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Chez Clarabel
bayard jeunesse
13 novembre 2011

Pêle-mêle Clarabel #45

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Caroline est au bord de la déprime. Ses parents, trop accaparés par leur boulot, la délaissent au profit d'une baby-sitter qui se moque bien d'elle. Elle a onze ans, n'a pas un copain au collège, elle se sent seule et ne sait plus sourire. C'est alors qu'interviennent l'ange Gustave VII et son assistante Agathe pour accomplir cette délicate mission, et ce, en trois jours seulement. Leur but : tisser une amitié entre Line et Robin, un môme aux idées farfelues et qui porte des lunettes surdimensionnées (avec, parfois, une écharpe trop grande). 
La lecture est légère, fraîche, sympathique, rigolote et un tout petit peu imprévisible (parce qu'il fallait y penser au voyage dans le temps en provoquant la rencontre entre la Caroline du futur et son moi plus jeune!). Les personnages sont très drôles et attachants. On peut d'ailleurs retrouver l'ange Gustave VII dans le roman, Reviens Mamie Lise !
A conseiller dès 10-11 ans.

Le rire de Caroline, par Katja Henkel
Bayard jeunesse, coll. Estampille, 2011. Traduit de l'allemand par Florence Quillet.
illustration de couverture : Sybille Hein 

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J'ai trouvé le remède pour chasser la grisaille de novembre : Cherry Orange (traduction de Magenta Orange) est la parfaite héroïne irrésistible et rigolote ! Cousine cachée de Jess Jordan et Georgia Nicolson, l'adolescente de 13 ans mérite sa réputation de miss Catastrophe. Elle vit avec son père désespéré de la situation, sa mère est morte dans un accident alors qu'elle n'avait qu'un an, et sa grand-mère partage leur quotidien (une grand-mère qui appartient secrètement aux Brigades des Hell's Angels !).
Cherry est une nana pétillante et pleine de ressources, elle en pince sérieusement pour le beau gosse du lycée et est prête à tout pour attirer son attention (on peut compter sur elle pour que ça vire au désastre du fait de sa maladresse légendaire, mais alors, c'est systématique et indépendant de sa volonté, et malgré nous on rigole à chaque fois de la situation !). D'un autre côté, elle ne voit pas non plus que son meilleur ami Daniel est fou d'elle, jusqu'à ce qu'elle le colle dans les bras de sa copine Arlette et qu'elle commence à ressentir un peu de jalousie. 
La recette est facile, déjà testée et donc prouvée, mais certaines scènes valent leur pesant de cacahuètes. J'ai lu aussi le deuxième tome (Magenta in the Pink pour les amateurs de VO) et, même s'il est un peu moins drôle, il permet de passer un bon moment en compagnie de la tornade anglaise.

Cherry, tome 1 : ses amis, ses amours, ses embrouilles par Echo Freer smileylolc023
Bayard jeunesse, coll. MilléZime, 2003. Traduit de l'anglais par Véronique Fleurquin. 
illustration de couverture : Soledad Bravi

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Bonne nouvelle pour les lectrices qui suivent la série de Lola, une demoiselle espiègle, élève en CM2, qui vit à Hambourg. Pour la petite histoire, son père est brésilien et a ouvert un restaurant qui marche du feu de dieu, la serveuse est la maman de sa meilleure amie Flo, elle a aussi un amoureux qui est à Paris et des rêves de grandeur... mazette ! Le quatrième tome est donc enfin disponible, et Lola va déployer ses talents pour faire l'actrice dans une pièce montée par l'école. Au menu, la lecture vous promet : une Blanche Neige et des sept nains, des filles de Dracula, un combat contre le dragon, un mec super-cool, un roi des lions, un chat noir, un accident, des bêtises et autres bourdes en série ! Enfin bref, encore des aventures menées à 100 à l'heure (et qui ravissent ma petite lectrice qui se moque de grandir et d'être désormais 'plus vieille' que Lola ! ça ne compte pas.) (Pas encore.)

