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Chez Clarabel

4 mai 2020

Les Fleurs de l'ombre, de Tatiana de Rosnay

Les Fleurs de l'ombreÉtrange, très étrange... mais fascinant aussi ! Ce roman distille un délicat parfum qui donne le vertige tout en inspirant attrait et curiosité.

Clarissa Katsef vient de s'installer dans une résidence pour artistes après avoir quitté son mari. Sa décision a été prise sur un coup de tête. Trahie, blessée, pleine d'amertume, Clarissa préfère se calfeutrer. Par chance, la résidence Casa lui offre le confort espéré avec un assistant virtuel aux paramètres soigneusement personnalisés. Clarissa cohabite donc une Mrs Dalloway attentive à sa santé, ses fréquentations, ses allers et venues. Rien ne lui échappe. Engluée dans son chagrin, Clarissa s'y conforme sans résister. Et pourtant... un doute s'installe. Pernicieux. Pesant. Inquiétant.

De là, moi j'ai complètement adhéré à cette ambiance brumeuse et qui laisse place à l'imagination (j'ai tout supposé mais j'étais à côté de la plaque). Par conséquent, le dénouement ne m'a pas fait chavirer. Tout simplement parce qu'après de longues heures d'une lecture qui a habilement joué avec mes fantasmes, la fin m'est apparue déstabilisante. J'étais encore ancrée dans la sensation d'être au cœur d'un épisode de la Quatrième Dimension entre cette Mrs Dalloway hyper flippante et Clarissa assez borderline. Mais la réalité est autre - plus intime et émotionnelle. Pourquoi pas ?

Quoi qu'il en soit, j'ai longtemps apprécié naviguer en eaux troubles et j'ai aimé tout ce mystère enveloppant l'histoire, la résidence, les personnages, le vrai du faux... oui, c'était vraiment bien de se projeter vers l'inconnu. La mémoire des murs, l'ombre d'écrivains torturés, des sujets forts et obsédants, encore et toujours, qui viennent eux aussi imprégner ce roman. Ma foi, cette lecture a filé en toute subtilité... Le format audio est divin : texte lu par Tatiana elle-même ! Quel chic.

©2020 Éditions Robert Laffont / Héloïse d'Ormesson (P)2020 Lizzie

⭐⭐⭐.5

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30 avril 2020

Bilan du mois : Avril 2020 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

flowers vintage

Mon meilleur durant ce mois de confinement 📚

📚 Rendez-vous avec le mal (Les détectives du Yorkshire #2), de Julia Chapman

📚 Le Cottage aux oiseaux, d'Eva Meijer

📚 Petits recettes de bonheur pour les temps difficiles, de Suzanne Hayes & Loretta Nyhan

📚 Coup de foudre & Quiproquos, de Tamara Balliana

📚 Rebelle du désert, d'Alwyn Hamilton

📚 Fille des Chimères, de Laini Taylor

📚 Angelfall : Penryn et la fin du monde, de Susan Ee

#avril2020 #lectureaddict #chezclarabel

 

30 avril 2020

Rendez-vous avec le mal (Les détectives du Yorkshire #2), de Julia Chapman

Rendez-vous avec le malEncore une fois, conquise par le deuxième volet de cette série !
Alors que Samson doute des jérémiades d'une vieille dame se sentant en danger de mort, il accepte d'enquêter sur la disparition d'un mouton pour un fermier au bord de la ruine. Pendant ce temps, Delilah louvoie auprès de sa famille pour redorer le blason de son locataire. Les Metcalfe ont la dent dure. Au fond de lui, O'Brien aussi a ses raisons d'être mais se contente d'encaisser sans moufter. J'en profite pour glisser une réclamation personnelle car pas envie que le couple croque la pomme. J'apprécie leur bonne camaraderie actuelle et je trouve dommage de faire allusion aux troubles naissants et aux regrets du passé. Bof bof.
Pour moi, cette série est suffisamment haute en couleur et livrée dans son jus pour induire d'hypothétiques rapprochements amoureux. Je crains hélas que je prêche dans le vide et advienne que pourra ! Pour l'heure, le rythme de ce deuxième tome est tout en légèreté et avec vivacité. On se focalise sur d'étranges agissements survenant dans une maison de retraite... ce qui permettra de réunir Samson et son père. Le caractère joyeux des personnages de Fellside Court souffle un vent de fraîcheur à l'ambiance mystérieuse du roman. C'était un bon cru - très distrayant !

