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Chez Clarabel

28 juin 2012

Pêle-mêle Clarabel #51

Nous nous offrons quelques jours de vacances (en fait, cela fait déjà 2 jours que nous avons pris la poudre d'escampette), mais nous ne partons pas les mains vides. Voici quelques-unes de nos dernières lectures :

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  • Pop' Up Zoo de Martine Perrin (Seuil jeunesse, 2012)

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Voilà une chouette balade animée dans le zoo le plus pop : avec la girafe la plus grande, le singe le plus malin, l'éléphant le plus gros, le serpent le plus long... Les animaux se vantent, le gardien n'est pas content et rappelle à tous que c'est l'heure du dodo. J'ai été très agréablement surprise par cet album (pages cartonnées, peu de texte), avec ses couleurs pétantes et son graphisme qui surgit comme un diable hors de sa boîte. L'effet est saisissant, je suis complètement séduite !

  • Honoré à toute allure, par Iris de Moüy (Ecole des Loisirs, Loulou et compagnie, 2012)

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Honoré et ses amis utilisent toute une série de moyens de transport pour se rendre à leur rendez-vous à l'autre bout du monde. Il y a très peu de texte, mais ce n'est pas important. A la place on suit l'histoire fortement illustrée, avec des détails rigolos et des descriptions très poussées sur tout ce qu'il se passe autour (les enfants vont enrichir leur vocabulaire sur tous les transports existants !). Les illustrations d'Iris de Moüy possèdent ce charme naïf et ravissant qui a le don d'enthousiasmer petits et grands lecteurs. On trouve aussi une page à rabat, comme une sorte de paravent qui vous dévoile une autre partie de l'histoire, plus cocasse.

  • Rex, ma tortue de Colas Gutman (Chut ! les livres lu de l'Ecole des Loisirs, 2012)

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J'aime beaucoup les histoires de Colas Gutman, et cette fois encore je n'ai pas été déçue. C'est l'histoire d'un petit garçon qui reçoit une tortue pour son anniversaire. Le problème, c'est qu'il voulait absolument un chien. Alors il décide de transformer sa bestiole pour qu'elle se comporte en chien, pour de vrai. La métamorphose est drôlissime, Rex la tortue va en voir de toutes les couleurs, et l'histoire lue par Céline Milliat a su merveilleusement rendre le ton cocasse de l'histoire. Cela ne vous prendra que 20 minutes pour la découvrir, n'hésitez pas ! 

  • Mortelle Adèle tome 3 : C'est pas ma faute ! par Mr Tan & Miss Prickly (Tourbillon, 2012)

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Adèle n'en finit pas de martyriser son faux lionceau (en fait, un chaton) et son mini grizzli (en fait, un hamster), et le pire dans tout ça, c'est qu'on ne fait que sourire dans son coin. Adèle n'est pas méchante, elle est juste complètement cinglée. Elle a aussi un ami imaginaire et un amoureux transi qu'elle ne peut pas encadrer (beaucoup trop de bons sentiments, pour elle, c'est inadmissible). Elle n'est pas tendre avec ses parents, ni avec les filles de sa classe, ou les retraités. Troisième tome oblige, on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès des livres précédents : la lecture se compose d'une succession de scènes désopilantes, fortes d'un humour grinçant (mais pas dérangeant). J'ai pas mal apprécié. Avec une mention spéciale pour la fin, je ne vous dis que ça mais ça vaut le coup d'oeil. Vivement la suite ! 

  • Hulul, par Arnold Lobel (Mouche de l'Ecole des Loisirs, 2012)

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Voici Hulul, le hibou qui sait faire du thé aux larmes et qui, un jour, a invité l’hiver à venir se réchauffer chez lui. Cet ouvrage comporte cinq petites histoires dans ce goût-là, soit une tendre facétie, beaucoup de poésie, des questions simples et philosophiques (pourquoi ces bosses sous la couverture ? et pourquoi ne peut-on pas être en haut et en bas en même temps ?). C'est une lecture chaleureuse, attachante, avec de jolies illustrations. Une petite découverte dont la préciosité et la douceur vous toucheront instantanément. D'ailleurs, c'est une lecture qui ne se raconte pas, on aime et puis c'est tout.

