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Chez Clarabel

4 novembre 2014

Hunger Games III - La Révolte, de Suzanne Collins

Un dernier tome époustouflant !

Hunger Games III - La Révolte

** SpOiLeRs ! **

Après avoir été sauvée in extremis de l'arène, à l'issue des Jeux d'Expiation, Katniss se réveille dans un District 13 ressuscité de ses cendres : les rebelles s'acharnent en effet depuis des années à bâtir une résistance dans des galeries souterraines et envisagent désormais d'instrumentaliser l'héroïne des Jeux pour combattre le régime du Président Snow. Or, Katniss n'a pas choisi cette nouvelle position et se préoccupe davantage du sort de Peeta, disparu entre les griffes du Capitole.

Notre rescapée n'aura pourtant pas le temps de tergiverser, tout de suite elle est mise en scène : c'est le Geai Moqueur, l'incarnation du soulèvement. Elle seule peut mobiliser les foules, toucher le peuple, inciter à prendre les armes, se rebeller contre le pouvoir en place. Katniss agit comme une marionnette, jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus et saisisse toute l'ampleur du kidnapping de Peeta.

Et là, notre héroïne est à ramasser à la petite cuillère. (Oui, elle est lente à la détente. Ce n'est pas nouveau, je l'avais déjà remarqué auparavant. Katniss est centrée sur sa petite personne et sur des considérations, parfois, puériles et assommantes. Gale ou Peeta ? Peeta ou Gale ?) Et pourtant, non cette série n'est pas fleur bleue. Replaçons le contexte : oppression, contestation, révolte. Et qu'obtient-on au bout ? Perte et fracas, car on ne gagne jamais rien sans douleur.

Suzanne Collins ne verse pas dans la facilité et livre un dénouement bouleversant, sans demi-mesure. Toutes nos illusions s'effondrent les unes après les autres, on sort de là le moral dans les chaussettes, mais c'est absolument sans regret. Et c'est sur un ton dur et âpre que la sentence tombe : Hunger Games se range parmi les lectures / séries qui cognent dur et fort, qui s'inscrivent dans la durée, qui font réfléchir et s'analysent dans les moindres détails. Chaque nouvelle lecture apporte sa petite lumière, son éclairage supplémentaire. Et ça me plaît, terriblement... 

Très bonne interprétation de Kelly Marot, la voix française qui double Jennifer Lawrence dans les films au cinéma.

Audiolib, octobre 2014 ♦ texte intégral lu par Kelly Marot (durée d'écoute : 12h 16) ♦ traduit par Guillaume Fournier pour les éditions Pocket jeunesse

« J'ai eu cette idée de livre en regardant notre livre familial sur les plantes. Un ouvrage dans lequel consigner tout ce qu'on ne peut pas confier aveuglément à la mémoire. (...) Lady en train de lécher la joue de Prim. Le rire de mon père. Le père de Peeta avec ses cookies. La couleur des yeux de Finnick. Ce que Cinna parvenait à sortir d'un simple rouleau de soie. Boggs reprogrammant l'holo pour moi. Rue dressée sur ses orteils, les bras légèrement écartés, comme un oiseau sur le point de s'envoler. Et ainsi de suite. On colle les pages à l'eau salée et on se promet de mener une belle vie afin que leurs morts ne soient pas inutiles. »

heart red

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3 novembre 2014

Journal d'un chat assassin, de Véronique Deiss

Journal Chat Assassin

Qui mieux que Véronique Deiss pouvait adapter en bande dessinée la série d'Anne Fine (Journal d'un chat assassin) pour laquelle elle illustre déjà les 6 romans existants ? ! Personne, évidemment. C'est elle, la seule, l'unique, experte ès Tuffy, ce gros matou paresseux et menteur, qui rend chèvre tout son petit monde, à commencer par les parents de la petite Ellie. 

Cette bande dessinée de 45 pages reprend toutes les grandes lignes du tome 1 : Tuffy assassine des petits animaux sans défense et dépose ses trophées sur le paillasson de la maison, ce qui offense les âmes sensibles de la famille (cris d'horreur et d'épouvante en cascade). Mais le plus grand drame survient quand sa nouvelle victime n'est autre que le lapin du voisin. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Pour parer à tout conflit, le père d'Ellie met au point une opération commando nocturne (que les chats du quartier, témoins au moment des faits, vont rapporter avec un sens de la dérision absolument divin...). Le résultat est d'une drôlerie ! 

