Embarquement immédiat pour relation agitée, par Déborah Guérand
Ce roman est en fait le spin-off de Tais-toi et embrasse-moi. On y retrouve Teddy qui s'embarque pour une croisière réservée aux couples à la dérive. Elle s'y est inscrite avec son meilleur ami Damien pour jouer la comédie en attendant de recharger ses batteries (Teddy est un peu dépassée par sa nouvelle vie de maman et de femme qui a tout pour être comblée).
À bord, c'est Lucile qui est responsable du bon déroulement des opérations. Elle vient de remplacer sa patronne au pied levé et tente de masquer sa nervosité. D'où sa méprise concernant l'ancienne star du football, échouée par hasard sur le paquebot. Notre jeune assistante ne lui réserve guère l'accueil escompté. Mais ce premier contact électrique et maladroit annonce la couleur !
Bon point pour cette lecture sympathique et rythmée. Les personnalités sont enlevées, les rencontres pullulent, les réparties fusent, les aventures sont plus que farfelues. Le mélange est explosif et néanmoins distrayant.
Je retiens toutefois ma frustration concernant cette galerie d'anciens personnages encore très actifs dans la nouvelle intrigue... Je me sentais exclue, étrangère à leurs délires. Cela m'apprendra à avoir dérogé à la règle des séries. Il faut dire aussi que je m'attendais à une lecture plus festive, dans l'esprit de Noël, quoi. Et bien, on repassera pour la saison prochaine.
Pour le reste, c'est plein d'humour et de fraîcheur donc très plaisant !
Format poche - Genre : Comédie romantique - Collection &H - 16 octobre 2019 - &H - 320 pages - EAN 9782280430043
Une promesse sous la neige, par Fiona Harper
À l'approche des fêtes de Noël, Juliet frôle la crise de nerfs à vouloir assurer sur tous les tableaux - mère parfaite, organisatrice irréprochable du réveillon de famille - mais est à deux doigts de jeter l'éponge en constatant que rien ne se passe comme prévu. D'abord, ses quatre enfants sont intenables. Elle ressasse encore son divorce comme une pilule amère coincée en travers de la gorge. Et sa sœur Gemma vient lui annoncer qu'elle part quinze jours en vacances dans les Caraïbes.
Trop, c'est trop. Juliet en a assez de se décarcasser pour les autres et accepte sur un coup de tête d'échanger sa place contre celle de sa frangine ! Du coup, Juliet s'envole pour la villa tout confort et oublie rapidement ses petits soucis en faisant la rencontre d'un italien sexy et en buvant des cocktails en bikini. Pendant ce temps, Gemma se gèle les fesses à Tunbridge Wells et va découvrir les joies d'une vie de mère au foyer débordée... heureusement soutenue par un charmant voisin.
Je m'attendais à une comédie légère et romantique, une lecture sans prétention, distrayante comme il faut, avec un synopsis rappelant vaguement le film The Holiday (de Nancy Meyers). Et déjà je rêvais d'un instant de guimauve bien collante et sucrée... Que nenni. On découvre une histoire beaucoup moins rigolote et qui se contente de raconter le gouffre existant entre les deux sœurs dont les parcours sont diamétralement opposés.
L'une bosse dans le cinéma, célibataire et indépendante, adepte du glamour, et l'autre est une divorcée aigrie, frustrée et minée par ses échecs. Cela dure sur 400 pages et c'est beaucoup, beaucoup trop long. Cela manque de rythme, de peps, d'étincelle. C'est trop ancré dans les clichés, les codes, les modes, les recettes banales et sans goût. La seule surprise viendra lors de la distribution des cartes amoureuses, avec des révélations et des rebondissements qui feront presque sursauter la lectrice engourdie. Rhooo... quelle drôle d'idée !
Enfin bon, le but de la manœuvre étant de remettre en mémoire l'importance de la famille dans une société sans cesse bousculée et essoufflée, j'ai comme eu un peu de mal à gober tout ça... mais pourquoi pas ?
Roman réédité & préalablement paru sous le titre : Ma vie en double.
