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Chez Clarabel

9 mai 2016

Ainsi vont les filles, de Mary Westmacott

Ainsi vont les filles

Après un long veuvage de seize ans, période durant laquelle Ann Prentice s'est entièrement dévouée à sa fille Sarah, elle décide, à 41 ans, de se remarier avec Richard Caulfied, qu'elle vient de rencontrer lors d'un dîner chez des amis. Il lui tarde de le présenter à Sarah, partie trois semaines en Suisse. À son retour, pourtant, la nouvelle ébranle la jeune femme de dix-neuf ans, très attachée à ses habitudes et aux liens exclusifs qu'elle entretient avec sa mère. Aussi, fait-elle vivre un enfer au couple, forcé de repousser leurs noces. Cette tyrannie imposée par sa propre progéniture finit par oppresser Ann qui doute de l'avenir. Deux ans plus tard, on retrouve notre duo mère - fille dans une nouvelle posture. Sarah est courtisée par un homme fortuné, mais de mauvaise réputation. Même si elle est attirée par le luxe, elle n'est pas sûre de ses sentiments et quémande de l'aide auprès de sa mère, laquelle est trop accaparée par sa nouvelle vie mondaine pour lui prêter une oreille attentive et compatissante. Dans ce roman à l'atmosphère insupportable, où mère et fille se livrent une guerre d'usure, confondant l'amour, la dévotion à l'exigence et le despotisme, amertume et désespoir composent l'essentiel de cette histoire impitoyable. C'est à la fois hallucinant et agaçant de suivre Ann et Sarah se chamailler puis se réconcilier, et enfin donner le change en faisant semblant d'une paix retrouvée après tant de sacrifices ! Leur vie frivole ne masque hélas pas leur grande détresse (elles se pomponnent, sortent tous les soirs, boivent des cocktails, flirtent en toute insouciance). Les failles sont invisibles, même si les premiers signes sont sans appel (migraines, râleries incessantes). Le roman est, de ce fait, surprenant, poignant et rondement mené, avec un sens de la dramaturgie plus pointue et une sentimentalité plus affûtée. J'avais souvent l'impression de lire une pièce de théâtre - et n'ai donc pas été surprise d'apprendre que l'auteur avait initialement écrit son histoire sous cette forme. Agatha Christie dresse un portrait acerbe des rapports mère-fille teintés d'amour et de haine. C'est déconcertant, mais on se laisse vite prendre au jeu et emporter par cette relation vorace qui dépasse l'entendement. 

Le Livre de Poche, avril 2016 pour la présente édition

Traduit par Dominique Chevallier (A Daughter's a Daughter, 1952)

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7 mai 2016

Chut ! je lis : Le Club de la Pluie Brave les tempêtes, de Malika Ferdjoukh

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Deuxième tome des aventures du Club de la Pluie - club composé de Rose, Milo, Ambroise et Nadjet. Tous les quatre sont élèves à l'internat des Pierres-Noires à Saint-Malo et ont pour passion commune de traquer des mystères et résoudre des énigmes comme les mythiques Club des Cinq ou Clan des Sept d'Enid Blyton. ^-^ On retrouve ainsi deux nouvelles histoires - Le fantôme des Pierres-Noires et Le mystère des chaussons rouges - lues par Alice Butaud (Rose), Clémentine Niewdanski (Nadjet), Benoît Marchand (Milo) et Vincent De Bouard (Ambroise) pour une passionnante écoute d'une heure et 16 minutes qui nous plonge dans une ambiance crépusculaire, un peu hors du temps, truffée de références cinématographiques du Golden Age hollywoodien ou issues des classiques de la littérature anglaise (Jane Eyre ou Rebecca), voire aussi des polars américains. La 1ère histoire nous présente Jeanne Eyrmont, filleule de la directrice, qui débarque en pleine nuit, toute tremblante et timorée, craignant son ombre et s'imaginant être victime d'hallucinations. Accompagnée de sa cousine, Rachel Danvers, elle file dans sa chambre sans demander son reste. Le Club va très vite s'interroger sur ces deux jeunes femmes, l'une plus malheureuse jour après jour, et l'autre se livrant à des agissements nocturnes douteux. Heureusement, nos détectives en herbe veillent au grain pour sauver Jeanne de la folie qui la guette ! La deuxième histoire est cette fois influencée par le Magicien d'Oz avec une affaire de souliers en rubis qui vont disparaître, un suspect idéal (Milo, fils de forains) et une détective redoutable, Pippa Marlotte, qui a presque tout piqué au héros de Chandler.