  • Petit prince Pouf, par Agnès Desarthe & Claude Ponti (Mouche de l'Ecole des Loisirs, 2012)

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Et une petite histoire sur la confiance en l'éducation qu'on donne aux enfants... Les parents du Petit Prince Pouf sont soucieux d'apporter le meilleur pour leur garçon, alors ils engagent le meilleur précepteur de la région. Celui-ci va donner trois leçons toutes simples : apprendre à compter un plus un, faire des boudins en pâte à modeler et déduire qu'un chat est un chat. Tout ceci laisse perplexe les adultes, qui vont tester l'enfant de façon fort surprenante. Le charme opère dès les premières pages, l'association Agnès Desarthe et Claude Ponti est alléchante et fait des merveilles. Voilà une lecture rassurante, un brin espiègle, un brin spirituelle, et qui apporte beaucoup de sérénité au passage. 

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27 juin 2012

"Okay, I warn you, I like to be evasive, inserutable and generally send mixed messages."

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C'est le 4ème et dernier volet (normalement) des aventures de Ruby Oliver, en dernière année de lycée. Bon, les choses paraissaient au beau fixe, Ruby est amoureuse mais a gâché son amitié avec Nora. C'était le prix à payer pour toucher au bonheur, pense-t-elle. Sereine, notre Ruby ? Hélas non. L'arrivée des vacances va mettre à rude épreuve les sentiments de la jeune fille.

Noel est en effet parti à New York et donne de façon sporadique des nouvelles à sa douce. Résultat, Ruby doute et laisse son imagination vagabonder. La perte de sa grand-mère venant se greffer à l'ensemble, Ruby nous fait une nouvelle crise de panique ! D'abord elle se fâche avec sa mère, son père file un mauvais coton et le retour de Noel n'arrange absolument rien, Ruby ne croit plus en l'amour pour de vrai et se laisse, presque, étourdir par Gideon... En gros, c'est la Bérézina !

La série surfe toujours sur les mêmes problèmes de cœur, il est vrai, mais elle n'est pas fondamentalement girly pour autant. En fait, le ton se veut léger, sans édulcorer la profondeur des soucis de Ruby. La demoiselle continue de suivre sa thérapie avec le docteur Z, qui soulève des questions en sommeil, comme cette fâcheuse tendance qu'a l'adolescente de s'accrocher à ses petits copains, de ne vivre que pour et par eux, en s'y accrochant comme une planche de salut.

Ruby fait souvent grand cas de l'Amour, mais a-t-elle la maturité pour en accepter la complexité, la souffrance et le bien-être ? (Tout ça à la fois, car l'amour n'est jamais de tout repos !) Alors on compatit sérieusement avec notre Ruby, ses années au lycée n'auront jamais été une partie de plaisir, ce qui met bien en lumière la tendre complexité de grandir, d'aimer, de savoir et de vouloir. Cette série aura été très attachante, surtout ne la boudez pas !

Le journal de Ruby Oliver : Pas très rond dans ma tête, par E. Lockhart
Casterman, 2012 - traduit de l'anglais par Antoine Pinchot 

26 juin 2012

... je rêvais d'échapper à la monotonie de ma vie. Mais ma vie n'a jamais été ordinaire.

Seulement, je n'avais pas remarqué ce qu'elle avait d'exceptionnel.

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Etrange, mais envoûtant roman que voilà ! C'est l'histoire de Grand-père Abe qui avait pour habitude de raconter des histoires à son petit-fils, Jacob. Des histoires à dormir debout, en fait. Le jour où Jacob comprend ce qu'il en est, il est très déçu. Aussitôt son grand-père se ferme comme une huître, laisse le temps accomplir son oeuvre, peu à peu il vieillit et perd la tête. Sa mort, pourtant, sera atroce. Jacob en sera le témoin. Mais qu'a-t-il vu exactement ? A partir de là, tout son monde n'aura de cesse de s'écrouler.. Pour y remédier, il décide d'accomplir le dernier souhait de son Grand-père et s'envole pour l'île de Cairnholm, au pays de Galles, afin de retrouver la maison des orphelins où Abe a grandi pendant la guerre.

Je vous recommande cette lecture singulière et insolite, au charme inquiétant et dont l'histoire vous transporte immédiatement vers un imaginaire incroyable. Moins vous en saurez à son sujet, mieux vous en apprécierez tous les secrets, les mystères, les rencontres et les révélations. Personnellement, j'ai été envoûtée dès les premières pages. J'avais été intriguée par la couverture et par le format du livre (très vintage !), en plus des photographies en marge de l'histoire qui font inévitablement penser à une foire des monstres. Et c'est là toute la force de cet ouvrage, l'univers est atypique, il bouleverse, il interpelle et il ne laisse pas indifférent. L'histoire, pour rester vague, est inquiétante, sombre, un peu angoissante aussi. C'est comme plonger hors des limites de notre bulle, découvrir un monde nouveau, auquel un certain Tim Burton n'est pas totalement étranger, et vous en apprécierez toute la beauté et l'enchantement qu'il inspire. C'est une lecture pas banale, à recommander aux amateurs de lectures obscures et obsédantes.

