Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chez Clarabel
31 mars 2010

Les garçons sont imprévisibles. Ce n'est pas un scoop ...

... mais je commence à croire que c'est l'un des trucs les plus chouettes chez eux.

Melanie_et_les_sept_fr_res_McGowan_de_Kate_BrianQuand ses parents sont mutés en Corée, Mélanie refuse de les suivre. Sa seule option : s'installer chez leurs amis McGowan. Mais elle hésite : les McGowan ont sept fils ! Et à seize ans, elle n'est pas vraiment à l'aise avec " l'espèce " masculine. Et si Mélanie en profitait pour observer ces êtres étranges et mystérieux : les garçons ? Observation n° 1 : je plane au milieu d'apollons aux sourires ravageurs. Observation n° 2 : il faut un verrou à la porte de ma chambre. Observation n° 3 : les mecs ont déclaré la guerre.

Voilà un petit roman absolument poilant et désopilant ! Il vise une cible jeune, très jeune même (niveau collège) mais je suis une grande joueuse et j'ai bravé tous les interdits pour m'y plonger avec délice. Qu'est-ce que j'ai ri ! Cela commence par ce passage :

Quand Regina McGowan arrêta son 4 x 4 Volvo dans l'allée qui menait à une énorme demeure ressemblant à une ferme, l'unique vision de Mélanie fut celle de garçons. Partout. Les sept fils et le père couraient, riaient et se bousculaient sur la pelouse, devant la maison, lancés apparemment dans une partie de Frisbee Ultimate, version full contact et plaquages. Pour différencier les deux équipes, ils jouaient tee-shirts contre torses nus. Tee-shirts contre très jolis torses nus...
Mélanie sentit son pouls s'accélérer. Oubliés les monstres diaboliques et ricanants. Ces mecs avaient été touchés par la grâce Calvin Klein. Pendant quelques secondes, le regard de Mélanie, perdu dans un brouillard de cheveux dorés et de peaux hâlées, ne put se fixer sur aucun d'entre eux... jusqu'à ce que l'un des torses nus marque un point. Il bondit en poussant un cri de triomphe, les bras en l'air, le Frisbee à la main. Des gouttes de sueur perlaient sur ses abdos en tablette de chocolat parsémés de brins d'herbe. Des frissons parcoururent la moelle épinière de Mélanie.

Héhéhé.

C'est assurément une lecture futile et frivole, cela ne fait pas de mal de temps en temps. L'histoire est enlevée, très drôle, elle dresse un portrait haut en couleurs d'une fatrie de sept garçons, bruyante et sympathique. Ils ont tous des sourires ravageurs et se taillent une réputation à se faire pâmer tout un régiment de midinettes (prem's). Mélanie, coincée dans ce nid de  testostérones, est complètement paumée en plus d'être paniquée. Même si elle est un vrai garçon manqué, qui adore jouer au foot et rouler à moto, elle n'est vraiment pas à l'aise avec le sexe opposé. Timide, rougissante et effarouchée, elle a du souci à se faire ! Aussi, lorsqu'elle finit par gagner en assurance, en se taillant sa place parmi ces apollons qui lui font perdre la tête, cela paraît tellement extraordinaire que toute vraisemblance est occultée. Bon, je n'en attendais pas moins non plus.

En toute logique, on trouve aussi un peu de romance, oui... un petit bisou innocent. Pas plus. (Tant pis.) L'idée n'était pas de relater une simple bluette sentimentale, mais plutôt un roman d'une légèreté virevoltante, sans vocation de se prendre au sérieux. On veut du divertissement, on en a plein les mains ! Mélanie a des étoiles dans les yeux, nous aussi. Les garçons McGowan sont attirants, machos, rigolos, parfois abrutis et butés, mais on les aime comme ils sont. Et le guide de survie de Mélanie est une excellente synthèse de toutes les facettes de cette gente masculine qui n'a maintenant plus de secrets pour nous ! Yipi.