J'ai de nouveau été transportée par l'écriture, l'atmosphère, les personnages, la teneur des intrigues, l'humour et les inspirations globales qui font de cette série un petit bijou et un ravissement perpétuel. C'est bien écrit, c'est intelligent et facétieux, ça possède un charme fou et ça brasse une multitude de clins d'œil culturels qu'on découvre et redécouvre au fil des lectures. Je ne cesse d'être agréablement surprise et enchantée. Malika Ferdjoukh apporte de la noblesse et une grande tendresse dans ses romans. Et cela me touche beaucoup. Encore une série fortement conseillée, à écouter ou lire (existe aussi en collection Neuf). ♥

Chut ! les livres lus de l'École des Loisirs, avril 2016

Musique composée et interprétée par Cécile Maisonhaute - Illustration de couverture : Cati Baur

♣♣♣♣♣

Vient de paraître le 3ème livre de la série :

 

Le Club de la Pluie et les forbans de la nuit 

6 mai 2016

Nous, de David Nicholls

NOUS

Pauvre Doug Petersen ! Lorsque son épouse Connie lui annonce qu'elle envisage de le quitter dès que leur fils Albie rentrera à l'université, il embarque aussitôt toute sa petite famille pour un tour de l'Europe concocté à sa sauce et espère ainsi raviver la flamme de sa chère et tendre, et se rabibocher avec son fiston qu'il ne comprend plus. Las, leur périple tourne à la débandade et renvoie notre homme désabusé dans une vilaine posture. Seul, abandonné, désemparé. S'engage alors une comédie cynique et grinçante, mais malgré tout désopilante. Certes, on sourit face aux déboires de Doug, déjà abattu par les critiques de ses proches, constamment ligués contre lui, à lui reprocher son esprit scientifique, cartésien, sans imagination, sans grain de folie. C'est d'autant plus un comble qu'on découvre les débuts de son histoire avec Connie, jeune artiste bohème, alors attirée par son contraire, pour finalement s'en lasser. En avant les montagnes russes ! On passe par tout un panel d'émotions en lisant ce roman, qui s'ouvre dans la joie et l'allégresse, avec un voyage cumulant les maladresses (dans les rues d'Amsterdam, Doug cherche à visiter le musée d'Anne Frank mais provoque un séisme chez les bikers et se décompose sous leurs yeux), avant de basculer dans le sordide, le touchant, le poignant. L'image du couple et de la famille prend un coup dans l'aile et laisse une saveur amère, sans toutefois rendre la lecture aux accents mélancoliques trop démoralisante. C'est frais, cocasse, subtil et riche en nuances, pour un récit à la fois sensible, pathétique et émouvant. J'ai passé un très bon moment !

10/18 Littérature Etrangère - Avril 2016 (Traduit par Valérie Bourgeois)