©2017 / 2018 Julia Chapman. Titre original : Date with Malice / Traduction française : Éditions Robert Laffont (P)2020 Lizzie

  • Lu par : Odile Cohen
  • Durée : 12 h 24
  • Une lecture audio très agréable par l'intonation, l'entrain et la vigueur d'ensemble ! Le format audio prouve de nouveau son efficacité. ☺

⭐⭐⭐⭐

27 avril 2020

Écouter le noir, lu par Sophie Loubière & Stéphane Ronchewski

Écouter le noirLes nouvelles lues en format audio sont définitivement ma tasse de thé ! Au programme, nous avons des textes courts, qui vont à l'essentiel et qui nous plongent à chaque fois dans une ambiance où les compteurs sont remis à zéro, fermant aussi la porte à toute fioriture inutile. Pour trente minutes en moyenne, on se glisse dans une bulle et on oublie tout.

Pour ce recueil, les auteurs avaient reçu pour mot d'ordre de broder autour du thème : audition. Les auteurs en question - tous issus du roman à suspense ou du thriller - n'avaient plus qu'à se retrousser les manches pour nous embarquer dans une aventure frémissante. Tous ont d'ailleurs rempli leur contrat sans faillir. Bravo ! Les histoires sont assez variées, entre adultère rancunier, braquage en pleine déroute, weekend cauchemardesque, fête foraine diabolique, concerto possédé, éternel pacte satanique ou vengeance implacable... mais toutes sont sans détour. ♪♫ Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir ♫♪

Bilan de ma lecture ? C'était franchement appétissant et distrayant à expérimenter. Un voyage en apnée où chacun s'exprime avec son style, son univers, ses obsessions. En bref, tous les coups sont permis et c'est vachement bon !

©2019 Belfond, un département Place des éditeurs (P)2020 Lizzie

Laissez-vous chuchoter à l'oreille, venez Écouter le noir.

⭐⭐⭐.5 

25 avril 2020

Le Parfum de l'Ombre (Shadowscent #1), par P.M. Freestone

Shadowscent Le parfum de l'ombrePour soigner son père gravement malade, Rakel tente de participer à un concours de parfumeuse qui tourne court et place la jeune femme en mauvaise posture dans un palais en pleine ébullition. Le roi est mourant, son fils héritier est envoyé en expédition diplomatique pour apaiser les tensions. Sauf qu'il est à son tour victime d'un attentat. L'étau se resserre autour de Rakel qui réussit à s'échapper avant d'être rattrapée par Ash, le Bouclier du prince. Lui a rapidement compris l'importance de s'associer avec Rakel pour que tout rentre dans l'ordre. Guidés par une vieille formule, ils partent ainsi en quête des ingrédients éparpillés à travers l'empire. L'osmose n'est pas parfaite au cœur du tandem mais la confiance va se gagner petit à petit.

Leur mission à la Indiana Jones est aussi contraignante que dangereuse, je m'imaginais déjà les accompagner en me frottant les mains d'excitation. L'aventure serait folle et sauvage... ce serait passionnant ! Oh yeah. Mais voilà, dès le début ça coince avec une mise en place exigeante, un rythme lent et une alternance des chapitres qui fait piétiner l'action. OK accrochons-nous. Après tout, l'univers de la Parfumeuse est opaque et cerné de zones floues.

