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Chez Clarabel

1 décembre 2016

Londres avec toi, par Erin Lawless

Londres avec toiOriginaire de Russie, Nadia Osipova a vécu pas moins de dix ans à Londres, cumulant études, stages et petits boulots, mais le service de l'immigration vient de lui briser ses rêves en lui refusant son titre de séjour. Elle a deux mois pour faire appel, prouver l'existence d'un petit copain, certifier l'absolue nécessité de sa présence en Angleterre, tenter le tout pour le tout. Ses amis se mobilisent activement, quitte à envoyer des courriers insolites au ministère.
C'est là qu'intervient Alex Bradley. Sous-fifre du service en question, il reçoit la lettre farfelue d'une jeune russe, amatrice de quizz-bars et de chorégraphies improbables. Il sourit, classe son dossier et retourne à sa vie ordinaire, servir de chandelle à son coloc et sa petite amie Lila, dont il est secrètement amoureux. Et puis un soir, il croise au pub une certaine Nadezhda qui n'est autre que son “dossier” russe. 
La situation est cocasse, mais donne surtout lieu à des échanges pétillants et des délires autour d'une bonne bouteille de vin. Alex est surpris du charme et de la jovialité qui débordent de la jeune femme. Séduit, il accepte de la revoir les jours suivants. 
En fait, Nadia va l'embarquer dans un circuit insolite de sa ville fétiche, depuis les activités purement touristiques (la National Gallery, Trafalgar Square) aux expériences les plus saugrenues (des marathons de films ou des soirées dans un cabaret gay). Leur relation est alors sans ambiguité, Nadia ne cherche pas à profiter de lui, d'autant plus que les pouvoirs d'Alex au ministère sont dérisoires. Tous deux aiment simplement être ensemble, partager des bons moments, se raconter et apprendre à se connaître, comme deux potes qui se découvrent et réalisent qu'ils ont beaucoup en commun. 
Cela se lit pour le plaisir de sillonner Londres, pour oublier qu'il fait un froid de canard et pour savourer une jolie comédie aux rouages bien huilés : des potes, des soirées arrosées, de la répartie, des fous rires, des quiproquos, des déboires et de la patience pour décrocher les étoiles. Une lecture éclatante de vivacité & qui vous absorbe dans sa bulle. Effet cocooning assuré. ☺

Traduit par Emilie Terrao pour les éditions Harlequin [Somewhere Only We Know]

Coll. &H - 360 pages - Octobre 2016

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30 novembre 2016

Bilan du mois : Novembre 2016 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Vintage Sparks

Novembre, froides soirées, weekend cocooning, lectures...

 

♦ Les Ombres de Kerohan, de N.M. Zimmermann

♦ Hugo de  la Nuit, de Bertrand Santini

♦ Détectives de père en fils : Le mystère loup-garou, de R. Gavin

♦ Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, de Nathalie Stragier

♦ Dis-moi si tu souris, d'Eric Lindstrom

♦ Cette obscure clarté, par Estelle Laure

♦ Georgia : Tous mes rêves chantent, de Timothée de Fombelle

 

♦ Rêver, de Franck Thilliez  

♦ Purgatoire des innocents, de Karine Giébel

♦ Code 93, d'Olivier Norek

♦ Le Premier miracle, de Gilles Legardinier

♦ Je l'ai fait pour toi, de Laurent Scalese

♦ Les Aventures improbables de Julie Dumont, de Cassandra O'Donnell

♦ Je peux très bien me passer de toi, de Marie Vareille

♦ Si j'ai bonne mémoire, d'Anne Icart

♦ Marie Curie prend un amant, d'Irène Frain

 

 Vu ! 

Le Triangle du diable

Le Triangle du Diable est un téléfilm américain réalisé par Sutton Roley, qui doit surtout sa renommée suite à une erreur de programmation : en 1979, TF1 le diffuse à une heure de grande écoute, sans se soucier de son impact émotionnel sur le public familial, lequel ne manquera pas d'être traumatisé par ce scénario à la tension psychologique redoutable ! ☺

Deux sauveteurs partent en hélicoptère survoler la zone maudite du Triangle du Diable, pour secourir un bateau en perdition. Haig, la tête brûlée, descend à bord pour y découvrir une effroyable mise en scène de cadavres parsemés dans des postures saugrenues. Et au milieu de cette horreur, il retrouve une survivante. Une jeune femme tétanisée, qui se met à lui confier la nuit d'enfer que l'équipage vient de vivre. Ses amis et elle étaient partis en mer pour une simple partie de pêche, lorsqu'ils ont tiré des eaux un prêtre échoué sur son épave. Peu de temps après, une tempête s'est abattue sur leur embarcation et les ennuis ont commencé. Troublé par la belle Eva, Haig tente de la calmer et lui démontre avec patience que ses délires de spectre démoniaque ne sont pas fondés. Il parvient également à la convaincre de rentrer avec lui en hélicoptère.