Format poche - Genre : Romance contemporaine - Collection Les Favoris Harlequin - novembre 2019 - Les Favoris Harlequin N°120 - 448 pages
Traduction d'Emmanuelle Debon (Make My Wish Come True)
Comment j'ai boycotté Noël (et survécu à l'Alaska), par Julia Nole
Courtney avait misé gros sur sa liaison avec son boss mais réalise trop tard son erreur. Elle part donc sur un coup de tête en Alaska pour remplacer une collège le temps des fêtes. Sur place, elle prend alors conscience dans quelle mission délirante elle vient d'embarquer : des routes impraticables, trop de neige et de verglas, des ours planqués derrière les bosquets, un beau gosse bourru et mystérieux, sans oublier la tempête du siècle avec coupure de courant et repli stratégique au chalet !
C'est clairement aussi bon et efficace qu'un téléfilm de Noël : ambiance hivernale, petite ville charmante, communauté attachante, péripéties farfelues et rigolotes. Ça se boit comme du petit lait. On a même une petite romance sympathique (par contre, j'ai quelques réserves à son sujet). Peut-être parce que le déclic amoureux ne m'a pas fait rêver : le couple se décoince à force de batifoler avec la farine et la suite manque de sel, de sensualité (le passage à l'acte est évasif, comme un carré blanc imposé). Je ne réclame pas forcément une avalanche de détails car je préfère de loin qu'on s'en tienne à des bisous et des câlins ! J'ai d'ailleurs moins accroché au reste de l'histoire (le clash attendu, la pénitence et les révélations sans surprise... trop vite, trop soudain, trop cliché).
Ceci étant dit, je ne regrette absolument pas d'avoir lu ce roman. C'est non seulement idéal pour le challenge #7xnoël 📖 🤶 et puis ça met du baume au cœur (précieux, en cette saison). Et pour finir, ça fait découvrir une jolie plume française avec beaucoup de potentiel. C'est donc une opération séduction pleinement réussie.
Format ebook - Genre : Comédie romantique - Collection HQN - 13 novembre 2019 - 253 pages - EAN 9782280438612
« Loin de tout, nul besoin de fard pour maquiller son existence. Ici, il n'y a pas d'attente, pas de pression familiale. Pas d'urgence à faire ce que l'on attend de vous. Pas d'explication à donner. »
« On ne fait pas des enfants pour qu'ils restent sagement assis à côté de nous. On doit se réjouir de les voir entreprendre ce qui les rendra heureux, ou ce qui leur permettra d'avancer. Elle [ma fille] est loin, c'est vrai, mais elle est heureuse, et c'est la plus belle chose qu'une maman puisse espérer pour ses enfants. »
Le Monde de Nedarra : Celle qui reste (tome 1), par Katherine Applegate
Voilà un très, très bon début de série... J'ignorais ce qui m'attendait mais le résultat a dépassé mes espoirs. C'est une lecture étonnante et captivante ! Bienvenue dans le Monde de Nedarra.
Au départ, l'introduction peut sembler assez confuse (qui, quoi, comment, on ne comprend pas) mais on finit par se mettre dans le bain. L'histoire concerne la jeune Byx, qui appartient à l'espèce des Dairnes. C'est la plus jeune de la famille, la plus chétive, la plus craintive. Elle est cependant curieuse et aime gambader en toute insouciance, non sans avoir conscience du danger qui l'entoure.
Car les Dairnes sont aussi une espèce en voie de disparition. Le malheur va d'ailleurs éclater car Byx va échapper de peu au massacre de son clan et de sa famille. Seule et abandonnée, elle va errer vers l'inconnu avant de rencontrer une jeune guerrière et un valeureux wobbyk (encore une autre espèce à découvrir).
Je vous souhaite d'être autant surprise que moi au moment d'ouvrir ce livre et d'en tourner les pages. Oui, c'est excitant. D'abord, Katherine Applegate ne nous confie pas toutes les clefs du Royaume de Nedarra. Elle raconte son histoire en dosant ses effets. Un peu de ci, un peu de ça... mais pourquoi ci, et pourquoi ça... peu après, on saisit mieux mais on retombe sur un os.