Mélanie et les sept frères McGowan ~ Kate Brian
Pocket jeunesse, 2008 - 330 pages - 10€
traduit de l'anglais (USA) par Odile Carton

 

Publicité
Publicité
31 mars 2010

lectures du mois #3



Car La Vie Est Ailleurs et ton amour subsiste
Pour un sourire, un songe qui feront qu'il existe

en mars, j'ai aimé  :

  • Les filles du samouraï, Maya Snow  [#]
  • Méto, Yves Grevet  [#] LA REVELATION
  • Perfect chemistry, Simone Elkeles [#] THE BIG CRUSH
  • La formule du succès, Linda Urban [#]
  • Tricheuses, Anna Godbersen [#MY GUILTY PLEASURE
  • Vango, Timothée de Fombelle [#]   LA CONFIRMATION
  • Vampire Academy  [#] &  Frostbite  [#] , Richelle Mead  MA FOLIE MON ENVIE MA LUBIE
  • Le chant des Orques, Antje Babendererde  [#]

mars, un joli mois à swoon et à swoush ...

nou_c_nou_3

30 mars 2010

3h33, un cri déchire la nuit...

Les enquêtes de Mirette est une collection d'albums à découvrir sans attendre, c'est une bonne partie de rigolade, qui emprunte aux codes du roman policier son style alerte et palpitant, il règne aussi une ambiance délicieusement décalée et rétro, en plus de nous faire voyager à travers les plus belles villes d'Europe. JE SUIS FAN !

panique_a_parisMirette est donc une demoiselle qui rêve de suivre les traces de son illustre grand-oncle, célèbre détective, mort dans sa centième année à la fin du siècle dernier. Jean-Pat est son fidèle chassistant, un matou paresseux qui préfère se goinfrer de Choumoullouws dans le canapé en regardant le dernier épisode du feuilleton L'amour en feu.

Les bandits et les voyous n'ont qu'à bien se faire ! Dans la première enquête, Panique à Paris, Mirette et Jean-Pat se lancent dans un formidable jeu de piste, avec messages codés, à travers la ville et ses plus célèbres quartiers et monuments historiques. Les indices sont maigres : une poupée avec pour tête un caillou a été épinglée par une aiguille de pendule et déposée au dernier étage de l'immeuble face à la maison de notre détective. Un message écrit au stylo à bille violet donne rendez-vous sous l'Arc de Triomphe à un certain Riri. L'enquête ne fait que commencer...

J'ai été agréablement surprise par le rythme trépidant de cette aventure, j'ai savouré l'humour et le ton alerte du texte, je ne parle même pas des personnages, Jean-Pat est drôle, irrésistible et craquant, il contribue beaucoup au succès de l'album !

big_frousse_a_londresForte de cette épatante découverte, j'ai donc enchaîné avec la deuxième enquête de Mirette : Big frousse à Londres. Comme l'indique le titre, l'aventure se passe dans la capitale britannique où Mirette tente de rejoindre sa tante Dorothy qui a appelé à l'aide au téléphone. Notre Mirette speak a very good and fluent english, my dear. Jean-Pat, lui, tombe amoureux d'une superbe siamoise qui l'initie au pouvoir bullatif des bubulichouss.

Que les choses soient claires : notre matou n'est pas le bouffon de service, il est aussi très intelligent et son esprit de fin limier permet bien souvent d'éclaircir les chemins broussailleux qu'empruntent les enquêtes de sa jeune maîtresse. Entre eux, l'entente est amicale et taquine. Jamais Mirette n'avouerait publiquement qu'elle ne peut pas se passer de son chassistant, son Jean-Pat risquerait de prendre goût à la flagornerie.

N'hésitez pas à visiter le blog de Laurent Audouin qui explique les coulisses de la série : http://laurentaudouin.canalblog.com/

Et je suis déjà en retard car le petit dernier est déjà disponible : Qué calor à Barcelone !
Argh, il nous le faut !

