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Chez Clarabel
15 octobre 2011

Old habits died hard.

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Là où commence notre histoire, les demoiselles de bonne famille se pressent dans des bals pour la rencontre opportune, celle qui fera d'elles l'épouse de, afin d'asseoir leur réputation et leur futur. Victoria Gardella est une jeune beauté de 19 ans, également promise à se trouver un riche mari, mais qui se voit confier un héritage familial d'une autre envergure : être une Venator (une tueuse de vampires). 
C'est sa tante Eustacia qui va tout lui apprendre et la préparer à affronter ses missions. Notre héroïne n'est point farouche, et compte bien prouver à Max Pesaro, son soutien appelé d'Italie, qu'elle n'est pas qu'une péronnelle soucieuse des fanfreluches, des quadrilles et des bons partis. Sa famille a d'ailleurs désigné pour elle le candidat idéal : lord Rockley, marquis de son état. 
Entre les soirées mondaines, les séances de badinage avec son élu, ses chasses nocturnes, ses rencontres fortuites, Victoria sent poindre la migraine ! Qu'à cela ne tienne, elle a juré de retrouver un livre ancien, de l'arracher des griffes de l'ennemi, de protéger les simples mortels et de préserver son secret. Or, un autre cas de conscience s'impose à elle - entre la félicité conjugale et la destinée à accomplir, le choix est crucial et n'accepte aucun compromis. 
J'étais très curieuse de découvrir cette série (je la convoitais depuis deux ans !), mais j'ai été un peu déçue du résultat. Je n'ai pas été convaincue par le mélange des genres, d'un côté la romance historique, affreusement plate, sans humour ni effronterie, de l'autre la version Buffy-the-vampire-slayer apparaît plus sympathique, avec un assistanat de choix, en la personne de Max mais aussi de Sebastian. Ces deux-là dégagent un charisme dévastateur, nimbé de séduction et de danger, hmm. 
L'intrigue, dans son ensemble, n'est guère originale et souffre de stéréotypes sans ternir l'aspect divertissant du roman non plus. Parce qu'il faut admettre que l'histoire prend aussi de vilaines tournures, pas toujours au profit des protagonistes, et c'est ce qui m'embête au fond, parce que je n'ai pas été complètement emballée par ce 1er tome, je me disais oui mais bof, et pourtant je ressens comme une petite démangeaison à vouloir en savoir plus et connaître la suite. 
Qui a dit qu'un clic vous facilite la vie ?

The Rest Falls Away (The Gardella Vampire Chronicles#1) - Colleen Gleason
Published January 2007 by Signet  - DISPONIBLE EN VF :  Chasseurs de Vampires (ed. City)

LUENVOLu en VO - 37

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24 septembre 2011

"Popcorn isn't food, it's popcorn."

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J'ai beau tourné dans tous les sens ce que m'inspire cette lecture, hélas il n'en sort rien, absolument rien. C'est dire le vide qu'elle renferme, en dépit de ses 400 pages. Nous avons là une histoire tristement plate, et quelconque. Quel ennui. 
Imaginez un type, un psychologue renommé dans sa ville, kidnappé par une mère abusive dans l'espoir qu'il vienne en aide à sa fille. Cette dernière est hémophobe, pas de quoi fouetter un chat selon le docteur, très en colère d'avoir été le dindon de la farce. Il comprendra avec un temps de retard que sa patiente est en fait une vampire, ce qui explique mieux l'extrême gravité de son mal. 
Bref, notre psy s'appelle Greg, il est beau mec et trouve la douce Lissianna à son goût. Celle-ci apparaît pure, angélique et compatissante, elle n'est pas insensible au charme du docteur non plus, mais calmons-nous. Point d'ébats passionnés ni de jeux de séduction mignons et craquants au programme. A la place, c'est plus lisse, romantique et drôle aussi. (Oui, oui. Tout n'est pas foncièrement mauvais non plus. Et le côté bonbon apporte une certaine saveur, mine de rien.) 
Sauf que, non. Le résultat n'est pas très succulent. 
Non seulement l'histoire s'éternise dans des bavardages creux et inutiles, ce qui sert finalement à présenter cette étonnante famille Argeneau, est-ce pour autant concluant ? Non, même pas. Il se dégage un sentiment de niaiserie qui donne envie de bouder. En clair, tout le monde s'aime, se mêle des petites affaires des autres, tout le monde est beau, sexy, et aussi sympa, moderne, branché... houlala, ça rase les pâquerettes ! 
De plus, il ne faut pas espérer une intrigue consistante, pour compenser, car il ne se passe strictement rien. Disons que cela se résume à une romance -sans éclat- entre un humain et une vampire, le seul détail qui change des clichés habituels repose dans l'idée que les vampires sont des êtres nés d'un procédé biotechnologique qui date de l'Atlantide ! Un concept original, pas très décoiffant non plus. 
Reste le dernier atout : l'humour, bien sûr. Car oui, c'est drôle et cocasse. Je pense au type qui fourre un concombre dans son pantalon ou celui qui porte des pyjamas Spiderman sans peur du ridicule... des petites perles qui ne sauvent toutefois pas une série qui ne s'annonce pas particulièrement brillante et qui ne se détache pas de la masse.