Bravo Lola ! (tome 4) par Isabel Abedi & illustrations d'Isabelle Maroger
Bayard jeunesse, 2011. Traduit de l'allemand par Marie-José Lamorlette.

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10 novembre 2011

Tous uniques, jamais imitables.

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Dominic a quinze ans et mène une existence ordinaire, ponctuée par les remontrances de son père, qui attend de lui des résultats scolaires exemplaires. L'été s'annonce et l'adolescent découvre chez son grand-père un album de photos révélant l'existence d'un frère aîné, décédé peu avant sa naissance, dont la ressemblance physique est plus que frappante. Ce sont de parfaites copies doubles !
Pourquoi, comment ses parents ne lui ont jamais parlé de ce frère qui porte le même nom que lui ? Dominic veut la vérité et part sur les traces du disparu. Son enquête le conduit à l'université de Cambridge où, très vite, des morceaux du puzzle vont se recouper et laisser apercevoir des secrets de famille qui ne valaient pas mieux déterrer. 
Dominic se sait en danger et ne cesse de fuir pour échapper à son père. L'intrigue s'étale ainsi sur plus de 370 pages, selon un rythme trépidant, avec des réflexions intéressantes sur notre identité, le deuil et le chagrin. Peut-on croire qu'un enfant remplace un autre ? Comment se dessine notre conscience, ou notre intellect ? Nous sommes nous, uniques, et jamais imitables. 
Je ne vais pas déflorer le thème du roman (pourtant facilement identifiable, mais je ne spoile pas !), mais j'ai trouvé que l'auteur livrait une critique pertinente à ce sujet et qu'elle invitait le lecteur à en faire de même, en se posant les bonnes questions. Le roman, lui, est redoutablement efficace. Il se lit vite, comme un thriller, les personnages ont des failles, ils ne sont pas parfaits et parfois nous agacent, mais ils sont justes et vulnérables, complètement paumés au milieu de ce casse-tête. Ce serait trop facile de les juger, et l'histoire s'y refuse et agit de telle sorte qu'on fait de même. 
J'ai lu ce roman en une soirée, tant la première partie est excitante. Une fois le secret dévoilé (assez rapidement), nous entrons dans une autre phase de l'histoire, une phase plus réfléchie, où le garçon commet les erreurs de la jeunesse avant de se tourner vers une solution finale que je pourrais qualifier de facile, parce qu'elle est expéditive. Ce n'est pas un reproche non plus, car je sens que je vais garder un très bon souvenir de cette lecture !

Unique, par Alison Allen-Gray
Bayard jeunesse, coll. MilléZime, 2011. Traduit de l'anglais par Philippe Rouard. 

"Il s'est cru capable de contrôler ce qui échappe aux humains... le fait que nous mourrons tous à la fin. Il a tout ordonné selon sa volonté. Il a payé pour que son fils mort revienne à la vie."

10 novembre 2011

Michael Granchester est entré dans ma vie le 28 novembre 2010. C'était un mercredi, je m'en souviens très bien.

