître la suite car une aura incroyable se dégage du livre. Invisible mais palpable. Avec tout plein de mystères, de zones d'ombre, de complots, de guerres, de trahisons, de personnages malveillants, avec des histoires de possession, de malédiction et des secrets. C'est indescriptible mais grandiose.

Preuve que le charme opérait : cela ne me déplaisait pas de m'installer dans un coin pour replonger dans mon gros bouquin de 500 pages. J'y trouvais même une forme d'excitation et d'impatience. C'est là aussi le pouvoir ensorcelant du roman ! Un drôle de phénomène qui inspire des sentiments confus et contradictoires... mais jamais, non jamais négatifs.

Gallimard Jeunesse (2019) - Traduit (anglais) par Philippe Giraudon

Illustrateur de couverture : Aitch

 

20 juin 2019

Dix battements de cœur, par N.M. Zimmermann

Dix battements de coeurAmbiance envoûtante pour lecture énigmatique !
C'est l'histoire d'un contrat invisible qui lie deux familles depuis des générations. Les White et les Chapel partagent aujourd'hui le même appartement à Fleet Street. Toutefois, le père d'Isabella est avocat, celui d'Andrew son assistant. L'un connaît la prospérité et l'aisance, au détriment de l'autre, soucieux et maladif.
Pour la fillette, son amitié avec Andrew a toujours semblé acquise et naturelle. Le temps passant, le garçon va néanmoins manifester des signes de mécontentement et de rébellion. 
En septembre 1939, l'Allemagne entre en guerre. Les enfants sont expédiés à la campagne, au cottage de Mrs Cole, où ils vont rencontrer Winter et Rosie Warren, un frère et une sœur sans cesse en fugue. Le garçon, surtout, va entraîner Andrew dans ses combines et tenter de lui dessiller les yeux. À nouveau, les rapports entre les deux amis vont être mis à mal car la mère d'Isabella réclame leur retour à Londres.

C'est difficile de mettre des mots sur cette relation inhabituelle et contraignante entre les White et les Chapel, d'autant qu'elle est vécue à travers le regard d'une fille de treize ans qui souhaiterait que ça cesse - consciente de la détresse de son ami et se sentant coupable de lui infliger un tel poids. Malheureusement, rompre le contrat implique aussi de mourir. Les deux familles sont donc pieds et poings liés, sans issue possible. 
On reste seulement sur notre faim face à ce concept trop flou et aux accents fantastiques un peu brouillons. Pour le reste, c'est grandiose ! On débarque dans l'Angleterre de Churchill qui se prémunit contre les bombardements ennemis. On vit les heures sombres de l'attente, puis les dégâts du Blitz, l'angoisse dans les refuges, la peur d'être sans nouvelles de ses proches. La mise en place est remarquable, l'ambiance poignante et dramatique. On s'exporte littéralement dans le temps et on devient les premiers rôles d'une histoire sombre mais envoûtante.
J'ai beaucoup aimé le contexte historique et l'aura globale de cette lecture qui la rend aussi fascinante !

Médium de L'École des Loisirs (2019) - Couverture illustrée par Séverin Millet

 

19 juin 2019

Apprentie romancière cherche histoire d'amour, de Katy Cannon

Apprentie romancière cherche histoire d'amourTilly a toujours adoré les romans d'amour écrits par sa grand-mère et qui ont fait son succès. Celle-ci lui propose d'ailleurs d'écrire à quatre mains le futur roman de Beatrix Frost. Toutefois, Tilly manque cruellement d'expérience en matière de relation amoureuse - elle a toujours refusé d'avoir un petit ami au lycée car elle “mérite mieux” - c'est donc la panne sèche devant sa copie.

Tandis qu'elle élabore des plans pas possibles pour avancer dans son histoire, l'arrivée d'un nouvel élève met le lycée en émoi car Zach est aussi un comédien de séries TV et la coqueluche des adolescentes. Quand il débarque dans le cours de littérature en récitant du Jane Austen, le cœur de Tilly fait BOUM. Elle décide alors de provoquer le destin - cherche à séduire le jeune mâle en puissance - tout ça dans un but purement créatif. Puiser dans la réalité pour nourrir la fiction.