5 mai 2016

Lontano, de Jean-Christophe Grangé

LONTANO CD

Convoqué par son père, une barbouze aux bras longs, Erwan Morvan se rend en Bretagne pour enquêter sur l'issue tragique d'un weekend d'intégration - un jeune élève d'une école militaire a trouvé la mort dans des circonstances douteuses. Les révélations du dossier font peu à peu renaître le spectre de l'Homme-Clou, un ancien tueur en série arrêté dans les années 70 par Morvan père en Afrique. Alors que les victimes s'enchaînent, la signature se confirme et le vieux règlement de comptes pointe également son museau. Mais dans Lontano, c'est aussi une histoire de famille dont il est question. Le clan Morvan dans toute sa superbe. Un clan brouillon, déglingué et pas franchement attachant. Le père règne en maître et se prend pour un chef mafieux. La mère reçoit ses coups sans moufter. Erwan obéit aux injonctions du père qui joue avec sa carrière de flic. Loïc, devenu un richissime trader, est camé jusqu'à l'os, englué dans un divorce. Gaëlle, la cadette, après un long combat contre l'anorexie et des séjours à l'hôpital, perpétue sa rébellion en vendant son corps dans les palaces, dans l'attente de percer au cinéma. Ce piètre tableau de famille dévoile sans surprise des liens distendus et usurpés, où l'on se ment et on triche, couche avec la femme du frangin, joue avec les sentiments, etc. Malgré tout, le clan ne cède rien dès qu'un des leurs roule hors-piste. La cavalerie accourt et applique ses méthodes non conventionnelles. Les rangs se resserrent, laissant apparaître un semblant d'affection sincère, mais les non-dits continuent de flotter dans l'air. D'où Congo Requiem (Albin Michel, mai 2016).

Ma lecture de Lontano n'a pourtant pas été un long fleuve tranquille, puisque j'y ai trouvé des longueurs, des tacles répétitifs contre la politique, un ton péremptoire qui semble donner son avis sur tout, oui, parfois Lontano s'égare... La fin aussi est beaucoup trop rapide. Le Mal est éradiqué stupidement, avec un grand ménage dans les règles de l'art, tout ça après un  marathon de 777 pages ou 23h 48 en livre audio ! Cela aurait pu être fignolé. De même, une œuvre plus condensée aurait permis une intrigue plus intense et une lecture encore plus percutante. Mais je chipote, car je lirai bien évidemment le prochain roman avec avidité. Direction le Katanga !

Texte lu par Hugues Martel pour Audiolib (23h 48) - Octobre 2015 / Albin Michel, 2015

Techniquement, Hugues Martel, comédien de son état, a mis à profit son timbre grave pour lire cette histoire abracadabrante de magie yombé, de vendetta personnelle et de secrets familiaux. Espérons qu'il reprendra du micro pour la parution prévue en juin prochain de Congo Requiem pour Audiolib.

 

5 mai 2016

Quel Tea-Timer êtes-vous ?

J'ai participé au jeu-concours organisé par AudiolibLa Thé Box

impliquant mes trois passions : le thé, le polar et le livre-audio ! 

Et youpi, j'ai gagné ! ^-^

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Un grand merci pour toutes ces saveurs & découvertes ! #La Thé Box 

 

En avril Audiolib s’associe à La Thé Box pour vous faire déguster d’excellents polars autour de thés bien noirs !

On a tous un Tea-Timer qui sommeille en nous. Alors serez-vous plutôt thé noir ou thé au jasmin ? Opterez-vous pour un polar sanglant où une torture psychologique ?

Pour connaître votre profil de Tea-Timer faites le test et vous serez peut être tiré au sort parmi tous les participants pour remporter l’une de nos Thé Box spéciale polar et thé noir !

 

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4 mai 2016

Block 46, de Johana Gustawsson

Block 46

Alexis Castells, une française installée à Londres, écrit des livres sur les maniaques criminels et les dossiers les plus tordus impliquant des psychopathes. La jeune femme s'est fait un nom dans la profession et avoue exercer cette fascination morbide pour se “guérir” d'une perte traumatisante, mais ceci appartient à son jardin secret. Depuis, Alexis mène une vie mondaine et superficielle, refusant de s'investir dans toute nouvelle relation. Son univers de nouveau s'effondre à l'annonce du meurtre sauvage de son amie Linnéa, une créatrice de bijoux, originaire de Suède. Alexis parvient à convaincre une vieille connaissance, la profileuse Emily Roy, de participer à l'enquête et se rend sur place pour constater qu'un serial killer sévit en toute impunité dans la région de Falkenberg sans jamais avoir alerté la police jusqu'à présent. En parallèle de cette sombre histoire, on plonge aussi dans l'enfer des camps de concentration pour suivre le calvaire d'un jeune allemand, Erich Ebner, un étudiant en médecine qui va servir d'assistant au Doktor Horst Fleisher dans le fameux Block 46. Ce chassé-croisé entre le passé et le présent va naturellement alimenter l'investigation menée de concert par Alexis et Emily, mais chaque élément est amené au compte-gouttes et accentue l'atmosphère poisseuse et pesante du livre. L'ensemble est plutôt bien construit, malgré quelques maladresses et le besoin de déballer des détails glauques, sans doute pour rendre le récit plus saisissant (la surenchère, parfois... faut y prendre garde !). Cela reste néanmoins un premier roman agréable à parcourir, particulièrement bien ficelé et documenté, avec une fin assez surprenante et menée à un train d'enfer. L'auteur a réuni de bons ingrédients pour rendre une copie tout à fait correcte et convenir d'une lecture efficace et prenante. 