L'esprit de la série, caractérisé par son humour caustique, son héros de mauvaise foi et ses intrigues aux retournements burlesques, trouve ici une exécution fantastique. La mise en scène est diablement redoutable et provoque cet enchaînement de situations improbables combinées à des fous rires. C'est radical. Qu'est-ce qu'on rit...  

Véronique Deiss se fait plaisir et rend une copie sans faute. C'est une franche réussite, à l'enthousiasme communicatif. La bande dessinée complète la lecture de la série des livres ou invite à mieux la découvrir. D'ailleurs, si vous ne connaissiez pas encore (quelle erreur), n'hésitez pas ! Cela s'apprécie à tous les âges, foncez, vous ne le regretterez pas. 

Rue de Sèvres, octobre 2014 ♦ d'après la série écrite par Anne Fine, éditée à l' École des Loisirs 

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3 novembre 2014

Peau d'Âne, de Jacques Demy, Rosalie Varda-Demy, Charles Perrault et Michel Lavoix

Parce qu'une princesse refuse d'épouser son père. 
Parce qu'un âne fait bêtement des crottes d'or. 
Parce qu'une rose qui parle vous regarde 
Toujours dans les yeux.
Parce qu'une fée tombe amoureuse et que cela ne se fait pas.

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Parmi les nombreux films vus dès l'enfance, aussitôt idolâtrés et supportant vaillamment les aléas du temps qui passe, se trouve Peau d'Âne de Jacques Demy. Un intemporel, classique, incroyable film, qui a su élever le kitch à un art visuel absolument magnifique (si, si, je vous  jure !). 

À l'occasion de la sortie du film restauré, paraît donc cet album du scénario original écrit sous forme de conte et illustré de photographies du film.

L'histoire : Sur son lit de mort, la reine a fait promettre au roi (Jean Marais) de n'épouser qu'une femme plus belle qu'elle. Dans tout le royaume, une seule personne peut se prévaloir d'une telle beauté, sa propre fille (Catherine Deneuve). La princesse va tenter de ruser, commandant un bouquet de robes toutes plus improbables les unes que les autres, cherchant la petite bête pour échapper à cette union saugrenue (elle va même jusqu'à réclamer le sacrifice de l'âne qui a fait la fortune du roi), mais le piège se referme sur elle.

Désespéré, la princesse préfère s'enfuir dans la forêt, reçoit l'aide de sa marraine la Fée des Lilas (Delphine Seyrig) et se retrouve dans un cabanon en bois à confectionner des cakes d'amour ! :-) Sa beauté, sa grâce, sa voix mélodieuse vont étourdir un autre prétendant (Jacques Perrin) qui va convoquer tout le royaume pour retrouver cette mystérieuse enchanteresse qui lui a envoyé un gâteau dans lequel elle avait caché sa bague. 

Gniiii... c'est tout comme j'aime ! Magique, ensorcelant, kitch, maniéré et cocasse... en gros, tout ce qui fait son charme et rend cette œuvre si particulière à mes yeux.

De la Martinière jeunesse, octobre 2014 

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31 octobre 2014

Petit bilan du mois d'Octobre ♪♫•*¨*•.¸¸ ♥ ¸¸.•*¨*•♫♪

hallocat

Octobre, mois de tous les frissons ! !

J'ai également participé au marathon Halloween, (ceci expliquant cela), voici ma belle récolte :  

La mort dans une boule de cristal, d'Alan Bradley

 Le 5e Règne, de Maxime Chattam

 Le Livre des Morts, de Glenn Cooper

Les Rivières Pourpres, de Jean-Christophe Grangé

Le Bal des immortels, de Colleen Gleason

 Ne lâche pas ma main, de Michel Bussi

 Lili Goth et la souris fantôme, de Chris Riddell

 À la recherche de la Plume d'os, de John & Carole E. Barrowman

 Rebelle Belle, de Rachel Hawkins

 Velvet, de Mary Hooper

 

  • Bilan des séries tv :

Supernatural (saisons 1 & 2) : je n'ai pas trop accroché au début, trop cliché et redondant, puis la série adopte un virage intéressant (fin de saison 1, début de saison 2), assumant pleinement son penchant pour le glauque, l'occulte, les forces obscures... plutôt pas mal, avec un épisode préféré (Croatoan, pour son ambiance à la Stephen King), mais je lâche la série, parce qu'il lui manque ce petit truc en plus pour y adhérer pleinement. 

