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Chez Clarabel
31 mai 2016

Bilan du mois : Mai 2016 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Rose tulip

🌺.🌺  Nos lectures du mois  🌺.🌺

 

🌺 Tout est sous contrôle, de Sophie Henrionnet ♥♥♥♥

🌺 Mémé dans les orties, d'Aurélie Valognes ♥♥♥♥

🌺 Et le silence sera ta peine, d'Elodie Geffray  ♥♥♥♥

🌺 Ces lieux sont morts, de Patrick Graham  ♥♥♥♥ 

🌺 Les Rêveries d'un gourmet solitaire, de Taniguchi & Kusumi  ♥♥♥♥

🌺 Territoires, d'Olivier Norek ♥♥♥♥

 

🌺 Lontano, de JC Grangé  ♥♥♥½

🌺 Condor, de Caryl Ferey  ♥♥♥½

🌺  Quatre murs, de Kéthévane Davrichewy  ♥♥♥½

🌺 Block 46, de Johana Gustawsson  ♥♥♥½

🌺 Mariachi Plaza, de Michael Connelly  ♥♥♥½

🌺 Ainsi vont les filles, de Mary Westmacott  ♥♥♥

🌺 Eh bien dansons maintenant ! de Karine Lambert ♥♥♥

🌺 En vrille, de Deon Meyer ♥♥♥

 

🌺 La Déesse des petites victoires, de Yannick Grannec ♥♥½

🌺  Tant qu'on rêve encore, de Chris Killen  ♥♥½

🌺 Alexis Vassilkov ou La Vie tumultueuse du fils de Maupassant, de Bernard Prou ♥♥½

🌺89 Mois, de Caroline Michel ♥♥

 

🌺 Que du bonheur ! de Rachel Corenblit  ♥♥♥♥

🌺 It Girl, de Katy Birchall  ♥♥♥♥

🌺 L'Apothicaire, de Maile Meloy  ♥♥♥½

🌺 Le Mystère Blackthorn, de Kevin Sands  ♥♥♥½

 

🌺.🌺 À venir, en juin 🌺.🌺

5ème édition du Mois Anglais, sous l'organisation de Cryssilda & Lou

 

Mois anglais

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31 mai 2016

Mariachi Plaza, de Michael Connelly

Mariachi Plaza Audiolib

Je transgresse mon principe de précaution en lisant la dernière aventure de Harry Bosch, faisant ainsi un bond dans le temps pour retrouver notre ami proche de la retraite, cantonné au service Cold Case, et qui s'accroche à son poste comme un forcené pas pressé d'être rangé au placard. Pour l'occasion, il doit superviser la formation d'un récent transfert, Lucia Soto, la gloire montante de la police, tout juste auréolée de la médaille du mérite pour sa bravoure lors d'une fusillade au cours de laquelle son collègue a trouvé la mort. Pour couronner les premiers pas du jeune prodige, les deux enquêteurs sont chargés du dossier Orlando Merced, un mariachi qui vient de succomber à ses blessures, dix ans après les faits qui avaient fait grand bruit (un échange de coups de feu sans explication et des tonnes de supputations inabouties). L'autopsie a permis de retirer la balle traîtresse et de lancer les policiers sur un début de piste. Cette affaire sera rapidement complétée par un autre Cold Case concernant un incendie criminel impliquant des enfants, dont Lucia quand elle était gamine. Ce drame terrible n'a jamais cessé de la hanter. Aussi profite-t-elle de sa fraîche promotion pour tirer au clair son passé obscurci par des cauchemars. De fil en aiguille, les deux enquêtes vont se télescoper et apporter de l'ampleur à la lecture qui manquait un peu de tonus depuis sa mise en route. La conduite de l'intrigue renoue ensuite avec la mécanique routinière en servant les rebondissements d'usage et en gonflant le rythme au fil des chapitres, car ces retrouvailles avec Harry Bosch collent sans surprise au standard de la série et sont ni plus ni moins ordinaires. J'apprécie toujours autant les clins d'œil, les blagues entre initiés et Matthew McConaughey (bien  meilleur que Clint Eastwood). La fin est juste excellente et s'inscrit en point d'orgue dans le parcours de notre Super Harry Bosch, ce qui présage un prochain tome à contre-courant des attentes habituelles (il faut lire le résumé de The Crossing pour s'en convaincre et s'émoustiller du retour de Mickey Haller). Chic !