Mais voyons. On devine surtout que Tilly est aveugle et obsessionnelle - elle met du temps à comprendre que sa relation tendue avec son partenaire en bibliothèque veut dire autre chose. Le garçon peine à masquer son agacement et sa jalousie quand Tilly s'amourache du bellâtre insipide - on ne s'étonnera donc pas du déroulement de l'intrigue. Par contre, on salue haut et fort la place qu'occupent les livres, le goût de lire et l'envie d'écrire dans cette histoire destinée aux plus jeunes. Ce petit bouquin sympa pourrait bien leur plaire.

La Martinière J. (2019) - Traduit par Maïca Sanconie

Titre VO : How to Write a Love Story

Katy Cannon est née à Abu Dabi et a grandi au Pays de Galles. Elle a étudié à l'université de Lancaster, puis a partagé sa vie entre Londres et de nombreux hôtels autour du monde. Elle vit aujourd'hui près de Cambridge avec un mari, deux enfants, un poisson rouge, et beaucoup trop de livres. Elle a écrit un premier roman, Cook and love (Milan, 2016).

 

13 juin 2019

En poche ! La Nouvelle Vie de Kate Reddy, de Allison Pearson

La Nouvelle Vie de Kate Reddy Poche

Pour Kate Reddy, bientôt 50 ans, mariée et mère de famille, la roue tourne comme marée en carême. Entre ses deux adolescents plongés dans les affres de la puberté (popularité, réseaux sociaux, apparence, clan, défis idiots, jeux vidéo) et son mari en pleine reconversion professionnelle, Kate surnage.
Contrainte de reprendre le boulot pour maintenir le navire à flot, elle fait alors face à un gouffre immense. On fait comment pour revenir sur le marché quand on a tout plaqué pour torcher les mômes et les parents séniles ? On rejoint une association de Revenantes. On ment sur son âge. On redouble d'efforts pour ne pas vendre la mèche. On jongle entre rendez-vous et autres joyeusetés, en espérant aussi ne pas sombrer dans la folie. On analyse avec amertume et acuité le monde qui nous entoure, la compétitivité acharnée, la phallocratie ambiante, le corps qui lâche, les bouleversements hormonaux, les désordres amoureux, le retour du grand amour et le rappel à la raison. Argh.
Tout, mais vraiment TOUT, dans ce roman sent le vécu, le concret, le juste, le conforme au réel. C'est même parfois flippant... D'un autre côté, il y a une telle énergie chez Kate Reddy, une volonté de fer et un humour caustique, si bien qu'on sourit pas mal en oubliant les tracas.
La vie de Kate est bien remplie et on peste comme elle contre cette sensation d'être toujours le pivot central (ras-le-bol parfois). Du coup, on se défoule et on adore râler contre les coachs de vie qui prônent le foie gras végétal, contre les jeunes loups aux dents longues qui se moquent de Madonna, contre les belfies, contre les services clientèle tatillons, contre les démons de minuit ou contre les tapis de yoga qui ne servent à rien.
En tout cas, on a tous en nous quelque chose de Kate Reddy... ce n'est pas notre ami Johnny qui dirait le contraire ! Voilà une lecture qui vous booste et vous donne envie d'enfiler les cuissardes pour jouer la choré de Beyoncé en hurlant ♫♪ Who run the world ? ♪♫

POCKET (2019) - 640 pages / Traduction de Julie Sibony

Originaire du Pays de Galles, Allison Pearson est journaliste au Daily Telegraph. Son premier roman, Je ne sais pas comment elle fait, paru en 2002, a été adapté au cinéma en 2011 avec Sarah Jessica Parker. En 2018 a paru La Nouvelle vie de Kate Reddy aux éditions du Cherche Midi, reprenant le personnage de Kate Reddy déjà présent dans son premier livre. Allison Pearson vit à Cambridge avec ses deux filles.

 

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11 juin 2019

Cache-cache à l'hôtel (Agatha Raisin #17), de M. C. Beaton

Cache-cache à l'hôtel Agatha Raisin 17Dans ce 17ème épisode, on s'intéresse moins à l'enquête criminelle (une sombre histoire de meurtres en série dans un hôtel défraîchi du bord de mer) mais davantage aux déboires sentimentaux de notre chère Agatha !

Comment va-t-elle gérer le retour de James ? Va-t-elle retomber dans son obsession ? Ou aura-t-elle retenu la leçon en se montrant forte et détachée ? Parviendra-t-elle à déstabiliser son ex et le pousser hors de son piédestal... lui qui a coutume de régner sur sa cour d'admiratrices sans lever le petit doigt. Le suspense est à son comble. 