Supernatural1

 

True Blood : j'avais vu la saison 1 il y a deux ans (souvenirs, souvenirs), me promettant de m'y remettre rapidement. Et puis j'ai oublié. J'ai finalement enchaîné les saisons suivantes (2 à 5) tout dernièrement. Et là je plaide coupable. Ambiance torride, mais de mauvais goût. Personnages souvent grotesques et ridicules (exception faite pour Alcide) (Bill et Eric ... no way ! ). Beaucoup de dérision, du mauvais jeu d'acteurs, des poses à me faire mourir de rire, des intrigues pas possibles ... malgré tout, j'adore ! 

True-Blood

J'aime l'ambiance “petite-ville-atypique” de Bon Temps, son humour et son esprit décalé, le chassé-croisé entre les différentes créatures surnaturelles (loups-garous, sorcières, faes, fantôme etc.), les histoires tarabiscotées, les sursauts, les prises de risque. C'est comme un magnétisme incompréhensible, mais certain ! Ou je suis possédée. 

 

le film, World War Z ... euh, franchement risible ! Certaines séquences sont saisissantes, mais le scénario est à pleurer de rire : Brad Pitt survole tous les dangers sans frémir (en avion, en hélico, à vélo !!)... les zombies sont coriaces (rapides, très intelligents) mais cocasses aussi (la scène du labo... hihihi, j'ai rigolé rien qu'avec les mimiques de l'acteur interprétant le z. !). Bref, pas très finaud. 

World war z

 

Ce soir, on lâche tout !  Soirée films d'horreur en perspective. Vite, du gros sel et un peu d'eau bénite...

Horrornight

Happy HallOOween ! 

 

31 octobre 2014

Louve, de Fanny Ducassé

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Quel album magnifique, déjà encensé par les libraires ! Je ne peux que me joindre à ce concert de louanges.

J'ai d'abord lu cette histoire toute seule, puis une deuxième fois avec ma fille et encore une fois toute seule ... tellement j'avais le goût de m'imprégner de son aura. Et à chaque fois je me sentais émue, troublée, charmée par les mots et les images. 

C'est presque «... plus beau que mille feuilles d'automne réunies ».

L'histoire nous entraîne dans la maisonnette au fond des bois de Louve, une jeune femme solitaire, à la chevelure flamboyante, qui partage sa passion pour les crèpes avec les renards des alentours. Et c'est souvent qu'ils vont ensemble danser de bonheur, sous les rayons de la lune, ivres de joie et de chocolat.

Louve a juste un petit souci : ses cheveux prennent feu sitôt qu'elle laisse libre cours à ses émotions. 

C'est si triste de l'imaginer avec un cœur engourdi, toute sa vie durant... Aussi, le jour où elle rencontre un homme-loup, d'une séduction folle dans son costume à rayures, Louve perd tous ses moyens et sent ses cheveux crépiter.

À son tour, le loup, troublé et touché, va parvenir à dompter les flammes. Et les voilà, tous deux, blottis l'un contre l'autre, puis installés au chaud dans sa bicoque, tremblotant d'émotion... « Il fallut moins de dix lunes rousses pour que Louve et l'homme-loup s'apprivoisent tout à fait. »

C'est beau, doux, tendre et poétique. Paré de couleurs automnales, apaisantes et chaleureuses. Avec un texte pointilleux, pesant chacun de ses mots, pensant chacune de ses images, transportant immédiatement le lecteur vers une sensation vertigineuse... 

C'est une rencontre rare et précieuse, à savourer et chérir fort, fort, fort. 

éd. Thierry Magnier, octobre 2014

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31 octobre 2014

Strom, d'Emmanuelle et Benoît de Saint-Chamas

Strom

Cette série, mine de rien, a su faire son bout de chemin grâce à un bouche-à-oreille efficace, entre libraires et jeunes lecteurs qui lui ont d'office accordé un accueil débordant d'enthousiasme. Et en effet, c'est une série pleine de mérite, qui se lit avec facilité et plaisir, sachant proposer un univers original et captivant.