Ce téléfilm a certes vieilli mais arbore avec bravache les couleurs des années 70, son format 4/3, son jeu d'acteurs approximatif, son doublage dépassé, son scénario lent et aux effets dévastateurs. Les personnages aussi sont troublants et fichent un peu les jetons. L'histoire se laisse deviner sans totalement livrer ses petits secrets. En somme, l'ambiance est plus qu'étrange, à la fois mystérieuse et oppressante, avec un retournement de situation aux petits oignons, absolument scotchant. On comprend le choc des familles et des téléspectateurs de l'époque, car ce sont les cinq dernières minutes les plus traumatisantes du petit écran, et qui d'ailleurs continuent de sidérer l'assistance.

Le film est sorti dans une version entièrement restaurée en DVD en octobre 2016 chez Showshank Films. 
En bonus, un documentaire sur la diffusion du téléfilm par le spécialiste Jérôme Wybon, auteur de l’ouvrage “Nos années temps X” - le comparatif avant et après restauration - le générique d'époque. 

Casting : Doug McClure, Kim Novak, Michael Conrad, Ed Lauter, Alejandro Rey

30 novembre 2016

Cette Obscure Clarté, par Estelle Laure

Cette Obscure ClartéL'été touche à sa fin, mais n'annonce pas pour Lucille un retour à la normalité. Sa mère est partie de la maison, en prétextant reprendre contact avec leur père, interné de force pour un état dépressif sévère, sauf que cela fait maintenant quinze jours qu'elle ne donne plus de nouvelles. Lucille doit gérer seule le quotidien et veiller sur Wren, sa sœur de neuf ans. Pour ne pas alerter les services sociaux, elle masque la vérité et raconte des mensonges à ses voisins, se met à chercher un petit boulot et convient avec son amie Eden, au courant de sa situation, de garder sa sœur pendant son service le soir. 
Mais Lucille perd les pédales en découvrant son frigo rempli par des anges gardiens anonymes et visiblement soucieux du bien-être des frangines. Qui, quoi, comment ? Eden et son frère Digby sont témoins de la scène et assistent avec impuissance à sa détresse. Après quoi, le navire prend l'eau. Les deux amies se fâchent, le garçon devient sa nouvelle bouée de secours, même si elle a conscience de rêver éveillée car il a déjà une petite amie, mais c'est plus fort qu'elle, elle se sent chamallow tout mou, les neurones court-circuités en sa présence. 
Pour sa défense, avec sa vie qui part dans tous les sens, Lucille a aussi le droit de s'éparpiller dans ses sentiments et ses émotions. Que le ciel lui vienne en aide !
Allergique aux drames populaires, j'ai légitimement craint de basculer dans une lecture trop larmoyante, mais l'histoire évite le piège du pathos en usant d'une écriture pleine de finesse et empreinte d'humour. J'ai été à la fois émue et séduite par tant de poésie pour évoquer l'amour, l'amitié, la famille et la résilience, en admirant d'autant plus la personnalité de Lucille qui refuse de s'apesantir sur son sort mais cherche à dégainer ses armes selon ses petits moyens.  
Dans le fond, l'histoire est attachante mais absolument improbable. Entre les problèmes survolés, la fin idyllique et l'avenir incertain, l'auteur ne s'embarrasse pas avec les détails. J'ai comme l'impression d'avoir lu un bouquin bourré de charme, de tendresse, de fulgurances sentimentales (pas mièvres). C'est adorable, ça ne fait pas de mal mais ça ne va pas bouleverser la face du monde non plus. Et c'est tant mieux aussi. Il est bon de lire des romans sans prétention et qui vous touchent par leur naïveté. 