Les enquêtes de Mirette ~ Fanny Joly / Laurent Audouin
éditions Sarbacane - 13,50€

challenge Je lis des albums - 24

challenge2jelisaussidesalbums

 

30 mars 2010

La femme-cuivre avait les yeux verts et les cheveux rouges, comme toi. Et elle était malheureuse, parce qu'elle était très seule

Chant_des_orques__Antje_BabendererdeSix mois ont passé depuis le décès de sa maman, Sofie traîne toujours un spleen lourd comme les pierres. Elle s'isole pour peindre, avec son père elle se sent pataude et n'arrive pas à nouer avec lui une relation de confiance. Cherchant à faire des efforts, celui-ci lui propose de l'accompagner en Amérique du nord où il part photographier la péninsule Olympic avec ses glaciers, sa forêt pluviale, la côte pacifique et ses Indiens pêcheurs. Oui, la péninsule Olympic... Jacob Black, where are you ? Les lecteurs de S. Meyer ont vite tilté.

Et j'avoue que le décor participe au charme de la lecture, c'est absolument merveilleux, nous sommes à Neah Bay, le centre de la réserve des Makah, où Sofie et son père séjournent au motel. L'adolescente de quinze ans rencontre Javid, le fils de la propriétaire, et tombe sous son charme. C'est tout nouveau pour elle, ne nous emballons pas, Sofie souffre de solitude et manque de confiance en elle. En Allemagne, chez elle, son physique osseux n'attire pas les regards, la jeune fille est transparente et n'a pas d'amis. Qu'un garçon aussi beau que Javid, plus mature aussi que ceux de son école, puisse s'intéresser à elle la fait d'abord douter. Petit à petit, elle va mettre de côté ses peurs et sortir de sa coquille tant elle va se sentir à l'aise avec lui.

Et c'est un premier amour touchant, balbutiant mais pas mielleux qui voit jour au fil des pages, le lecteur suit les prémices de la relation et les émotions de la narratrice avec grand plaisir, l'histoire est simple et très belle pour cela. De plus, je le répète, le décor est absolument envoûtant. Imaginez des orques qui viennent tourbillonner près des embarcations, de quoi faire pâlir de peur... Le lecteur plonge aussi au coeur de la vie des Makah, la chasse aux baleines qui revient dans les discussions entre Javid et Sofie, où il est question de culture, de compréhension et de partage. Les paysages, également, sont fascinants, même si la météo est capricieuse et moribonde, cela n'enlève rien à la beauté alentour. Du moins, j'avais l'impression d'y être.

Je savais que j'allais aimer ce roman, et je voulais l'aimer aussi, car je trouvais la couverture très jolie. Le reste, bien sûr, a su me ravir : le portrait d'une adolescente toute recroquevillée sur elle-même et qui, sous nos yeux, apprend à déployer ses ailes est d'une grande justesse. Je suis sûre que les plus jeunes lecteurs y seront sensibles.
A conseiller dès 12 - 13 ans.

Le chant des Orques ~ Antje Babendererde
Bayard jeunesse, coll. Millezime, 2010 - 390 pages - 11,90€
traduit de l'allemand par Marie-José Lamorlette
illustration de couverture : Pietari Posti

Antje Babendererde est également l'auteur de Lune indienne.

Coup de coeur pour Denali.

29 mars 2010

It was the kind of kiss that small children shouldn't be allowed to see.

(...) my name's Rose Hathaway. I'm seventeen years old, training to protect and kill vampires, in love with a completely unsuitable guy, and have a best friend whose weird magic could drive her crazy.
Hey, no one say high school was easy.

 

