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Chez Clarabel

22 février 2021

Le Petit Café des grands romantiques, de Tash Skilton

Le petit café des grands romantiquesArf ! Je m'attendais à tellement mieux. Et puis, plouf. Légère, légère déconvenue.

Dans ce roman, on part à New York et on accompagne Miles et Zoey dans leur quête du bonheur. Tous deux bossent pour des sites de rencontres en ligne et jouent les Cyrano des temps modernes en guidant les couples à se décoincer dans leurs premières approches.

Leur dernière mission les met justement en contact pour des clients. Mais ils ignorent encore qu'ils se connaissent déjà en vrai et qu'ils ne se supportent pas car ils se chamaillent souvent à cause d'une table dans un petit café.

L'ambiance est donc plutôt sympa - bon point pour les fameux rendez-vous au café et les séquences avec Bree & Scott qui deviennent les marionnettes de Miles et Zoey. C'est très drôle. En revanche, ça piétine et ça souffle pas mal. Beaucoup de dialogues pompeux et tout ça. Bref. C'est un peu long et l'alchimie n'est pas éclatante.

Ça reste cependant un moment de lecture agréable. Pas toujours à la hauteur des espérances. Mais c'était bon d'errer dans les rues de New York. Le chapitre à Brooklyn était incroyable ! Le jeu de piste pour trouver l'hôtel - hahaha. Et le guide touristique - avec accent écossais - fait friser les moustaches. ​#backtothefuture 😄​😞​

HarperCollins France, 2021 - Traduit par Mathilde Joy

Titre VO : Ghosting : A Love Story

>> Tu veux de la comédie ? Pour la subtilité d'un Mhairi McFarlane ou la pétillance d'une Anna Premoli. See the tag how-do-you-write-good-comedy

#Lepetitcafédesgrandsromantiques #NetGalleyFrance

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22 février 2021

Missouri 1627, de Jennifer Hendriks & Ted Caplan

Missouri 1627Lorsqu'elle découvre qu'elle est enceinte, Veronica dit niet - son avenir est tout tracé et elle ne prévoit pas d'en changer.

Mais pour agir vite et bien, elle doit se rendre dans une clinique se situant à 1600 kilomètres du Missouri et convaincre une vieille copine d'enfance de l'accompagner. Pas rancunière, Bailey l'embarque dans sa Chevrolet El Camino orange et lui promet de vivre une expédition qu'elle n'est pas prête d'oublier.

Oh non. Au-delà du contexte dramatique et des soucis qu'il soulève (le poids de l'éducation, les traditions et le libre-arbitre d'une grossesse désirée ou pas), ce roman prend le parti de la dérision. Car ce road-trip est complètement dingue et déjanté.

On trouve notamment un petit copain / psychopathe / qui s'accroche à son rêve et qui poursuit sa dulcinée jusqu'au bout de l'aventure / fait flipper. On croise aussi des vaches folles, des énergumènes inquiétants, on fait des rencontres insolites, d'autres moins, mais on sourit beaucoup au cours de ce voyage.

La lecture file également à toute allure et rend cette escapade grisante. Certes le fond est poignant mais traité avec humour, d'où ce décalage improbable et tellement bon. Veronica et Bailey sont deux héroïnes formidables.

Merci à Jenni H. & Ted C. pour cette histoire moderne et pas du tout moralisatrice. Fuck les aigris.

Bayard Jeunesse, 2021 - Traduit par Sidonie Van Den Dries

Parfois, dans la vie, il y a des tests qu'on préfèrerait rater.

Deux filles, que tout oppose, vont devoir affronter le monde et prendre leur destin en main. Commence alors un périple à mille à l'heure sur les routes des États-Unis.

Des rebondissements en pagaille, un lexique de gros mots très créatif, une amitié mise à l'épreuve, un vent de liberté et bien plus encore...

⭐⭐⭐⭐

22 février 2021

La Ferme Petit Pois : La nouvelle vie de Jen, de Lucy Knisley

La Ferme Petit Pois La nouvelle vie de JenAprès le divorce de ses parents, Jen part vivre à la ferme mais elle déteste ça. Elle n'aime pas non plus son beau-père ni ses filles qui envahissent son espace. Et reproche à sa mère de lui imposer ses choix de vie sans scrupule.