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Gloria Griffin, quarante ans, vite cloîtrée chez elle à écrire des ouvrages sur les arts divinatoires. Sept ans plus tôt, elle a mis un terme à son activité d'animatrice radio suite à un couac meurtrier dont elle se sent en grande partie responsable. 
Seule, chez elle, elle reçoit donc la visite d'un petit bonhomme, atteint de progéria, Michaël, qui vient l'appâter en l'entretenant avec des visions du futur. Refroidie par son passé, elle le met gentiment à la porte et ne veut plus en entendre parler ... sauf que la prédiction va bel et bien arriver et Gloria a mordu à l'hameçon. 
Michaël a en effet créé une machine qui connaît l'avenir. Et une donnée, en particulier, risque de chambouler le monde. Seule Gloria peut y remédier, le gamin veut tout faire pour la convaincre. 
Pendant seulement 200 pages, l'histoire du roman paraît simple et évidente, mais le climat est glaçant. La vie insipide de la quadragénaire est bouleversée depuis la rencontre avec le gamin richissime, dont l'existence n'est pas rose non plus. Sans vouloir trop en dévoiler, le scénario fait preuve d'une habileté remarquable, la fin est impossible à deviner, et je me rends compte qu'en l'avouant, je titille vos doutes et risque de fragiliser la chute de l'intrigue. Mais comment ne pas souligner le choc qu'elle produit ?! 
Thriller ou roman noir, c'est surtout un roman d'ambiance bizarre mais captivante, un roman brillant et absolument bluffant !

Infaillible ? par Christophe Lambert
Bayard jeunesse, coll. MilléZime, 2007. 

7 novembre 2011

Moi, c'est Blop !

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Bavard.
Coloré.
Elégant. 
Chatoyant.
Se bousculant.
Se questionnant.
Chaleureux.
Curieux.
Amoureux.
Loupé.
Arrangeant.
Séduisant.
Festif.
Artistique.

Il existe tant d'adjectifs pour raconter l'histoire de Blop ! A découvrir sous toutes les coutures. 

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Moi, c'est Blop ! par Hervé Tullet (Bayard jeunesse, 2011) 

26 octobre 2011

Encore un pêle-mêle !

(ce sont les vacances, ma fille retrouve un peu de temps pour bouquiner...)

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Théodore Chipmunk est inquiet : les animaux commencent à commettre les mêmes erreurs que les humains... Il décide de se rendre en bateau avec ses amis Chloé, Oscar et Brun, à l'Institut Mattakeunk pour faire des recherches plus approfondies sur la disparition des hommes. Seulement, en chemin, ils sont capturés par un terrible homme-loup : Upsilon. De leur côté, les ourses Olive et Rosa ont dû partir en catastrophe vers la Cité des Ruines envahie par les crabes mutants et les rats-visons de la Dragonne. Théodore et ses amis réussiront-ils à repousser l'attaque et à sauver les habitants de la Cité ?

C'est une parfaite conclusion à une série qui a su séduire à la fois un public jeune et adulte, non seulement l'histoire est plaisante à suivre, les personnages sont attachants et surtout l'esthétisme de l'ouvrage force l'admiration. Toutes les réponses sont apportées, et notamment concernant le mystère de la disparition des humains et pourquoi les animaux parlent. Les vilains sont vaincus, de nouvelles rencontres ponctuent l'aventure, comme Upsilon, un homme-loup qui raffole de viande crue et de légendes. Et l'idée de présenter la naissance de cette série au sein de l'histoire elle-même est un clin d'oeil judicieux.

Le Mont des Brumes, tome 3 : Le rêve de Théodore par Jon Buller et Susan Schade
Bayard jeunesse, 2011.  

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Un recueil de neuf histoires très courtes (seulement six pages pour chacune d'elles) où Super Juju et Super Aglaé se transforment la nuit en super héros pour rendre service à la population (casser la solitude d'un vieux monsieur, réaliser le rêve d'un enfant d'avoir des poissons rouges, consoler un copain hospitalisé qui s'ennuie après son cheval, récupérer un doudou perdu dans l'arbre, aider un ami à réussir son contrôle de maths pour éviter que sa fête d'anniversaire soit annulée...). Résultat, c'est drôle, en dépit du scénario facile (la preuve que la simplicité reste un atout efficace), et les illustrations de Lucie Durbiano sont pleines de poésie, marquées par le rêve et l'humour. C'était sûr que nous allions aimer !

Les Super Super, tome 1 : Semeurs d'énigmes par Laurence Gillot et Lucie Durbiano
BD Kids pour Bayard jeunesse, 2011.
Les aventures des Super Super sont également à découvrir dans le magazine Astrapi. 