Entre Rakel et Ash, la relation aussi peine à s'écrire car tous deux se comportent comme de grands handicapés qui ne savent pas lâcher prise (mais vraiment tous les deux). On croirait qu'ils se réveillent d'un long sommeil comateux, oh tiens que c'est nouveau, que c'est charmant, j'en rougis de bonheur (oui, ils rougissent constamment).

On sort brutalement de notre torpeur dans les derniers chapitres. L'histoire d'un seul coup s'emballe (festival d'action et d'émotion) et nous met en appétit pour la suite. Hum... En fait, si je compare avec d'autres livres lus récemment, celui-ci n'est pas aussi intense ou palpitant. Il semble alléchant mais concrètement un peu tiède. C'est ça qui m'embête... j'avais parié que j'allais adorer. Et puis... et puis. 🤣

La Martinière J. (2020) - Traduit par Isabelle Troin

⭐⭐⭐

 

 

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24 avril 2020

Le Cottage aux oiseaux, par Eva Meijer

Le Cottage aux oiseauxTrès beau roman qui retrace la vie méconnue de Len Howard (naturaliste anglaise née à la fin du XIXe siècle) dont Eva Meijer a découvert les ouvrages pendant ses années d'études. Miss Howard est depuis tombée dans l'oubli. Son travail n'a jamais été pris au sérieux, n'étant nullement une scientifique de renom. Et pourtant... que de richesse dans son parcours. Eva Meijer s'en inspire sans tomber dans la biographie mais romance son propos en enjolivant aussi ce qu'on ignore. Voilà qui confère au destin de Len mystère et fascination !

Gwendolen Howard a nourri dès l'enfance une passion pour la nature et les oiseaux. Mais c'est la musique qui a d'abord eu sa préférence, en devenant violoniste dans un orchestre à Londres pendant vingt ans. Comme elle se languissait des oiseaux, elle a choisi de tout plaquer pour s'installer dans un cottage à la campagne. Au plus proche de ses mésanges, observatrice attentive et soucieuse du bien-être de ses petits pensionnaires, Len s'est ainsi épanouie dans cette vie en totale communion avec ses aspirations.

Petite parenthèse. Je suis malheureusement très triste de savoir que son héritage n'a pas été honoré comme convenu. Sa maison, pourtant léguée au Sussex Naturalist Trust pour fonder un refuge pour les oiseaux, a été vendue au prix fort à un particulier qui s'est empressé de couper tous les arbres au fond du jardin. Triste et choquant.

Sans quoi, je suis tombée sous le charme de cette lecture pleine de poésie et de simplicité, dont l'histoire raconte la quête du bonheur et la force de caractère d'une femme remarquable. Une héroïne qui me rappelle évidemment Miss Charity et Calpurnia. Prochaine cible : Nature morte aux miettes de pain pour rester dans l'esprit nature & découvertes... 😝

Presses de la Cité (2020) - Traduit par Emmanuelle Tardif

⭐⭐⭐⭐

23 avril 2020

L'Envers du décor et autres nouvelles, de Tatiana de Rosnay

L'Envers du décor et autres nouvelles lizzieToutes les nouvelles du recueil ont préalablement été éditées dans la presse ou d'autres ouvrages. Pourtant, je n'en connaissais aucune donc j'ai pris beaucoup de plaisir à les découvrir.
Et puis le format audio est idéal pour picorer par petites bouchées sans jamais perdre le fil. Avis aux lecteurs qui repoussent cette option en invoquant ce prétexte ! 😄

Ce livre est court, seulement 280 pages pour 12 nouvelles. Il est surtout écrit avec élégance et émotion. Les histoires plongent dans l'enfance, évoquent la lecture, explorent le mystère d'une rencontre, la folie douce ou le souci de paraître. Elles racontent les rues de Paris, l'insouciance des tendres années ou la beauté féminine, elles citent Modiano, Zola et Daphné du Maurier. Chaque nouvelle est de toute façon unique et parvient sans cesse à rebondir pour m'emmener vers d'autres horizons. Ça a été une lecture riche en souvenirs aussi. J'ai aimé les clins d'œil ou les petites références qui m'ont font remonter le temps (j'ai d'abord connu Tatiana de Rosnay sous pseudonyme sur un forum de lectrices). Mis à part une relecture de Boomerang en 2015, j'avais un peu déserté les bancs et suis rouge de confusion de l'avouer !