Texte lu par Jacques Chaussepied pour Audiolib, mai 2016 (durée : 12h 50)

Traduit par Robert Pépin (The Burning Room) pour les éditions Calmann Lévy

Mariachi Plaza (Harry Bosch 20) | Livre audio

©2014 / 2016 Hieronymus / Calmann-Lévy. Traduit de l'anglais par Robert Pépin (P)2016 Audiolib

👾.👾.👾.👾.👾.👾

Voir Clint Eastwood incarner Terry McCaleb dans Créance de sang et Matthew McConaughey jouer Mickey Haller dans La Défense Lincoln vous a gêné pour écrire leurs autres aventures ? - J’avais peu écrit sur eux avant leur adaptation. Clint a totalement obscurci l’image de Terry dans ma tête. Matthew… Il est tellement bon que je le vois maintenant quand j’écris les livres sur Mickey Haller mais ça ne me gêne pas.

Article paru dans Studio Ciné Live – Hors-série n°29 – Avril 2015

 

30 mai 2016

Territoires, d'Olivier Norek

Territoires

À Malceny, dans le 93, on est habitués aux règlements de comptes. Mais un nouveau prédateur est arrivé en ville et, en quelques jours, les trois plus gros caïds du territoire sont exécutés. Le capitaine Coste et son équipe vont devoir agir vite, car leur nouvel ennemi s'implante comme un virus dans cette ville laissée à l'abandon, qui n'attend qu'un gramme de poudre pour exploser. Une ville où chacun a dû s'adapter pour survivre : des milices occultes surentraînées, des petits retraités dont on devrait se méfier, d'inquiétants criminels de 12 ans, des politiciens aveugles mais consentants, des braqueurs audacieux, des émeutiers que l'État contrôle à distance de drone. Et pendant ce temps, doucement, brûle la ville. 

En vérité, j'ai longtemps hésité avant de lire un roman d'Olivier Norek, en dépit des appréciations ultra positives des libraires et autres lecteurs. Le cocktail banlieue-93-magouille-émeute ne m'attirait pas franchement. Et puis, j'ai eu l'occasion d'entendre l'auteur (charmant) et j'ai été conquise. N'ayant pas trouvé Code 93 en rayon, j'ai reporté mon choix sur le suivant, Territoires, et je ne regrette pas du tout de lui avoir donné une chance. C'est en effet un très bon roman policier, efficace, conduit sans esbroufe, avec juste quelques scènes bien choquantes (le chat dans le micro-ondes... brrr!), avec des personnages ordinaires et attachants, des flics qui tentent de mener une vie de famille, de se lancer dans une relation amoureuse ou de résister aux appels des sirènes, tout en se dévouant à leur travail qu'ils ont choisi par conviction. Le contexte également est actuel, sans effet de manche, ni discours fallacieux. L'auteur parle en connaissance de cause, mais sans paraître pompeux ou donneur de leçon. Le monde n'est ni tout noir, ni tout blanc, mais bel et bien gris. Et si certaines révélations dans l'histoire s'avèrent authentiques, c'est à vous dégoûter de l'administration et des grosses têtes de ce pays. Une lecture que je recommande. 

Pocket Thriller, octobre 2015

Texte lu par François Montagut (durée : 8 h 56)

Territoires | Livre audio

En exclusivité sur Audible FR - uniquement disponible en téléchargement.

28 mai 2016

Supion et ses amis, de François Maumont

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Supion la pieuvre vit au fond de l'océan et, grâce à ses huit tentacules, fait souvent un tas de choses en même temps. Ses amis aussi trouvent cela pratique et n'hésitent pas à l'appeler pour leur filer un petit coup de main. Ainsi, après avoir avalé quelques crêpes, Supion court dépanner monsieur Anatole, la sole meunière, qui doit charger de gros sacs de farine, puis c'est au tour de Martin l'oursin, dépité de ne pas arriver à gonfler des ballons pour sa fête, et enfin Simon l'espadon bûcheron, embêté d'avoir égaré ses lunettes dans la forêt de corail.