En-cas d'Urgence (Les Vampires Argeneau #1) par Lynsay Sands
Milady, 2011. Traduit par Zeynep Diker. 

“I know that sounds weird, but it's hard to be scared or even angry at a guy in Spider-Man pajamas” 

23 septembre 2011

“My name is Gin, and I kill people.”

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Voilà une lecture qui ne m'a pas complètement séduite, sans me décevoir non plus. Quel casse-tête ! J'avais plus d'une fois envie de me dire, laisse tomber, mais j'étais trop curieuse de connaître la suite et, de fil en aiguille, je suis arrivée à la dernière page, la maudite, qui me lâche une info vile et mesquine, du genre à me donner (presque) envie de signer pour la suite. 
Argh ! Que de perversité dans ce monde de brutes. 
Jennifer Estep n'a rien inventé de nouveau, ce qui ne signifie pas que ça ne plaise pas aussi. L'héroïne est une dure, une vraie, elle est tueuse à gages, avec la conscience d'accomplir un nettoyage juste (elle ne zigouille que les pourris, les violeurs d'enfants, etc.). Elle a connu la rue, en est sortie à l'âge de 13 ans et doit son salut à Fletcher, son mentor, patron du Pork Pit, un second père. Et si la dame est aussi froide et intransigeante, c'est parce qu'elle aurait trop souffert de son passé et de sa faiblesse. 
Elle masque bien cette vulnérabilité derrière sa façade de bombe atomique et de redoutable machine à tuer. Elle fait du boulot vite fait, bien fait. C'est la meilleure sur le marché, aussi lorsque sa dernière mission vire à la catastrophe, ça chauffe à tous les étages car Gin, surnommée l'Araignée, ne tolère pas d'avoir été doublée. Assistée du fils de Fletcher, l'irrésistible Finnegan Lane, elle va donc jurer vengeance en levant son poing au ciel. 
En cours de route, elle s'associe également avec l'enquêteur de police, Donovan Caine, le type le plus intègre de la ville (Ashland serait un peu la soeur jumelle de Gotham City). Ces deux-là ont bien du mal à collaborer, ils sont ennemis par principe mais, bon, ils sont tous deux séduisants et le savent, ils se plaisent et s'attirent, ils jouent un jeu trouble et dangereux, pas de quoi arranger leurs petites affaires... 
A lire comme ça, c'est très excitant sauf que l'alchimie ne fonctionne pas du tout ! Déjà, Gin et Donovan ont l'un et l'autre des personnalités peu glamour, de ce fait leurs scènes de séduction sont risibles et ne produisent aucun effet. L'apparition d'un autre candidat, dans le tome 2, pourrait corriger l'erreur de casting de ce premier volume - ouf. 
C'est un peu juste pour se prononcer sur cette série, parce que l'histoire laisse entrevoir une intrigue sombre et retorse qui colle bien avec l'ambiance générale, mais je ne sais pas, il me manque le fameux petit truc en plus...