Cette lecture symbolise quelque part de belles retrouvailles... en plus de proposer un concentré d'histoires courtes mais passionnantes (avec parfois des chutes qui font sourire). Cela permet de décrocher, de s'évader, de picorer. En période de confinement, c'est le régime parfait. Oui c'est très bon !

©2020 Pocket, un département d'Univers Poche (P)2020 Lizzie

Avec la participation de l'auteure pour la nouvelle Jaguar.

  • 1 - 3. L'Envers du décor 
  • 4. L'Étagère du haut 
  • 5.-6. Le Parfait 
  • 7. Conversation impossible 
  • 8.-12. Lady Landifer 
  • 13. Mon Zouave 
  • 14. - 15. Trouble-fête 
  • 16. La Lettre de Miss Sebold 
  • 17. Madame ;
  • 18. "Tête en Long" 
  • 19. Les mots qui sont ma prison ;
  • 20. Jaguar (texte lu par Tatiana de Rosnay)

Du 20 avril au 3 mai 2020, l'éditeur Lizzie vous offre un livre audio. Il vous suffit de télécharger l'application Lizzie pour profiter de cette offre.

⭐⭐⭐.5

23 avril 2020

Ciao Bella, de Serena Giuliano

ciao bellaAnna panique car elle est enceinte et voit de nombreuses (et vieilles) angoisses remonter à la surface. Sa rencontre avec sa nouvelle psy ouvre donc le roman, alternant les séances et les souvenirs personnels. Marquée par une enfance difficile, Anna a appris à construire son bonheur en tremblant constamment. Un jour elle crée son blog et commence à rédiger des billets d'humeur. Sa fraîcheur et son humour font des étincelles. Sa transparence aussi sur des lieux communs trouvent rapidement écho auprès d'un public féminin qui applaudit sa spontanéité, car elle ose dire tout haut ce que d'autres pensent tout bas.

Je ne connaissais pas Serena Giuliano, je n'avais donc aucune attente précise, juste de m'offrir une lecture légère et distrayante. Ce roman l'est, extrêmement. Mais il n'est pas sans défaut non plus car il m'est d'abord apparu insipide et creux. C'était comme lire une succession de jérémiades où je n'y trouvais pas ma place. Et tout va vite, très vite ! c'est un peu dommage. On sent l'enthousiasme débordant... trop. On devine la fébrilité de rebondir d'un exercice (blog) à un autre (roman)... En bref, il y a du bon et du flou, ce qui donne un roman futile, sincère, poignant et fantasque. Maladroit, oui. Mais ça reste un mélange sympathique !

Car cette lecture recèle du charme, de la tendresse, du soleil, de l'espérance et des pâtes. C'est pourquoi je vais davantage l'envisager comme un premier test avant d'autres rendez-vous plus fignolés - la plume est si jolie et souriante ! J'ai très envie de connaître Mamma Maria maintenant. 😙

©2019 Le Cherche Midi (P)2019 Lizzie

  • Lu par : Maïa Baran
  • Durée : 4 h 20
  • Version audio enjouée et éclatante : très agréable !

Du 20 avril au 3 mai 2020, l'éditeur Lizzie vous offre un livre audio. Il vous suffit de télécharger l'application Lizzie pour profiter de cette offre.