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25 octobre 2011

Pêle-mêle Clarabel #44

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Des retrouvailles au poil ! Monsieur Stan fait sa star, depuis qu'il a été retenu par un réalisateur de cinéma pour jouer le premier rôle dans un film. La ville ne parle plus que de lui ! Conséquence, l'animal se la pète, avec ses caprices de vedette, ce qui exaspère Antoine. Le garçon perd tout - l'attention de ses parents, et de son meilleur pote. Du coup il se lie d'amitié avec le p'tit nouveau, Pierrot, dont la famille, aussi extravagante soit-elle, remet monsieur Stan à sa place. Ce n'est qu'un animal, après tout ! De quoi le piquer au vif.
Humour sarcastique judicieusement dosé. Illustrations tout aussi fines et délirantes, en symbiose avec l'histoire. Cette suite est une réussite !

Monsieur Stan n'a qu'à bien se tenir, par Claudine Aubrun et Delphine Perret
Syros, 2011. 

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Clarence, éminent scientifique de 8 ans passés, est le roi des expérimentations farfelues. Si certaines se révèlent parfois peu fructueuses, il ne désespère pas de faire un jour une découverte de la plus haute importance, et de démontrer son talent à la classe entière. Ce matin, c'est le grand jour. Clarence est sur le point d'achever son très élaboré "Système solaire n° 2", moyen infaillible et révolutionnaire de comprendre les individus même les plus secrets, tels Sybille Espelette, sa jolie camarade de classe. Mais pour achever son prodigieux plan, il doit d'abord lui dérober un objet très personnel... 

Démonstration habile et astucieuse, à la sauce scientifique, mais pas trop, de la naissance des sentiments amoureux entre deux enfants que tout oppose. Sybille est discrète, silencieuse, rêveuse tandis que Clarence fourmille d'idées et d'envies, fait parfois preuve de maladresse et veut trouver une explication claire, nette et précise aux petites choses de la vie.
C'est mignon, les illustrations sont charmantes et l'approche des deux héros devient la promesse d'autres aventures qui prouvent que la science et la poésie font bon ménage.

Clarence Flûte et le secret de Sybille, par Sandrine Bonini
Autrement jeunesse, 2011. 

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Six petites aventures de Zouk, sorcière new-yorkaise, qui aime l'école, sa maîtresse, ses meilleures copines, son amoureux secret, et son copain aussi collant qu'un chewing-gum. Les sorts jetés ne sont jamais méchants, parfois ils permettent de mettre en sourdine les cris de la maîtresse ou de se venger des camarades trop moqueurs, et même de voyager du temps de la Préhistoire pour découvrir un autre mode de vie. Aucune grosse surprise au cours de la lecture, le schéma narratif se répète assez souvent, c'est simple et sympathique, un peu trop basique pour de grands lecteurs car cela s'adresse essentiellement à des premières lectures.

Zouk, une sorcière à l'école par Serge Bloch et Nicolas Hubesch
Bayard jeunesse, 2011.  
A savoir : le magazine Les Belles Histoires publie chaque mois une nouvelle aventure de Zouk. 