Miss Peregrine et les enfants particuliers, par Ransom Riggs
Bayard jeunesse, 2012 - traduit de l'américain par Sidonie Van den Dries 

25 juin 2012

Essayer de comprendre l'amour, c'est comme vouloir disséquer un arc-en-ciel.

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C'est un petit roman bourré de charme, avec des personnages attachants et une histoire qui fait doucement rêver. Toute la vie de Katrina tourne autour du café de sa grand-mère, sauf que les affaires vont mal et qu'elles risquent de devoir mettre la clef sous la porte. Comble de malchance, leur voisin a ouvert un café branché et moderne, qui leur vole toute leur clientèle, ce qui a le don d'exaspérer la jeune fille. Pour preuve, elle ne supporte pas le soudain intérêt de Heidi Darling pour son meilleur ami Vincent.

Son histoire connaît un gros bouleversement dès lors qu'elle rencontre un type dans l'arrière-cour de leur café. Un clochard avec un kilt ? Katrina est méfiante, mais son bon coeur lui fait porter des petits gâteaux et une boisson chaude. Ce garçon, à la beauté troublante, s'appelle Malcolm. Il est messager. Et parce que Katrina a fait preuve de générosité, il a pour mission de lui offrir ce qu'elle désire le plus. Elle dispose de trois grains de café, il ne faut pas se louper.

Mais Katrina n'a strictement aucune idée des souhaits à émettre, elle n'a de cesse de se dévaloriser depuis des années, pense n'avoir aucun don particulier, et s'enorgueillit d'avoir un placard à échecs pour créditer ses propos ! Alors elle ne prend pas au sérieux le cadeau de Malcolm, de toute façon elle a tellement de soucis à gérer subitement, c'est comme si les catastrophes s'enchaînaient et que ses remparts s'écroulaient comme un château de cartes.

J'ai littéralement dévoré ce roman, tellement il est savoureux, réconfortant et romanesque pour de vrai. Il y a de jolies choses qui surviennent dans l'histoire, parfois prévisibles et d'autres fois non. C'est un livre qui parle de confiance en soi et qui évoque l'amitié comme étant fondamentale pour se sortir la tête de l'eau. Katrina est loin d'être seule, en plus d'Elizabeth et Vincent, ses amis de lycée, elle peut compter sur les Garçons (une bande de petits vieux fidèles clients du café Chez Anna) et sur Irmgaard, qui a fait voeu de silence et qui n'a pas son pareil pour cuisiner des soupes. L'ambiance fait penser à un cocon douillet, on s'y sent instinctivement bien, à l'aise, comme chez soi, c'est tellement bon à parcourir...

Café givré, par Suzanne Selfors
Flammarion, 2012 - traduit de l'anglais par Marie Hermet 

23 juin 2012

Une fille avec un souhait dans le coeur.

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Hazel pensait réaliser son rêve en rencontrant sa mère biologique, mais en réalité elle découvrira qu'il est définitivement trop tard et toutes ses chances se sont envolées en fumée. Effondrée, elle murmure alors un souhait puis s'endort. Au moment de son réveil, elle se retrouve dix-huit ans plus tôt, sur l'île de Martha's Vineyard. L'énigmatique couturière de Mariposa de la Mission a encore mis son grain de sel en confiant une robe d'exception à une fille qui désespérait d'avoir une seconde chance.

C'est donc l'été, le temps est magnifique, Hazel rencontre Rosanna, une artiste peintre qui accepte de l'héberger dans sa grande maison, où d'autres jeunes ont élu domicile pour les vacances, comme Luke, notre prince charmant de service, et Julia, dont le tempérament revêche fait souvent soupirer Hazel. Mais les secrets ne font pas long feu sur cette île, et même en tant que lecteur on devine facilement les ficelles de l'histoire, rien de surprenant, donc, et ce n'est pas gênant non plus. On retrouve à travers les pages du roman une douce et chaleureuse ambiance, un air de parfum estival, agréable, dépaysant, nostalgique aussi. L'héroïne est une jeune fille émotive, qui s'accroche à ses espoirs comme à sa bouée de secours. C'est, selon moi, une jolie lecture pour les vacances, avec une petite dose de magie qui fait très conte de fées !

Fais un voeu, tome 2 : Trois chances pour tout changer par Alexandra Bullen
éd. Michel Lafon, 2012 - traduit de l'américain par Florence Mantran 

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22 juin 2012

Ateliers pour les vacances !