En gros, Jen regrette énormément sa vie d'avant et ne cache pas qu'elle préfère de loin la ville avec ses bruits, ses cafés et ses librairies. Pourtant, elle doit subir son triste sort et taper du pied dans la poussière en veillant sur le poulailler.

Les corvées de la ferme, non merci. Jen a trouvé une cachette pour installer son nid douillet avec ses bandes dessinées et ses carnets à dessin. Elle pourrait passer des heures dans son coin en priant pour ne pas être dérangée.

Lorsque ses nouvelles sœurs s'invitent pour les vacances, sa tranquillité va prendre cher. Jen n'a rien demandé mais doit s'occuper d'une Mademoiselle Je-sais-tout qui la pousse à bout. Ensemble, elles doivent désormais s'occuper du stand sur le marché.

Et Miss Andy se distingue par son entrain, son sens de l'organisation et son calcul de tête rapide et sans faute. Ouille. Jen n'a pas la bosse des maths et se sent rabaissée. Pas du tout soutenue.

Et les inégalités ne s'arrêtent pas. Pour Jen, la coupe est pleine. Elle dit ses quatre vérités à sa mère et part bouder dans son coin.

Ce qui est adorable dans cette histoire, c'est la simplicité des anecdotes qu'on y trouve. C'est une chronique de vie ordinaire et basée sur des souvenirs personnels - Lucy K. a également grandi à la campagne et détesté ça au début. Ses rapports avec le copain de sa mère et ses filles ont aussi été tendus. 

Ça a du bon car ça respire l'authenticité, la fraîcheur, la nostalgie et la tendresse aussi. On trouve un peu de colère enfantine, de jalousie, de maladresse et de malentendu. C'est jamais facile de s'adapter à la nouveauté, de démarrer une partie avec des pions inconnus. Il faut que chacun trouve sa place, ça prend du temps et puis... ça se tasse.

C'était une très chouette lecture ! Sensible, susceptible et souriante. Avec un mot de la fin - rédigé par Lucy K. - qui est fort appréciable.

Gallimard Bande Dessinée / 2021

 

19 février 2021

L'Illusion, de Maxime Chattam

L'IllusionIl me faut reconnaître que j'ai eu très peur au moment de découvrir ce nouveau roman de M. Chattam car je voyais passer de nombreux avis négatifs ou des abandons. Brrr. C'est vrai que ses récentes productions sont moins excitantes mais le monsieur a tout de même un univers captivant qui invite à revenir livre après livre. Du moins, j'estime être une cliente bonne poire.

L'illusion est certes un roman étrange. Le narrateur, Hugo, vit une rupture sentimentale douloureuse et éprouve le besoin de s'éloigner quand il trouve sur internet une expérience à tenter - vingt semaines dans un coin perdu dans les montagnes. Hop, il s'inscrit et part avec un baluchon sur le dos. Il débarque à Val Quarios et rencontre sur place une petite communauté accueillante. Des geeks, des ours mal léchés, des nanas en cure de détox. Le cadre est splendide et au cœur d'une nature sauvage. Parfait pour se refaire une santé.

Toutefois, la fibre romancière (en souffrance) de Hugo le titille à explorer plus loin et au-delà des apparences. Car le jeune homme est en train de glisser doucement dans des délires paranoïaques en s'imaginant des ombres, des voix, des hallucinations (des meurtres, des cadavres, des actes barbares). L'extase bucolique prend peu à peu des airs cauchemardesques. Enfin c'est ce qui est suggéré. Non sans perplexité, on se rend compte qu'on s'embrouille avec les perspectives. C'est confus, ça fout la trouille aussi (croyez-moi : le livre audio a mis l'accent sur les voix d'outre-tombe et ça fait vraiment peur !). Ça vous oriente vers une piste et puis ça vous retourne le cerveau la seconde d'après.

Au final, le processus est plus lent, long et tordu. J'ai regretté quelques passages creux dans le roman mais j'ai beaucoup aimé l'atmosphère faussement cool et centrée sur l'isolement et la marginalisation. Le dénouement est plutôt sympa. Et la performance du livre audio relève le niveau et m'a permis de vivre cette lecture dans un état de psychose inavouable. Oups.