Humour, dérision, cavalcades et supercheries... du bon Raisin, comme toujours ! Notre chère Agatha va se montrer digne et sans équivoque ! Fidèle à sa réputation.

description

Son public applaudit à tout rompre. 

Lu par la talentueuse Françoise Carrière qui surjoue le caractère ronchon de notre anglaise fétiche. 
En bref, on est fan ou on passe son chemin.

©2019 Albin Michel (P)2019 Audible Studios

11 juin 2019

Le Manuscrit perdu de Jane Austen, de Syrie James

Le manuscrit perdu de jane austen

En visite dans la région d'Oxford, Samantha déniche un recueil de poésie dans une librairie d'occasion d'où s'échappe une lettre... qui proviendrait de la correspondance de Jane Austen ! Intarissable sur le sujet, Samantha comprend que son écrivain préféré aurait égaré un manuscrit au cours d'un séjour dans le Devon et décide de s'y rendre illico pour rencontrer le propriétaire du manoir. 
Sur place, elle tombe sur son héritier - Anthony Whitaker - qui se laisse convaincre pour fouiller la bibliothèque de fond en comble. Leurs efforts seront récompensés. D'où Les Stanhope. Place alors au roman dans le roman !
Une certaine Rebecca et son père pasteur doivent quitter leur maison avec un scandale aux fesses et se réfugient chez la sœur aînée pour se refaire une santé. Notre demoiselle va également rencontrer deux gentilshommes - l'un qu'elle va détester, l'autre qui va la séduire. On connaît la ritournelle (et le club des filous en W !). Pour notre spécialiste, le doute n'est plus permis car ce sont tous les thèmes fétiches de Jane Austen qui sont réunis dans ces 300 pages. Cette découverte va révolutionner la communauté des fans.
Pour ma part, j'ai nettement préféré l'histoire dans l'histoire - même si on est loin du style de la femme de lettres - par contre l'intrigue est largement plus captivante que la partie contemporaine. J'ai adoré l'histoire des Stanhope, a contrario Samantha et Anthony sont fades, leurs interludes sonnent creux et ça augure la romance platonique à la ronde. Bref. Ça m'a fait le même effet que dans le roman de Lucinda Riley - un retour au présent qui est trop frustrant.
Ceci dit, on sent vraiment tout l'amour et la vénération qu'inspire Jane Austen sur cette lecture donc le résultat ne peut pas être foncièrement mauvais. C'est comme une petite récréation appréciable - légère et charmante. Plutôt sympa pour une austenerie.

Milady (2015) - Traduit par Luc Rigoureau pour les éditions Hachette

 

8 juin 2019

Orgueil et préjugés, par Jane Austen

ORGUEIL ET PRÉJUGÉSMiam miam miam. Que c'était bon.
Une relecture pleine d'esprit et d'humour, pour un roman qui raconte si bien la chasse aux maris au sein d'une famille tumultueuse et ô combien capricieuse.
Cette fois, on a une ambiance beaucoup moins mélancolique que Persuasion et tellement plus primesautière que Raison et Sentiments. L'histoire se résume simplement : Elizabeth et Darcy ne s'apprécient guère lors de leur première rencontre et n'auront de cesse de démontrer l'étendue de leurs tiraillements. En fait, ils ne sont jamais sur la même longueur d'ondes. Soit c'est trop tôt, soit c'est trop tard. Et jamais ils n'éprouvent les bons sentiments aux bons moment. Ils parlent souvent avant de réfléchir ou bien réfléchissent trop, à tel point que leurs supputations, leurs inclinations et leurs déclarations tombent à plat.
Quels idiots... Du moins, dois-je avouer qu'Elizabeth n'est pas mon héroïne fétiche. Depuis toujours elle m'insupporte. C'est une donneuse de leçons qui s'ignore mais son attitude hautaine ne trompe personne (pas moi, en tout cas). A contrario de Darcy, magnifiquement taciturne et terriblement gentleman. Soupirs extatiques à profusion. Cette fois, je remettrai la palme du potentiel insoupçonné à Mr Collins. Yep. Ce bougre d'âne est franchement risible ! Sans lui, le roman n'aurait sans doute pas la même saveur.
Ce cousin des Bennet ne doute pas de son sex-appeal. Sa convoitise est forcément un cadeau du ciel. Recevoir une demande de sa part n'est bien évidemment qu'évidence et gratitude profonde. Amen !
Sur ce, je rassemble mes impressions et mes souvenirs. J'emballe tout ça avec un joli ruban. Hop, c'était au niveau de mes espérances. Moins long, plus piquant, assez sensuel et néanmoins mystérieux. C'était miam, quoi !