frostbiteWooow, je n'ai fait qu'une bouchée de ce tome 2 ! C'était vraiment bon, plus que bon. Car, moins de blabla, plus d'action. Rose est toujours fidèle à elle-même, colérique et impulsive, elle agit avant de réfléchir, fait souvent preuve d'immaturité mais assume de plus en plus une grande part de responsabilité en tant que dhampir et futur gardien, de son côté Dimitri... soupir. Le charme ténébreux, auréolé de mystère, un regard à faire fondre, une vigilance constante mais un coeur de nounours, hmm.  Non ils ne sont pas ensemble, pourtant ce n'est même pas frustrant car la tension entre eux est palpable, du genre à créer des étincelles et à donner des étoiles dans les yeux. J'ai raison d'espérer, mon petit doigt me l'a dit.
Aussi Rose tente de se changer les idées, entre son flirt avec Mason et sa nouvelle rencontre avec Adrian, sa vie sentimentale est bien chargée ! De plus, les fêtes de Noël approchant, beaucoup de familles sont en visite à St. Vladimir, l'occasion pour Rose de revoir sa mère. Des retrouvailles pas forcément chaleureuses, au vu du passé de cette famille décomposée.
Lissa, enfin, n'est plus sujette à ses crises d'hystérie ou à une dépression chronique, et puis un certain Christian lui a redonné le sourire (ce qui rend un tantinet jalouse Rose)...
néanmoins, cela fait du bien de voir Lissa plus sûre d'elle, plus stable.
Dans les environs de ce petit monde clos et protégé, les attaques des Strigoi font toujours des ravages. Certains novices et camarades de Rose brûlent d'envie de se frotter à l'ennemi, sans conscience du réel danger. Sans rien dévoiler de l'intrigue, je peux simplement avancer que la fin de ce tome 2 est absolument bouleversante. Wooow (bis) !

A la question, est-ce que cette série vaut le coup ? Je réponds un grand oui. J'ai trouvé ce deuxième livre meilleur, enfin détaché des quelques balbutiements qui passeraient pour de la maladresse dans le premier. J'ai lu sur le LiveJournal de l'auteur la petite histoire de Vampire Academy, comment cette série a vu le jour et quelles sont les motivations cachées derrière ce business (rappelons que le livre a fait suite à une certaine twilightmania, les agents littéraires ont les dents longues). Frostbite marque une vraie distinction, comme si Richelle Mead était enfin convaincue de ce dans quoi elle s'engageait, et c'est tant mieux. Elle est parvenue à créer un vrai univers, où les vampires sont bel et bien présents mais sans être forcément grotesques. Vampire Academy est une série à part, authentique et qui ne flirte plus avec un sous-genre à la Gossip Girl (la guéguerre avec la peste du quartier est enfin enterrée, ouf !). La série prend un tournant plus mature, plus sombre aussi et j'ai par ouï-dire compris que ce n'était qu'un début.

Sur cette belle lancée, me voilà plongée dans le troisième tome - Shadow Kiss.

Frostbite (Vampire Academy Book 2) ~ Richelle Mead
Razorbill, 2008 - 327 pages.

Eeeeeeek, je n'aime pas les couvertures !

En France, la série paraîtra chez Castelmore (un nouveau département de Bragelonne, ciblé YA), dès octobre 2010 : Vampire Academy, tome 1 : Soeurs de sang. Les tomes 2 (Morsure de glace) et 3 (Baiser de l'ombre) sont déjà annoncés pour, respectivement, novembre 2010 et janvier 2011.

  the dark side challenge - 8

the_dark_side_challenge


challenge Lire en VO - 14

Publicité
Publicité
26 mars 2010

(...) c'est parfois difficile de se comporter en homme.

Personne_nest_parfait_de_Patrick_MosconiComment réagiriez-vous si votre père, celui que vous pensiez ouvert d'esprit et tolérant, se révélait odieux et raciste ? Simplement parce qu'il annonce à table que son amoureuse s'appelle Djamila, Damien voit son monde s'effondrer. " Tu sais, moi, les Arabes, je les aime beaucoup à la télé, surtout dans un match de foot de l'équipe de France, mais pas trop chez moi." Bonjour l'ambiance ! Aux yeux de Damien, rien n'excuse les paroles blessantes du père. Sa mère a beau le défendre et accuser le mauvais revers rencontré depuis la faillite de l'entreprise familiale, son père n'est qu'un pauvre type, il a baissé les bras et, sous prétexte qu'il se fait honte, a adopté l'attitude du loser de première. C'est un fait qui écoeure notre lycéen, lui l'élève brillant qui s'offre des joutes verbales de haute volée avec sa prof de français. Et lorsque son père est renversé par une voiture, après une énième altercation avec les siens, Damien se sent responsable et coupable de nourrir des sentiments aussi exacerbés.