Le Baiser de l'Araignée (L'Exécutrice#1) - Jennifer Estep
J'ai Lu, coll. Crépuscule, 2011. Traduit par Agnès Girard. 

21 septembre 2011

Can I turn into a bat and fly home now ?

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Sarah Dearly, en trois mots : mignonne, mais stupide. 
Suite à un rencard loupé, et arrangé par sa meilleure amie, Sarah découvre que son soupirant est un vampire qui vient de la transformer. Elle est effrayée et doit sa vie sauve à une bande de tueurs qui troue la peau de son créateur. Au secours, elle est la prochaine sur la liste ! Elle croise alors un bon Samaritain, un vrai, qui décide de soulager ses crampes d'estomac en la nourrissant. 
Il s'agit de Thierry de Bennicoeur, le maître vampire le plus puissant de la ville. Mais le type est taciturne, déprimé et dégoûté de la vie. Sans l'intervention de Sarah, il aurait probablement fait le grand plongeon. 
Ces deux-là vont donc conclure un pacte, selon lequel ils doivent se prêter main forte. Or, les évènements vont se précipiter à une allure folle, et souvent Sarah y trempe un doigt de pied avec toute l'insouciance de son jeune âge et de sa bêtise légendaire ! Cette fille est sotte, mais vraiment sotte. Ou naïve, et croyant sincèrement en la bonté des hommes. Tss. 
Il est donc écrit qu'elle ferait une autre rencontre décisive, au cours de cette folle semaine. Il s'appelle Quinn, c'est un charmant ... tueur de vampires ! Le pauvre n'a pas fini de regretter d'avoir croisé le chemin de notre ravissante idiote. 
Non mais franchement, c'est une manie chez Sarah de mettre les pieds dans le plat et de se fourrer toujours dans les mauvais plans. A sa décharge, elle n'écoute pas, n'en fait qu'à sa tête, elle est aveugle, bornée et ne possède aucun discernement. C'est usant ! Certes, à la longue, on finit par s'habituer et c'est aussi grâce à sa maladresse que l'intrigue connaît ses soubresauts déjantés. 
Toutefois, dans le même genre, je préfère nettement la personnalité de Betsy Taylor (cf. la série de MaryJanice Davidson). 
Immortality Bites est une série sympathique et divertissante, où certains passages sont vraiment drôles et où parfois l'attitude de l'héroïne appelle au meurtre (même sa meilleure amie, non merci, je ne peux pas l'encadrer !). J'ignore encore si je m'astreins au même régime pour les 4 prochains tomes (série bouclée, au passage). Parce que c'est charmant et rigolo, malgré tout. C'est juste l'overdose des bêtises de Sarah qu'il faudra canaliser...

Bitten & Smitten (Immortality Bites #1) - Michelle Rowen
Published November 2008 by Grand Central Publishing . DISPONIBLE EN VF.