Ni une ni deux, Supion rend service à ses potes et se sent heureux de les voir aussi soulagés. En rentrant chez elle, la pieuvre perd le contrôle de sa boîte à sardines et tombe dans le piège du pêcheur. Catastrophe ! Supion s'époumonne en criant à l'aide... quand enfin, ses amis arrivent les uns après les autres à la rescousse. Soulagement général. L'amitié, c'est vraiment sacré. 

Avec ses belles couleurs et ses illustrations rigoureuses, l'album de François Maumont est agréable à lire et nous fait plonger dans les fonds marins entre fantaisie et authenticité. Cet univers pas très éloigné de Bikini Bottom (aka SpongeBob) est tout à fait charmant et ludique.

L'auteur prend garde à présenter la vie sous-marine, sa faune et sa flore, en veillant à y apporter certains détails - prise de panique, à l'approche des abysses, Supion crache toute son encre - et d'illustrer son propos avec humour. Une bonne lecture, avec des héros hors du commun. 

Milan, mai 2016

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28 mai 2016

Le Monde des Pacpacs, de Raphaël Fejtö

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Que sont ces étranges créatures appelées Pacpacs ? (Argh... mon subconscient bloque sur Pacman.) Rien à voir ici. Les Pacpacs sont donc un petit peuple amical, chaleureux, toujours content de vous rencontrer et de partager ses coutumes facétieuses. D'abord les Pacpacs adorent dire bonjour, comme ils adorent les frites, boire à la paille, faire des crêpes, construire des maisons sans jamais les terminer. Ils aiment aussi se toucher le bout des doigts, se baigner dans la mer, faire des colliers, téléphoner en silence (eh oui), lire le journal en marchant, tricoter des tapis qui leur chatouillent les pieds... Les Pacpacs ont ainsi des lubies, toutes plus farfelues les unes que les autres, que cet album va chercher à recenser pour nous rendre ce petit peuple surprenant et adorable ! 

Raphaël Fejtö croque avec tendresse leurs petites manies et dresse ainsi un inventaire bigarré, très fantaisiste, qui ne manquera pas d'éveiller la curiosité du jeune lecteur. Avec leurs silhouettes rigolotes, les Pacpacs rondouillards sont fort sympathiques et croquignolets, parfois excentriques, souvent délirants ! Ce petit album n'a nulle ambition que de partager une lecture tendre, drôle et attachante. 

Loulou & Cie chez L'École des Loisirs, mai 2016

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28 mai 2016

Coquille, de Isabelle Gil

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Aujourd'hui est un grand jour ! Coquille le petit caneton jaune vient de naître. Le poil hirsute, le regard un peu fou, il découvre le monde avec ahurissement. La grenouille lui souhaite la bienvenue et l'invite à la suivre. Par ici, le chemin ! Mais Coquille, encore pataud, manque tomber dans l'eau. Non, non, il faut rejoindre la forêt, saluer l'oiseau dans l'arbre, ne pas grimper tout là-haut, prendre à travers champs et ne pas avoir peur de Douglas le chien. Un petit lapin prend la relève et lui montre le chemin, attention aux chutes, le caneton est encore fragile et ne tient pas debout sur les sentiers cabossés, mais la course s'achêve bientôt, avec une arrivée en fanfare. 

Isabelle Gil introduit un nouveau personnage dans sa série des petits albums photographiés, avec ce caneton tout jaune, tout brinquebalant sur ses grandes pattes palmées, qui découvre le monde sans connaissance des risques, d'où l'extrême prudence de ses amis pour lui montrer le chemin. Pour qui aime ces histoires plantées dans des décors réalistes, fabriquées de bouts de chiffon et de jouets, c'est une lecture agréable et un brin surprenante. Tant de créativité pour une histoire aussi sommaire... c'est toujours impressionnant. Une certaine poésie aussi se dégage des pages cartonnées et apporte de la sérénité à cette promenade bucolique assez plaisante.

