Attirance & Confusion, par Simone Elkeles
Les avis étaient partagés, mais j'ai tenté le coup et je ne le regrette absolument pas ! Je crois même que cela a contribué à mon enthousiasme, puisque j'avais globalement anticipé une grosse déception, j'ai été finalement surprise et complètement folle de Derek Fitzpatrick ! Beau gosse, insupportable, avec blessure secrète, sans attache, ou presque, bref notre Derek débarque dans la petite ville de Fremont le temps d'un été, pense-t-il, et va tout déchirer.
Il a suivi la nouvelle femme de son père, Brandi, une jolie écervelée, maman d'un petit bonhomme de 5 ans, Julian, car elle souhaitait se rapprocher des siens, dans la maison de son père, un type bourru et acariâtre, qui vit coupé du reste du monde, mais aussi de sa soeur, la ravissante Ashtyn, blonde, sportive, frondeuse et décidée, tout juste élue capitaine de son équipe (de football américain).
Tout de suite, la première rencontre entre Ashtyn et Derek fait des étincelles : c'est drôle, mais drôle. Cela donne le ton des échanges que ces deux-là vont s'envoyer pendant tout le roman, car c'est clair, ils se plaisent, ils sont attirés l'un par l'autre, mais ils se barricadent, ils ont leurs soucis personnels, et pourtant tout va participer à les jeter dans les bras l'un de l'autre, à moult reprises, et pour notre plus grand plaisir.
Je ne dis pas le contraire, le schéma est répétitif, il n'y a rien de nouveau sous le soleil, mais ça a suffi pour me faire passer un très bon moment de lecture. Après tout, je n'en attendais pas moins non plus. Moi qui décrétais, par avance, qu'il serait temps que l'auteur change de crèmerie, je retire aussitôt mes dires. Qu'elle ne change rien ! Absolument pas ! C'est tout bon comme ça, c'est frais, c'est pétillant, c'est coquin, c'est attendrissant, c'est gros, c'est niais, c'est dégoulinant de guimauve, ça colle aux doigts... mais c'est tellement bon !
C'est le 1er tome d'une nouvelle série, autour de joueurs d'une équipe de football américain. L'auteur a placé ses billes, déjà présenté les autres protagonistes, et je me frotte les mains de les retrouver tous, les uns après les autres !
La Martinière J., janvier 2014 - traduit par Cyril Laumonier