Traduit par Alice Delarbre [This Raging Light] pour les éditions Hachette

Septembre 2016 - 322 pages

29 novembre 2016

Si j'ai bonne mémoire, d'Anne Icart

Si j'ai bonne memoire

Après une première lecture enthousiasmante introduisant le clan Balaguère, dans Ce que je peux te dire d'elles, je me faisais une joie de retrouver cette famille au destin incroyable, que les aléas de la vie n'avaient guère épargnée non plus. 
L'histoire nous embarque rapidement dans une cacophonie de rires et d'éclats de voix prises au dépourvu par l'annonce d'un mariage ou d'un retour au pays. Violette a en effet décidé de quitter Paris pour renouer avec ses racines, elle se réjouit de vivre auprès de sa mère et de ses tantes, tandis que Babé informe son entourage de ses noces avec le banquier. Justine, notre couturière, en fait une affaire personnelle pour que sa sœur affiche fièrement les couleurs de sa maison.
Plus discrète, Blanche peine à participer aux effusions de joie et a souvent la tête en l'air. Sa santé flageolante préoccupe Violette, mais ses tantes sont convaincues d'un simple surménage passager. D'une certaine façon, la jeune femme prend note de l'information et la range dans une case pour y revenir plus tard. Pour l'heure, elle se lance dans son grand projet : connaître l'identité de son père. 
Il lui faut néanmoins se heurter à la cohésion familiale. Aucune des Balaguère ne consent à livrer le moindre indice. Secret de famille sous triple verrou. Et puis, Violette croise à son boulot une jeune femme très à fleur de peau, avec laquelle elle se découvre des atomes crochus, et qui va devenir plus qu'une amie. Une rencontre tellement peu anodine, que j'avoue avoir soupiré fort, fort, fort.
J'étais franchement pleine d'espérance à la lecture de cette suite, et j'ai savouré l'ambiance et l'harmonie de cette famille si attachante, par contre j'ai trouvé le scénario hyper décevant, car cousu de gros fils blancs. Pff. Trop facile, trop commun, trop mièvre. Je me suis sentie flouée, et dépitée. 
Une pointe d'amertume plus tard, je boucle mon tour de piste en chouinant, à tort ou à raison, parce qu'il faut admettre que je reste très attachée à la tribu Balaguère, à leurs chichis, à leurs démonstrations empressées et maladroites, à leurs histoires simples et superficielles, et néanmoins bouleversantes. Je suis une lectrice faible en matière d'histoires de famille !
Malgré quelques réserves, toutes personnelles, cela reste une jolie lecture, douce et naïve.

Texte lu par Bénédicte Charton pour Audible Studios (durée : 7h 43)

>> en exclusivité & en téléchargement sur Audible.  

Si j'ai bonne mémoire | Livre audio  Audible.fr

©2015 Robert Laffont (P)2016 Audible FR

29 novembre 2016

Marie Curie prend un amant, par Irène Frain

Marie Curie prend un amant

Cette lecture a fait resurgir le souvenir fugace de vacances en Bretagne, dans une grande maison isolée, à l'orée d'une forêt, où l'on y traînait les sandales aux pieds, chassant les légendes arthuriennes, avant de s'affaler sur un transat en rotin, pour avaler des bolées de cidre, occupant mes heures creuses avec de bonnes séances de lecture, dont le fameux livre de Jacques Neirynck, La mort de Pierre Curie.
Cette brève résurgence a ainsi auréolé le roman d'Irène Frain d'un doux parfum de nostalgie, bien malgré lui, puisque j'ai plongé avec bonheur dans son histoire et l'ai appréciée encore plus sincèrement ! L'auteur nous raconte le destin d'une femme brillante, qui vit dans l'ombre de son époux, également un scientifique renommé, avec lequel elle reçoit un prix Nobel pour ses recherches sur les radiations. Après la mort tragique et brutale de celui-ci, elle plonge dans une profonde mélancolie et un chagrin immense, dont elle s'extirpe péniblement en poursuivant ses travaux sur le polonium et le radium. Elle tombe également amoureuse du jeune assistant de son mari et bascule dans une liaison passionnelle qui provoque un scandale sans précédent.
Cette femme est bien évidemment Marie Curie, l'épouse de Pierre, puis la maîtresse de Paul Langevin, sujet autour duquel la presse de l'époque s'est acharnée en livrant une campagne de diffamation pour ruiner la réputation et la carrière de la physicienne. Ce portrait romancé, mais attaché à des sources avérées, se lit comme une grande fresque palpitante et pleine d'émotions. Car Marie Curie est une véritable héroïne, pionnière de son temps, farouche et indépendante, tour à tour femme amoureuse, mère dévouée et savante ambitieuse. Originaire de Pologne, venue étudier à Paris, Marie rencontre Pierre, qu'elle épouse et avec lequel elle partage une existence bohème au 108 boulevard Kellermann, auprès d'une joyeuse colonie de passionnés, où chacun étale son érudition en buvant du thé et en mangeant du saucisson. 
Ce que le roman dénonce, outre l'accumulation des procès, des duels, des articles assassins, des agressions corporelles, des lettres volées et des lapidations contre sa maison, c'est cette misogynie ambiante à l'égard d'une figure féminine supérieure et émancipée. Nous sommes à l'aube du XXe siècle et les jugements sont durs et impitoyables envers Madame Curie, alors que son amant se débat avec sa femme et sa belle-mère, sans autres préoccupations pour son image ou son plan de carrière. Terrible injustice. Marie Curie, en passe de décrocher un deuxième prix Nobel, dérange, d'où un lynchage en place publique sans autre forme de procès. 
L'enquête conduite par Irène Frain est à la fois minutieuse et se lit avec grand intérêt. On se passionne pour ce sociodrame à la française, en plus de pénétrer dans les arcanes du monde des sciences et de la recherche, mais on ressent aussi une grande compassion à la lecture de son parcours de femme-courage qui a souffert les pires bassesses de façon arbitraire. Le personnage de Marie Curie n'en apparaît que plus attachant et sincèrement humain. Très bon roman !