LUENVOLu en VO - 36

20 septembre 2011

Oh La La

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Voilà un deuxième tome qui passe immédiatement la vitesse supérieure, pas le temps de gober les mouches. Riley se réveille nue dans un entrepôt, avec un cadavre à ses côtés. Elle essuie une attaque, parvient à s'échapper de ce centre où elle était, semble-t-il, retenue prisonnière depuis une semaine, mais sous l'effet de la drogue, elle ne se rappelle rien, sinon d'avoir été violée ! (sic) 
Page 50, Riley s'envoie en l'air avec un cheval. Oui, déjà.
Quoi, un cheval ?
En fait, un métamorphe. Il s'appelle Kade, lui aussi était retenu contre son gré dans ce laboratoire et compte bien se venger des traitements infligés. 
A ce stade, il faut donc savoir que notre héroïne n'a pas du tout changé et considère le sexe comme une absolue nécessité dans sa vie. Elle le répète tant et tant de fois, pfiou, c'est parce que nous réagissons avec notre sensibilité humaine que nous n'y comprenons rien. En gros. 
C'est un peu le cas de Quinn, aussi. Notre vampire sexy est de retour. Yeah. Il a bien tenté d'oublier Riley, mais impossible, il l'a dans la peau. Il la veut, toujours, mais veut surtout une relation exclusive. Et il demande ça à une louve nymphomane, le pauvre, il n'a rien compris et il va souffrir. (D'ailleurs, il affiche principalement une mine contrite et désespérée dans ce tome. J'étais à cran, gniii. Il en bave, Riley mérite les pires insultes...)
Autant j'avais pu excuser l'attitude de Riley dans le tome 1, du fait de la fièvre lunaire, autant cette fois j'ai failli craquer face aux scènes de sexe trop nombreuses, souvent inappropriées et décrites en des termes de violence et de passion sauvage. Trop, c'est trop. 
C'est finalement parce que l'intrigue autour est bien ficelée que j'aime cette série. L'étau se resserre autour du grand stratège qui se planque derrière les manipulations génétiques, probablement le tome suivant fera tomber les masques. En attendant, j'espère que Riley aura fait du tri dans son harem et qu'elle évitera de répéter, comme pour se convaincre elle-même, que le sexe est une danse sensuelle absolument complémentaire à sa façon de vivre, qu'il n'est pas né celui qui la fera tout arrêter, sauf si elle rencontre son âme soeur (alors là, j'attends de voir !). J'en viendrais presque à quémander un peu de sentiments romantiques, pour changer...

Le Baiser du Mal (Riley Jenson #2) - Keri Arthur 
Milady, 2010. Traduit de l'anglais par Lorène Lenoir 

 

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19 septembre 2011

"Interesting shade #23 Lush Golden Blonde highlights. Heyyyyyy.... The woman in the awful suit was me! "

Undead

En septembre, quand tu entends la grive chanter, cherche la maison pour t'abriter ou du bois pour te chauffer. Traduction pour moi : il est temps de me réfugier avec un bouquin "qui vide la tête" (parce que trop de gris dans le ciel et de l'eau, de l'eau de pluie, de l'eau de là-haut...). C'est chose faite avec MaryJanice Davidson et sa série absolument désopilante !

Undead and Unwed nous raconte l'aventure croquignolesque de Liz Taylor, sans rire, qui en une semaine perd son job, est renversée par une voiture, meurt en se fracassant contre un arbre, se réveille à la morgue, se découvre vampire, et pas n'importe quel vampire, puisqu'elle serait reine ! Dans la foulée, la miss développe des pouvoirs hors du commun, se moque d'un chef de clan et récolte une guerre ouverte, mais refuse de s'allier à un beau gosse au comportement arrogant et redoutablement protecteur. Tout ça en une semaine, oui vraiment, chapeau ! 

Je ne vais pas tourner autour du pot, il n'y a strictement rien à dire sur cette lecture, c'est drôle et divertissant, ça s'arrête là. L'héroïne est un peu cruche mais se défend bien, le potentiel masculin est, lui, tout simplement irrésistible, ça cabriole dans le ventre (et pas seulement), je vous jure... j'en glousse bêtement rien que d'y repenser. L'histoire se lit très vite, il y a toute une brochette de personnages secondaires très attachants, je n'ai qu'une hâte : me procurer la suite pour retrouver tout ce petit monde et prendre du plaisir à découvrir cet univers, qui usurpe les codes de la chick-lit et qui s'en moque aussi, c'est très bien fait, pas lourd du tout, après c'est une question de goût. Pour ma part, c'était pile poil le rendez-vous du moment. Du léger et un sourire banane, merci, au revoir.

Undead and Unwed - MaryJanice Davidson smileyc002
Published March 2004 by Berkley (Berkley Sensation) - DISPONIBLE EN VF.

LUENVOLu en VO - 35

"Oh my God", Marc rhapsodized. "Who is that ?" 
"An asshole," I mumbled, turning back to him and picking up my tea. I was so rattled I sloshed some of the hot liquid on my hand, but I didn't feel a thing. 
"He's coming over here !" Marc squealed. "Oh my God, oh my God, ohmyGod!" 
"Will you get a hold of yourself?" I hissed. "You sound like a girl with a crush. Ah-ha !"