En fait, c'est comme si elle nous laissait le champ libre des informations au fil des chapitres et des aventures. Et que d'aventures ! Cela s'enchaîne à un rythme infernal et les péripéties sont toutes plus haletantes et inattendues. L'univers décrit n'est pas sans défaut, un peu confus quand on débarque sans ses repères, sauf qu'on réalise assez vite que l'histoire ne s'essouffle jamais et qu'on ne s'ennuie pas une seconde.
Bref. J'ai suivi le mouvement avec exaltation... j'ai été conquise sur toute la ligne. J'ai adoré ça !
Et puis c'est aussi mon genre préféré *young-and-wild* cf. La Légende de Podkin Le Brave, La forteresse des lapins ou Oursin des Étoiles par exemple. Cette nouvelle série s'inscrit donc parmi mes incontournables et j'ai hâte de lire la suite - La Colonie perdue - d'ici janvier 2020 ! Yes.
Seuil jeunesse, 2019 - Traduit par Rosalind Elland-Goldsmith
L'Enfant du lac, de Kate Morton
J'ai un faible pour les histoires de famille, de vieilles maisons et de campagnes anglaises... ce roman de Kate Morton ne pouvait donc que me plaire !
En Cornouailles, une belle demeure abandonnée, Loeanneth, porte les stigmates d'une tragédie survenue durant les années 30 : un enfant a mystérieusement disparu avant d'être déclaré mort. Les Edevane n'ont jamais surmonté le drame et ont quitté les lieux pour ne plus y revenir.
Sadie Sparrow, en vacances chez son grand-père, tente de chasser ses idées noires après son fiasco au cours d'une enquête criminelle. Elle tombe par hasard sur cette affaire et commence à fouiller dans les archives pour remonter le fil du temps : un couple amoureux, des fillettes épanouies, un jardinier séduisant, la guerre...
Rares sont désormais les témoins, si ce n'est Alice Edevane, l'une des sœurs devenue écrivain à succès et qui refuse de recevoir Sadie pour évoquer le passé. Culpabilité ? remords ? non-dits ? On va et vient entre les époques, dénichant les pistes, débusquant des révélations, rebroussant chemin pour revoir ses suppositions. On est alors face à une intrigue à tiroirs très habile et efficace !
Dense et adepte de chausse-trappes, le roman en devient vite passionnant. Par contre j'ai été un poil déçue par le dénouement - ce dernier lapin sorti du chapeau, non vraiment, c'était le coup de trop ! Sinon c'était un bon moment de lecture : romanesque et émouvant. On se laisse aisément bercer par le flux et le reflux du courant.
La lecture assurée par Catherine Griffoni est également très agréable et réussie.
©2016 Presses de la Cité, pour la traduction française. Titre original : The Lake House. Traduit par Anne-Sylvie Homassel (P)2019 Lizzie
- Lu par : Catherine Griffoni
- Durée : 19 h env.
"Kate Morton tire habilement sur toutes les ficelles du genre - mystère, culpabilité, liaisons secrètes, passé qui fait des croche-pieds. Si vous aimez Daphné du Maurier, vous allez adorer ce roman dont le héros est un manoir."
ELLE
Playmobil : Si l'Histoire m'était contée..., par Richard Unglik
Depuis les hommes préhistoriques jusqu’à la conquête spatiale, découvrez l’Histoire comme on ne vous l’a jamais racontée...
Mieux encore, ceci se révèle être un sympathique balayage du paysage historique et culturel de notre monde... auquel on doit son originalité par sa mise en scène spectaculaire : rien qu'avec des figurines Playmobil !
Une perspective qui touche pile poil les plus jeunes, non ?
Après tout, les enfants adorent les Playmobil (si ce n'est pas le cas, adoptez-en ou échangez-les !). Mais j'avoue avoir aussi été attirée par cette lecture : nostalgie, enfance, tendresse etc.
J'ai plongé les deux mains jointes.