Texte lu par Emilie Ramet (durée : 7h 48) pour Hardigan
>> Disponible en téléchargement sur Audible

Block 46 | Livre audio

Avec l'aimable autorisation des éditions Bragelonne, 2015

3 mai 2016

Et le silence sera ta peine, par Elodie Geffray

ET LE SILENCE SERA TA PEINE

Nicolas Z., fils de ministre, a coutume de passer son samedi soir à boire avec des amis et de bomber le torse pour tomber les filles et les épingler sur son tableau de chasse. Ce soir-là il retrouve une ancienne copine, Sandra, belle comme le jour, mais insensible à son charme ravageur. Cela émoustille ses sens. Aussi, se propose-t-il de la raccompagner et de l'entreprendre avec force et fracas. En s'opposant à ses assauts, la jeune fille heurte mortellement un clou qui lui transperce la nuque. Nicolas perd les pédales. Il appelle son père à la rescousse, lequel convoque son sbire pour nettoyer la scène de crime et établir un plan d'urgence. Ivan Korolyov en a fait son métier et contrôle la situation. Peu de temps après, il recrute un pauvre bougre, Dominique Constantin, la cinquantaine d'années, clairement au bout du rouleau, et lui propose un joli pactole et une mise au vert pendant quatre-vingt jours. Après quoi, Constantin devra se présenter au commissariat pour s'accuser du crime de la jeune fille disparue. Dominique est désabusé. Il pactise avec le diable et part à la campagne, dans la ferme de Martine, une éleveuse de chèvres dynamique et franche, auprès de laquelle il va se sentir ravigoté. Ivan ne dit mot mais observe avec acuité le rapprochement de ces deux âmes esseulées. Mayday, mayday, le navire prend l'eau. Incroyable premier roman qui valse d'états d'âme en revirements de situation avec un sens parfaitement maîtrisé de la mise en scène et du suspense ! On suit donc Dominique, placide et débonnaire, dans ses derniers moments de liberté, Ivan, sans cesse de méchante humeur, qui se découvre une passion pour l'écriture, Nicolas qui se morfond à Paris et sombre à vue d'œil dans le déshonneur, mais aussi le commissaire Osmond, toujours élégamment vêtu, qui a flairé l'entourloupe ou cette petite voisine, amatrice de romans policiers, qui observe les allées et venues de l'impasse sans imaginer une seconde devenir le témoin clef de cette vilaine affaire. C'est franchement bien composé, selon une rythmique impeccable et dans le respect d'une tension psychologique redoutable. Une découverte étonnante, qui ouvre à son auteur de belles perspectives d'avenir. 

Belfond Thriller, Février 2016

2 mai 2016

Quatre murs, de Kéthévane Davrichewy

Quatre murs

« La fratrie est impitoyable, ne nous leurrons pas.
- Où sont passés nos liens, Élias ?
- Réna, ils sont insidieux, ni incassables, ni infinis. Ils ne t'ont pas fait que du bien. Cellule familiale.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Il me semble que la famille peut nous rendre plus forts mais aussi nous affaiblir. »

