Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Chez Clarabel

14 février 2014

Anna et le French kiss, de Stephanie Perkins

IMG_0623

Voilà un joli petit roman pour illuminer quelques heures de lecture, un roman facile, franchement pas prétentieux, plutôt timide et gentillet, mais surtout délicatement mielleux. L'histoire nous parle d'une jeune américaine, Anna, qui part vivre à Paris. Inscrite pour une année scolaire, la demoiselle a du mal à prendre ses marques mais parvient à se glisser doucement au sein d'une bande de potes très attachante. Parmi eux, il y a Etienne St-Clair et là on a tout dit !

Franco-américain, ayant grandi à Londres, le garçon est sûr de lui, sûr de son charme, généreux, compatissant, attentif et dévoué. Tout de suite il prend sous son aile la craintive Anna et l'embarque dans des virées parisiennes, à l'écart des circuits touristiques (le livre est tout de même chargé de clichés et offre une image idyllique de la capitale française, après tout il faut vendre du rêve aux américains, qui ont tout gobé !). Pour ma part, j'ai été plus détachée. À tel point que je me suis complètement mise en retrait.

L'histoire est mignonne, mais avouons qu'il ne se passe pas grand-chose non plus. On passe la plupart du temps à s'enthousiasmer pour des anecdotes futiles, des situations attendues, des tours de passe-passe prévisibles, des psycho-drames exagérés, limite poussifs, bref j'étais finalement un peu surprise par la teneur de l'intrigue ! Anna et Etienne deviennent très proches, des amis complices, inséparables, mais disons que le garçon a déjà une copine, et puis “c'est compliqué”, vous savez... Hmm, j'ai trouvé ça tellement, tellement cliché !

Ceci dit, cela restera une lecture charmante, délectable et très séduisante... mais pas pour moi. J'ai été un peu déçue, car j'en avais trop espéré. Le couple vedette n'a pas su me convaincre, les types casés pour éviter la solitude, non merci, et que de naïveté ! Il en faut pour tous les goûts, c'est ainsi, j'avais envie de découvrir ce roman depuis quelques années, c'est fait, je ne regrette pas, mais l'étincelle n'a pas eu lieu. Tant pis.

La Martinière J., Février 2014 - traduit par Camille Bocquillon. Illustration de couverture : Hubert Van Rie

Publicité
Publicité
13 février 2014

Attachiante, de Sarra Manning

IMG_0617

Quelle bonne tranche de rigolade a su offrir cette lecture ! C'est sur la base commune que tout les oppose, ils se détestent et pourtant ils ne font que se croiser, que débute notre petite histoire. Jeane Smith est une originale, une excentrique, par son look, ses idées, sa façon de vivre. Michael Lee est beau gosse, populaire, sexy, attachant, serviable. Pour elle, il est hyper arrogant et prétentieux. Pour lui, elle n'est rien qu'une folle mal fagotée.

Ces deux-là se parlent la première fois car Michael suspecte sa petite copine de flirter avec le petit copain de Jeane, ou inversement. Perplexe, notre demoiselle met les pieds dans le plat et sème malgré elle une zizanie à petite échelle (cela reste tout de même cantonné dans la sphère du lycée). Jeane est également une sommité dans l'univers 2.0, elle tient un blog, tweete à longueur de journée, a développé sa marque, donne des conférences, etc. Elle vit carrément sur une autre planète que celle de ses congénères.

À ses yeux, Michael Lee incarne tout ce qui la hérisse, il le lui rend bien, et pourtant toute cette tension électrique entre eux va finir par leur exploser en pleine figure. Devinez quoi ? Ils vont se jeter dans les bras l'un de l'autre, en cachette bien évidemment. Cela pourrait nuire à leur réputation. C'est très, très drôle de suivre leur “idylle” impossible, ponctuée de joutes verbales, de taquineries, de chamailleries. C'est plus fort qu'eux, il faut qu'ils rejettent toute idée romantique de leur folle liaison, qu'ils mettent sur le compte d'une pulsion physique et hormonale.

Qu'est-ce que j'ai pu rire, sourire, ricaner, glousser, en demander encore ! C'est bon aussi d'avoir une héroïne à forte personnalité, qui rappelle ainsi la vieille notion du Girl Power chère aux Spice Girls, même si toute cette fanfaronnade masque bien évidemment des blessures profondes et un sentiment amer de solitude. J'ai juste trouvé que ça manquait de punch vers la fin, surtout après le passage à New York, mais les 3/4 du roman sont à déguster, sans faire la fine bouche. C'est la bidonnade assurée !