24 septembre 2011

Histoires bizarres de Balthazar

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Balthazar Clairon reçoit avec stupeur un courrier lui annonçant qu'il vient d'hériter d'un grand-oncle, qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, et serait ainsi le propriétaire d'un Manoir situé sur l'île de la Roche Crampon. Son arrivée ne passe pas inaperçue, l'accueil est scrupuleux, le garçon doit fournir tous ses papiers pour montrer patte blanche et accéder dans sa vaste demeure. Il est aussitôt pris sous l'aile de Mme Bonpain, la gouvernante, qui fait preuve d'un zèle remarquable et attend qu'on lui obéisse au doigt et à l'oeil. Le garçon ne doit donc jamais sortir seul la nuit tombée, à cause d'une créature féroce qui rôde dans les landes et qui décime la population (et les chiens). Au village, Balthazar pousse plus loin l'information en rencontrant une bande de pirates qui le cajole tant et si bien que le garçon est désormais convaincu que lui seul peut éliminer ce qui semblerait être un loup-garou (eh oui, ce n'est pas comme si le titre n'avait pas donné un indice non plus !). 
Cocasse ou pathétique, chacun choisira son camp. Il s'agit avant tout d'une initiation au fantastique pour des jeunes lecteurs (à partir de 8 ans). A mon sens, l'histoire est saugrenue, le héros est un gentil benêt mais la tournure de l'intrigue est bien amenée. Bon point pour les illustrations en noir et blanc, parfaitement appropriées et se mariant pertinemment avec le texte.

Histoires bizarres de Balthazar -- Le terrible loup-garou 
par Chris Mould
Bayad jeunesse, 2011 - 188 pages - 5,20€
traduit de l'anglais par Vanessa Rubio-Barreau 

2 septembre 2011

PinkMuffin@WillyBlue

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C'est l'histoire d'un mail envoyé par erreur. Au départ, Willy pensait écrire à un copain et c'est MAX qui lui répond en le traitant de taré. Il faut dire que le garçon avait commencé à raconter une histoire complètement dingue avec deux clientes qui se prenaient pour des cocotes dans le salon de thé de ses parents et qui, finalement, menacent de porter plainte en réclamant des dommages et intérêts... MAX sent tout de suite l'arnaque et propose l'assistance d'un détective privé, un certain Coultard, et ainsi dévoile l'existence de son association secrète qui consiste à venir en aide et dénoncer les attitudes abusives des adultes. 

En fait, sous le pseudo MAX, se cache la très révolutionnaire Marie Amélie Xavière Barbey d'Aurevilly (comme l'écrivain, dont la famille est descendante). Elle vit dans l'opulence mais n'a pas d'amis et se sent seule et incomprise, aussi elle trouve en Willy, alias Guillaume Viellard, fils de confiseur, un allié hors pair. Elle prend souvent la mouche dès lors qu'il la taquine sur son argent ou sur l'opportunité d'une rencontre, parce qu'il veut bien l'avouer que ça le rend doucement nerveux, mais entend bien ranger tout rêve de romance dans sa poche. Ce qui est drôle, justement, c'est qu'ils sont tous les deux sur la même longueur d'ondes mais ne peuvent s'empêcher de se taquiner sur le sujet. 

De toute façon, ils ont d'autres chats à fouetter puisqu'ils vont être pris au piège d'une affaire avec des rats de laboratoire, des cochons sur un tapis de course, un muffin rose et d'autres dangers plus conséquents. Si cela vous avait échappé, PinkMuffin@WillyBlue est une série enlevée, drôle et rocambolesque, entièrement rédigée sous forme de mails, où réside un semblant de suspense quant à savoir la date de rencontre, en chair et en os, de nos protagonistes !

PinkMuffin@WillyBlue, tome 1 : Objet: arnaques et embrouilles ! & tome 2 : de l’art et des cochons !

par Hortense Ullrich et Joachim Friedrich

Traduit de l’allemand par Florence Quillet

illustration de couverture : Kat Karsen

Bayard jeunesse, coll. MilléZime, 2010 & 2011.

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résumé du tome 2 : WillyBlue doit livrer les cochons, Bastien et Julie, chez PinkMuffin. Les pauvres bêtes ont été arrachées à leur triste sort dans un laboratoire pharmaceutique. Mais rien ne se passe comme prévu, PinkMuffin n’est pas là, et ses parents n’apprécient guère la compagnie des cochons. Lorsqu’elle finit par les récupérer, elle s’aperçoit que les animaux sont équipés de colliers avec un compte à rebours. WillyBlue et PinkMuffin ont soixante-douze heures pour agir.