L'adolescence dans toute sa superbe ! Damien est à un âge où chaque cause mérite qu'on la défende à cor et à cri. Les émotions sont à fleur de peau. Les élans du coeur passionnés et passionnels. Pas de place pour la demi-mesure. Damien aime et déteste à la puissance 1000. Toute cette histoire - en plus des terribles révélations qui suivront le coma du père - le force à s'arracher douloureusement du cocon de l'enfance en plongeant dans des secrets de famille qui ébranlent ses convictions, les liens entre père et fils sont recalculés, les vérités sont-elles bonnes à dire ou à entendre ? Même Djamila, la petite copine, y va de sa confidence... Un mal difficile à cadrer dans l'histoire, à mon goût. C'est mon seul bémol, le sentiment que le récit assume soudainement trop de responsabilité alors que le roman est court, moins de 130 pages, et la boucle est bouclée.

Le roman est une course perpétuelle de savoir et de révélation, une quête de la vérité qui ne laisse pas indemne. La lecture invite à réfléchir et à se poser des questions sur ce qui nous lie, en famille ou en amour, en amitié aussi. Je ne m'y attendais pas du tout en l'ouvrant, alors que je jetais un oeil aux premières lignes, je me suis vue plonger dans le livre sans pouvoir me l'arracher des mains. Paf, j'étais dedans, complètement scotchée. J'ai aussi beaucoup apprécié le style de l'auteur, même si c'est peu probable d'imaginer un adolescent employer de si belles envolées lyriques. Un très bon livre de la collection Rat Noir chez Syros (une collection qui offre souvent de plaisantes découvertes).

Personne n'est parfait ~ Patrick Mosconi
Syros, coll. Rat Noir, 2010 - 128 pages - 10,20€
illustration : Olivier Balez

25 mars 2010

I felt her fear before I heard her screams.

vampire_academyVampire Academy, c'est la petite série qui monte, qui monte... Où on parle de vampires, c'est vrai, mais on remplacerait le mot vampire par une autre espèce des créatures qui font peur et ça ferait le même effet, parce que non les vampires ne s'imposent pas, c'est davantage l'ambiance et les personnages qui nous accrochent. Voilà, c'est dit. Donc, il y a des vampires, des gentils (les Moroi) et des méchants (les Strigoi), des allumés humains qui se cament à la morsure de vampires (les feeders), des gardiens (les Dhampirs) prêts à sacrifier leur propre vie pour protéger les Moroi. Et puis Dimitri Belikov, tout de même. Celles qui suivent mes délires avec les crush-worthies savent que ce potentiel a plus d'une fois été cité et que je suis déjà amoureuse de lui avant même de le connaître. Là, encore une fois, c'est placé. Tac. Pour la petite histoire, nous avons Rose et Lissa, des amies depuis l'enfance, l'une protège l'autre qui est la princesse héritière. Depuis deux ans elles ont fui St. Vladimir mais ont été retrouvées et doivent regagner leur académie, au fin fond du Montana, toute honte rangée dans la poche, et la bouche cousue, car - question cruciale - pourquoi sont-elles parties ? Rose s'est jurée de veiller sur Lissa, elle prend sur elle, assume la pleine responsabilité de leurs actes,  manque ainsi d'être renvoyée de l'école mais se voit punie et consignée dans sa chambre, avec pour garde rapprochée, Dimitri (hiiii), lequel s'est aussi engagé à l'entraîner après les cours (la demoiselle est rouillée, pas prête, selon lui, à assumer ses fonctions d'ici un an).

Le seul inconvénient dans ce livre, c'est le temps perdu à tout expliquer. Il faut bien en passer par là, maintenant que le cadre est planté, qu'on sait qui est qui, quelles sont les motivations des personnages, nous sommes en place pour la suite des aventures. Je salive. Ceci dit, ce premier tome ne nous prive pas de scènes particulièrement intenses, pleines d'action et riches en rebondissements. Certes, je reste assez sur ma faim quant à ce qui bouillonne entre Dimitri et Rose, rhaaa, c'est là, on le sent, ça transpire par tous les pores de la peau, mais... mais. C'est bon, hélas c'est aussi frustrant. J'en veux encore, j'en veux plus donc forcément je me plonge déjà dans le deuxième tome, Frostbite.