Hachette jeunesse, septembre 2013 - traduit par Cécile Leclère

13 février 2014

Les Nouvelles Aventures de Tallulah Casey, de Louise Rennison

IMG_0560

Cette série est un vrai bonheur ! Tout de suite, l'auteur vous plonge dans l'ambiance déjantée et exubérante où batifolent son héroïne et toutes ses copines, pour un nouveau stage à Dother Hall, l'école censée réveiller et épanouir la fibre artistique qui sommeille en vous. Rappelez-vous, Tallulah Casey, petite cousine de Georgia Nicolson, s'était livrée à un solo de danse irlandaise, qui lui avait valu tous les honneurs de ses pairs. Si, si. C'est indiscutable.

Notre foldingue préférée est donc de retour, prête à réviser ses classiques (en matière de bécots), suite à un conciliabule avec sa cousine, mais surtout suite à ses nombreuses et palpitantes séquences émotionnelles avec les garçons (Alex, Charlie, Ben, mais aussi Caïn Hinchcliff, alias le prince des ténèbres). On en frissonne d'excitation par avance ! Le résultat sera, bien évidemment, à la hauteur de toutes vos attentes : on se bidonne du début à la fin.

Au programme, donc, des drames : l'école croule sous les dettes et est menacée de fermeture, d'où la tentative désespérée de l'administration et des élèves de sauver les murs avec un nouveau spectacle de folie - une adaptation haute en couleur de Songe d'une Nuit d'été, avec des costumes farces et des interprétations insensées !

Mais ce n'est pas tout, on a droit aussi à une mise en scène ubuesque des Dents de la Mer, des crises existentielles, des petits copains qui vont et viennent, des copines qui partent à Los Angeles, des chouettons mignons, des groupes de rock qui font rugir de plaisir, des pépites qui frétillent, des cours de bécots sur le mollet, des missives nocturnes, et tant de bonnes choses encore !

Qu'est-ce qu'on rigole ! C'est la parfaite petite lecture exaltante, qui vous met de bonne humeur et qu'on quitte trop tôt, à regret. On devrait prescrire Louise Rennison en barre vitaminée, à avaler matin, midi et soir. Vivement le 3ème épisode maintenant, intitulé en VO : 
The Taming of the Tights !

Gallimard jeunesse, octobre 2013 - traduit par Catherine Gibert

12 février 2014

“... et voilà pourquoi nous deux, c'est fini.”

IMG_0600

En cette période où l'on nous rappelle que l'amour est une valeur marchande, il est de bon goût de faire un “inventaire après rupture” pour bien enfoncer le clou ! Min et Ed viennent de rompre, après une relation brève mais intense. Ils n'avaient absolument rien en commun, elle est plutôt quelconque et adore les vieux films, lui est basketteur, fêtard et coureur de jupons. C'était écrit d'avance, mais pourtant ces deux-là ont vécu une jolie histoire, sincère et touchante.

L'auteur a réussi un véritable tour de force, en nous embarquant dans cette histoire dont on connaît déjà la fin, sauf la raison de la rupture. Et on revit ainsi toute la romance via l'inventaire de babioles qu'avait conservées la jeune fille, dans une grosse boîte qu'elle compte désormais déposer sur le pas de la porte de son ex. Tous ces objets ont symbolisé leur histoire : la rencontre, leur première sortie, les petits délires à deux, autant de promesses d'instants précieux.

Et on s'attache, bon sang, on s'attache à cette histoire vouée à l'échec, on a envie d'y croire, malgré les petits détails qui n'échappent pas au regard de lynx. L'identification est d'autant plus forte, plus troublante. On se glisse dans la peau de Min et on se sent tout comme elle : en vrac, le coeur brisé et amer. On a eu aussi le goût d'y croire, de rêver - la chute n'en est que plus rude. J'ai beaucoup aimé cette histoire, j'ai été très sensible au discours de la jeune fille, à sa détresse et à ses désillusions. C'est poignant, mais pas du tout déprimant.