⭐⭐⭐

21 avril 2020

Sortie 32.B, par Antonio da Silva

SORTIE 32BMoi, au cours de ma lecture... 😱😱😱
MAIS QUELLE HISTOIRE DE MALADE !

Tout commence par deux voyages distincts, d'abord des garçons qui se rendent à un enterrement, puis une équipe de basketteuses en route pour un tournoi. Leur chemin se croise sur une aire d'autoroute. Sourires enjôleurs, battements de cils et gloussements de dindes... L'ambiance est assez insouciante alors même que des détails étranges sont apparus : des oiseaux figés dans le ciel, des cadavres de vaches qui parsèment le bitume ou des volatiles qui échoient en masse sur les carrosseries. Hum ?
Croyez-moi, ce n'est qu'un début. La suite de l'histoire est encore plus incroyable, plus folle, plus EFFRAYANTE ! Le cours des événements va également rassembler Lucille, ses copines et nos petits gars pour les plonger dans un cauchemar sans fin, sans nom.
Et quel enfer !
Pendant 230 pages, j'ai tourné les pages avec des yeux exorbités et la boule au ventre car je n'étais franchement pas rassurée et me demandais où l'auteur voulait en venir. Le rythme est endiablé, la tension dramatique poussée à plein régime. On se croirait au cinéma (section, film d'horreur). Survient alors le chapitre 38. « Du ciel, le fourgon ressemble à une luciole. »
Hello la Quatrième Dimension.
Car tout part à vau-l'eau. Les 150 pages restantes proposent une sortie de route... déconcertante. J'aurais parié là-dessus = j'aurais perdu ! 😁 Mais cela me laisse un goût d'à-peu-près qui me laisse insatisfaite. Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous gratouille ? Les deux, mon capitaine !

Rouergue, coll. épik, 2019

⭐⭐⭐⭐

20 avril 2020

Aurora Squad (The Aurora Cycle #1), par Amie Kaufman & Jay Kristoff

Aurora SquadLe jeune Tyler Jones avait toutes les clefs en main pour une brillante carrière de chef d'escadron. Le meilleur de sa promotion. Mais le jour de son affectation, Tyler prête secours à un vaisseau en errance à bord duquel se trouve le corps cryogénisé d'une certaine Aurora Jie-Lin O'Malley. Elle non plus n'était pas préparée pour se réveiller quelques 200 ans plus tard ! Ce qu'elle découvre dans cet univers de galaxie déchirée par des enjeux politiques dépasse son entendement.

Revenons aussi au cas de Tyler. Son retard ne lui a pas permis d'établir une équipe de choc (il se retrouve à la tête de marginaux qu'aucune section ne rêvait d'avoir). Précision : ils ont tous énormément de potentiel mais avant tout un caractère ingérable ou un passé tendancieux. Leur première mission n'est d'ailleurs pas très excitante (se rendre sur une base lointaine pour fournir des denrées de première nécessité). À bord, outre les personnalités qui s'affirment, de grandes surprises vont clouer le bec à tout l'équipage.

Ce roman, c'est donc un bon mélange d'humour et d'action avec un casting haut en couleur où chacun tire son épingle du jeu par sa spécialité, ses boutades, son mystère ou son aura. Et comme les narrateurs varient au fil des chapitres, la lecture permet un joli tour d'horizon dans ce grand chantier de cachotteries. Agréable surprise donc (davantage qu'avec la série Illuminae). Bon... c'est vrai qu'il y a encore des détails balourds comme ce gaillard de Kal qui dégouline de fascination pour Auri tout en affichant une mine impénétrable. Ce sont des points maladroits ou convenus exprès pour toucher le public jeunesse. Moi je ne mords pas à l'hameçon 😋 mais ça ne m'empêche pas d'avoir passé un bon moment !

500 pages palpitantes en rebondissements et émotions. Check baby, check. 

Casterman (2020)- Traduit par Emmanuel Gros

⭐⭐⭐⭐

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