A plus tard !

Vampire Academy, Book 1 ~ Richelle Mead
Razorbill, 2007 - 330 pages.

Read Excerpt   

En France, la série paraîtra chez Castelmore (un nouveau département de Bragelonne, ciblé YA), dès octobre 2010 : Vampire Academy, tome 1 : Soeurs de sang. Les tomes 2 (Morsure de glace) et 3 (Baiser de l'ombre) sont déjà annoncés pour, respectivement, novembre 2010 et janvier 2011.

Actuellement disponible aux USA :

#1 - Vampire Academy 

#2 - Frostbite

#3 - Shadow Kiss

#4 - Blood Promise

#5 - Spirit Bound
Coming May 18, 2010 from Penguin/Razorbill

#6- Last Sacrifice
Coming December 14, 2010

5 autres livres suivront, mais ne concerneront plus l'histoire de Rose mais d'autres personnalités de Vampire Academy.

the dark side challenge - 7

the_dark_side_challenge

 

challenge Lire en VO - 13

25 mars 2010

Tu es nouvelle ? Tu es en avance... - En avance pour quoi ?

jour_de_lessiveAvant-propos : lecture qui donne le sourire, lecture pleine de douceur et de fraîcheur, lecture qui vous renvoie vers l'enfance et ses plaisirs simples et innocents. C'est l'histoire d'Helena, partie jouer avec sa poupée un mercredi au bord de la rivière, et qui n'imaginait pas la tournure de cette journée. Tout commence par la rencontre avec une souris, puis un castor, un raton laveur, une grenouille... tous se sont donnés rendez-vous pour leur lessive. Un simple sourire, une parole et zou notre fillette se déshabille, trouvant son maillot et son short trop sales, et se joint à la joyeuse équipe. Par ici le savon, les bulles, quelques épingles, l'entraide, les chansons, le plongeon et les jeux dans l'eau... C'est un album charmant, vraiment charmant, qui rappelle l'enfance, les rêves et le plaisir de la campagne, ou du plein air, de s'allonger dans l'herbe, de barboter dans l'eau. J'ai aimé la douceur, le calme, les illustrations, tout est apaisant mais aussi revigorant. Un plaisir de lecture simple et attendrissant.

Jour de lessive ~ Frédéric Stehr
l'école des loisirs, 2010 - 12,50€

challenge Je lis des albums - 22

challenge2jelisaussidesalbums

24 mars 2010

Parce que ce gars-là a tété comme un désespéré qui a failli ne pas passer l'été

kidKid, c'est une histoire de finesse et de sensibilité. Une histoire entre une femme et un chaton. Ce dernier trouve refuge chez la femme qui passe un été difficile, à tenir compagnie à ses parents qui vivent leurs derniers jours. C'est un album sur la solitude, la perte et le besoin de vie. La femme et le chaton vont se raccrocher l'un à l'autre, elle va le nourrir au biberon, se sentir père et mère pour lui, il ne va plus la quitter, dormir tous les soirs dans son dedans  ou se nicher sur la pile des coussins. Petit à petit, la couleur entre de nouveau dans la vie de la narratrice, après des journées vides et lentes, aussi longues que des verres de terre. Je ne passe pas en revue le graphisme de l'album, parfaitement sobre, épuré et intelligent, il suit l'histoire en y apportant la petite touche nécessaire. On ressent le vide, le manque, on vit l'étouffement, le cocon et le refuge. Cela ne se raconte pas, chaque album raconte à son lecteur sa petite histoire, et cet album a su vraiment me toucher. Pas parce qu'on parle d'un chat, un animal qui me laisse de marbre, mais parce qu'il laisse entendre qu'un animal peut vous redonner goût à la vie. Toute lecture est à prendre entre les lignes, ici ce que j'ai ressenti est également très personnel. C'est une histoire d'amour et de confiance. Une lecture pudique et sensible, très touchante.   
Ce duo d'auteurs avait déjà été récompensé par le prix du livre jeunesse de l'ARALD en 2009 pour C'est Giorgio.