J'ai également savouré l'écriture et la traduction, tout de suite j'ai accroché au style vif, poétique et exaltant de la lettre de Min pour Ed. La jeune fille est meurtrie, ça se sent, elle livre aussi tous les beaux souvenirs de leur histoire à deux, son sentiment de trahison etc. Jamais elle ne décharge sa bile haineuse contre lui, elle se montre simplement sincère et c'est mille fois plus convaincant. Le livre lui-même est un appel à la tentation : une belle petite brique rose, truffée  d'illustrations au charme vintage, et une jolie couverture. J'ai totalement succombé !

Inventaire après rupture, de Daniel Handler (Nathan, août 2012 - traduit par Rose-Marie Vassallo)
L'auteur est également connu pour la série jeunesse, Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, qu'il a signée de son pseudonyme Lemony Snicket.

12 février 2014

Le monde de Charlie, par Stephen Chbosky

Le monde de Charlie

Charlie, quinze ans, entre au lycée et se lie d'amitié avec Patrick et Sam, deux élèves de Terminale. Le garçon est fasciné par la jolie Sam, il le lui avoue, mais elle le repousse avec douceur, trop jeune, lui susurre-t-elle dans un sourire, c'est encore un môme en apprentissage de la vie, prêt à mordre dans une folle aventure qui s'ouvre à lui.

Et en effet, les sorties entre potes, les âneries pimentées au cocktail sexe-drogue-alcool s'enchaînent, du moins Charlie en est d'abord le témoin privilégié, puisqu'il traverse l'existence de ses proches en y posant un regard neutre, mais pas simplet non plus. Il y a sa soeur qui se fait tabasser par son copain mais s'obstine à le fréquenter en dépit de l'interdiction des parents, ou Patrick qui entretient une liaison avec un type révulsé par ses penchants homosexuels, Sam qui sort avec un gars plus âgé qu'elle...

Charlie, lui, est un poète dans l'âme, qui compulse tous les bouquins que lui suggère de lire son prof de littérature (Harper Lee, Fitzgerald, Salinger, Kerouac etc.). Des références pointues, susceptibles d'ouvrir son univers et ses expériences. Et il s'en donne à coeur joie, le bougre, il se lance dans une relation amoureuse, va au bout de ses envies, de ses désirs, de ses fantasmes. Le type faussement désinvolte, direct, franc et excessif.

Mais bon, toute cette tambouille n'a hélas pas su me le rendre sympathique pour autant. Charlie est trop “space” dans son genre, plus jeune, il a été témoin d'un viol et a observé de ses yeux incrédules la scène sans jamais bouger de la chambre où sa soeur l'avait confiné pendant qu'elle faisait la fête, une autre fois il l'avait surprise avec son petit copain en pleine action, trop tard, il est pour elle un obsédé ! 

Je n'ai, sincèrement, jamais réussi à me fondre dans l'histoire, à m'attacher aux personnages, à être touchée par l'intrigue. On peut tout raconter sur l'adolescence, ses rites et ses excès, mais là... no way. Le roman de Chbosky est amer et dérangeant, à mettre en scène des jeunes gens sur la corde raide, à toujours braver les interdits, sauf que c'était pour moi too much. 

Totale déception pour cette lecture que j'envisageais de découvrir depuis de nombreuses années. J'ai fermé la dernière page en poussant un soupir de soulagement, pas mécontente d'en être sortie et d'éprouver un sentiment de libération. Ce livre n'a pas su me communiquer une énergie positive, dommage.

Sarbacane, coll. eXprim', novembre 2012 pour la nouvelle édition (titre et couverture d'après l'adaptation cinématographique), 1ère édition en avril 2008, sous le titre Pas Raccord - Traduit par Blandine Longre.

Publicité
Publicité
11 février 2014

Teaser Tuesday #51

A vous de juger ! 

« Et c'est à ce moment - le moment où il prononce mon prénom - que tout change.
Il n'est plus St. Clair, l'ami de tout le monde. Il est Étienne. Étienne, comme le soir où nous nous sommes rencontrés.
Je marche en rythme sur son prénom, É-ti-enne, É-ti-enne, É-ti-enne. Les syllabes glissent sur ma langue comme du chocolat fondu. Il est si beau. Si parfait. Ma gorge se serre lorsqu'il m'enlace. Mon coeur bat à tout rompre et je suis mal à l'aise parce que je suis sûre qu'il l'entend. Je trébuche lorsque nous nous séparons. Il me rattrape avant que je ne tombe des marches.
- Woh, dit-il.
Mais je ne crois pas qu'il fasse référence à ma chute évitée de justesse. Je rougis et mets ça sur le compte de ma maladresse.
- C'était moins une.
Ouf. Ma voix n'a pas tremblé.
- Est-ce que ça va ?
Je réalise que ses mains sont toujours posées sur mes épaules et mon corps tout entier se raidit à son contact.
- Oui. Super. Génial ! »

Chapitre 31, page 256 - extrait du roman Anna et le French kiss de Stephanie Perkins (la Martinière J. 2014)

J'en parle bientôt... 