Loulou & Cie, chez L'école des Loisirs, mai 2016

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28 mai 2016

Maxidodos, de Kimiko

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C'est l'heure du dodo ! Chacun leur tour, les animaux cajolent leur progéniture pour leur apporter calme et sérénité pendant leur sommeil. Parallèlement, la lecture nous invite à partager ces instants privilégiés, où l'émotion et la tendresse prennent le pas aux haïkus qui saisissent l'instant - Ondoyants, somnolants, les poissons-clowns rêvassent. 

Mais aussi :

Dans les herbes d'eau
Calmement se reposent
Les petits flamants roses

Ces courts poèmes japonais apportent une touche de grâce, qui classe directement cet album dans la case “doudou” des rencontres littéraires. Voilà donc une belle lecture, douce, apaisante, chaleureuse, qui suggère aussi un vocabulaire recherché et audacieux (apprendre ainsi l'existence de bébés qui portent les noms suivants : blanchon, guenuche ou paonneau). Ma foi, cette lecture recèle mille petits trésors. A découvrir ! 

L'École des Loisirs - Loulou & Cie - mai 2016

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28 mai 2016

Mon château hanté, par Alain Chiche

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Bienvenue, petits lecteurs, et entrez dans le château hanté ! Vous y croiserez, sans frémir, deux ogres, trois squelettes, quatre sorcières, cinq fantômes, six momies, sept zombies, huit vampires, neuf chats noirs et dix diablotins. Suivez le guide ! La fin, bien sûr, vous donnera encore le sourire.

Car, bien entendu, cette lecture fait peur pour de faux. Nos créatures, toutes issues du folklore fantastique, servent habituellement à tapisser vos murs les soirs d'Halloween, mais cette fois, elles semblent semer la zizanie dans le château : les squelettes font la fête, les fantômes chahutent dans les escaliers, les momies rêvent de poésie, les vampires se tordent de rire, les chats noirs dansent un rock endiablé et les diablotins cuisinent de bons gâteaux.

Quelle effervescence au château ! Tout ça, pour saluer la venue de ... devinez qui ? 

Allez, n'hésitez plus pour découvrir cet album qui apprend à compter en s'amusant et qui propose aussi de petits textes rigolos, écrits en rimes, pour mieux envoûter les jeunes lecteurs. Une chouette trouvaille, cocasse, drôle, tendre et surprenante. 

Seuil jeunesse, mai 2016

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27 mai 2016

Amanda et les amis imaginaires, par A.F. Harrold & Emily Gravett

Amanda et les amis imaginaires

Amanda est une fillette solitaire, qui découvre un jour dans son placard un garçon qui prétend s'appeler Rudger. Elle est bien sûr la seule à le voir, mais décrète qu'il est son meilleur ami pour la vie. C'est si bon de s'amuser ensemble, de jouer dans le jardin, de créer des mondes magiques dans lesquels s'évader. Sa maman tolère cette douce excentricité, mais veille au grain. Après tout, c'est durant l'enfance que l'imagination la plus folle trouve son terreau ! 

Et puis, le drame. Amanda est victime d'un accident, elle tombe dans le coma. Son ami Rudger se retrouve seul, menacé. Sans enfant réel, comment un être imaginaire peut-il survivre ? Alors, Rudger part en quête de nouvelles sources énergisantes... avant de réaliser que seule Amanda compte pour lui et qu'il se doit de tout faire par la sauver de sa lente dérive vers l'inconnu... 

Ce conte pour enfants est tout simplement remarquable et impressionnant ! En plus des illustrations savoureuses d'Emily Gravett, on découvre un texte d'une poésie raffinée qui nous transporte dans un univers onirique, comme il est rarement permis d'en rencontrer dans la littérature jeunesse. Imaginez un livre qui traite de la mort d'un enfant, et vous voyez votre public fuir à toutes jambes. Que nenni.