©2020 Editions Albin Michel (P)2020 Audiolib

  • Lu par : Charles Morillon
  • Durée : 13 h 29
  • Bienvenue à Val Quarios, une "jolie petite station familiale" où la mort rôde avec la gourmandise d'une tempête d'été.

⭐⭐⭐.5

19 février 2021

Une pincée de magie, de Michelle Harrison

Une pincée de magie Pour son treizième anniversaire, Betty a décidé de partir à l'aventure sans l'autorisation de sa grand-mère (qui les élève, ses sœurs et elle, depuis la disparition de leur mère et l'absence du père). C'est pourtant interdit de quitter l'île de Crowstone mais Betty s'en moque. Elle refuse de s'encroûter dans ce patelin noyé sous les brumes. Profitant du soir d'Halloween, elle embarque sa jeune sœur Charlie à bord d'une barque quand soudain - patatras !

La fin de soirée va tourner en eau de boudin et Betty va faire face à son pire cauchemar. C'est du moins avant d'apprendre pourquoi on la retient “prisonnière” sur cette île et pourquoi sa sœur Fliss a perdu tout éclat depuis son seizième anniversaire. Faisant fi des traditions, sa grand-mère déballe toute l'histoire de la famille Widdershins avec ses objets magiques et sa malédiction. La pilule est peut-être amère mais les filles ne peuvent plus reculer et vont ainsi apprivoiser cet héritage bien lourd.

Rien que par sa couverture riche en couleurs et ses illustrations fantaisistes, le roman convie à s'évader et explorer son imaginaire excitant. Premier constat : le début est longuet et les héroïnes ne sont pas attachantes. Toutefois, la suite de l'histoire est rondement menée. Et surtout, c'est nettement moins naïf à lire car les sœurs Widdershins partent affronter de gros défis (elles veulent libérer leur père de prison et casser la malédiction). Elles rêvaient d'aventures ? Elles vont être gâtées !

Au fond, j'aurais souhaité un roman beaucoup plus farfelu (plus de magie, plus de relation entre frangines, plus de suspense). C'était cependant très sympa mais sans mystère superflu. Ça manque d'un petit quelque chose pour me charmer complètement.

Seuil Jeunesse, 2021 - Traduit par Elsa Whyte

⭐⭐⭐.5

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19 février 2021

Bearmouth, de Liz Hyder

BEARMOUTHAventurez-vous « à l'aveugle » dans cette mine aux couloirs labyrinthiques où vivent des hommes qui n'ont plus vu la surface de la terre depuis une éternité. Condamnés à trimer comme des brutes contre un salaire de misère, ils ont souvent été vendus ou expédiés contre leur gré dans cet enfer.

L'entraide entre les gars est cependant réelle - ça se serre les coudes, ça protège les plus jeunes, ça partage son savoir et ça apprend à lire et écrire. C'est d'ailleurs le petit Crapouille qui nous raconte son histoire : sa routine la semaine, son jour du Seigneur, ses leçons avec Thomas, son amitié avec Tobie.

Et puis un jour, un nouveau débarque - Desmond et ses yeux noirs qui expriment une colère froide. Crapouille pense au démon en entendant son prénom. Le garçon n'est pas comme les autres car il parle de révolution. Le début des embrouilles. Désormais les questions se bousculent face aux inégalités de plus en plus invivables.

Et là, ça fait BOUM dans votre tête. Vous, lecteur sourcilleux et attentif à comprendre le charabia du gamin - bravo à la traductrice pour son travail remarquable. Il faut décoder et polir cette langue râpeuse et maladroite. Ensuite il faut s'échapper de cette sensation d'étouffement qui se dégage du roman. Il y a une telle intensité derrière les chapitres qui s'enchaînent. L'action est lente mais la pression enfle dangereusement.

Je vous le dis : cette lecture m'a franchement bluffée. J'étais agrippée aux pages de mon bouquin que j'ai dévoré d'une traite. C'était incroyable. Tellement âpre et angoissant avec cette intuition qu'on nous roule mais qu'on ne sait pas où ça mène. Remarquable, vraiment.