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25 juillet 2011

"Oh my God! I'm crushing an angel. Let me up!"

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Elena est une chasseuse de vampires, dans le sens où elle traque les plus récalcitrants sur ordre de mission de la Guilde, généralement sous contrat avec les Anges, lesquels sont également les créateurs des buveurs de sang. A aucun moment elle ne tue. Elle est la meilleure de son service, ce qui lui offre une opportunité en béton : décrocher le pactole si elle parvient à mettre la main sur un Archange devenu fou et qui sème le chaos. 
Pour cela, elle doit aussi composer avec Raphaël, son nouvel employeur au charme dévastateur, qui décrète qu'elle est sienne et qu'elle finira dans son lit. Youplaboum. Je vous passe les détails sur le langage fleuri du monsieur, les remarques pleines de délicatesse, tout en finesse, et l'opération de séduction subtile et sobre à laquelle il s'adonne... 
Argh, non franchement, n'en jetez plus, la coupe est pleine ! J'ai trouvé ça insupportablement grossier. L'attitude abusive du mâle m'a fait sortir de mes gonds, je sais que la pratique est courante dans cette littérature, mais cette fois je n'ai vraiment pas adhéré. C'est d'un vulgaire, sans tact et sans attrait à mon goût. Quelle déception.

Le Sang des Anges (Chasseuse de Vampires #1)) - Nalini Singh
J'ai Lu, 2011. Traduit par Luce Michel. 

"I've never heard a man's cock described as a fang before...." 
"Fang, cock.... It's all sexual to a vampire." 
"But not to an angel. My cock serves a highly specific purpose." 

Subtil, je vous dis... :/

17 juin 2011

"People talk about nature as a mother, but to me she's always been Medea, ready and willing to slaughter her children."

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Premier tome d'une série qui s'annonce originale, riche, instructive et ... addictive !
Joanne est au volant de sa voiture et fuit la Floride pour retrouver Lewis. Qui est Lewis ? (Un ancien copain de formation.) Pourquoi se sauve-t-elle ? (Elle serait suspectée de meurtre.) Cela démarre sur les chapeaux de roue ! Toutefois, ne vous emballez pas, car l'histoire se dessine progressivement, par flashbacks essentiellement. Et c'est donc petit à petit que l'intrigue prend forme, de quoi chatouiller ma curiosité, mais c'est un procédé efficace car je ne suis pas mécontente de ce qui se dévoile.
L'univers de Rachel Caine est nouveau - il est question de gardiens des éléments (eau, ciel, terre, feu), d'hommes et de femmes chargés de contrôler les caprices de Mère Nature, qui chercherait à anéantir l'humanité. Joanne fait donc partie de cette organisation, elle possède de sacrés pouvoirs, ce qui finalement ne lui attire que des ennuis !
Je ne vous résume pas son histoire, après tout c'est encore mieux de la découvrir par soi-même. Quoi qu'il en soit, c'est prenant et perpétuellement alimenté en nouvelles indications qui donnent l'impression que le rythme est trépidant. Joanne est une héroïne avec laquelle il est impossible de s'ennuyer - elle jure, elle peste, elle rage, elle s'emporte, elle est facilement incontrôlable, elle n'est pas idiote, elle panique à juste titre, elle se pâme aussi pour les beaux garçons et elle aime les voitures de course...
En chemin, elle rencontre un auto-stoppeur aussi. Soupirs.
C'est juste un peu sexy sans être vulgaire, et c'est très bien. La fin aussi est pertinente, elle annonce un deuxième tome qui s'engage sur un sujet déjà aperçu entre ces pages, et qui promet d'être captivant. Globalement, c'est vraiment différent des autres lectures "fantastiques" du moment (et, à mon goût, meilleur que la série des Morganville Vampires de la même Rachel Caine).