  • Bracelets : Porte-bonheur par Madeleine Deny (illustrations de Marie Leghima, photographies de Sophie Mutterer)

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Au programme du livre-kit des bracelets porte-bonheur :

° Tout Le matériel pour réaliser des bracelets : des étapes pas à pas, des croquis simples, des idées de variantes et de superbes photos.

° Des techniques de tressage et de pliage faciles à réaliser.

° Des infos sur les bracelets à travers le monde.
  • Poupées et mascottes

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Tout le matériel pour réaliser d'adorables petits personnages 
de tissu : des étapes pas à pas, des croquis simples, des patrons 
et de superbes photos. Les points de couture utiles clairement 
expliqués. Des conseils et astuces pour coudre un bouton ou 
une perle... facilement ! Des poupées et mascottes à emporter 
partout avec toi comme porte-bonheur ou, tout simplement, 
pour jouer...

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  éditions Tourbillon, 2012

22 juin 2012

“Why does it say she has three hundred and twenty friends?" Josh asks. "Who has that many friends?”

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Ce livre m'a un bref instant fait penser à celui de Sarah Mlynowski, Parle-moi !, dont l'idée générale est assez proche : avoir la possibilité de prendre le contrôle de son avenir. Serait-ce vraiment une aubaine ? Cette histoire semble prouver le contraire. Nous sommes à la fin des années 90. Emma vient de recevoir un CD-Rom pour installer internet sur son nouvel ordinateur. Et là, surprise, elle découvre un site du nom de Facebook qui s'ouvre pile sur la page d'une personne qui s'appelle comme elle, Emma Nelson Jones, avec quinze ans de plus. Eh oui, elle a sous les yeux son propre futur !

Elle met aussitôt dans la confidence son meilleur ami Josh et ensemble ils commencent à bidouiller leur avenir pour s'éviter la perspective d'une vie peu folichonne, sauf qu'ils tombent rapidement dans le piège du « toujours plus » et en font une fixation. Résultat, ils en perdent leur spontanéité, leur libre-arbitre, ne prennent plus les bons choix et mettent leur amitié en péril. De plus, Josh et Emma se plaisent follement mais n'osent pas se l'avouer car ils ont peur des incidences sur le futur. Ils sont tombés dans le piège (garder le contrôle de leur vie) mais ont perdu innocence et fraîcheur.

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture, qui m'a fait sourire rien que par le gouffre générationnel : dans les années 90, on ne connaissait certes pas Glee, ni Harry Potter, et encore moins les SMS ou les blogs. Mais on ne vendait pas son âme aux réseaux sociaux, en étalant sa vie privée à la face du monde. Ce n'est toutefois pas un livre sur la nostalgie et l'idée que « c'était mieux avant ». Simplement une manière de rappeler qu'il faut se protéger (délivrez-vous des griffes de Facebook !), vivre l'instant présent et apprécier les petits détails d'une vie, certes pas toujours parfaite. La lecture est vraiment sympathique, mais pas idéalisée par cette couverture... tendance has-been. 

Profil, par Jay Asher & Carolyn Mackler
Milan jeunesse, coll. Macadam, 2012 - traduit de l'américain par Guillaume Fournier 

21 juin 2012

“My name's Val, not Buffy. Do I look like a blond cheerleader with questionable taste in men?”

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Val Shapiro se transforme toutes les nuits en Tueuse de vampires. Cela permet d'alimenter en énergie sa moitié de succube qu'elle tente de refouler en elle, sauf que sa vie est frustrante. Sa famille vient de la mettre à la rue, ne supportant plus les risques inconsidérés qu'elle faisait courir à ses proches (sa demi-soeur Jen, par exemple).

Heureusement elle est recrutée par le chef de la Section des Crimes Obscurs et fait équipe avec un certain Dan Sullivan, qu'elle trouve de plus en plus à son goût. Mais comme elle a honte, ou peur, de sa part démoniaque (elle a donné le prénom de Lola à son succube), elle préfère se tenir à distance des autres et se sent donc très seule !

Chargée d'une enquête épineuse, Val va pouvoir se changer les idées, réaliser que la ville de San Antonio regorge de créatures maléfiques et combattre le Mal pendant qu'il est encore temps. De plus, elle est assistée d'un chien-démon, baptisé Croc, qui fait preuve d'un humour mordant. Dans l'intervalle, Val fera la rencontre opportune de son *cousin* Micah et compte énormément sur lui pour apprivoiser la bête qui dort en elle.