Un deuxième tome toujours aussi loufoque et surréaliste où deux ados correspondent sur la Toile et vivent des aventures rocambolesques sans jamais se rencontrer.   

25 août 2011

"Why hadn't she seen it sooner?"

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Tanya, une adolescente de quinze ans, possède le don de double vue. Elle voit des créatures féériques et est persécutée par celles-ci pour qu'elle taise leur existence. Résultat, Tanya passe pour une hystérique incomprise. Sa mère, excédée, décide de l'envoyer en vacances chez sa grand-mère, à Elvesden Manor, une grande et imposante demeure aux abords d'une forêt, où justement les créatures qu'elle veut fuir ont élu domicile. Tanya est désespérée, l'accueil de Florence, sa granny, est glacial. Warwick, l'intendant, est tout aussi grognon. Seul son fils, Fabian, fait preuve d'un minimum de sympathie, même si sa présence collante agace Tanya. 

Pour tromper son ennui, la jeune fille se balade à droite et à gauche et finit par découvrir que sa famille subirait encore les lourdes conséquences liées à la disparition de la meilleure amie de sa grand-mère, il y a près de cinquante ans. Et pourtant, Tanya et Fabian sont persuadés d'avoir croisé cette Morwenna Bloom dans la forêt. Ils décident donc, sans en toucher un mot aux adultes, de venir en aide à la disparue. Parallèlement, Tanya rencontre Red, une adolescente écorchée vive, qui vient de kidnapper un bébé dans un hôpital pour des raisons bien précises. C'est la première fois que Tanya fait connaissance avec quelqu'un qui voit les mêmes choses qu'elle, elle n'hésite pas à lui prêter main forte. 

J'ai beaucoup aimé l'idée générale du livre, même si je pense aussi que toutes les promesses n'ont pas été tenues (en fait, tous les atouts du roman n'ont pas été exploités à leur juste valeur, ou bien de façon maladroite). Bon point déjà, la couverture du roman est vraiment très belle ! Pour le reste, nous avons une lecture entraînante, une intrigue dense, un univers bien bâti (les créatures féériques sont viles, perverses, fourbes, cupides et lâches, il faut s'en méfier et ne pas les traiter à la légère). L'héroïne est parfois un chouïa décevante, manquant bêtement de discernement à des moments clefs du roman, comme avec le bracelet... Ceci étant dit, c'est un roman qui tient la route et qui peut séduire les jeunes lecteurs (dès 12, 13 ans). C'est aussi le premier tome d'une trilogie, mais il peut se suffire à lui-même.

Les 13 Trésors - Michelle Harrison
Bayard jeunesse, coll. MilléZime, 2011 - 431 pages - 11,90€
traduit de l'anglais par Danièle Darneau
illustration de couverture : Chris Gibbs

13 juillet 2011

Mon journal top secret : Dans l'enfer de la téléréalité, par Dee Shulman

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C'est le deuxième livre des aventures de Polly Price et de sa mère excentrique, comédienne avide de gloire et reconnaissance, après Sur Scène aux Etats-Unis.
Nous retrouvons le même format (couverture cartonnée, imitation parfaite du journal intime avec écriture manuscrite et des tonnes d'illustrations) qui avait fait le succès du premier. La lecture est toujours agréable, guillerette et dynamique.
Cette fois, la mère de Polly accepte de participer à une émission de téléréalité au pied levé et s'entoure des conseils d'une coach de vie, madame Vanilla, véritable phénomène de foire tant ses conseils sont d'un ridicule. Même l'équipe de production en rit sous capes. Au milieu de tout ça, c'est la petite Polly qu'on plaint franchement, elle qui tient absolument à se préserver dans son école, elle craint les conséquences de la diffusion de ce programme de grande écoute. C'est la cata !  Mais qu'est-ce qu'on rigole... 

Bayard jeunesse, 2011

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