La Martinière J. (2021) - Traduit par Rosalind Elland-Goldsmith

Une dystopie d'un réalisme à couper le souffle, inspirée par le quotidien des mines du nord de l'Angleterre au XIXe siècle. Une prose singulière qui met en avant l'écriture et le langage comme outils d'émancipation.

 ⭐⭐⭐⭐⭐

18 février 2021

L'âge du fond des verres, de Claire Castillon

L'âge du fond des verresCe titre est une tuerie. Merci Claire Castillon. ♥

Le roman est très, très bon. Il raconte la vie de Guilène qui entre au collège et sent que tout est désormais différent sans comprendre pourquoi. Une frontière invisible a été franchie. D'un coup, l'enfance insouciante appartient au passé. Place maintenant à la préadolescence avec ses codes incompréhensibles - à ne surtout pas louper. Résultat : soit tu suis le mouvement en bêlant, soit tu restes sur la touche.

Guilène est sceptique mais préfère faire le dos rond pour ne pas attirer l'attention sur son cas. Ça craint déjà d'avoir des parents plus vieux que les autres. Quel est le problème ? Le regard des autres, justement. Ce regard qui juge bêtement et cruellement. Ce regard qui réveille l'animal en sommeil. Guilène adore ses parents mais a conscience aussi qu'ils ne sont pas modernes et que les différences font désordre dans cette nouvelle dimension.

Claire Castillon a réussi à se mettre dans la peau d'une petite fille qui pensait avoir tout le temps de grandir (ou qui n'avait pas envisagé que son univers soit sujet au chaos) et qui en fait l'amère expérience sans notice préalable. D'un autre côté, Guilène est une nana formidable, pleine d'innocence et de fraîcheur. Ouf. Elle sait ce qui cloche, elle compose du mieux qu'elle peut et elle répond avec intelligence. Yes.

Tout ça pour dire que ce roman est d'une grande justesse. Il est rempli d'émotion et d'humour. C'est féroce, c'est mordant mais ça sonne vrai. Confiez-le aux élèves en fin de primaire / début de collège. C'est aussi une bonne alternative au classique de Susie Morgenstern qui est devenu un rite de passage.

Gallimard Jeunesse, 2021 / illustration : Laura Perez

« La classe de sixième, c'est brutal et c'est fort. Tout s'enclenche, tout s'entraîne, tout se transforme. Je me demande si j'ai aussi grandi du visage. De la pensée. Je crois qu'en ce moment, je grandis de la tête, oui, mais ça ne se voit pas. C'est dedans.

(...)

Je comprends les étapes. Je comprends les nuances. Je comprends l'expression “petit à petit”. Oui, il y a des choses qui mettent du temps à s'installer comme être à l'aise en sixième et être naturelle avec les autres. Mais il y a des choses inaltérables, des choses plus stables que le béton, et ces choses ont un cœur, une âme, ce sont les êtres proches. »

 

17 février 2021

L'expédition fantastique (Aurora #1), de Vashti Hardy

L'expédition fantastiqueQuelle chouette lecture ! On trouve dans ce roman des personnages héroïques et fourbes, des rebondissements incroyables et attendus, des contrées magnifiques et des machines ingénieuses. Pari gagnant pour cette belle couverture qui promettait des aventures passionnantes.

Les jumeaux Brightstorm apprennent qu'ils ont tout perdu après les revers de leur père parti en exploration. Celui-ci aurait péri au cours de son périple et aurait été accusé d'avoir enfreint le règlement de la Société Géographique. Résultat, les enfants sont orphelins et spoliés de leurs biens.
Même leur gouvernante refuse de les prendre en charge et les vend à des Thénardiers sans scrupule. C'est clairement une descente en enfer pour Maudie et Arthur habitués à une existence stimulante et confortable. Ils sont désormais obligés de trimer comme des esclaves et ne sont plus libres de leurs mouvements.
Toutefois la chance leur sourit à nouveau lorsqu'ils découvrent qu'une exploratrice embauche du personnel pour sa prochaine expédition. Le frère et la sœur sont déterminés à accompagner Harriet Coriander et son équipage dans une course folle qui les mènerait sur les traces de leur père. Les obstacles ne manquent pas mais vont affirmer leur volonté à atteindre leur objectif coûte que coûte.