Texte lu par Hélène Lausseur pour les éditions Sixtrid  (durée : 9h 45) / Mai 2016

►Ecouter un extrait

Avec l'accord des éditions du Seuil - Repris en poche chez Points Grands Romans, novembre 2016

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28 novembre 2016

Hortense, de Jacques Expert

HortenseSophie Delalande a noué avec sa fille Hortense une relation exclusive, mais lorsque son ancien amant, Sylvain, refait surface dans leur vie, tout bascule. La fillette d'à peine trois ans est kidnappée par le père revanchard, sous les yeux de la mère éplorée et impuissante. Sophie n'aura plus jamais de nouvelles de son enfant, malgré une enquête acharnée et de nombreux efforts déployés pour connaître la vérité. 
Vingt-deux ans plus tard, Sophie est bousculée par une inconnue dans la rue. Une jeune femme blonde, qui lui rappelle immédiatement son Hortense. Elle la prend en filature, s'immisce dans sa vie et a la certitude d'avoir retrouvé sa fille. Celle-ci ne se doute de rien. Serveuse dans un restaurant à la mode, elle s'est prise d'affection pour cette dame solitaire, un peu désœuvrée, mais émouvante dans sa détresse. 
Elle va même jusqu'à se confier à elle, en lui racontant son enfance bohème auprès d'un père qu'elle admire, sans avoir conscience d'éveiller l'étincelle d'espoir, et de haine, chez cette mère brisée. Car Sophie voit en elle son enfant perdu et rage intérieurement contre l'homme machiavélique qui a fait de sa vie un enfer. Elle ressasse les années envolées par ce drame qu'elle porte en elle et qui la ronge insidieusement.
Repliée dans une existence insipide, Sophie a depuis fait fuir ses proches effrayés par son obsession morbide. Seule Isabelle, rencontrée à la crèche, a tenu bon et soutenu son amie jusqu'à l'impossible. Elle se réjouit également des retrouvailles avec Hortense mais dissuade Sophie de lui déballer la vérité sans prendre des précautions. 
L'ambiance du bouquin est vachement hypnotique et étourdissante. Longtemps, l'histoire cultive une ambiguïté sur les faits rapportés et sur les personnages eux-mêmes. Sophie n'est pas une narratrice fiable, puisqu'on la sent sur la corde raide, et en même temps on comprend qu'elle pète un câble après avoir enduré une telle tragédie. Elle n'en demeure pas moins terrifiante et n'inspire aucune empathie.
On en revient toujours au souci des délires psychotiques qui me font pousser des cris d'horreur et d'exaspération. J'éprouve zéro compassion pour les individus névrosés. Et dans ce domaine, ce roman m'en a bien fait baver. J'ai douté et j'ai détesté tout le monde. J'ai eu les idées embrouillées pendant une grande partie de l'histoire, mais j'ai tout de même vu venir la fin. Gros malaise après ma lecture. Un constat s'impose : sensation étrange d'une intrigue dérangeante, qui ne comble pas toutes les interrogations, un dénouement abrupt et poignant, une construction tortueuse et des figures torturées !
Une lecture franchement flippante. 

Texte lu par Anouk Adrien pour Audible FR - Durée : 7h 48

>> En téléchargement & en exclusivité sur Audible.

©2016 Sonatine (P)2016 Audible FR

Hortense | Livre audio

27 novembre 2016

Le Gâteau des Souriceaux, de Malika Doray

le gâteau des souriceauxMiam, miam ! Deux petites souris ont eu l'idée de faire un gâteau pour leur papa. Génial, se dit-il. C'est vraiment gentil de votre part. Qu'avez-vous mis dedans ? demande-t-il en toute innocence.