Voilà grosso-modo pour ce premier tome d'une série qui s'annonce, ma foi, pas trop mauvaise, mais pas transcendante non plus. Je pense que toutes les bases sont posées, pour permettre à l'auteur de mieux s'éparpiller par la suite afin d'enrichir son univers. Déjà son héroïne est attachante, pas chipoteuse, c'est une fonceuse, une vraie, qui réfléchit beaucoup et qui sait se poser les bonnes questions (elle n'a que 18 ans aussi). Elle a également besoin de tendresse, et d'amour, sans que ça tourne à l'obsession non plus. 

J'ai apprécié ce mélange de force brute et de délicatesse, de prise de conscience et d'action dure et violente (ça reste de l'urban fantasy). Je n'ai peut-être pas envie de lire la suite immédiatement, mais j'y reviendrai sans doute car quelque chose m'a intriguée dans cette série.

Demon inside, tome 1 : Mords-moi par Parker Blue
Baam! éditions J'ai Lu, 2011 - traduction d'Emilie Etcheverry

20 juin 2012

Il fallait qu'ils se fassent la guerre, c'était plus fort qu'eux.

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Les aventures écossaises d'Hannah se déroulent désormais à l'université St Andrews, où elle va être introduite auprès d'un Cercle, tenu par un certain Darius, que Leith réprouve farouchement. De manière globale, le petit copain d'Hannah a une fâcheuse tendance à la surprotéger et à lui dicter sa façon de vivre (personnellement, ça m'agace énormément !). Je ne suis toujours pas séduite par ce couple, leur romance ne me donne aucun papillon dans le ventre, et c'est regrettable.

L'histoire, par contre, a beaucoup évolué et en bien. Après un démarrage difficile et balbutiant, l'intrigue a sincèrement su me surprendre pour m'attraper dans ses filets. Niveau suspense, ça sent le pétard mouillé mais mon esprit diabolique s'est déchaîné intérieurement. Quelle fin, wooow, j'étais ravie ! Cette série, pour moi, est clairement divertissante, par contre je ne rejoins pas les éloges dithyrambiques en clamant qu'elle est la meilleure de tous les temps (n'exagérons pas, elle est agréable et victime de ses défauts aussi -) Hannah et Leith sont tellement niais !). Le troisième tome étant en rupture de stock, je fais donc une petite pause bénéfique. 

Les étoiles de Noss Head, tome 2 : Rivalités par Sophie Jomain
Rebelle éditions, 2011 

19 juin 2012

Chaque ville médiévale a son lot de légendes. A toi de faire le tri.

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J'ai été agréablement surprise par ma lecture (alors que j'avais été moyennement séduite par Les anges mordent aussi du même auteur). Ceci s'explique essentiellement par le dépaysement ressenti : nous sommes à Wick, un petit coin paumé en Ecosse, dans un grand manoir familial, avec son cadre idyllique composé de landes sauvages, de promenades en bord de mer, de forêts sombres et mystérieuses... Ce sont aussi les vacances pour l'héroïne, Hannah, dix-huit ans au compteur, mais beaucoup moins d'âge mental. (La personnalité de la demoiselle a en effet été un gros, GROS souci. Si je n'avais pas été séduite par la musique d'ambiance, je crois bien qu'il m'aurait été facile d'abandonner le roman.)

Hannah représente tout ce qui m'agace chez les jeunes filles : capricieuse, immature, allumeuse, abrutie, sans jugeote, aveugle, jalouse, excessive, irréfléchie ... et j'en passe ! Sûr que c'est usant pour une seule personne. Son histoire ne manque toutefois pas de charme, en dépit de son manque d'originalité. Tout commence par une rencontre, avec un type d'une beauté stupéfiante, Leith, qui n'en est pas moins taciturne et sauvage. Longtemps il va souffler le chaud et le froid, Hannah ne va plus savoir sur quel pied danser, ce qui a failli gagner ma sympathie tant je trouvais Leith bébête avec ses manies de gentleman à la gomme !!!

Bref, la romance n'est donc pas du tout transcendante, le héros est faussement glamour et la demoiselle carrément bécasse. A côté, il y a un secret, une légende, un méchant, un danger de mort. A aucun moment notre coeur palpite à fond les ballons. Et pourtant, on avale toutes ces sornettes sans rechigner parce qu'on trouve qu'on n'est finalement pas si mal en Ecosse, on aime bien la placidité de l'intrigue, on trouve le ton un peu drôle (et un peu lourd aussi, dans le genre midinette survoltée) et on se dit qu'on a passé un moment pas si désagréable et qu'on va même lire la suite dans la foulée ! (Douce contradiction, quand tu nous tiens...)

Les étoiles de Noss Head, tome 1 : Vertige par Sophie Jomain
Elzévir 2010 (édition épuisée), rééd. Rebelle, 2011 

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