Le résultat est à la hauteur des espérances - ça m'a presque fait penser à la série d'Alex Bell (Le Club de l'Ours Polaire). Ou c'est une simple coïncidence car je lisais les deux séries en même temps. Quoi qu'il en soit, la lecture est vive, entraînante et sait divertir son public sans fausse note. Bonne pioche.

Auzou, 2019 - Traduit par Julie Lopez & Olivier Perez

Couverture illustrée par George Ermos

 

15 février 2021

La Nanny, de Gilly Macmillan

La Nanny LizzieAprès la mort de son mari, Jocelyn n'a plus d'autre choix que de rentrer chez elle en Angleterre. Sans maison et sans argent, elle trouve refuge au manoir familial occupé par sa mère également veuve. Or, les deux femmes ont longtemps entretenu une relation compliquée et Jocelyn n'est toujours pas prête à baisser les armes même si sa fille Ruby tisse une véritable complicité avec sa grand-mère.

L'animosité remonte à l'enfance alors que leur famille s'enfermait dans les non-dits et les faux-semblants : noblesse d'un autre temps, train de vie dispendieux, soirées privées et j'en passe. La petite Jocelyn était confiée aux bons soins d'une nourrice qui a malheureusement disparu du jour au lendemain. Ses parents ont néanmoins tourné la page et minimisé le chagrin de l'enfant.

Sauf que trente ans plus tard, Hannah est de retour. Super Nanny se présente à Lake Hall et cherche de nouveau à s'immiscer dans leur vie. Jocelyn lui ouvre la porte tout en se méfiant de sa mère malade et affaiblie. Autre coïncidence, la police repêche un crâne humain dans le lac sur la propriété et ouvre une enquête pour connaître les circonstances de cette macabre découverte.

Quatrième roman que je lis de l'auteur (La fille idéaleNe pars pas sans moi ou Je sais que tu sais) et tous ont ce point commun de distiller une ambiance glaçante avec des personnages aux contours incertains. On marche à pas prudents, on sait qu'on ne peut pas prêter confiance en aveugle mais on se laisse guider vers les eaux troubles en attendant le déluge !

Cette lecture est efficace / également en format audio / car elle use d'un jeu de dupes sur fond de secrets de famille qui tourne vite à l'obsession. En bref, le suspense du roman est plus que correct car ça se tient de bout en bout. Pas mal.

©2019 / 2020 Titre original : "The Nanny" / Éditions Les Escales, un département d'Édi8. Traduit par Isabelle Maillet (P)2020 Lizzie, un département d'Univers Poche.

 

15 février 2021

Eugène et moi, de Katherine Pancol

Eugène et moiJ'ai une longue histoire avec Katherine Pancol, d'où ce plaisir égoïste d'avoir retrouvé le souvenir des histoires pétillantes et légères de ses premiers romans.

Âgée d'une vingtaine d'années, Katherine s'envole pour le Mexique afin d'échapper à un amant étouffant. Au moment de décoller, elle rencontre l'intrépide Eugène. Cette demoiselle la prévient : elle voyage avec juste du mercurochrome et un bouquin dans son sac. Elle tient à son indépendance, croque les hommes avec insouciance et déclare que la vie est trop triste sans risque. Katherine la regarde avec des yeux de merlan frit mais se gave de cette audace pour goûter pleinement une folle aventure.

J'ignorais à quoi m'attendre en commençant ce roman : le format est court, quelque peu illustré et le propos est vraiment léger. Mais qu'est-ce que c'est sympa à lire ! Ça sent l'été, le soleil, la nostalgie de la vie d'avant, la gaieté et l'optimisme. De bons ingrédients qui font du bien en ce moment. Lecture superficielle ? oui, probablement. Toutefois, le positif qui s'en dégage est précieux et revigorant. Ça m'a drôlement plu.

©2020 Katherine Pancol, Anne Boudart / Albin Michel (P)2021 Audible Studios

  • Lu par : Olivia Nicosia
  • Durée : 2 h 28 
  • Elles n'ont rien en commun, si ce n'est une féroce envie d'indépendance. Elles vont pourtant se lancer ensemble dans une aventure qui les mènera de Paris au Mexique, puis à Saint-Tropez. De chaos en cahots, elles vont apprendre à devenir celles qu'elles ont envie d'être.

⭐⭐⭐.5

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