©Editions Christian Bourgois pour la traduction par V. Leconte et Ch. Pressoir - Repris en poche chez 10x18 dans de magnifiques couvertures

Il existe une version audio des Brumes de Mars avec Évelyne Lecucq en narratrice. Et c'est excellent ! 11 heures d'écoute virevoltante et enjouée avec une réalisation sonore musicale qui nous plonge dans l'ambiance. Je ne peux que recommander.

Orgueil et préjugés brumes de mars

 

7 juin 2019

Crazy London, de Sarra Manning

Crazy LondonCette lecture est complètement dingue.
C'est l'histoire d'une nuit interminable au cours de laquelle Sunny cherche son petit copain qui a été surpris en train d'embrasser une autre fille. En compagnie de deux pâtissiers français (très sexy), elle arpente les rues de Londres pour sermonner le goujat.

Ce qui déroute, au début, c'est la totale désinhibition du récit et du personnage. Car Sunny va passer de la nana en pleine crise existentielle à la badass qui s'ignore et défonce tout. 
Mais c'est vachement drôle car on vit des expériences incroyables, on fait des rencontres insolites, on tente l'impossible, on rit, on pleure, on aime, on quitte, on trahit et on reprend tout à zéro. On trimballe aussi un balai avec le plus grand naturel. Bref. On voudrait suivre la cadence, toutefois ça part vite dans tous les sens.

En bonus, nous parcourons la ville de Londres qu'on explore de long en large et en travers. Ça vaut tous les guides touristiques du monde et c'est simplement extra (même si le dénouement fait pâle figure). On aimerait que ça ne se termine jamais... que l'aube ne pointe jamais son nez. Enfin, quelle sacrée aventure ! De toute façon, j'aime beaucoup le ton désinvolte et sans filtre de Sarra Manning. Je partais donc conquise d'avance !

(NB : C'est l'occasion également d'y recroiser l'inénarrable héroïne d'Attachiante... TOP !)

Castelmore (2018) - traduit par Nicolas Jaillet

 

6 juin 2019

Persuasion, de Jane Austen

PERSUASIONAnne Elliot est une beauté fanée de 27 ans. Éternelle célibataire. Son père, trop orgueilleux et dépensier, doit céder son domaine à un couple de locataires qui ramène dans son sillage une vieille connaissance.
Huit ans plus tôt, Anne a rompu ses fiançailles avec Frederick Wentworth, alors jeune lieutenant sans le sou. Son amie et bienfaitrice l'avait en effet persuadée de ne pas s'engager aussi hâtivement dans un avenir trop incertain.
Les années passant, Anne s'est donc éteinte. Mais son aura n'en demeure pas moins attrayante aux yeux de ses proches qui voient en elle une demoiselle discrète et compatissante. Sa compagnie est ainsi prisée... comme atteste la prévénance de son cousin, qui ne masque pas son intrigue.
Le retour de Frederick embrouille néanmoins l'esprit de notre héroïne, pas seulement parce qu'il est toujours d'une grande beauté et possède désormais de l'aisance. Plutôt parce qu'il se montre distant et rancunier. On l'acoquine même avec une demoiselle de leur cercle, après sa chute accidentelle sur la jetée.
Le lecteur ne peut que retenir son souffle car ce roman est excellent !
Avec un sens de la dramaturgie inégalable. Des regards et des silences insondables. Sans parler de sa tension insoutenable lors de deux épisodes clefs - la promenade tragique à Lyme et le soir du concert aux Rooms. Et cette lettre finale dont la seule réponse implique de censurer toute bienséance. Cours Anne, cours !
J'avais (presque) oublié le tourbillon romanesque de cette lecture... Que d'émotions, que de frissons. C'est super bon. J'en sors conquise et émoustillée.
Maintenant, imaginez Rupert Penry-Jones dans la peau du capitaine Frederick Wentworth et vous soupirez d'aise. C'est épique, vraiment !

©1980 Christian Bourgois éditeur. Traduction d'André Belamich ©1996 pour la présente édition 10x18

Il existe une version audio parue aux éditions Thélème.

Par contre, il s'agit d'un texte adapté & lu par Camille Cobbi (durée : 5 h env.)

Couverture de Persuasion

 

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