Dans le 1er tome, il est surtout question de présenter personnages, contexte et enjeux d'un monde qui a tout à démontrer. Et l'on suit alors le frère et la sœur, les jumeaux Raphaël et Raphaëlle, orphelins élevés par leur parrain, Tristan Milan, journaliste passionné de découvertes archéologiques, n'hésitant pas à sauter dans le premier avion pour être aux premières loges d'une nouvelle trouvaille.

Mais en fait, son métier est une couverture. Tristan appartient à une Confrérie secrète (les Chevaliers de l'Insolite) à laquelle il souhaite initier les deux adolescents. Un soir, sur une invitation au Louvre, ils vont pénétrer cette sphère inconnue, prête à leur dévoiler tous ses mystères, mais pour cela ils doivent suivre une formation d'apprentis pages, qui sera tantôt longue, mouvementée et pleine de surprises.

C'est une introduction intéressante et très vite passionnante, avec de fringants personnages (qui n'ont que 12 ans), aptes à affronter certains dangers inavoués. Bien sûr, c'est à partager avec des considérations de leur âge (collège, brimades, enfantillages...) mais c'est heureusement compensé par une intrigue fouillée, qui se recentrera davantage sur l'action au fil des épisodes.

Révélations, suspense, rebondissements de dernière minute, les auteurs se font plaisir. Le tout est alerte et entraînant, et pour le lecteur c'est aussi un vrai régal ! Le succès de cette série est tout à fait mérité. 

Nathan, octobre 2013 pour cette édition intégrale (trois tomes réunis)

30 octobre 2014

L'Étrangleur est de retour, de Sandrine Beau

L'étrangleur est de retour, de Sandrine Beau

Quel doux paradoxe de se réjouir du retour de l'étrangleur ! En fait, c'est l'idée d'avoir une suite à ce petit roman (L'étrangleur du 15 août) qui avait su me surprendre et m'enchanter, mais surtout procurer des émotions fortes, condensées en un minimum de pages, qui me délecte. De plus, ce livre est destiné à un lectorat plus jeune (entendez, facile, lisse, léger, pas méchant), sauf que cela ne lui pose aucun problème de distiller suspense, tension psychologique et clin d'œil au Maître du genre (M. Hitchcock)... Tout ça, tout ça... Sandrine Beau sait nous gâter !

Nous retrouvons donc Thomas et sa mère Juliette, un an après les événements tragiques de ce fameux 15 août. Le criminel est sous les verrous, du moins il l'était jusqu'à ce qu'il parvienne à s'échapper lors d'un simple transfert. Argh, le lieutenant Lebarre court aussitôt prévenir le garçon et sa maman car il suppose que l'individu va chercher à se venger. Bingo, en un claquement de doigts, le danger est déjà là, il rôde, plus pressant que jamais.

Et il faut saluer toute la prouesse de l'auteur qui réussit facilement à nous plonger dans l'ambiance : c'est flippant, flippant, flippant. Rien que par quelques phrases, le couperet tombe et on n'en mène pas large. Je trouve ça particulièrement génial de trouver un bouquin pour enfants qui les initie déjà aux règles du polar ou du roman noir. C'est fait avec intelligence, beaucoup de minutie et avec aussi de l'humour (Momo est un copain formidable). Thomas et lui font souvent preuve d'inconscience, mais c'est ce qui rend la lecture aussi saisissante et prenante. Un retour gagnant, j'ai follement aimé !

Oskar éditeur, coll. Court-Métrage, octobre 2014 ♦ design & illustration de couverture : Jean-François Saada 

30 octobre 2014

Dream box, de N.M. Zimmermann

Dream Box

Il règne, dans la maison de Jeffrey McLaughan, une ambiance terriblement pesante, où plane une menace grossissante, tapie dans l'ombre, prête à surgir. Et bizarrement tout le monde y est très sensible, car elle agit sur leurs façons d'être et leurs humeurs de manière incontrôlableLe père devient de plus en plus violent, la mère flippe à mort et même le chien Skipper a un comportement anormal, proche de la bête sauvage. Jeffrey tente d'expliquer qu'il est cerné par des ombres qui le tourmentent la nuit, l'empêchent de dormir et font de sa vie un enfer. Rien n'y fait. La tension, mise en veille, finit par exploser et l'ensemble sombre dans le chaos, le désespoir, la folie et l'horreur absolue. Jeffrey est la cible d'une traque invisible, sournoise et puissante. Qui, que, quoi. On l'apprend au fur et à mesure, via des rencontres, des choix de vie, des tours et des détours... hmm. Maintenons le suspense, car vous ne serez pas au bout de vos surprises ! 