Et là, ça se complique. De la farine, du sucre, des œufs. Ok. Du gruyère, du camembert, mais aussi des saucisses et du chocolat. Ouh, la, la, ça se complique. Et pour couronner le tout, il y a également des plumes de paon, des limaçons et des escargots.

Blurp. La coupe est pleine. Père Souris propose alors de faire offrande de ce délicieux gâteau au lion du zoo. Hip-hip-hourra. Et une glace pour tout le monde ! Devinez les parfums ? ... 

Cette histoire des souriceaux qui confectionnent le gâteau du siècle est très, très drôle ! Ils peuvent prétendre décrocher le titre de Meilleur Pâtissier de l'année. Les illustrations apportent aussi une touche de légèreté et de fraîcheur à la lecture, qui fait passer un excellent moment.

La réaction des enfants est immédiate : rhooo, haaan, oouaaah ! Éclats de rires assurés. 

L'école des Loisirs / Loulou & Cie - Septembre 2016

27 novembre 2016

Zim Bam Boum, de Frédéric Stehr

Zim Bam Boum

Hibou, Canari, Moineau, Poussin et Corbeau se lancent dans la musique et forment un orchestre avec des instruments de cuisine. Bonjour la cacophonie. C'est un concert de Bim, Bam, Zim, Boum, Clang, Dzong...

Sur ce, Grand Hibou accourt et leur confisque tous leurs instruments. Consternation générale ? Que nenni. Grand Hibou se dit qu'avec une louche, des casseroles, un bol et des spatules, c'est mieux de les utiliser pour confectionner un bon gros gâteau.

Après de telles réjouissances, pourquoi ne pas se lancer dans la peinture ? Le placard à confitures est plein à craquer. Super... 

Voilà une histoire qu'il est préférable de lire que de vivre ! Certes, c'est toujours génial de faire du bruit avec tout et n'importe quoi. Mais il ne faut pas confondre festival enfiévré et faire du ramdam. La nuance est subtile, et l'humour ne manque pas dans cet album. ☺

L'école des Loisirs / Pastel - Août 2016

Jeu : à toi de jouer avec les sons des ustensiles de cuisine

 

27 novembre 2016

Le Goûter de Lolotte, de Clothilde Delacroix

Le Goûter de Lolotte

Lolotte, Crocotte et Cocotte ont organisé un grand goûter et cherchent une idée originale pour occuper leurs invités. Et pourquoi pas un parcours d'obstacles ? s'écrie Lolotte.

Attention, ça va décoiffer ! Car Lolotte a une imagination sans limites, mais un peu débordante. C'est comme ça quand l'enthousiasme est aussi expansif. 

Au final, la lecture est une ôde à la fantaisie & à la gourmandise. Tout est sucré, savoureux et onctueux dans cette histoire. Le sourire est en place, sur les visages. On n'a plus qu'à prendre son ticket pour se lancer dans ce fabuleux parcours au pays des friandises !

Miam, miam ! ♥ 

L'école des Loisirs / Loulou & Cie - Septembre 2016

Jeu : compose un goûter de rêve

27 novembre 2016

Mais qui a éteint ? de Cédric Ramadier & Vincent Bourgeau

Mais qui a eteintImaginez une fête d'anniversaire avec tous vos copains, en train de bien rigoler, quand soudain c'est la panne d'électricité ! Plouf. Tous plongés dans le noir. C'est la cata. Et la panique à bord.

Ah mais non ! C'est une blague. On s'amuse à éteindre la lumière, à bouger des objets, à échanger des vêtements, à jouer à cache-cache. Au bout du compte, on se marre comme des petits fous.

La plaisanterie tourne court quand Pinpin se prend pour un fantôme. Bouh ouh ! Mais tout le monde a disparu. Montrez-vous, ce n'est pas drôle ! Et là, bim, le final... époustouflant. ^-^

Quelle lecture réjouissante. D'ailleurs, cette série des Pinpin & ses amis est définitivement une bonne pioche. En plus de partager des petites histoires mignonnes, ce sont aussi des découpes dans les pages cartonnées, des flaps à soulever, une vraie mise en scène qu'on découvre avec grand plaisir.

L'enfant a ainsi l'impression d'être au cœur de l'action et c'est toujours une excellente idée. Un album plein de surprises & de mystères. ☺

L'école des Loisirs - septembre 2016

Pour prolonger la lecture : 

Jouer à cache-cache avec l'univers de Pinpin

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