11 février 2014

La conjuration primitive, de Maxime Chattam

IMG_0613

Oh, purée ! Quelle lecture sensationnelle, mais ô combien éprouvante ! L'histoire débute quelque part dans les montagnes, un jeune gendarme toque à la porte d'un profiler à la retraite, puisqu'il aurait besoin de ses précieux services pour aider sa brigade à résoudre une affaire complexe. Le type dit niet, avant de se rétracter suite à un énième acte abominable, relayé par la presse. Une redoutable machination est en place, qui impliquerait tous les tordus de France et Navarre à se mobiliser pour faire entendre leur Cause et créer une nouvelle donne.

Bon sang de bon sang ! C'est qu'on ne rigole pas du tout. Et je vous épargne les scènes abjectes des faits et autres méfaits de ces malades, qui prennent leur pied en bichonnant leurs penchants sadiques. Parfois je me disais, ouf l'auteur va faire l'impasse, il s'arrête juste au moment crucial, et puis non ... quelques lignes plus loin, on est en plein dedans, dans la gadoue, dans l'innommable, l'impensable, l'intolérable. Mais comment il fait, l'auteur, pour jongler entre sa petite vie tranquille et son univers d'écrivain sans cesse au bord du gouffre  ?!!

J'adore les thrillers qui me collent des sueurs froides, avec Chattam c'est comme avaler un café sans crème et sans sucre, tellement noir que ça vous filerait presque un ulcère à l'estomac, mais pas de problème, j'en veux encore ! Pourtant, l'histoire est rude, les rouages grinçants, irritants, le rythme infernal, la bascule dans l'horreur est incessante, la surenchère n'est pas loin, mais j'étais déjà cuite. Je me suis même surprise à vouloir mettre mon quotidien entre parenthèse pour reprendre ma lecture et connaître la suite de l'histoire.

La version Audiolib est sans fausse note, juste un poil agaçante dans l'interprétation du profiler, mais il faut dire aussi que, même sur papier, c'est un type aux aptitudes surestimées, qui ne fait que de la figuration dans la résolution de l'intrigue et qui apparaît simplement en monsieur-je-sais-tout la plupart du temps. Un rôle surfait, pas assez exploité ! L'interprétation de Sylvain Agaësse ne nous le sauve pas, puisqu'il lui donne un air docte et désagréable ! Sinon, l'équipe de la Puzzle Squad est très attachante. La mise en scène est flippante à souhait, elle tient en haleine, nous plonge dans l'angoisse et l'horreur, le contrat est rempli, le lecteur mis k-o.

Audiolib, janvier 2014 - texte intégral lu par Sylvain Agaësse (durée d'écoute : 13h) - éditions Albin Michel, mai 2013

10 février 2014

L'Appel du Coucou, par Robert Galbraith

IMG_0606

Un soir d'hiver, la célèbre top-model, Lula Landry, fait une chute mortelle depuis le balcon de son appartement de Mayfair. Les conclusions de la police décrètent qu'il s'agit d'un suicide. Trois mois plus tard, le frère de la victime, l'avocat John Bristow, se présente chez le détective Cormoran Strike. Il est éploré depuis la mort tragique de sa soeur car il ne croit pas en la thèse du suicide et réclame une révision du dossier. D'abord réticent, Strike finit par accepter l'enquête (notamment pour renflouer ses caisses vides).

Dans le même temps, il reçoit sa nouvelle secrétaire intérimaire, Robin Ellacott, qui comprend rapidement dans quel bouge elle vient d'atterrir. Les affaires du privé sont au point mort, le type est un ancien militaire, de la Brigade spéciale d'investigation, rendu au civil après une blessure à la jambe. Il vient de rompre avec sa richissime fiancée, mis à la porte, obligé de crécher dans son bureau, Strike est au bord du gouffre. Il doit aussi rembourser une dette, reçoit des menaces de mort, voilà à quel quotidien s'oblige la jeune femme !