L'histoire ici est capable de surpasser vos craintes superflues. Car ce récit vous réserve une plongée extraordinaire dans un imaginaire farfelu et foisonnant... On y croise des créatures démoniaques, un M. Butor fort, fort flippant, des scènes d'une intensité folle, de l'amitié, de l'abnégation, de l'amour... et des rires, et des larmes. Bref, cette lecture n'est pas prête de vous laisser dans l'indifférence !  

De l'insolite, du rêve et de l'espoir. Où croire en l'impossible est forcément permis. ^-^

Traduit par Isabelle Perrin pour les éditions Seuil Jeunesse (The Imaginery), Octobre 2015

« M. Butor s'était agenouillé comme pour refaire son lacet et sa moustache frémissait. C'est bizarre, les trucs qu'on remarque quand on est dans une situation critique face à un destin mystérieux : la moustache de M. Butor frémissait alors même qu'il ne parlait pas. En fait, il était en train d'ouvrir la bouche, de l'ouvrir plus grand qu'il n'était humainement possible, de se décrocher la mâchoire ou presque, comme un serpent, et une haleine chaude balaya le visage de Rudger. Une odeur de désert sec, rouge, saturé d'épices, qui imprégnait l'air humide, le ciel gris et lourd, le macadam couvert de flaques. Et emplissait le monde de Rudger. Dans cette bouche anormalement béante, Rudger vit des dents qui n'avaient rien de normal non plus. Carrées, émoussées, toutes identiques, elles s'alignaient en une spirale infinie jusqu'au fond de sa gorge. On aurait dit un tunnel carrelé de blanc s'enfonçant à perte de vue, avec un minuscule point de ténèbres absolues tout au bout, si loin qu'il aurait dû ressortir derrière la tête de M. Butor, mais évidemment que non, sinon c'était de la folie pure. En réalité, et c'était tout aussi fou, le tunnel aboutissait ailleurs. »

27 mai 2016

L'Apothicaire, de Maile Meloy

Apothicaire

Quel étonnant roman ! Je ne l'avais pas encore ouvert que j'étais déjà séduite par la couverture, mais l'histoire a su également me réserver de belles surprises. Nous sommes au lendemain de la guerre, Jane et ses parents vivent à Los Angeles lorsqu'ils comprennent que leurs noms sont fichés et leurs agissements surveillés à la loupe. Craignant le pire, ils décident de quitter le pays pour s'installer à Londres, dans un appartement vétuste et glacial. En 1952, la ville porte encore les stigmates des bombardements et peine à se relever. Janie fait grise mine et souffre du mal du pays, quand elle fait la connaissance de l'apothicaire du coin de la rue qui lui confie une poudre miraculeuse. Sa rentrée au collège St Beden l'amène également à croiser un garçon boudeur et rétif aux consignes de leur école - se planquer sous la table en cas d'attaques atomiques, quelle blague selon lui ! Janie décide de le suivre dans la rue et découvre alors que Benjamin Burrowes est en fait le fils de l'apothicaire. Ils vont très rapidement se lier d'amitié et s'improviser de jeunes espions en surprenant des rendez-vous incongrus parmi des joueurs d'échecs dans Hyde Park. Ce garçon, qui rêve d'aventure loin de son destin d'apothicaire, va entraîner la jeune américaine dans une folle histoire d'enlèvement, de contre-espionnage et de grimoire aux remèdes magiques. C'est stupéfiant ! Jamais je n'aurais suspecté une telle intrigue, riche en rebondissements et autres péripéties, dans cet ouvrage. Et c'est tant mieux, ai-je pensé, car je n'avais aucune attente et le résultat n'en a été que meilleur. Imaginez un contexte de guerre froide et de maccarthysme, avec un zeste de magie, qui confère à l'intrigue une aura exceptionnelle. Cela invite à la découverte ! J'ai clairement été emballée par cette lecture, qui a plus d'un tour dans son sac, en plus des illustrations qui parsèment le récit en apportant des ombres envoûtantes. De quoi bien enfoncer le clou . Ce roman réunit ainsi charme, action et référence historique en un savant cocktail. Très goûteux. 

Bayard jeunesse, mai 2015 - Traduit par Martine Desoille (The Apothecary)

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