Le contenu du livre vaut le coup d'œil. Après tout, l'auteur nous invite pour « un voyage poétique dans un monde exotique, dans lequel les couleurs les plus éclatantes côtoient des gris peu glorieux, un monde parfois presque enfantin avec ses gentils et ses méchants ».
Ce n'est donc pas un documentaire pompeux et barbant (du style, succession de dates à retenir, catalogue des grandes périodes et autres personnalités emblématiques). Cela se présente plutôt comme un conte basé sur des faits réels, « avec ses oublis, ses exagérations, ses partis-pris et ses sauts dans le temps ».
On y croise des figures légendaires... Charlemagne, Gutenberg, Christophe Colomb, Jeanne d'Arc, Jean de La Fontaine et j'en passe... mais aussi des personnages inattendus, contemporains ou pas, issus de la fiction, du cinéma, de la musique, de la pop-culture... bref : préparez-vous à croiser Dom Pérignon, les Misérables, Scarlett O'Hara, Oliver Twist, King Kong ou Matthieu Chedid !!!
Oui, c'est totalement ahurissant.
Rien que pour ça, on en redemande. J'ai aimé ce mélange des cultures, cette possibilité d'apprendre en s'amusant et cette créativité à chaque page en découvrant chaque nouvelle adaptation. C'est une lecture riche en promesses et assez excitante car les explorations ne manquent pas !
Ceci n'est pas une nouveauté (date d'il y a un an) mais pourquoi pas... ?!
Casterman (2018)
La Reine sous la neige, de François Place
Le vol de Sam pour Amsterdam est détourné à cause d'une tempête de neige. La jeune fille est contrainte de stationner à Londres en attendant le feu vert. Livrée à elle-même, Sam est au bord de la panique mais recueillie par une hôtesse de l'air qui va l'héberger dans un hôtel.
Le lendemain, Sam décide de rendre une visite surprise à sa correspondante résidant à Whitechapel. La demoiselle trop naïve se fait agresser et voler son portable... elle doit alors son salut à deux badauds, deux potes en pleine discussion, Fergus et Eliot.
Rarement une journée n'aura été aussi longue et riche en événements ! Apprenez que Queen E. va mourir, que le royaume en deuil est sonné, que notre exilée va venir en aide à un petit garçon, qu'une vieille dame est hospitalisée après un cambriolage musclé, qu'un tigre va s'échapper d'un zoo et qu'une figurine de la reine sous cloche va sauver la face du monde.
En fait, ce roman m'a peu à peu perdue ! Complètement. Cela démarre très bien, et puis au fil des chapitres ça devient un amalgame de rencontres fortuites avec une brochette de personnages et une succession d'anecdotes insolites pour un roman qui se veut éclatant de vie et d'espoir !
Du moins, c'est ce que je suppose. Car j'ai eu un peu de mal à accrocher sur la distance... et puis le choc de tuer la Reine aussi ! c'est rude. Je n'étais pas prête.
Entre ce roman et moi, c'est donc une histoire de malentendu : j'attendais une folle cavalcade dans les rues londoniennes et j'ai reçu un méli-mélo de péripéties peu plausibles. C'est élégant, bien écrit... mais ça manque de magie !
Gallimard Jeunesse, 2019
François Place raconte l'histoire d'amour d'une jeune fille de dix-huit ans dans un roman mystérieux et envoûtant.
La Tour des Anges #1, par Stéphane Melchior & Thomas Gilbert
Dans ce nouveau cycle (qui fait suite aux Royaumes du Nord en trois tomes), nous ne retrouvons pas tout de suite la jeune Lyra Belacqua. C'est d'abord un certain Will Parry qui se présente à nous.
Ce garçon vit actuellement à Oxford avec sa maman aux nerfs fragiles. La disparition de son époux, au cours d'une mission scientifique, l'a fortement affaiblie et frappée de terreur. Will soupçonne d'ailleurs un complot ou un secret qu'il aimerait percer. Sa rencontre musclée avec deux agents type Men in Black va brutalement le propulser dans une autre dimension... une ville où règne un silence pesant et où il croise la fameuse Lyra !