Et pourtant, Robin prend peu à peu goût à cette ambiance décalée et sordide, elle s'implique dans ses recherches pour Cormoran, s'investit dans son travail et se surprend à aimer ça. Strike opère de façon méticuleuse, épluche tous les articles de la presse, rencontre les proches de Lula, met bout à bout tous les morceaux du puzzle qui se reconstitue à fur et à mesure. Car le bougre va réussir à arracher la vérité à cette sombre affaire où fleurent aussi les secrets familiaux, les intérêts personnels, les trahisons, mensonges et autres vilains secrets.

Bluffée, non je ne l'ai pas été, car ça reste tout de même une enquête très classique, construite de manière traditionnelle, sans être rébarbative non plus. J'ai en effet pris un plaisir fou à suivre les pérégrinations de notre détective désabusé (et j'ai adoré son assistante de choc !). C'est incontestablement une lecture qui se laisse parcourir en toute aisance et simplicité. Sûr que la véritable identité de l'auteur a largement contribué au succès du livre, au risque d'en lasser d'autres et de décevoir encore et toujours les plus nostalgiques... Pour ma part, j'ai appris qu'il y aurait d'autres livres avec le détective Cormoran Strike et je m'en réjouis d'avance !

La version audio est une pleine réussite, grâce à Lionel Bourguet qui livre une interprétation haletante, “rendant palpable l'inquiétante noirceur de ces personnages apparemment festifs que l'on croise au coin d'une rue, la nuit”. En somme, on ne décroche pas avant la fin, on frissonne, on s'interroge, on savoure cette ambiance londonienne et le déroulement conventionnel de l'intrigue. Très, très bien !

Audiolib, janvier 2014 - texte intégral lu par Lionel Bourguet (durée d'écoute : 18h 23)
Traduit par François Rosso pour les éditions Grasset.

8 février 2014

Je sais faire toute seule / Maintenant je suis grand, de Stephen Krensky et Sara Gillingham

IMG_0632

« Je sais faire toute seule » nous explique la petite fille : choisir ses vêtements, s'habiller, se moucher quand elle est enrhumée, croquer une pomme quand elle a une petite faim, faire du vélo, jouer à cache-cache, se coucher, éteindre la lumière... 

« Avant j'étais tout petit. Maintenant j'ai grandi. » Et le garçon de nous étaler ses exploits : avant il marchait à quatre pattes, maintenant il court. Avant il faisait des petites bulles, maintenant il joue dans les vagues. Avant il était timide, maintenant il a plein de copains...

Ce sont des livres qui s'adressent pour des boutchous de 2/3 ans : les pages sont cartonnées, le propos doucereux mais niais (surtout le titre « Je sais faire toute seule »). Par contre les illustrations sont délicieuses, colorées, un peu rétro... j'ai beaucoup aimé. Cela tape dans l'oeil, on a envie d'en savoir plus. 

Nathan, janvier 2014

IMG_0633

IMG_0634

IMG_0635

8 février 2014

Comme un secret de Emile Jadoul et Catherine Pineur

IMG_0395

Lucien n'aime pas voir l'hiver arriver. Les feuilles tombent, son arbre a froid et les oiseaux s'en vont. Mais l'hiver réserve aussi de bonnes surprises. Et le papa de Lucien sait comment réchauffer les arbres et le coeur de son petit garçon.

Une lecture magique, pour préparer l'arrivée de Noël, pour dire adieu à l'automne et préparer l'arrivée de la saison suivante (du moins, du temps où les saisons étaient encore perceptibles...). L'association Emile Jadoul et Catherine Pineur fait une fois encore des merveilles. La lecture dégage douceur, tendresse et harmonie. C'est un véritable enchantement !

Pastel, octobre 2013

IMG_0396

IMG_0397

IMG_0398

IMG_0399

Publicité
Publicité
Chez Clarabel
Publicité
Newsletter
2023 Reading Challenge
Clarabel has read 8 books toward her goal of 200 books.
hide
Sauveur & fils
Quatre sœurs : Geneviève
Audrey Retrouvée
Le sourire étrange de l'homme poisson
Calpurnia et Travis
L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
Tout sauf le grand amour
Amours et autres enchantements
Ps I Love You


Clarabel's favorite books »
Publicité