Après la mort du père, la mère décide de mettre la maison en vente et de donner une avance sur héritage aux cadets, les jumeaux Élias et Réna. Les aînés protestent pour la forme, avant de conclure à un accord et retourner à leur routine. Ni remords ni regret. Deux ans plus tard, les frères et sœurs se retrouvent sur une île grecque, chez Saul, la sentinelle du groupe. Dans l'anticipation des retrouvailles, tous les quatre font le point et tirent un bilan doux-amer des liens filiaux et fraternels, n'hésitant pas à écorcher la belle image d'une tribu unie et solidaire. Les non-dits remontent à la surface (l'accident qui a coûté la vie de leur cousin et handicapé à vie Réna), la responsabilité latente, le poids des attentes et le temps qui passe, les envies qui vont et viennent, les vies qui se séparent ou prennent des orientations opposées. Ce roman intimiste est particulièrement troublant et envoûtant. Il délivre, avec une rare sobriété et une économie de mots, des émotions fortes et poignantes sur les liens du sang et le rôle de la famille. Malgré les rancœurs et les propos caustiques, l'ensemble n'en reste pas moins un quasi chuchotement sur une petite centaine de pages racontant une histoire tout en clair-obscur, jamais trop cynique, ni mielleuse. Elle se dresse tel un funambule sur le fil du rasoir et jongle avec les vérités des uns et des autres, bousculant les certitudes et les idéaux, mais sans forcément provoquer de remous. La lecture se termine d'ailleurs sur un épilogue lumineux et dansant. Une fin rayonnante pour une lecture empreinte d'une grande sensibilité. 

10-18 / Mars 2015 ♦ Sabine Wespieser éditeur,  2014

« La famille nombreuse, c'était leur fantasme, pas le nôtre.
Ils convoitaient notre enfance. Une quête vaine, si lourde pour nous.
- Ils nous ont fait une belle enfance. »

2 mai 2016

Vu, lu & écouté, mon (bref) avis

Daisy Sisters

Daisy Sisters, par Henning Mankell

Interprété par Marie-Christine Letort

Sixtrid, Septembre 2015 ♦ Durée : 16h 18

RÉSUMÉ DU LIVRE AUDIO

Été 1941, en Suède. Deux amies, Elna et Vivi, dix-sept ans, de condition modeste, s’offrent une escapade à bicyclette à travers la Suède en longeant la frontière de la Norvège occupée par les nazis. L’aventure, d’abord idyllique ? l’été de toutes les joies, de tous les espoirs ?, est de courte durée : Elna, violée, revient chez elle enceinte d’une petite fille qu’elle appellera Eivor. 1960. Eivor, dix-huit ans, en révolte contre sa mère, veut devenir une femme libre. Elle s’enfuit du village avec un jeune délinquant. Que lui réserve l’avenir ? Réalisera-t-elle son rêve d’indépendance et de liberté, et à quel prix ? En s’attachant aux destins d’une mère et de sa fille entre 1941 et 1981 en Suède, Mankell brosse le portrait de ces générations de femmes (épouses, mères, ouvrières) qui ont dû lutter avec leurs propres désirs et renoncements pour exister et se faire une place au cœur d’une société où s’élaborait le modèle suédois. Daisy Sisters, premier roman de Henning Mankell, renferme déjà les idéaux sociaux et politiques qui sous-tendent l’ensemble de son œuvre.

MON (BREF) AVIS

L'histoire cherche à mettre à l'honneur les femmes et leur combat pour l'émancipation, depuis les années 40 à 80, à travers le parcours d'Elna, son amie Vivi, et sa fille Eivor. L'idée était alléchante, mais l'exécution manque de vigueur et se révèle une lente complainte, désabusée et déprimante. J'ai été un peu déçue par ce récit du grand Henning Mankell (dont je préfère les intrigues policières) et par l'interprétation très studieuse de Marie-Christine Letort, qui manque aussi de fantaisie ou d'entrain.