Kid ~ Corinne Lovera Vitali / Loren Capelli
Rouergue, 2010 - 15€

challenge Je lis des albums - 21

challenge2jelisaussidesalbums

24 mars 2010

What is the use of a book, without pictures or conversations ?

alice_burton

c'est L'EVENEMENT cinéma :

Alice au Pays des Merveilles, façonTim Burton

*

J'en profite pour vous (re)présenter la série de Frank Beddor : Les Guerres du Miroir, Alice en exil (T.1)

(en fait, j'ai lu ce premier tome en 2006 et j'avais beaucoup aimé ! hélas, la suite s'était faite longuement attendre pour finalement paraître en 2008 ... le livre m'attend, maintenant je me demande si je dois d'abord relire le tome 1 ou si je tente la lecture du t. 2 sans crainte d'être déboussolée par l'ambiance, laquelle est absolument surprenante !)

alyssAu cours du 7ème anniversaire de la princesse Alyss, un soulèvement conduit par Redd, la soeur de la reine Geneviève, voit le massacre du couple royal et force la fillette à fuir en traversant le miroir. Elle débarque dans l'Angleterre du 19ème siècle dans un orphelinat misérable où la famille Liddell l'adopte et l'emmène à Oxford. L'enfant grandira dans son nouveau foyer en se détachant de son passé, persuadée d'avoir été abandonnée, trahie et incomprise, surtout depuis la récente parution d'un livre sordide inspiré de ses confidences au Révérend Dodgson.

A près de vingt ans, Alyss a décidé de se marier avec le Prince Leopold d'Angleterre... mais c'est sans savoir le profond gouffre dans lequel est plongé son royaume, où un groupe de résistants, les Alyssiens, tentent de combattre l'Imagination Noire de la reine Redd, espérant toujours le retour de leur princesse. C'est le Chapelier Madigan qui est chargé de retrouver Alyss pour la ramener chez elle afin de sauver le Pays des Merveilles.

Nous sommes très, très loin de l'oeuvre de Lewis Carrol, qui sert néanmoins de source d'inspiration et aussi de référence en matière d'hommage. La trilogie de Beddor est sombre, elle nous raconte une histoire de guerre et de vengeance. Les allusions à l'oeuvre originale ne sont pas pour autant négligées, notamment dans le portrait des personnages, le Chapelier Madigan, le précepteur Bibwit Harte, le général Doppelgänger, la Tour Blanche et le farouche Dodge Anders. En décor, on croise la Chenille Bleue, les Figures, un Gouinouk, des Jabberwocks, le Chat assassin à la botte de Redd et des soldats-cartes. Même la démoniaque Redd y va de son redoutable "Coupez-leur la tête".   

Ce premier tome vous plonge dans un récit obscur, assez sanguinolent et malgré tout romanesque (Alyss sera quelque peu *émue* par ses retrouvailles avec Dodge Anders). J'ai aimé cette lecture, j'ai aimé ce qui ressemble à un hymne à l'imagination, j'ai aimé le personnage d'Alyss, fin, délicat, très sensible, bref j'ai aimé en entier. La suite promet monts et merveilles ! 

Les guerres du miroir, Tome 1 : Alice en exil de Frank Beddor
Bayard, 2006 - 352 pages - 15,90€
traduit de l'anglais par
Sidonie Van den Dries

déjà disponible : Les guerres du miroir, Tome 2 : Le spectre de la reine

à paraître : Les guerres du miroir, Tome 3 : Conspiration des oracles

le forum Whoopsy daisy en parle ici

le site original : http://www.lookingglasswars.com/home.html

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Chez Clarabel
Publicité
Newsletter
2023 Reading Challenge
Clarabel has read 8 books toward her goal of 200 books.
hide
Sauveur & fils
Quatre sœurs : Geneviève
Audrey Retrouvée
Le sourire étrange de l'homme poisson
Calpurnia et Travis
L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
Tout sauf le grand amour
Amours et autres enchantements
Ps I Love You


Clarabel's favorite books »
Publicité