Cette nouvelle immersion dans la saga culte de Philip Pullman est incroyable d'efficacité. Une fois encore, on se coupe de la réalité le temps d'une lecture : on tourne les pages avec avidité et on s'exporte vers un imaginaire fascinant (où l'on frissonne beaucoup également). Car l'histoire réserve moults révélations et autres interrogations. C'est toutefois gorgé de magie, de suspense, de tension. Vraiment, c'est captivant.
Pour cette adaptation, Stéphane Melchior s'est entouré d'un nouveau complice - Thomas Gilbert - qui a su relever le défi avec brio. On retrouve cette ambiance crépusculaire et assez anachronique, cette atmosphère si particulière mais qui rend cette série si étonnante !
Gallimard BD, 2018
D'après l'œuvre de Philip Pullman
D'après l'univers graphique de Clément Oubrerie
Parution du volume 2 en JANVIER 2020 !
Les Spectaculaires prennent l'eau, par Régis Hautière & Arnaud Poitevin
Que j'aime l'humour de cette série !
« Paris, capitale éblouissante d'une France resplendissante, par un de ces matins pluvieux de janvier où le gris du ciel s'accorde si délicatement avec l'humeur des passants... Deux jours plus tard, à l'heure incertaine où la lumière devient trop faible pour différencier un loup arctique d'un bichon maltais... (mais aussi :) À quelques encablures de là, dans une rue temporairement débarrassée de toute déjection canine... »
Voilà, voilà.
Dans cet épisode virevoltant, nos Spectaculaires multiplient les interventions contre un Marsouin qui fait tourner la police en bourrique. Les plans se succèdent et les maladresses se bousculent. Vous imaginez bien les scènes loufoques et c'est clairement très divertissant. Autre bonus : on plonge dans un Paris de la Belle Époque qui donne des étoiles dans les yeux. Et ça, c'est superbe !
Rue de Sèvres, 2018
Paris, janvier 1910, la Seine connaît une crue exceptionnelle plongeant tous les quartiers sous plusieurs mètres d’eau et désorganisant totalement les services publics. Les boutiques sont saccagées et dans les rues qui ne sont plus éclairées, faute de gaz et d’électricité, les habitants sont agressés. Les malfrats en profitent, notamment l’un d’eux qui se fait appeler le Marsouin. Cambrioleur de haut vol, il pille les Musées, libère des prisonniers… en signant ses délits d’un M, soldant chacune de ses actions par une lettre adressée à la presse soulignant l’incapacité de Louis Lépine, Préfet de police et créateur du concours du même nom.
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Comment refroidir le Yéti (Astrid Bromure #5), par Fabrice Parme
Astrid est de retour pour une cinquième aventure ! Avec en guest-star rien de moins que l'abominable homme des neiges. Mais est-il si abominable ?
Rendez-vous pour un ton plein d'humour pour illustrer une histoire cocasse, dans laquelle la jeune Astrid croise sur la terrasse de son immeuble le fameux Yéti !
Toute la ville est sens dessus dessous depuis l'annonce de son évasion. Des explorateurs venaient juste de débarquer fièrement avec leur prise légendaire, mais les routes verglacées ont semé la pagaille. Le Yéti est en roue libre dans les rues new-yorkaises... la radio prévient, planquez les bébés et les nounous, la créature est vorace !
Oui, enfin... vorace de brioches sucrées et de vrais contacts humains. Car le yéti va finalement révéler ses intentions pacifiques et dénoncer une campagne de diffamation honteuse. Astrid Bromure va entraîner sa famille, leurs domestiques et son enseignante à rétablir la vérité. En attendant, un vent de folie souffle dans la maison tandis que la neige finit de tomber sur les buildings.
Voilà qui donne un cinquième épisode particulièrement déjanté et distrayant à lire. Ce n'est pas mon préféré dans la série, par contre j'apprécie toujours son ambiance et ses illustrations élégantes.
Rue de Sèvres (2019)
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