🌀🌀🌀🌀🌀🌀🌀

Au plaisir d'aimer CD

Au plaisir d'aimer, par Janine Boissard

Interprété par Marie-Christine Letort

Sixtrid, Août 2015 ♦ Durée : 6h 46

RÉSUMÉ DU LIVRE AUDIO

Papa est mort hier dans le château portant son nom, Fortjoie. Et maintenant, c'est à nous, mes sœurs et moi, de tout faire pour respecter son dernier vœu : conserver le domaine et, surtout, continuer à y accueillir des jeunes peintres. Pas facile avec des comptes en banque vides et un château qui tombe en ruine. Heureusement, on peut compter sur nos artistes pour nous aider en mettant leur talent à la disposition des belles et riches dames de Poitiers. Mais, dans le secret des ateliers, des intrigues se nouent... Scandale, vengeance : cette fois, est-ce la mort de Fortjoie ? Rire, insolence, plaisir de vivre et d'aimer sont au cœur de ce roman joyeusement libertin. Une bouffée d'air frais dans un monde triste et grincheux.

MON (BREF) AVIS

Un château en péril, quatre jeunes et beaux artistes, des dames disponibles et une pendule coiffée d'un Cupidon toujours en avance... Tel était le programme de cette comédie française un peu engoncée dans son époque. Au final, l'histoire est simpliste, le rythme plat. L'interprétation de Marie-Christine Letort est triste et morose. Je ne connaissais pas l'auteur - si ce n'est de nom - mais n'ai pas été convaincue par son univers, qui manque pour moi de modernité et se révèle quelque peu ronflant.

Sortie POCKET : 26 MAI 2016 Au plaisir d’aimer

30 avril 2016

Bilan du mois : Avril 2016 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Bday Spring

Mes lectures du mois ... 

 

♣ Quelqu'un pour qui trembler, de Gilles Legardinier ♥♥♥♥½

♣ Ce que je peux te dire d'elles, d'Anne Icart ♥♥♥♥

♣ Les vacances d'un serial killer, de Nadine Monfils ♥♥♥♥

♣ Debout les morts, de Fred Vargas [Relecture] ♥♥♥♥

 

♣ Just Juliette, de Teri Wilson ♥♥♥½

♣ Carnets noirs, de Stephen King ♥♥♥½

♣ De force, de Karine Giebel ♥♥♥½

♣ Jours parfaits, de Raphael Montes ♥♥♥½

♣ Principes mortels, de Jacques Saussey ♥♥♥½

♣ L'Aiguille creuse, d'après Maurice Leblanc ♥♥♥½

♣ Marie d'en haut, d'Agnès Ledig ♥♥♥

♣ Une affaire de sang, de Bonnie MacBride ♥♥♥

♣ Le Tabac Tresniek, de Robert Seethaler ♥♥♥

♣ La Lune était noire, de Michael Connelly ♥♥♥

♣ No et moi, de Delphine de Vigan [Relecture]  ♥♥♥

 

♣ Nil, de Lynne Matson ♥♥♥♥

♣ Camarades, de Shaïne Cassim ♥♥♥♥

♣ La Légende de Lee-Roy Gordon, d'Aurélie Gerlach ♥♥♥♥

♣ Roi de Pique, de Kat Spears ♥♥♥♥

 

♣ Le Mystère Dédale, de Richard Normandon ♥♥♥½

♣ Poppy Pym et la malédiction du pharaon, de Laura Wood ♥♥♥½

♣ #Scandale, de Sarah Ockler ♥♥♥½

♣ L'Empire des auras, de Nadia Coste ♥♥♥

♣ Digitale, de Sarah Wagon ♥♥♥

♣ Paranoïa, de Melissa Bellevigne ♥♥♥

♣ Pour l'honneur de la tribu, de Wendy Constance ♥♥♥

♣ Les Chroniques de Zombieland, de Gena Showater ♥♥½

 

Séries TV

Our Girl, série britannique (BBC 2013) créée par Tony Grounds

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Une série drôlement romancée, et follement romantique, d'une jeune anglaise qui trouve sa voie dans l'armée, et qui se révèle encore plus forte en Afghanistan où Molly Dawes va s'investir plus que de raison (tant d'indiscipline... ça frise le cour martiale !) mais on ferme les yeux pour se laisser bercer par cette belle histoire, avec de l'amour à bord ! ^-^

 

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