Voilà un roman bien singulier, mais sincèrement captivant, poignant, oppressant et limite démoralisant. Ne vous y trompez pas, même si elle est éditée par l'École de Loisirs, l'histoire est terriblement audacieuse et repousse très loin les frontières de l'imagination. À conseiller sans hésiter aux esprits non frileux, passionnés de romans noirs, avec au menu du fantastique, de l'incongru, des êtres torturés et de l'espoir pour horizon. Cette lecture sait planter sa petite graine et continuera de vous hanter longtemps après avoir tourné la dernière page !

l'École des Loisirs, mai 2014

29 octobre 2014

Les Fantômes du Père Lachaise, de Laurent Audouin et Amélie Sarn

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Les habitants du 28, rue du chemin vert sont tourneboulés par les angoisses nocturnes de la petite Lison Nicollet. Elle tremble de peur et prétend qu'un fantôme s'introduit chaque soir dans sa chambre. La dernière fois, il lui a même chipé sa poupée préférée ! Jamais, plus jamais, Lison ne retournera dormir dans cette chambre. Ses parents, aux abois, supplie Sacré-Cœur (notre héros intrépide) de trouver une solution au plus vite. 

Quelques madeleines moelleuses et une tarte aux pommes plus tard, notre garçon a une astuce prête : dans son atelier au sous-sol de l'immeuble, Sacré-Cœur a rassemblé un bric-à-brac d'objets hétéroclites pouvant lui servir pour ses inventions. Et justement, il vient d'élaborer une visionneuse spéciale esprits désincarnés pour sa chasse au fantôme et s'envole à bord de son dirigeable à pédaler ! 

Quelle péripétie ! C'est entraînant, assez drôle, très attachant aussi (le personnage de Sacré-Cœur est un bon bougre généreux, qu'on a envie de dorloter, à l'instar de Mme Finelouche, à coups de délicieux petits plats). L'histoire a une véritable dynamique et baigne dans un fabuleux décor de Paris du début du XXe siècle. Cela fait juste un peu peur pour des enfants (un fantôme ?! où, quoi, comment ?!!!) mais c'est avant tout une belle histoire avec de l'amitié, du courage et beaucoup de génie.

Il existe toute une série  des Aventures fantastiques de Sacré-Cœur : Le vampire de la tour Eiffel, La momie du Louvre, Les loups-garous de Montparnasse, Les gargouilles de Notre-Dame. De quoi visiter les plus célèbres monuments de Paris tout en se distrayant et en suivant des histoires passionnantes, bien écrites et formidablement illustrées. 

Le P'tit Lézard, décembre 2010 ♦ On retrouve aussi Laurent Audouin, avec Fanny Joly, dans une autre série tout aussi enthousiasmante : Les enquêtes de Mirette.

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29 octobre 2014

Au secours ! Un fantôme farceur, d'Orianne Lallemand et Roland Garrigue

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Nouveau titre de la collection « Au Secours ! », qui propose des ouvrages animés pour jouer à se faire peur. Cette fois, nous accompagnons Victor, qui n'écoute que son courage et veut se risquer à entrer dans la maison hantée pour débusquer le fantôme qui s'y cache.

Ah, mais ce fantôme est particulièrement coquin. Il est tellement bien planqué qu'on doit parcourir toutes les pièces de la maison, on fouille à fond les armoires, les malles, les horloges, les cercueils... et on découvre d'étonnantes petites choses. Bref, de la cave au grenier, on piste, on traque, on cherche. La maison n'a plus de secret pour nous. Mais gare à la chute ! 

C'est toujours un plaisir de feuilleter un album à tripatouiller. On soulève des volets et on sourit devant les délires inventés par les auteurs. Il n'y a pas d'âge pour tomber dans le panneau ! C'est aussi agréable pour le lecteur de se sentir impliqué dans le récit et de participer concrètement à la partie de cache-cache. Les livres façon pop-up remportent systématiquement l'adhésion des enfants.

Nathan, septembre 2014

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