La Maîtresse du Vent (Les gardiens des éléments #1) - Rachel Caine
Editions Eclipse, 2010 - 347 pages.
traduit de l'américain par Marianne Audouard

Note concernant l'édition française : les pages du livre se décollent ! C'est décevant.

MERCI ANNE !

26 janvier 2011

Apprendre à danser sur les flots lumineux du Pays profond

IMG_2288Le hic, avec la collection Soon chez Syros, réside dans le choix des couvertures (souvent space et peu accessible). Car au-delà de ça, la lecture vous prend par la main et ne vous lâche plus. C'est l'histoire d'un ado de quinze ans, rebelle et insupportable, qui commet une grosse bêtise et qui est envoyé à l'autre bout du monde pour accomplir des travaux d'intérêt général. Bon, le seul détail ici, c'est qu'on ne se balade pas en avion ou en car pour aller d'un point à l'autre, on prend une navette (spatiale) pour rejoindre une planète classée No Access. Adieu la société vendue à l'ère de la haute technologie, bonjour l'authentique, le vrai, le pur. Malheureusement la navette de Nash explose en plein vol, le garçon est le seul survivant, il est sauvé par Burril, un type bourru qui vit dans les montagnes avec ses lamânes (des créatures hybrides). Le garçon découvre un nouveau monde, il est passablement écoeuré, tout est trop sauvage, sale, archaïque. Il veut rentrer chez lui, prévenir sa mère, il n'a plus goût à l'aventure, il veut du concret.
Petit à petit, les choses s'améliorent. Nash tombe amoureux, il s'acclimate à sa nouvelle vie, les espaces montagnards le fascinent. De plus, les secrets que renferment ces régions le titillent. Il voudrait en savoir plus, devenir un Vogueur, comprendre le Pays profond, sauver cette planète menacée par des Marmoos... Bref, l'histoire se révèle captivante, un brin poétique (suite aux références du Bateau Ivre et des rêves rouges) et picturale (les tableaux de Magritte et William Turner ont inspiré les décors, c'est fascinant !). L'aventure accorde son pas à cet hymne écologique et humaniste. J'ai beaucoup aimé, ressenti même un pincement de coeur à la fin. Loïc Le Borgne est définitivement un très bon romancier ! (Lisez le très flippant
Je suis ta nuit pour vous en convaincre.)

Le bout du monde - Loïc Le Borgne
Syros, coll. Soon (2010) - 338 pages - 16,20€
illustration : Stéphanie Hans

Et la chanson de Sammy Decoster qui colle merveilleusement au cadre et à l'ambiance...  (à quand son prochain album !?!!!)

29 décembre 2010

"You'd tell the world what your best friend wore to sleep if you thought it made a good enough story."

IMG_1770Parce que j'aime beaucoup sa série avec Mercy Thompson, j'ai été tentée de découvrir un des premiers ouvrages de Patricia Briggs, Le Pacte du Hob, initialement édité en 2001. Mais quelle déception. L'univers est austère, je n'ai pas du tout adhéré. J'ai bien aimé la complicité entre Aren et Caëfann, il y a un peu d'humour, pas mal d'action et tout ça sur le dos de la magie hautement prohibée. Aren, justement, possède la vue et le révèle aux gens de son village, afin de les aider à combattre les attaques des maraudeurs (qui ont déjà fauché la vie de son époux et de ses proches). Aren prend un gros risque en s'exposant, mais elle est comme ça. C'est courageux. Et puis, elle accepte aussi de se donner au Hob, la créature au physique repoussant qui vit en harmonie avec la Montagne, elle se dévoue pour mieux protéger des gens qui n'en ont rien à faire de sa personne. J'aurais aimé me laisser convaincre, toucher, entraîner par cette histoire, hélas je suis restée aux portes de l'intrigue. C'est un ouvrage qui souffre de maladresses (l'absence d'émotions chez Aren, notamment, rend la jeune femme distante et peu charismatique), et je n'ai pas été particulièrement emballée par cette proposition d'univers. Dommage.
Et je reste fidèle à Mercy !

L'Atalante (2010) - 317 pages. Traduit de l'anglais par Marie Surgers.

babelio

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